Auteur : Nicole Pavlovna
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer : Non, je ne suis pas JKR, ça se saurait. J'ai juste créé l'intrigue, Daporov & Cie et leurs petits copains du front de l'Est !
Classement : R (Et oui ! Des scènes comme ça, y en aura d'autres !)
Spoiler : Sur tous les tomes (y compris le 5).
Note de l'auteur : Les noms sont en VO la plupart du temps.
Chapitre VII
La Mère
Ou
Quand Les Daporov Semblent Avoir Une Filiation Avec L'Antéchrist
Harry ne s'était probablement pas sentit aussi mal depuis la mort de son parrain. Il gardait, comme gravé sur sa rétine, l'image cauchemardesque des deux fillettes crucifiées. Où qu'il pose son regard, il avait le sentiment que tout, du sol au plafond, était rouge. Rouge comme le sang des Daporov. Il jeta un coup d'?il au lit adjacent au sien, où reposait Draco. Le Slytherin tremblait de tous ses membres. Cela pouvait se comprendre. Etrangement, tous deux avait l'air d'être plus atteints que les Daporov eux- mêmes.
Owen, obéissant à l'ordre de sa s?ur, n'avait pas seulement jeté un coup d'?il aux deux victimes de cet acte abominable. Il était allé chercher le Directeur et l'infirmière, et il était désormais sagement assis juste à côté d'Honora, sa main dans la sienne. La jeune fille, qui semblait pourtant remise de son choc, serrait la main de son jeune frère à s'en faire blanchir les jointures. Sur le lit voisin, Deneb, qui rongeait ses ongles peints en blanc, avait la tête posée sur l'épaule de Bréïs. Le jeune homme passait doucement sa main dans ses cheveux défaits, comme pour la rassurer. Juste en face d'eux, Véga avait prit un air pincé, légèrement stressée. Pour un peu, elle se serait également rongé les ongles.
Mais ils n'étaient pas effrayés. Ils étaient restés calmes et impériaux, malgré tout. Ce n'était pas vraiment une réaction normale. Pour un peu, on aurait pu croire qu'ils attendaient le bus. Seul leur silence total, presque malsain, indiquait qu'une chose inhabituelle venait d'arriver.
Mme Pomfrey dissipa cette atmosphère tendue par son entrée et les réponses qu'elle apportait :
« Alors ? interrogea Bréïs en se levant d'un bond.
-Elles vivront, répondit l'infirmière d'un ton convaincu. C'est même surprenant la vitesse à laquelle elles récupèrent... »
Les jeunes gens poussèrent dans un bel ensemble un soupir soulagé. Elles vivraient. 'Mais dans quel état ?' se demanda soudain Harry. Après un tel traumatisme, Merlin seul savait comment leur santé mentale se porterait. Le jeune homme savait par expérience à quel point il était dur d'oublier des scènes d'une telle atrocité.
Dumbledore fit son entrée. Harry en fut soulagé. Le vieil homme avait la mine soucieuse ; ses sourcils étaient froncés en une expression tendue, et sa bouche pincée montrait son inquiétude.
« Messieurs, mesdemoiselles, je tiens à vous faire part de notre soutient face à ce tragique événement. Sachez qu'une telle chose n'aurait jamais du se produire au sein de notre école. Je suis soulagé d'apprendre que vos s?urs se remettront ('Se remettre ? Tu parles !', pensèrent les Daporov). Nous avons bien évidemment prévenu le Ministère immédiatement ('De mieux en mieux'), ainsi que votre famille. Votre mère nous a fait savoir qu'elle venait immédiatement. »
C'est seulement à partir de cet instant que les Daporov eurent l'air choqué. Leurs visages avaient tous prit simultanément une couleur de cendres, leurs yeux s'étaient agrandis et ils restèrent muets quelques secondes avant que Véga ne lâche :
« Vous n'avez quand même pas fait une chose aussi stupide ? »
S'en suivit un silence pesant.
« Pourquoi est-ce qu'ils ont fait des têtes pareilles ? » grinça Pansy Parkinson. Peu gâtée par la nature, Draco comparait souvent la jeune fille à un bouledogue. Elle était très collante et c'était une vraie commère, mais le Slytherin reconnaissait qu'elle savait avoir une conversation -contrairement à ces deux gorilles de Crabbe et Goyle.
« Absolument aucune idée, répondit-il. Ils doivent pas beaucoup s'aimer. Ca expliquerai les différences d'opinions entre le patriarche des Daporov et Honora.
-Honora, c'est celle qui est à Ravenclaw, c'est ça ?
-Oui.
-J'ai remarqué que Potter lui tourne beaucoup autour en ce moment... »
Draco haussa les épaules. Peu lui importait. Il ne souciait plus de grand chose. Depuis les événements de la semaine précédente, il semblait être au-dessus de tout. Et c'était encore pire pour Harry. Ils avaient maigri et leurs yeux étaient cernés, signes de leurs nuits ponctuées de cauchemars. Ils étaient peu attentifs à ce qui les entouraient, perpétuellement hantés par des visions d'horreurs. Les polonais avaient une attitude totalement différente. Ils laissaient entrevoir des signes d'anxiété parfaitement évidents, et même Bréïs, un professeur relativement peu sévère, était devenu irritable à l'excès et ne cessait de houspiller ses élèves. Deneb était celle dont le comportement devenait le plus inquiétant. Elle, d'habitude impassible, était en proie à des tics nerveux. Etait-ce la venue de sa mère ou le tragique 'accident' ses s?urs qui la rendait si nerveuse ?
« Et elle arrive quand, la chère femme ?
-Ce matin, je crois.
-Ah, c'est pour ça... »
Effectivement, cela expliquait beaucoup de choses. Cela expliquait pourquoi Deneb était assise avec son frère et sa s?ur tout près du Directeur. Et aussi pourquoi ils avaient tous l'air de savoir que la fin du monde était pour le lendemain.
Effectivement, quelques minutes plus tard, la grande porte s'ouvrit avec grand fracas. Aussitôt, la salle se fit silencieuse. Même ceux qui n'étaient pas vraiment au courant de la venue de la mère des Daporov surent tout de suite la filiation qu'elle avait avec eux. C'était le portrait craché de Deneb, en plus grande, moins maigre, et encore plus féroce. Elle ne semblait pas encore vieille ; ses cheveux étaient encore d'un noir d'encre, ses yeux toujours vifs et brillant d'un éclat maléfique. Il n'était pas possible de ne pas comprendre d'où venaient la sécheresse et l'attitude désagréable des Daporov. C'était bien simple : cette femme aurait très bien incarné le diable. Dans son élégante robe de velours noir, elle semblait glisser plutôt que marcher vers la table des professeurs, tel un antéchrist menaçant. Une sorte aura l'entourait, prévenant les étudiants alentours qu'il fallait la craindre. Mais elle était belle. Belle comme une plante carnivore. Elle se dirigea vers la table où ses cadets étaient assis, provoquant un mouvement de panique chez les Ravenclaws. Draco nota alors le teint blême d'Owen et Honora. Elle leur glissa d'une voix douce quelques mots à la consonance slave, qui n'eurent pour effet que de les faire pâlir encore un peu plus. Elle reprit son chemin pour se retrouver face à Dumbledore et ses trois aînés.
« Bonjour. »
Elle réussissait à rendre ces simples mots lourds de menaces. Contrairement à ses enfants, elle s'exprimait avec un fort accent slave, en roulant les 'r'. Elle découvrait en parlant son éclatante dentition, de cet air un peu carnassier qu'avait Véga.
« Je suis Cassidy Daporovna. »
'Encore un nom à la con', pensa Ron malgré la frayeur que lui inspirait cette femme.
« Je suis venue voir mes filles, dès que j'ai appris le tragique accident qui leur est advenu. »
Draco plissa le front. Deneb avait-elle vraiment frémit ? Et si c'était le cas, était-ce de peur ou de rage ?
« Auriez-vous l'amabilité de me conduire à elles ? »
Le Directeur se leva. Draco remarqua qu'il avait presque l'air impressionné par Cassidy. Il prit le temps de l'observer, et s'éclaircit la gorge.
« Je suis heureux de vous rencontrer enfin, Mrs. Daporovna, bien que se soit dans d'aussi tragiques circonstances. Je vais vous indiquer où se trouvent l'infirmerie. » Les autres Daporov se levèrent afin de l'accompagner, plus fragiles que jamais, tous à deux doigts de défaillir. Ils quittèrent la Grande Salle sans plus de cérémonies. La salle resta silencieuse un instant, puis tous les étudiants se mirent à échanger leurs impressions. Hermione souffla à ses deux amis :
« Ils ont le sens de la mise en scène, chez eux... »
Voilà ! C'est tout pour cette fois ! Alors ? Alors ? Reviews, s'il vous plaît, j'irais plus vite !
Réponse aux reviews : Idril Elanessë : Qu'est-ce que t'en penses, Mimi ? Hein ? Alors, elle est comment, la môman des Daporov ? Merci de toujours me reviewer ! @+ et kiss
Ph?dora : Hello ! Je me suis appliquée à nous faire une maman super, hein ? Lol ! Gros bisous ! @+
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer : Non, je ne suis pas JKR, ça se saurait. J'ai juste créé l'intrigue, Daporov & Cie et leurs petits copains du front de l'Est !
Classement : R (Et oui ! Des scènes comme ça, y en aura d'autres !)
Spoiler : Sur tous les tomes (y compris le 5).
Note de l'auteur : Les noms sont en VO la plupart du temps.
Chapitre VII
La Mère
Ou
Quand Les Daporov Semblent Avoir Une Filiation Avec L'Antéchrist
Harry ne s'était probablement pas sentit aussi mal depuis la mort de son parrain. Il gardait, comme gravé sur sa rétine, l'image cauchemardesque des deux fillettes crucifiées. Où qu'il pose son regard, il avait le sentiment que tout, du sol au plafond, était rouge. Rouge comme le sang des Daporov. Il jeta un coup d'?il au lit adjacent au sien, où reposait Draco. Le Slytherin tremblait de tous ses membres. Cela pouvait se comprendre. Etrangement, tous deux avait l'air d'être plus atteints que les Daporov eux- mêmes.
Owen, obéissant à l'ordre de sa s?ur, n'avait pas seulement jeté un coup d'?il aux deux victimes de cet acte abominable. Il était allé chercher le Directeur et l'infirmière, et il était désormais sagement assis juste à côté d'Honora, sa main dans la sienne. La jeune fille, qui semblait pourtant remise de son choc, serrait la main de son jeune frère à s'en faire blanchir les jointures. Sur le lit voisin, Deneb, qui rongeait ses ongles peints en blanc, avait la tête posée sur l'épaule de Bréïs. Le jeune homme passait doucement sa main dans ses cheveux défaits, comme pour la rassurer. Juste en face d'eux, Véga avait prit un air pincé, légèrement stressée. Pour un peu, elle se serait également rongé les ongles.
Mais ils n'étaient pas effrayés. Ils étaient restés calmes et impériaux, malgré tout. Ce n'était pas vraiment une réaction normale. Pour un peu, on aurait pu croire qu'ils attendaient le bus. Seul leur silence total, presque malsain, indiquait qu'une chose inhabituelle venait d'arriver.
Mme Pomfrey dissipa cette atmosphère tendue par son entrée et les réponses qu'elle apportait :
« Alors ? interrogea Bréïs en se levant d'un bond.
-Elles vivront, répondit l'infirmière d'un ton convaincu. C'est même surprenant la vitesse à laquelle elles récupèrent... »
Les jeunes gens poussèrent dans un bel ensemble un soupir soulagé. Elles vivraient. 'Mais dans quel état ?' se demanda soudain Harry. Après un tel traumatisme, Merlin seul savait comment leur santé mentale se porterait. Le jeune homme savait par expérience à quel point il était dur d'oublier des scènes d'une telle atrocité.
Dumbledore fit son entrée. Harry en fut soulagé. Le vieil homme avait la mine soucieuse ; ses sourcils étaient froncés en une expression tendue, et sa bouche pincée montrait son inquiétude.
« Messieurs, mesdemoiselles, je tiens à vous faire part de notre soutient face à ce tragique événement. Sachez qu'une telle chose n'aurait jamais du se produire au sein de notre école. Je suis soulagé d'apprendre que vos s?urs se remettront ('Se remettre ? Tu parles !', pensèrent les Daporov). Nous avons bien évidemment prévenu le Ministère immédiatement ('De mieux en mieux'), ainsi que votre famille. Votre mère nous a fait savoir qu'elle venait immédiatement. »
C'est seulement à partir de cet instant que les Daporov eurent l'air choqué. Leurs visages avaient tous prit simultanément une couleur de cendres, leurs yeux s'étaient agrandis et ils restèrent muets quelques secondes avant que Véga ne lâche :
« Vous n'avez quand même pas fait une chose aussi stupide ? »
S'en suivit un silence pesant.
« Pourquoi est-ce qu'ils ont fait des têtes pareilles ? » grinça Pansy Parkinson. Peu gâtée par la nature, Draco comparait souvent la jeune fille à un bouledogue. Elle était très collante et c'était une vraie commère, mais le Slytherin reconnaissait qu'elle savait avoir une conversation -contrairement à ces deux gorilles de Crabbe et Goyle.
« Absolument aucune idée, répondit-il. Ils doivent pas beaucoup s'aimer. Ca expliquerai les différences d'opinions entre le patriarche des Daporov et Honora.
-Honora, c'est celle qui est à Ravenclaw, c'est ça ?
-Oui.
-J'ai remarqué que Potter lui tourne beaucoup autour en ce moment... »
Draco haussa les épaules. Peu lui importait. Il ne souciait plus de grand chose. Depuis les événements de la semaine précédente, il semblait être au-dessus de tout. Et c'était encore pire pour Harry. Ils avaient maigri et leurs yeux étaient cernés, signes de leurs nuits ponctuées de cauchemars. Ils étaient peu attentifs à ce qui les entouraient, perpétuellement hantés par des visions d'horreurs. Les polonais avaient une attitude totalement différente. Ils laissaient entrevoir des signes d'anxiété parfaitement évidents, et même Bréïs, un professeur relativement peu sévère, était devenu irritable à l'excès et ne cessait de houspiller ses élèves. Deneb était celle dont le comportement devenait le plus inquiétant. Elle, d'habitude impassible, était en proie à des tics nerveux. Etait-ce la venue de sa mère ou le tragique 'accident' ses s?urs qui la rendait si nerveuse ?
« Et elle arrive quand, la chère femme ?
-Ce matin, je crois.
-Ah, c'est pour ça... »
Effectivement, cela expliquait beaucoup de choses. Cela expliquait pourquoi Deneb était assise avec son frère et sa s?ur tout près du Directeur. Et aussi pourquoi ils avaient tous l'air de savoir que la fin du monde était pour le lendemain.
Effectivement, quelques minutes plus tard, la grande porte s'ouvrit avec grand fracas. Aussitôt, la salle se fit silencieuse. Même ceux qui n'étaient pas vraiment au courant de la venue de la mère des Daporov surent tout de suite la filiation qu'elle avait avec eux. C'était le portrait craché de Deneb, en plus grande, moins maigre, et encore plus féroce. Elle ne semblait pas encore vieille ; ses cheveux étaient encore d'un noir d'encre, ses yeux toujours vifs et brillant d'un éclat maléfique. Il n'était pas possible de ne pas comprendre d'où venaient la sécheresse et l'attitude désagréable des Daporov. C'était bien simple : cette femme aurait très bien incarné le diable. Dans son élégante robe de velours noir, elle semblait glisser plutôt que marcher vers la table des professeurs, tel un antéchrist menaçant. Une sorte aura l'entourait, prévenant les étudiants alentours qu'il fallait la craindre. Mais elle était belle. Belle comme une plante carnivore. Elle se dirigea vers la table où ses cadets étaient assis, provoquant un mouvement de panique chez les Ravenclaws. Draco nota alors le teint blême d'Owen et Honora. Elle leur glissa d'une voix douce quelques mots à la consonance slave, qui n'eurent pour effet que de les faire pâlir encore un peu plus. Elle reprit son chemin pour se retrouver face à Dumbledore et ses trois aînés.
« Bonjour. »
Elle réussissait à rendre ces simples mots lourds de menaces. Contrairement à ses enfants, elle s'exprimait avec un fort accent slave, en roulant les 'r'. Elle découvrait en parlant son éclatante dentition, de cet air un peu carnassier qu'avait Véga.
« Je suis Cassidy Daporovna. »
'Encore un nom à la con', pensa Ron malgré la frayeur que lui inspirait cette femme.
« Je suis venue voir mes filles, dès que j'ai appris le tragique accident qui leur est advenu. »
Draco plissa le front. Deneb avait-elle vraiment frémit ? Et si c'était le cas, était-ce de peur ou de rage ?
« Auriez-vous l'amabilité de me conduire à elles ? »
Le Directeur se leva. Draco remarqua qu'il avait presque l'air impressionné par Cassidy. Il prit le temps de l'observer, et s'éclaircit la gorge.
« Je suis heureux de vous rencontrer enfin, Mrs. Daporovna, bien que se soit dans d'aussi tragiques circonstances. Je vais vous indiquer où se trouvent l'infirmerie. » Les autres Daporov se levèrent afin de l'accompagner, plus fragiles que jamais, tous à deux doigts de défaillir. Ils quittèrent la Grande Salle sans plus de cérémonies. La salle resta silencieuse un instant, puis tous les étudiants se mirent à échanger leurs impressions. Hermione souffla à ses deux amis :
« Ils ont le sens de la mise en scène, chez eux... »
Voilà ! C'est tout pour cette fois ! Alors ? Alors ? Reviews, s'il vous plaît, j'irais plus vite !
Réponse aux reviews : Idril Elanessë : Qu'est-ce que t'en penses, Mimi ? Hein ? Alors, elle est comment, la môman des Daporov ? Merci de toujours me reviewer ! @+ et kiss
Ph?dora : Hello ! Je me suis appliquée à nous faire une maman super, hein ? Lol ! Gros bisous ! @+
