Auteur : Nicole Pavlovna
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer : Non, je ne suis pas JKR, ça se saurait. Seul l'intrigue, les Daporov et leurs compatriotes m'appartiennent !
Classement : R (Parce que j'adore faire du trash, de temps à autre...)
Spoiler : Sur tous les tomes (y compris le 5).
Note de l'auteur : Je suis de retour, après une longue pause ! Merci de votre patience ! Les noms sont en VO la plupart du temps.
Chapitre VIII
Retrouvailles
Ou
Quand On Se Demande Si Les Daporov Ont Le Sens De La Famille
Dumbledore s'assit au fond de son siège. Cette Mrs Daporovna l'inquiétait. Il savait que ses enfants ne seraient pas ravis de la revoir, mais à ce point... C'était inquiétant. Ils n'avaient pas dit un seul mot depuis leur départ de la Grande Salle. Ils étaient tous crispés sur leurs chaises Owen se blottissait contre Honora, tandis que Bréïs avait un bras protecteur passé autour des épaules de Deneb, encore plus nerveuse que d'ordinaire. Véga se tenait entre sa fratrie et sa mère, semblant être la seule à pouvoir l'approcher à moins de deux mètres sans s'enfuir ou tomber dans les pommes.
Le directeur s'éclaircit la voix, avant de commencer un petit discours qui ressemblait fort à celui qu'il avait déjà fait aux jeunes Daporov.
« Avant toute chose, je tiens à vous dire que nous déplorons cet accident. Cela n'aurait jamais dû se produire et...
-Passons ces détails. Quand mes filles seront-elles à nouveau sur pied ? »
Dumbledore s'arrêta, sidéré.
« Euh... nous l'ignorons vous devez savoir que l'on s'est demandé si elles survivraient...
-Oui, on me l'a dit, répondit Cassidy d'un air exaspéré. Mais elles survivront, non ? Mes enfants ont toujours été plus coriaces qu'ils ne le paraissent. Elles se rétabliront très vite, vous verrez, beaucoup plus vite que vous ne l'imaginez. »
Tant de négligence et de légèreté était indécent. C'est comme si l'accident de ses deux filles n'était qu'un détail insignifiant pour Cassidy.
Mais aucun des jeunes Daporov n'avait l'air surpris. Deneb et Owen fixaient leurs chaussures, alors que les autres s'intéressaient à tout ce qui n'était pas leur mère dans le bureau. Ils ne parlaient toujours pas.
« De toute façon, j'étais contre le fait que vous alliez en Angleterre. Je sens que vous allez tous rentrer à Kiev dans le mois ! »
Le directeur tiqua. Kiev... ?
Dans un bel ensemble, les cinq jeunes gens jetèrent un regard affolé à leur mère, puis à Dumbledore. Cette idée semblait les paniquer plus qu'autre chose. Le vieil homme s'aperçut que les mains de Deneb tremblaient, et que d'étranges rougeurs lui parsemaient désormais les poignets et les avants-bras. Il décida de venir à leur rescousse.
« Vos enfants ne peuvent pas quitter l'école comme ça vos aînés ne peuvent pas rompre leur contrat sans prévenir et vos cadets doivent finir leur année. J'ai bien peur qu'ils ne puissent retourner chez vous avant l'année prochaine. »
Cassidy afficha une mine contrariée. Pour la première fois depuis son arrivée, quelque chose n'avait pas l'air de se passer comme elle l'avait prévu.
« Vraiment ? Mais si cela présente un réel danger pour eux...
-N'ayez crainte. A partir de maintenant, nous ferons preuve d'une grande vigilance. Il n'arrivera plus rien à vos filles. »
Etait-ce son imagination qui lui jouait un tour ou semblait-elle déçue ?
« Très bien.
-Bien sûr, vous pourrez rester près d'elles si le cœur vous en dit. »
'Oh non', pensa Deneb. C'était LA chose à ne pas dire. Elle faillit se lever de sa chaise pour lui hurler : 'Non mais ça va pas la tête ?' Sa mère ne devait pas rester ! Tout sauf ça ! Ce serait un véritable cauchemar ! Aucun d'entre eux ne tiendrait ! Par contre, Cassidy était ravie. De nouveau, elle arborait le même sourire carnassier qu'elle avait légué à Véga.
« Bien sûr ! Je serais ravie de rester près de mes enfants pour les soutenir. »
Bréïs tourna la tête vers sa mère, d'un mouvement vif que l'on voyait fréquemment chez ses sœurs, mais que le directeur n'avait encore jamais vu chez lui. Ainsi, le jeune homme possédait quand même un peu du caractère rapace de sa mère et de ses sœurs... Et comme elles, il semblait près à bondir de rage. Ce ton mielleux lui donnait envie de vomir. Sa mère ne pouvait-elle pas garder un peu de décence ? Un tel étalement ostentatoire d'hypocrisie tenait du parjure. Ses joues blêmes devinrent soudain écarlates. Et contrairement à ce que l'on aurait pu croire, se fut lui qui parla le premier à sa mère. Mais les paroles qu'il prononça n'étaient pas de celles que l'on dit lorsque l'on retrouve enfin sa mère.
« Allez-vous donc cesser vos mensonges ? C'est véritablement écœurant ! »
Cassidy sursauta et se retourna vers son fils. Son beau visage se métamorphosa tout à coup en un masque grimaçant furieux. Et sans crier gare, elle se mit à hurler sur son fils en russe. Bréïs se recroquevilla sur son siège, tétanisé. Deneb, plus terrorisée encore, rentra sa tête dans ses épaules comme une tortue, alors qu'Owen enfouissait carrément sa tête dans l'épaule d'Honora. Véga ne broncha pas. Elle fixait un des tableaux derrière Dumbledore. Mais on arrivait pas vraiment à savoir si elle était au-dessus des évènements ou si cela la terrorisait... Dumbledore, indigné, l'interrompit.
« Mais enfin calmez-vous ! »
Mais lui-même s'interrompit lorsque ce fut vers lui qu'elle tourna son regard furieux. Tant de rage le cloua sur son siège. Mais bizarrement, elle se calma. En quelques instants, elle avait retrouvé son visage serein.
« Veuillez m'excuser, je m'emporte, parfois... Navrée. »
Dumbledore déglutit, essayant de garder un minimum de dignité. Par Merlin ! Il comprenait désormais pourquoi ces enfants ne voulaient pas revoir leur mère. Quel monstre...
« Ce n'est rien, dit-il cependant. Il est temps désormais que vos enfants retournent à leurs occupations respectives. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener à vos deux cadettes. »
Avec un soulagement indescriptible, les cinq jeunes Daporov virent leur mère se lever et quitter le bureau sur les talons du directeur. Avec plus ou moins de crainte, ses enfants se levèrent pour partir. De nouveau, Véga se plaça entre le reste de la fratrie et sa mère. Ils prirent tous la direction opposée de celle de leur mère, avec une allure qui ne laissait aucun doute de leur volonté de fuir. Après quelques mètres, il se séparèrent, non sans avoir jeté un dernier coup d'œil inquiet derrière eux. Véga prit la direction de sa chambre, n'ayant pas de cours à la suite. En chemin, elle s'arrêta subitement devant une fenêtre et s'assit sur le sol. Elle tremblait de tous ses membres. Les peurs que lui causaient sa mère ne se manifestaient qu'à retardement. Même si elle était indéniablement la moins effrayée, il lui fallait toujours une pause, avant de retrouver ses moyens.
« Professeur Daporovna ? »
Véga sortit de sa torpeur. Depuis combien de temps était-elle là, assise par terre ? Elle leva les yeux. Malefoy. Toujours là quand il fallait pas. Pire que Potter. Elle se releva d'un bond en le foudroyant du regard.
« Puis-je savoir pourquoi vous n'êtes pas en classe ?
-Je ne commence que dans une heure. »
Véga lui jeta un nouveau regard furieux. Elle ouvrit la bouche afin de lui lancer quelque chose de désobligeant, lorsqu'une voix la coupa dans son élan.
« Est-ce un de tes élèves, Véga ? »
Cet accent. Cette voix.
« Oui, mère. »
Cassidy sortit de l'ombre où elle s'était tenue jusqu'à lors. Véga dirigea son regard vers le sol. Elle ne voulait pas regarder sa mère.
« Les Anglais sont véritablement des gens charmants, continua sa mère avec un sourire mauvais. Je crois que j'ai rarement été aussi bien accueillie. »
Elle passa devant sa fille et Draco la vit approcher avec anxiété. Elle s'approchait avec la même démarche glissante et rapide que ses filles. Elle se plaça très près, trop près de lui.
« Charmant... » rajouta-t-elle en découvrant une dernière fois ses dents éclatantes de blancheur. Et elle partit sans un regard pour sa fille. Draco était bien trop tétanisé pour dire quoi que se soit. Ce fut donc Véga qui brisa le silence.
« Elle fait froid dans le dos, n'est-ce pas ? »
Il la regarda, incrédule.
« Comment se fait-il qu'elle vous effraie à ce point ?
-Disons qu'elle n'a jamais été très affectueuse... »
Elle s'en alla, laissant Draco perplexe.
Dans la volière, Deneb dénicha sa petite chouette derrière une horde de hiboux grands-ducs.
« Viens, Nina, j'ai une lettre pour toi. »
Elle la saisit avec douceur et accrocha une lettre autour d'une de ses pattes filiformes. La minuscule chouette effraie ne broncha pas.
« Tu dois l'apporter à Sergueï. Ne te perds pas en route ! »
Elle la lâcha et la regarda disparaître au loin. Cette missive ne résoudrait sans doute pas tout. Mais elle pourrait aider les Daporov à survivre au séjour de leur mère.
Dumbledore enleva ses lunettes et jeta un regard soucieux vers le professeur McGonnagal.
« Dites-moi, Minerva, interrogea-t-il, où se trouve Kiev, déjà ?
-En Ukraine, pourquoi ? »
Et voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! Review, please !!
Réponse aux reviews : Idril Elanessë : * tape du pied d'un air légèrement contrarié * Idril ? Tu sais que tu risques une crucifixion en règle, si tu continues à dévoiler la suite de mon histoire ? Tu as intérêt à reviewer pour te faire pardonner ! Allez, kiss quand même !
Cissa : Hello ! Et ça va être de pire en pire, hé hé... T'as vu ? T'as vu ? Tu te rapproches de Draco... LOL ! Kiss !
Marine : Beurk... Je crois que je ne viendrais jamais dîner chez toi... Et puis oui, Cassidy est belle, mais la vie n'est pas juste, Marine -) ! Kiss !
Lory001 : Hello, la tite nouvelle ! Contente que ça te plaise ! J'espère que la suite te plaira autant ! Gros bisous !
Loumiolla : Kikoo, ma poteuh ! (Et oui, moi aussi je peux le faire !) Merci ! Merci ! Merci ! Au fait, quand est-ce que tu es guérie du poignet ? Parce que je veux la suite de tes histoires ! A bientôt ! Kiss !
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer : Non, je ne suis pas JKR, ça se saurait. Seul l'intrigue, les Daporov et leurs compatriotes m'appartiennent !
Classement : R (Parce que j'adore faire du trash, de temps à autre...)
Spoiler : Sur tous les tomes (y compris le 5).
Note de l'auteur : Je suis de retour, après une longue pause ! Merci de votre patience ! Les noms sont en VO la plupart du temps.
Chapitre VIII
Retrouvailles
Ou
Quand On Se Demande Si Les Daporov Ont Le Sens De La Famille
Dumbledore s'assit au fond de son siège. Cette Mrs Daporovna l'inquiétait. Il savait que ses enfants ne seraient pas ravis de la revoir, mais à ce point... C'était inquiétant. Ils n'avaient pas dit un seul mot depuis leur départ de la Grande Salle. Ils étaient tous crispés sur leurs chaises Owen se blottissait contre Honora, tandis que Bréïs avait un bras protecteur passé autour des épaules de Deneb, encore plus nerveuse que d'ordinaire. Véga se tenait entre sa fratrie et sa mère, semblant être la seule à pouvoir l'approcher à moins de deux mètres sans s'enfuir ou tomber dans les pommes.
Le directeur s'éclaircit la voix, avant de commencer un petit discours qui ressemblait fort à celui qu'il avait déjà fait aux jeunes Daporov.
« Avant toute chose, je tiens à vous dire que nous déplorons cet accident. Cela n'aurait jamais dû se produire et...
-Passons ces détails. Quand mes filles seront-elles à nouveau sur pied ? »
Dumbledore s'arrêta, sidéré.
« Euh... nous l'ignorons vous devez savoir que l'on s'est demandé si elles survivraient...
-Oui, on me l'a dit, répondit Cassidy d'un air exaspéré. Mais elles survivront, non ? Mes enfants ont toujours été plus coriaces qu'ils ne le paraissent. Elles se rétabliront très vite, vous verrez, beaucoup plus vite que vous ne l'imaginez. »
Tant de négligence et de légèreté était indécent. C'est comme si l'accident de ses deux filles n'était qu'un détail insignifiant pour Cassidy.
Mais aucun des jeunes Daporov n'avait l'air surpris. Deneb et Owen fixaient leurs chaussures, alors que les autres s'intéressaient à tout ce qui n'était pas leur mère dans le bureau. Ils ne parlaient toujours pas.
« De toute façon, j'étais contre le fait que vous alliez en Angleterre. Je sens que vous allez tous rentrer à Kiev dans le mois ! »
Le directeur tiqua. Kiev... ?
Dans un bel ensemble, les cinq jeunes gens jetèrent un regard affolé à leur mère, puis à Dumbledore. Cette idée semblait les paniquer plus qu'autre chose. Le vieil homme s'aperçut que les mains de Deneb tremblaient, et que d'étranges rougeurs lui parsemaient désormais les poignets et les avants-bras. Il décida de venir à leur rescousse.
« Vos enfants ne peuvent pas quitter l'école comme ça vos aînés ne peuvent pas rompre leur contrat sans prévenir et vos cadets doivent finir leur année. J'ai bien peur qu'ils ne puissent retourner chez vous avant l'année prochaine. »
Cassidy afficha une mine contrariée. Pour la première fois depuis son arrivée, quelque chose n'avait pas l'air de se passer comme elle l'avait prévu.
« Vraiment ? Mais si cela présente un réel danger pour eux...
-N'ayez crainte. A partir de maintenant, nous ferons preuve d'une grande vigilance. Il n'arrivera plus rien à vos filles. »
Etait-ce son imagination qui lui jouait un tour ou semblait-elle déçue ?
« Très bien.
-Bien sûr, vous pourrez rester près d'elles si le cœur vous en dit. »
'Oh non', pensa Deneb. C'était LA chose à ne pas dire. Elle faillit se lever de sa chaise pour lui hurler : 'Non mais ça va pas la tête ?' Sa mère ne devait pas rester ! Tout sauf ça ! Ce serait un véritable cauchemar ! Aucun d'entre eux ne tiendrait ! Par contre, Cassidy était ravie. De nouveau, elle arborait le même sourire carnassier qu'elle avait légué à Véga.
« Bien sûr ! Je serais ravie de rester près de mes enfants pour les soutenir. »
Bréïs tourna la tête vers sa mère, d'un mouvement vif que l'on voyait fréquemment chez ses sœurs, mais que le directeur n'avait encore jamais vu chez lui. Ainsi, le jeune homme possédait quand même un peu du caractère rapace de sa mère et de ses sœurs... Et comme elles, il semblait près à bondir de rage. Ce ton mielleux lui donnait envie de vomir. Sa mère ne pouvait-elle pas garder un peu de décence ? Un tel étalement ostentatoire d'hypocrisie tenait du parjure. Ses joues blêmes devinrent soudain écarlates. Et contrairement à ce que l'on aurait pu croire, se fut lui qui parla le premier à sa mère. Mais les paroles qu'il prononça n'étaient pas de celles que l'on dit lorsque l'on retrouve enfin sa mère.
« Allez-vous donc cesser vos mensonges ? C'est véritablement écœurant ! »
Cassidy sursauta et se retourna vers son fils. Son beau visage se métamorphosa tout à coup en un masque grimaçant furieux. Et sans crier gare, elle se mit à hurler sur son fils en russe. Bréïs se recroquevilla sur son siège, tétanisé. Deneb, plus terrorisée encore, rentra sa tête dans ses épaules comme une tortue, alors qu'Owen enfouissait carrément sa tête dans l'épaule d'Honora. Véga ne broncha pas. Elle fixait un des tableaux derrière Dumbledore. Mais on arrivait pas vraiment à savoir si elle était au-dessus des évènements ou si cela la terrorisait... Dumbledore, indigné, l'interrompit.
« Mais enfin calmez-vous ! »
Mais lui-même s'interrompit lorsque ce fut vers lui qu'elle tourna son regard furieux. Tant de rage le cloua sur son siège. Mais bizarrement, elle se calma. En quelques instants, elle avait retrouvé son visage serein.
« Veuillez m'excuser, je m'emporte, parfois... Navrée. »
Dumbledore déglutit, essayant de garder un minimum de dignité. Par Merlin ! Il comprenait désormais pourquoi ces enfants ne voulaient pas revoir leur mère. Quel monstre...
« Ce n'est rien, dit-il cependant. Il est temps désormais que vos enfants retournent à leurs occupations respectives. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous mener à vos deux cadettes. »
Avec un soulagement indescriptible, les cinq jeunes Daporov virent leur mère se lever et quitter le bureau sur les talons du directeur. Avec plus ou moins de crainte, ses enfants se levèrent pour partir. De nouveau, Véga se plaça entre le reste de la fratrie et sa mère. Ils prirent tous la direction opposée de celle de leur mère, avec une allure qui ne laissait aucun doute de leur volonté de fuir. Après quelques mètres, il se séparèrent, non sans avoir jeté un dernier coup d'œil inquiet derrière eux. Véga prit la direction de sa chambre, n'ayant pas de cours à la suite. En chemin, elle s'arrêta subitement devant une fenêtre et s'assit sur le sol. Elle tremblait de tous ses membres. Les peurs que lui causaient sa mère ne se manifestaient qu'à retardement. Même si elle était indéniablement la moins effrayée, il lui fallait toujours une pause, avant de retrouver ses moyens.
« Professeur Daporovna ? »
Véga sortit de sa torpeur. Depuis combien de temps était-elle là, assise par terre ? Elle leva les yeux. Malefoy. Toujours là quand il fallait pas. Pire que Potter. Elle se releva d'un bond en le foudroyant du regard.
« Puis-je savoir pourquoi vous n'êtes pas en classe ?
-Je ne commence que dans une heure. »
Véga lui jeta un nouveau regard furieux. Elle ouvrit la bouche afin de lui lancer quelque chose de désobligeant, lorsqu'une voix la coupa dans son élan.
« Est-ce un de tes élèves, Véga ? »
Cet accent. Cette voix.
« Oui, mère. »
Cassidy sortit de l'ombre où elle s'était tenue jusqu'à lors. Véga dirigea son regard vers le sol. Elle ne voulait pas regarder sa mère.
« Les Anglais sont véritablement des gens charmants, continua sa mère avec un sourire mauvais. Je crois que j'ai rarement été aussi bien accueillie. »
Elle passa devant sa fille et Draco la vit approcher avec anxiété. Elle s'approchait avec la même démarche glissante et rapide que ses filles. Elle se plaça très près, trop près de lui.
« Charmant... » rajouta-t-elle en découvrant une dernière fois ses dents éclatantes de blancheur. Et elle partit sans un regard pour sa fille. Draco était bien trop tétanisé pour dire quoi que se soit. Ce fut donc Véga qui brisa le silence.
« Elle fait froid dans le dos, n'est-ce pas ? »
Il la regarda, incrédule.
« Comment se fait-il qu'elle vous effraie à ce point ?
-Disons qu'elle n'a jamais été très affectueuse... »
Elle s'en alla, laissant Draco perplexe.
Dans la volière, Deneb dénicha sa petite chouette derrière une horde de hiboux grands-ducs.
« Viens, Nina, j'ai une lettre pour toi. »
Elle la saisit avec douceur et accrocha une lettre autour d'une de ses pattes filiformes. La minuscule chouette effraie ne broncha pas.
« Tu dois l'apporter à Sergueï. Ne te perds pas en route ! »
Elle la lâcha et la regarda disparaître au loin. Cette missive ne résoudrait sans doute pas tout. Mais elle pourrait aider les Daporov à survivre au séjour de leur mère.
Dumbledore enleva ses lunettes et jeta un regard soucieux vers le professeur McGonnagal.
« Dites-moi, Minerva, interrogea-t-il, où se trouve Kiev, déjà ?
-En Ukraine, pourquoi ? »
Et voilà ! C'est tout pour aujourd'hui ! Review, please !!
Réponse aux reviews : Idril Elanessë : * tape du pied d'un air légèrement contrarié * Idril ? Tu sais que tu risques une crucifixion en règle, si tu continues à dévoiler la suite de mon histoire ? Tu as intérêt à reviewer pour te faire pardonner ! Allez, kiss quand même !
Cissa : Hello ! Et ça va être de pire en pire, hé hé... T'as vu ? T'as vu ? Tu te rapproches de Draco... LOL ! Kiss !
Marine : Beurk... Je crois que je ne viendrais jamais dîner chez toi... Et puis oui, Cassidy est belle, mais la vie n'est pas juste, Marine -) ! Kiss !
Lory001 : Hello, la tite nouvelle ! Contente que ça te plaise ! J'espère que la suite te plaira autant ! Gros bisous !
Loumiolla : Kikoo, ma poteuh ! (Et oui, moi aussi je peux le faire !) Merci ! Merci ! Merci ! Au fait, quand est-ce que tu es guérie du poignet ? Parce que je veux la suite de tes histoires ! A bientôt ! Kiss !
