Chapitre V
Momiji marchait tranquillement dans les couloirs du manoir Soma. Il croisa Hatori qu'il salua.
" Tu vas bien ?
Oui oui, répondit le petit garçon.
Si tu le dis. Demain j'irai sûrement chez Shigure, si tu veux venir, tu peux.
Oui !Enfin non.. Je ne sais pas.
Tu ne sais pas ?
Je te donnerai la réponse demain.
D'accord. Allez, bonne nuit Momiji.
Bonne nuit !"
Hatori regarde le petit garçon partir. Il trouvait que Momiji avait l'air bizarre. Il paraissait plus triste que d'habitude. Il s'essuia le front, soupira et retourna chez lui.
Kureno ouvre la porte et penetre alors dans la chambre d'Akito. Il voit celui ci, par terre, lui tournant le dos.
" Viens prêt de moi, Kureno.., demanda-t-il.
J'arrive Akito."
Il s'approcha alors de lui et l'enlassa. Des pas se firent alors entendre derrière. Akiro fait son apparition et s'écria.
" KURENO !"
Le coq lâcha alors Akito, se releva et comprit alors se qu'il venait de se passer, lorsqu'il vit le regard mesquin d'Akito, qui n'était justement pas Akito, mais Akiro. Celui qui se tenait debout, était le vrai Akito.
" Akito, je..."
Akito ne laissa pas le temps à Kureno de répondre, il le frappa violement au visage. Celui-ci tomba par terre. Akito quitta alors la chambre, hors de lui.Kureno, se releva, lentement. Akiro lui posa sa main sur le visage, que le coq enleva aussi tôt.
" S'il vous plait, laissez moi...
Allons Kureno...Tu m'en veux ?
Vous avez fâché Akito. Comme il nous l'avait dit, vous faites tout pour le mettre hors de lui. Vous m'avez manipulé.
Manipulé tu dis ?Je n'ai pas mis de déguisement. Je ne t'ai pas dit que j'étais Akito. Mais tu l'as cru, tu n'as pas su le reconnaître. C'est de ma faute peut être ?
Oui, vous lui ressemblez parfaitement. Celà m'a troublé...
Allons Kureno, tu le sais bien. Tu le sais, que tu n'es pas obligé de lui obéir. Tu pourrai partir si tu voulais. Je viens de te le prouver à l'instant.
Vous n'avez rien prouvé du tout. Maintenant laissez moi"
Il se leva et se dirigea vers sa chambre qu'il regagna. Il avait un peu honte de s'être laissé berner par Akiro aussi facilement. Il décida alors d'aller s'excuser demain au près d'Akito.
Hiro marche tranquillement, main dans la main avec Kisa. Ils sont à l'école. De loin, deux silouhettes les observent.
" Regarde les comme ils ont l'air ridicule !
De véritables enfants...
Ils ne perdent rien pour attendre.."
Mayuko se rendait elle aussi au lycée. Elle avait court dans moins d'une heure. D'un pas rapide, elle avance sans faire attention et percute alors une jeune femme.
" Hey, vous pourriez faire attention quand même !"
La jeune femme ne s'était même pas retourné. Mayuko se relève, enervée. Finalement, elle arrive au lycée et se fait saluer par Nakara.
" Vous avez l'air enerver ?
Un peu, on m'a bousculé.
Oh je vois.
Dites moi, vous connaissez bien Hatori n'est-ce pas ?
Oui. Pourquoi ça !!lança-t-elle en baigaillant. Nakara esquissa un vilain regard.
Vous êtes une amie à lui ?
Euh, non..Enfin si !Enfin.. Je sais pas.
Je lui demanderai."
Et il retourna alors dans sa salle de classe. Là, Maki l'attendait.
" Tu as l'oeil ma chère. Tu avais deviné qu'il y avait une relation entre eux deux.
Nakara, s'il te plait. Hatori est à moi. Et je ferai tout pour l'avoir. J'aurai besoin de ton aide.
Tout ce que tu voudras, si en échange, tu me rendes quelques petits services..
Avec plaisir..Tiens, j'ai installé un micro sur Mayuko. Tu pourras l'espionner tranquillement.
Je te remercie. Bon, j'ai du travail.
Moi aussi de toute façon.."
Kureno frappa à la porte d'Akito.
" Qui est-ce ?cria-t-il.
C'est moi..Kureno.
Va-t-en, sâle traitre, je ne veux pas te voir..
Akito, je suis désolé."
Il entra alors et referma la porte. Il s'approche de lui. Celui-ci se leva et le gifla.
" Tu es désolé ? Désolé de quoi ?De m'avoir trahi ?Ou d'avoir pris du plaisir à le faire.
Non Akito ce n'est pas ça..
Silence !Tu crois que je ne l'ai pas compris, ton petit manège ?
Akito s'il te plait, je
Je t'ai dit de te taire !coupa celui-ci."
Et il gifla une seconde fois Kureno qui se leva et s'en alla. Akito appella alors une de ces servantes.
" Qu'on demande à Shigure de venir, et rapidement !, ordonna-t-il"
