Chapitre 9
La journée venait de se terminer. Mayuko ferma la salle de classe, passa quelques minutes dans la salle des professeurs et s'en alla à pieds chez elle. Un voix familière l'appella. Elle se retourna.
"- Ah, c'est vous Monsieur Soma.
- Allons, appellez moi Nakara.
- Euh, si vous y tenez.
- Vous rentrez seule ?
- Et bien oui, je n'ai pas de voiture, et ni de permis. Je suis entrain de le passer, mais je crois que je ne suis pas très douée..
- Je peux vous raccompagner.
- Je ne sais pas, je n'habite pas si loin que ça et..
- J'insiste !
- Bon, alors, allons-y."
Il l'accompagna alors jusqu'à sa voiture. Elle ne doutait pas une seconde qu'il pouvait être un Soma, tout comme Hatori ou Shigure, ou encore comme Kyo ou Yuki, il était doté d'une beauté incroyable. A chaque fois qu'elle le regardait, il lui faisait cet étrange sourire qu'elle connaissait.
"- C'est drôle, vous ressemblez beaucoup à Shigure. Il est quoi pour vous ?
- Il n'ait qu'un sâle écrivain, fit-il en plaisantant, tout en gardant un certain cynisme.
- Je crois que vous n'avez pas tort. J'ai du mal à croire qu'il peut être dans la même famille qu'Hatori. Ils sont très différents tout les deux, mais sont aussi de bons amis.
- Et Hatori, qu'est-il pour vous ?"
Mayuko se mit à rougir. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle se mit alors à bafouiller. Nakara se mit à rire.
"- Ne le laissez pas s'éloigner de vous.
- Que voulez-vous dire ?
- Je connais Hatori.. Méfiez-vous, un jour il pourrait vous laisser tomber sans prévenir.
- Je connais bien Hatori, je sais qu'il ne fera jamais une telle chose. Mais je vais quand même l'inviter Vendredi soir. C'est une bonne idée ça. Nous y voilà, Monsieur Som..Enfin, Nakara, excusez moi.
- Ce n'est rien, à bientôt !"
Elle referma la portière et il s'en alla. Momiji marchait tranquillement dans les couloirs du lycée. Lorsque deux garçons s'approchèrent de lui.
"- Hey, t'es bien Momiji ?
- Oui, fit le lapin.
- Je m'apelle Tsuki, lui c'est Mitaki Jishi. Mais on l'apelle Miji.
- Vous faites vous aussi parti des "autres douze" ?demanda-t-il timidement
- Ouais, et c'est pour ça qu'on est venu te parler, répliqua Miji. Kumi est gravement blessé.
- Mais ce n'est pas de ma faute, je t'assure, c'est lui qui..
- Tu veux l'accuser en plus ?questionna Tsuki. "
Il leva alors le bras comme pour frapper Momiji, mais sa main se fit alors immobiliser.
"- Je ne crois pas que ça soit que de la faute de Momiji, fit calmement Haru.
- T'es qui toi ?lança Tsuki.
- Le boeuf, ou encore celui qui va te foutre une raclée si tu continues.
- Le boeuf ?Vraiment ?fit Tsuki. Alors viens, je t'attends !"
Miji et Momiji regardaient le match. Tsuki avait un enorme avantage sur Haru, celui-ci ne pouvait rien faire face à l'opposé de la souris, qui fit justement son apparition.
"- C'est bon, tu es content Tsuki ?Tu t'en es pris à Momiji et à Haru dans la même journée.
- Te voilà sâle rat !Je vais te.."
Yuki ignora le garçon, tendit sa main vers Haru pour l'aider à se relever. Puis il se tourna vers Tsuki.
"- Nous sommes en cours je te rapelle, les bagarres sont interdites.
- Je vais pas passer par quatre chemins. A la fin de la semaine, je t'attends où tu veux, on va en finir !
- Tu as l'air pressé ?
- Ferme là tu m'enerves !Je te hais Yuki Soma, toi comme tout les autres !Je vous hais tous !Dimanche, je vous attends dans la cour juste derrière le lycée. Dimanche, ça sera entre toi, moi et l'autre vache !
- Ok..
- Viens Miji !ordonna-t-il, et il partit"
Yuki soupira. Il n'avait vraiment pas envie de se battre. Mais il n'avait plus le choix.
Hatori se trouvait au manoir Soma. Il avait rendez-vous avec Mayuko dans une demi-heure. Il était déjà prêt. Il se rendit une dernière fois dans son bureau et tomba sur Maki.
"- Salut.
- Bonsoir, fit le garçon.
- Tu es bien habillé, tu sors je suppose ?
- Euh..Oui.
- Hatori, il faudrait que je te parle.. Au sujet de notre malédiction, à nous les douze..enfin, "mes douze".
- Que veux-tu dire ?
- Je ne peux pas t'en parler ici. Retrouve moi au deuxième étage dans dix minutes s'il te plait. Il y aura une porte à gauche, au fond du couloir Est. Je t'attendrai. Fais attention à ce que personne ne te suit. Ca ne durera pas longtemps, je te le promets.
- D'accord, fit-il à contre-coeur".
Dix minutes plus tard, Maki attendait dans la pièce. Elle n'avait pas allumé la lumière et patientait tranquillement derrière la porte ouverte. Elle distinga alors la silouhette d'Hatori entrer. Il marcha jusqu'au milieu de la pièce en cherchant désespérement Maki qui était cachée. Celle-ci referma la porte à clef. Hatori était piégé.
Mayuko patientait à la terasse d'un café. Elle stressait. Hatori n'était toujours pas là. Lorsqu'elle crut qu'il allait venir, ce fut Nakara qui arriva.
"- Mayuko ?
- Ah, bonjour Nakara. Vous avez vu Hatori aujourd'hui ?
- Hum, oui, je l'ai vu au manoir tout à l'heure. Il avait l'air occupé avec une jeune fille de notre famille, je crois qu'elle s'appelle Maki d'ailleurs.
- Occupé ?Comment ça ?Mayuko devenait à la fois rouge et jalouse.
- Je crois qu'il ne viendra pas, je suis désolé.
- Mais ce n'est pas possible, il me l'avait dit, je..je ne peux pas croire qu'il est oublié.
- Il y a des vérités qui sont dures...Mais si vous voulez, je peux prendre sa place et...
- Bonjour Mayuko, bonjour à toi aussi Nakara, fit Hatori, qui venait d'arriver"
Mayuko essuya alors ses larmes, se leva et enlaça tendrement Hatori ce qui le supris un peu. Nakara ne savait plus quoi dire. Il se leva, et s'en alla, vexé. Il prit alors son portable et appella Maki.
"- Maki, que se passe-t-il ?Tu devais l'enfermer !cria-t-il.
- Allo ?Nakara. Oh, c'est toi !Comment vas-tu ?
- Shigure ?Tu...
- J'étais en pleine discussion avec cette chère Maki !"
Shigure tenait le portable de celle-ci. Hatori et Shigure les avaient bernés. Shigure s'était fait passé pour Hatori. Maki n'y avait vu que du feu. Maki était assise par terre, elle n'avait pas osé répondre. Elle était, elle aussi très enervée. Hatori passa une belle soirée avec Mayuko. Leur couple commençait à naître peu à peu, au grand malheur de Nakara et Mayuko.
