Auteur : Nicole Pavlovna
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer: rien de tout ça n'est à moi, bien sûr, ça se saurait, excepté les nouveaux lieutenants, le général Lee, l'intrigue et puis Danaway, of course.
Classement : PG-13
Note de l'auteur : Je sais que Peter Calamy est mort, mais... il est trop beau pour mourir. Et pis c'est moi l'auteur de cette fic, alors c'est moi qui décide, zut ! (Et pis ce coup ci, je veille bien dessus, l'a pas intérêt à se faire abîmer. Alors pas touche, ok ?)
Chapitre III
Calme Plat... Si L'On Peut Dire
Danaway scrutait l'horizon de ses grands yeux noirs depuis des heures déjà. Jack commençait à se demander comment elle arrivait à tenir si longtemps sans bouger et sans ciller. Campée bien droite sur ses jambes, elle prêtait malgré tout assez d'attention aux marins alentour pour leur lancer des brimades dès qu'un faux pas était commis. Elle était sacrément teigneuse.
« Eh ! Vous ! Je peux savoir ce que vous fabriquez avec ces cordages ? Vous voulez pendre quelqu'un ? Si c'est vous, je n'ai rien contre, mais dans le cas contraire, veuillez cesser ces sottises immédiatement ! »
Jack étouffa un petit rire. Dieu du ciel, qu'elle était désagréable. S'en était comique.
« Danaway ! »
Elle fit volte-face.
« Savez-vous que vous n'êtes pas obligée de houspiller les hommes ainsi ? », se moqua-t-il. Comprenant qu'il se payait sa tête, la jeune fille fronça les sourcils d'agacement. Susceptible, en plus.
« J'essaie juste d'éviter que des maladresses soient commises, capitaine.
-Vous pouvez parfaitement le faire de manière plus aimable, non ? »
Jack vit la jeune fille se pincer les lèvres, pour s'empêcher de dire une de ses habituelles amabilités. Elle réussit à ne lâcher qu'un sobre :
« Oui, Capitaine. »
Mary bouillait de rage. Pour qui se prenait-il, ce Jack Aubrey ? S'il savait... Quoi qu'il en soit, elle devait la boucler. Insulter son capitaine n'était pas la meilleure façon de rester à bord. Elle devrait se lâcher sur quelqu'un d'autre plus tard. Elle jeta un coup d'œil au sablier et constata que son quart était terminé. Elle rentra donc à l'intérieur du navire, prendre un peu de repos. Son hamac était tout près de qu'occupait Blakeney –blondinet, se corrigea-t-elle mentalement. Il y était d'ailleurs allongé, plongé dans un livre qui faisait l'éloge de l'amiral Nelson. Sentant une présence près de lui, il leva les yeux.
« Bonjour, miss Danaway.
-Bonjour » lança-t-elle sèchement.
'Quelle peste !' pensa-t-il. Mary ouvrit sa petite malle, veillant à ce que personne n'en vit le contenu. Elle farfouilla quelques temps avant de dénicher un petit livre à la couverture rouge sombre. A la vue de ce simple objet rectangulaire, le jeune garçon oublia immédiatement le comportement de sa propriétaire.
« Je vois que vous êtes une férue de lecture, vous aussi.
-C'est exact.
-De quoi traite votre livre ?
-C'est une analyse des raisons qui ont poussé les européens à faire la chasse au sorcières et à pratiquer l'ordalie.
-La quoi ?
-L'ordalie. C'était une méthode pour distinguer si une personne est coupable ou non. Si elle ne souffre pas alors qu'on lui fait subir d'abominables tortures, elle est innocente. Sinon...
-C'est idiot !
-Et oui. C'est une des nombreuses sottises que les spécimens mâles de notre race ont inventées ! »
Elle avait prononcé cette dernière phrase d'un ton on ne peut plus explicite. Décidément, pensa Blakeney, elle a quelque chose contre les hommes. Elle ne pouvait vraiment pas s'abstenir de lancer des piques à tout bout de champ ?
Tout le monde dormait sur le bateau. Enfin... Presque. Peter était toujours debout, surveillant les eaux environnantes. Pas un bruit, pas un souffle de vent ne parvenaient à ses oreilles. Peter ne se rappelait pas avoir déjà connu beaucoup de nuits aussi calmes que celle-là. Lorsqu'ils étaient restés plusieurs jours sans bouger près de l'Equateur, peut-être... Mais quelque chose vint troubler ce silence oppressant. En tendant l'oreille, le jeune homme entendit un faible grondement, comme un lointain orage, à bâbord*. Il tourna la tête et fit quelques pas en direction de ce bruit. Il aperçut alors d'étranges lueurs vertes et lumineuses qui se trouvaient certainement à des dizaines et des dizaines de miles de là, vacillantes, se reflétant sur les nuages. Il plissa les yeux pour essayer de mieux voir, mais il perçut un autre bruit, beaucoup plus proche celui- là. Il n'était plus seul sur le pont. Il se retourna.
« Qui est là ?
-Heureuse de voir que maintenant vous posez les questions avant de décider d'attaquer les gens en face de vous. »
Il ne manquait plus que ça. Peter jeta un coup d'œil vers la provenance des lueurs, mais il ne vit rien. Légèrement déçu d'avoir perdu de vue ce phénomène qui aurait certainement intéressé Will, il jeta un regard noir à Danaway.
« Il me semblait que je m'étais excusé ! Vous ne remettrez pas cela sur le tapis pendant tout le temps que vous serez à bord, non ?
-Et pourquoi pas ? »
Le jeune homme poussa un soupir agacé.
« C'est l'air marin qui vous rend comme cela ou vous êtes pareille à terre ?
-C'est la proximité d'êtres machos et stupides qui me rend ainsi.
-Je sais pas comment je dois le prendre.
-Vous voulez un conseil ? Prenez le mal. »
Ah d'accord. Si elle le prenait sur ce ton là...
« J'aimerais quand même savoir ce que vous faites sur le pont à cette heure, étant donné que vous n'êtes pas de quart.
-J'ai des insomnies. Et comme je ne peux pas lire dans le noir... Désolée de déranger. »
Elle avait dit ces derniers mots avec son ironie coutumière, bien sûr.
« Ca n'a pas l'air de trop vous accabler.
-Je suis anglaise, moi aussi, ne l'oubliez pas on m'a appris à contenir mes émotions comme une vraie lady. C'est pourquoi je garde en moi toute la peine que m'a causé mon audace de vous déranger.
-Vous ? Une lady ?
-Ca ne se voit pas, n'est-ce pas ? Il faut dire qu'il y a quand même une grande différence d'éducation entre les nobles plus ou moins bouseux venant du fin fond du Norfolk et ceux de la grande ville ! »
Peter ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, mais il s'interrompit en réalisant ce que la jeune fille venait de dire.
« Comment savez-vous que je viens du Norfolk ?
-L'accent. Ca ne trompe pas.
-Et vous, d'où venez-vous ?
-J'ai vécu toute ma petite enfance à Chelsea.
-Je vois. Une londonienne. Je vous signale que certains lords de Londres ont parfois une réputation pire que celle des... Bouseux.
-Oui, mais vous remarquerez que ces réputations ne les décrivent jamais comme des benêts. »
Et vlan. Elle ne s'arrêtait donc jamais ? Excédé, il gagna la poupe. Il en avait plus qu'assez de ces ridicules incartades. Cette fille n'était donc pas capable d'avoir une discussion civilisée et polie ?
Mary trouvait quand même dommage de devoir se défouler sur LE beau garçon de l'équipage. Mais tant pis. Cela l'avait un peu détendue. Elle leva le nez en l'air afin de respirer la douce odeur iodée flottant dans l'atmosphère de cette fin d'été. C'était surprenant, ce manque de vent. Ce silence... Elle fronça les sourcils. Non, ce n'était pas tout à fait silencieux. Ce bruit... Il était lointain, mais pourtant encore trop près à son goût. Elle ne put réprimer un frisson en pensant à sa provenance. Vivement le lendemain, que l'on s'éloigne de ce bruit maudit. Elle jeta un rapide regard vers Calamy. Il n'y avait qu'à espérer qu'il n'avait rien remarqué...
« Au fait, Danaway, Je vous signale que ma famille vit à Norwich. Alors bouseux, hein... »
Elle éclata de rire. Il avait quand même un peu plus d'humour que ses petits camarades, ce garçon...
*Bâbord : à gauche de la proue (Tribord : à droite de la proue), pour les incultes.
C'est tout pour le moment ! R&R, s'il vous plaît !
Réponses au reviews : Idril Elanessë : Salut ma choute ! Merci pour ta review ! Pour ta question sur Mary/Peter, lis ma réponse à Phœdora... Eh ! Eh ! Elle peut rivaliser avec ta Elora, Mary, hein ? Allez, @+ et kiss
Phœdora : Bah tu penses bien que si j'écris une fanfic, c'est pour que mon héroïne se fasse le beau gosse, non ? (lol) Sinon, elles te plaisent, mes vannes, j'espère ? Promis, va y avoir de l'action bientôt ! @+ ma succube ! kiss
Tarahiriel : Coucou ! Contente que ça t'ai plu ! J'espère que tu aimeras autant la suite ! Gros bisous, @+
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer: rien de tout ça n'est à moi, bien sûr, ça se saurait, excepté les nouveaux lieutenants, le général Lee, l'intrigue et puis Danaway, of course.
Classement : PG-13
Note de l'auteur : Je sais que Peter Calamy est mort, mais... il est trop beau pour mourir. Et pis c'est moi l'auteur de cette fic, alors c'est moi qui décide, zut ! (Et pis ce coup ci, je veille bien dessus, l'a pas intérêt à se faire abîmer. Alors pas touche, ok ?)
Chapitre III
Calme Plat... Si L'On Peut Dire
Danaway scrutait l'horizon de ses grands yeux noirs depuis des heures déjà. Jack commençait à se demander comment elle arrivait à tenir si longtemps sans bouger et sans ciller. Campée bien droite sur ses jambes, elle prêtait malgré tout assez d'attention aux marins alentour pour leur lancer des brimades dès qu'un faux pas était commis. Elle était sacrément teigneuse.
« Eh ! Vous ! Je peux savoir ce que vous fabriquez avec ces cordages ? Vous voulez pendre quelqu'un ? Si c'est vous, je n'ai rien contre, mais dans le cas contraire, veuillez cesser ces sottises immédiatement ! »
Jack étouffa un petit rire. Dieu du ciel, qu'elle était désagréable. S'en était comique.
« Danaway ! »
Elle fit volte-face.
« Savez-vous que vous n'êtes pas obligée de houspiller les hommes ainsi ? », se moqua-t-il. Comprenant qu'il se payait sa tête, la jeune fille fronça les sourcils d'agacement. Susceptible, en plus.
« J'essaie juste d'éviter que des maladresses soient commises, capitaine.
-Vous pouvez parfaitement le faire de manière plus aimable, non ? »
Jack vit la jeune fille se pincer les lèvres, pour s'empêcher de dire une de ses habituelles amabilités. Elle réussit à ne lâcher qu'un sobre :
« Oui, Capitaine. »
Mary bouillait de rage. Pour qui se prenait-il, ce Jack Aubrey ? S'il savait... Quoi qu'il en soit, elle devait la boucler. Insulter son capitaine n'était pas la meilleure façon de rester à bord. Elle devrait se lâcher sur quelqu'un d'autre plus tard. Elle jeta un coup d'œil au sablier et constata que son quart était terminé. Elle rentra donc à l'intérieur du navire, prendre un peu de repos. Son hamac était tout près de qu'occupait Blakeney –blondinet, se corrigea-t-elle mentalement. Il y était d'ailleurs allongé, plongé dans un livre qui faisait l'éloge de l'amiral Nelson. Sentant une présence près de lui, il leva les yeux.
« Bonjour, miss Danaway.
-Bonjour » lança-t-elle sèchement.
'Quelle peste !' pensa-t-il. Mary ouvrit sa petite malle, veillant à ce que personne n'en vit le contenu. Elle farfouilla quelques temps avant de dénicher un petit livre à la couverture rouge sombre. A la vue de ce simple objet rectangulaire, le jeune garçon oublia immédiatement le comportement de sa propriétaire.
« Je vois que vous êtes une férue de lecture, vous aussi.
-C'est exact.
-De quoi traite votre livre ?
-C'est une analyse des raisons qui ont poussé les européens à faire la chasse au sorcières et à pratiquer l'ordalie.
-La quoi ?
-L'ordalie. C'était une méthode pour distinguer si une personne est coupable ou non. Si elle ne souffre pas alors qu'on lui fait subir d'abominables tortures, elle est innocente. Sinon...
-C'est idiot !
-Et oui. C'est une des nombreuses sottises que les spécimens mâles de notre race ont inventées ! »
Elle avait prononcé cette dernière phrase d'un ton on ne peut plus explicite. Décidément, pensa Blakeney, elle a quelque chose contre les hommes. Elle ne pouvait vraiment pas s'abstenir de lancer des piques à tout bout de champ ?
Tout le monde dormait sur le bateau. Enfin... Presque. Peter était toujours debout, surveillant les eaux environnantes. Pas un bruit, pas un souffle de vent ne parvenaient à ses oreilles. Peter ne se rappelait pas avoir déjà connu beaucoup de nuits aussi calmes que celle-là. Lorsqu'ils étaient restés plusieurs jours sans bouger près de l'Equateur, peut-être... Mais quelque chose vint troubler ce silence oppressant. En tendant l'oreille, le jeune homme entendit un faible grondement, comme un lointain orage, à bâbord*. Il tourna la tête et fit quelques pas en direction de ce bruit. Il aperçut alors d'étranges lueurs vertes et lumineuses qui se trouvaient certainement à des dizaines et des dizaines de miles de là, vacillantes, se reflétant sur les nuages. Il plissa les yeux pour essayer de mieux voir, mais il perçut un autre bruit, beaucoup plus proche celui- là. Il n'était plus seul sur le pont. Il se retourna.
« Qui est là ?
-Heureuse de voir que maintenant vous posez les questions avant de décider d'attaquer les gens en face de vous. »
Il ne manquait plus que ça. Peter jeta un coup d'œil vers la provenance des lueurs, mais il ne vit rien. Légèrement déçu d'avoir perdu de vue ce phénomène qui aurait certainement intéressé Will, il jeta un regard noir à Danaway.
« Il me semblait que je m'étais excusé ! Vous ne remettrez pas cela sur le tapis pendant tout le temps que vous serez à bord, non ?
-Et pourquoi pas ? »
Le jeune homme poussa un soupir agacé.
« C'est l'air marin qui vous rend comme cela ou vous êtes pareille à terre ?
-C'est la proximité d'êtres machos et stupides qui me rend ainsi.
-Je sais pas comment je dois le prendre.
-Vous voulez un conseil ? Prenez le mal. »
Ah d'accord. Si elle le prenait sur ce ton là...
« J'aimerais quand même savoir ce que vous faites sur le pont à cette heure, étant donné que vous n'êtes pas de quart.
-J'ai des insomnies. Et comme je ne peux pas lire dans le noir... Désolée de déranger. »
Elle avait dit ces derniers mots avec son ironie coutumière, bien sûr.
« Ca n'a pas l'air de trop vous accabler.
-Je suis anglaise, moi aussi, ne l'oubliez pas on m'a appris à contenir mes émotions comme une vraie lady. C'est pourquoi je garde en moi toute la peine que m'a causé mon audace de vous déranger.
-Vous ? Une lady ?
-Ca ne se voit pas, n'est-ce pas ? Il faut dire qu'il y a quand même une grande différence d'éducation entre les nobles plus ou moins bouseux venant du fin fond du Norfolk et ceux de la grande ville ! »
Peter ouvrit la bouche pour répliquer quelque chose, mais il s'interrompit en réalisant ce que la jeune fille venait de dire.
« Comment savez-vous que je viens du Norfolk ?
-L'accent. Ca ne trompe pas.
-Et vous, d'où venez-vous ?
-J'ai vécu toute ma petite enfance à Chelsea.
-Je vois. Une londonienne. Je vous signale que certains lords de Londres ont parfois une réputation pire que celle des... Bouseux.
-Oui, mais vous remarquerez que ces réputations ne les décrivent jamais comme des benêts. »
Et vlan. Elle ne s'arrêtait donc jamais ? Excédé, il gagna la poupe. Il en avait plus qu'assez de ces ridicules incartades. Cette fille n'était donc pas capable d'avoir une discussion civilisée et polie ?
Mary trouvait quand même dommage de devoir se défouler sur LE beau garçon de l'équipage. Mais tant pis. Cela l'avait un peu détendue. Elle leva le nez en l'air afin de respirer la douce odeur iodée flottant dans l'atmosphère de cette fin d'été. C'était surprenant, ce manque de vent. Ce silence... Elle fronça les sourcils. Non, ce n'était pas tout à fait silencieux. Ce bruit... Il était lointain, mais pourtant encore trop près à son goût. Elle ne put réprimer un frisson en pensant à sa provenance. Vivement le lendemain, que l'on s'éloigne de ce bruit maudit. Elle jeta un rapide regard vers Calamy. Il n'y avait qu'à espérer qu'il n'avait rien remarqué...
« Au fait, Danaway, Je vous signale que ma famille vit à Norwich. Alors bouseux, hein... »
Elle éclata de rire. Il avait quand même un peu plus d'humour que ses petits camarades, ce garçon...
*Bâbord : à gauche de la proue (Tribord : à droite de la proue), pour les incultes.
C'est tout pour le moment ! R&R, s'il vous plaît !
Réponses au reviews : Idril Elanessë : Salut ma choute ! Merci pour ta review ! Pour ta question sur Mary/Peter, lis ma réponse à Phœdora... Eh ! Eh ! Elle peut rivaliser avec ta Elora, Mary, hein ? Allez, @+ et kiss
Phœdora : Bah tu penses bien que si j'écris une fanfic, c'est pour que mon héroïne se fasse le beau gosse, non ? (lol) Sinon, elles te plaisent, mes vannes, j'espère ? Promis, va y avoir de l'action bientôt ! @+ ma succube ! kiss
Tarahiriel : Coucou ! Contente que ça t'ai plu ! J'espère que tu aimeras autant la suite ! Gros bisous, @+
