Auteur : Nicole Pavlovna
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer : En fait, je crois que ça va plus vite de dire que tout est à moi sauf le 'Surprise' et ses matelots d'origine...
Classement : PG-13
Note de l'auteur : Bon, bah... Peter est toujours là. Et puis au cas où il y en aurait qui n'auraient toujours pas compris, pour tout saisir il faut avoir lu ma fic 'Reflets' ! Et désolée d'avoir été si longue, mais c'était les vacances, et mon PC n'a pas arrêté de bugguer (puisse Bill Gates finir au fond d'un crocodile) !
Chapitre VIII
Accusés
« Pourquoi vous cachiez-vous de cette façon ? »
Cela faisait un bon quart d'heure que le capitaine Aubrey cuisinait Danaway pour qu'elle lui avoue tout.
« Je ne me cachais pas.
-Bien sûr que si ! »
Mary était dans une situation embarrassante. Expliquer à Calamy, passe encore. Mais à Aubrey ? Autant se mettre le couteau sous la gorge.
« C'est juste que ce Johnson me met mal à l'aise ! Il ne m'inspire pas confiance. C'est tout ! »
Aubrey soupira. Elle mentait. C'était évident. Mais elle ne lâcherait pas le morceau. Bien trop têtue pour cela.
« Cette conversation ne nous mènera à rien. Le jour où vous vous serez décidée à parler, vous reviendrez me voir. »
La jeune fille baissa la tête. Ses mensonges étaient inutiles, de toute manière. Mais de son silence dépendait sa survie. Elle se tourna vers la porte de la chambre, lorsque celle-ci s'ouvrit. Pour laisser entrer la seule personne qui n'aurait absolument pas dû entrer.
« Johnson ? Que faites-vous là ?
-J'aurais voulu vous parler, à vous et à votre équipage. »
A ces mots, il se tourna vers Mary. Soudain blême, elle avait reculé de plusieurs pas. Il eut un mouvement de surprise. Quand il rouvrit la bouche, elle se crut perdue.
« Il y a des femmes dans la marine anglaise ? »
Non. Il ne l'avait pas reconnue. Quel idiot.
« Le lieutenant Danaway est sans doute une exception à la règle. Je vous rejoins dans un instant. »
Il sortit. Jack remarqua alors que la jeune fille semblait manquer de souffle, comme pendant un crise d'asthme. Cet homme la terrifiait donc à ce point ? Il s'approcha.
« Voulez-vous que j'appelle Maturin ?
-Non. Ca va passer. »
Effectivement, elle se calma vite. Mais quand elle reprit ses esprits, elle se demanda si elle pourrait encore regarder le capitaine dans les yeux sans mourir de honte à ce souvenir.
La pièce dans laquelle Johnson invita l'équipage du 'Surprise' au complet était une sorte d'amphithéâtre, sans aucune fenêtre ni aération de quelque sorte que ce soit. Après avoir déposé plusieurs petits coffrets près d'un gradin, il invita les marins à s'y asseoir, afin de parler du retour dans l'espace temps normal. Cet entretien se révéla d'un ennui mortel, où près des trois quarts de l'équipage se surprit à piquer du nez. Comme les pendules brillaient par leur absence, la plupart des hommes se tournèrent fréquemment vers Aubrey et Maturin afin de regarder sur leurs montres combien de temps encore les séparaient de la fin du supplice. Après plusieurs heures interminables, Johnson mit enfin terme à cet ennui en décrétant la séance terminée. Mais s'était sans compter sur la maladresse de Calamy. En effet, dans sa hâte de quitter au plus vite cette pièce étouffante, le jeune lieutenant, assis un peu trop près de la pile de boîtes, les heurta ce qui eut pour effet de les faire toutes dégringoler. Le jeune homme devint alors rouge pivoine, comme toujours dans les situations embarrassantes.
Johnson eut un petit rire méprisant.
« Regardez donc où vous mettez vos bras, jeune maladroit !
-Navré.
-Mais puisque vous avez renversé mes boîtes, continua Johnson, en prenant l'une d'entre elles, je crois que je vais vous montrez ce qu'elles contiennent. J'hésitais, mais... »
Il s'interrompit et ouvrit le petit coffret, sous les regards médusés de l'équipage.
Il y avait des dents dans la boîte. Rangées. Classées. Etiquetée.
Ce fut le docteur Maturin qui donna la réponse à la question que tous se posait en silence.
« Mais ce sont des dents... Humaines ? »
Johnson eut un sourire mauvais.
« Humaines... Si vous pensez les sorciers dignes de ce qualificatif. Car comme on peut le constater, elles sont d'une longueur peu commune. J'ai procédé à l'exécution de dizaines de sorciers. Et toutes leurs canines sont là. On dit qu'ils s'en servent afin de sucer le sang des chrétiens.
-Comme des vampires ? » fit Blakeney sans réfléchir.
Johnson se tourna vers le jeune garçon.
« Exact. »
L'homme aperçut Danaway parmi les hommes d'équipage. Cette jeune fille semblait une cible idéale pour son jeu d'intimidation. Il prit donc une dent particulièrement longue, blanche et effilée.
« Savez-vous, miss, à qui cette dent appartenait ? »
Mary secoua la tête.
« A une jeune fille à peine plus vieille que vous, en vérité. Seize ans, il me semble. »
Il s'avança vers elle, comme un oiseau menaçant, brandissant la canine juste sous ses yeux, qu'elle détourna.
« Elle était issue d'une famille puissante, les O'Flaherty. »
O'Flaherty ? Les rouages de l'esprit de Will se mirent à fonctionner à toute allure. Calamy n'avait pas beaucoup de secret pour Will. Il avait lui avait donc confié ce que Danaway lui avait avoué la veille et Will avait évidemment parlé des ses livres. Il jeta donc un coup d'œil vers Peter, et déduit à son air qu'il en était arrivé à la même conclusion. Vivian O'Flaherty était une écrivain... Ses livres devaient probablement être interdits. Et Mary y avait accès. D'où le malaise... Etait-ce la dent de Vivian que Johnson tenait ainsi ? Ou celle d'une sœur, d'une fille, d'une nièce ou même de la mère de l'écrivain ?
« Des monstres, tous autant qu'ils étaient. Sur le nombre qu'ils étaient, peu sont encore en vie actuellement. Nous les avons capturés il y a plus d'un an. Quel que soit leur âge. Ils ont été torturés, puis pendus. Mais pas tous... Certains se sont échappés. Ils courent encore... Peut-être êtes vous leur prochaine victime... »
Mary releva les yeux. Une lueur féroce y était soudain apparue. Elle semblait bouillir de rage. Mais avant qu'elle n'ouvre la bouche, la porte de l'amphithéâtre s'ouvrit avec un bruit à réveiller les morts. Un homme entra, suivit d'un grand nombre de soldats armés. Les soldats se précipitèrent sur l'équipage du 'Surprise' qui, désarmés, ne purent résister. Johnson, quelque peu surprit par cette interruption impromptue, interrogea le chef de cette mini-armée.
« Puis-je connaître les raisons de votre... Interruption ?
-Nous avons trouvé cela sur le pont du 'Surprise. »
L'homme lui tendit un objet. Aubrey fronça les sourcils, incrédule.
« Un pendentif ? Vous nous faites un scandale pour un pendentif ?
-Ce n'est pas un simple pendentif. »
Effectivement, en y regardant de plus près, le bijou était vraiment étrange. C'était un fin disque d'argent, avec un pentacle légèrement en relief. Au centre de l'étoile se trouvait une pierre blanche, lisse et opaque. Un signe satanique. Un simple bijou qui pouvait mener au bûcher.
Quelques heures plus tard, tous étaient enfermés dans les cellules miteuses d'une des prisons de Providence. Le programme leur avait été clairement annoncé. Torture pour les faire avouer. Puis exécution. La tableau n'était pas reluisant. Mais quelque chose d'autre chiffonnait les marins : Danaway manquait à l'appel. Depuis le petit numéro de Johnson, elle s'était littéralement volatilisée. Ceci, ajouté au fait que le soleil déclinait, rapprochant l'heure du début des festivités, mettait les anglais dans un état second. Après avoir vu tout l'après-midi des cadavres se balancer au bout d'une corde par le trou d'un soupirail, il n'aurait pas pu en être autrement.
Le soleil finit par se coucher. La porte de la prison s'ouvrit. Dans chaque cellule, il y eut un mouvement spontané de recul. Deux hommes armés jusqu'aux dents firent leur entrée. L'un d'entre eux se prépara à ouvrir la porte de la cellule où se trouvaient Aubrey, Maturin et deux autres marins.
« A vous l'honneur, capitaine ! »
Mais il n'eut pas le temps d'en dire plus. En effet, une détonation le fit taire. Une autre tua son compagnon.
Danaway. Surprenante, tout de même. Mais elle n'était pas seule. Tout près, une jeune fille d'environ son âge balayait la prison d'un air désabusé. Elle était très légèrement plus grande que Danaway, et à peu près aussi maigre. On pouvait déceler une certaine ressemblance entre les deux jeunes filles, dans la finesse des traits et certaines expressions. Mais la nouvelle arrivante avait des cheveux plus clairs, comme décolorés par le soleil. Elle avait le nez un peu long, recouvert de tâches de rousseur. Ses vêtements ne laissaient pas vraiment de doutes sur sa provenance : ses jupes, son corsages et sa veste d'homme trop grands, sales et déchirés par endroits, criaient la misère d'où elle était probablement issue. Après avoir examiné l'endroit de cet air nonchalant qui lui était propre, et alors que Danaway s'affairait à ouvrir les portes, elle sortit d'une de ses poches un écrin contenant du papier et de la poudre et commença à se rouler une cigarette. Elle l'alluma, en tira une bouffée et lâcha d'un ton incrédule :
« Et c'est moi qui suis pitoyable ? »
Et vala ! C'est tout pour cette fois ! Laissez-moi vos critiques et vos commentaires, please !
Réponses aux reviews : Idril Elanessë : Ah... Les non-dits... Normalement, ça risque d'être encore pire pendant quelques chapitres, et puis ils devraient s'expliquer... Ou peut- être que ce sera plus court... Je sais pas encore. Gros bisous !
Tarahiriel : T'inquiète pas ! Maintenant que je lui ai mis le grappin dessus... Lol ! Sinon, la Lady, tu as peut-être touché juste... Mais on en sera assuré que plus tard ! Aha... Mais non, je ne suis pas sadique... Bises !
Loumiolla : Hello toi ! Contente que ça te plaise ! Promis, je parlerais un peu plus de monsieur Nike dans la suite... Lol ! Kiss !
Cissa : J'ai pas tout saisi, là... Va falloir que tu m'éclaires. Merci d'être toujours là ! Bisous !
E-mail : deneb_0@hotmail.com
Disclaimer : En fait, je crois que ça va plus vite de dire que tout est à moi sauf le 'Surprise' et ses matelots d'origine...
Classement : PG-13
Note de l'auteur : Bon, bah... Peter est toujours là. Et puis au cas où il y en aurait qui n'auraient toujours pas compris, pour tout saisir il faut avoir lu ma fic 'Reflets' ! Et désolée d'avoir été si longue, mais c'était les vacances, et mon PC n'a pas arrêté de bugguer (puisse Bill Gates finir au fond d'un crocodile) !
Chapitre VIII
Accusés
« Pourquoi vous cachiez-vous de cette façon ? »
Cela faisait un bon quart d'heure que le capitaine Aubrey cuisinait Danaway pour qu'elle lui avoue tout.
« Je ne me cachais pas.
-Bien sûr que si ! »
Mary était dans une situation embarrassante. Expliquer à Calamy, passe encore. Mais à Aubrey ? Autant se mettre le couteau sous la gorge.
« C'est juste que ce Johnson me met mal à l'aise ! Il ne m'inspire pas confiance. C'est tout ! »
Aubrey soupira. Elle mentait. C'était évident. Mais elle ne lâcherait pas le morceau. Bien trop têtue pour cela.
« Cette conversation ne nous mènera à rien. Le jour où vous vous serez décidée à parler, vous reviendrez me voir. »
La jeune fille baissa la tête. Ses mensonges étaient inutiles, de toute manière. Mais de son silence dépendait sa survie. Elle se tourna vers la porte de la chambre, lorsque celle-ci s'ouvrit. Pour laisser entrer la seule personne qui n'aurait absolument pas dû entrer.
« Johnson ? Que faites-vous là ?
-J'aurais voulu vous parler, à vous et à votre équipage. »
A ces mots, il se tourna vers Mary. Soudain blême, elle avait reculé de plusieurs pas. Il eut un mouvement de surprise. Quand il rouvrit la bouche, elle se crut perdue.
« Il y a des femmes dans la marine anglaise ? »
Non. Il ne l'avait pas reconnue. Quel idiot.
« Le lieutenant Danaway est sans doute une exception à la règle. Je vous rejoins dans un instant. »
Il sortit. Jack remarqua alors que la jeune fille semblait manquer de souffle, comme pendant un crise d'asthme. Cet homme la terrifiait donc à ce point ? Il s'approcha.
« Voulez-vous que j'appelle Maturin ?
-Non. Ca va passer. »
Effectivement, elle se calma vite. Mais quand elle reprit ses esprits, elle se demanda si elle pourrait encore regarder le capitaine dans les yeux sans mourir de honte à ce souvenir.
La pièce dans laquelle Johnson invita l'équipage du 'Surprise' au complet était une sorte d'amphithéâtre, sans aucune fenêtre ni aération de quelque sorte que ce soit. Après avoir déposé plusieurs petits coffrets près d'un gradin, il invita les marins à s'y asseoir, afin de parler du retour dans l'espace temps normal. Cet entretien se révéla d'un ennui mortel, où près des trois quarts de l'équipage se surprit à piquer du nez. Comme les pendules brillaient par leur absence, la plupart des hommes se tournèrent fréquemment vers Aubrey et Maturin afin de regarder sur leurs montres combien de temps encore les séparaient de la fin du supplice. Après plusieurs heures interminables, Johnson mit enfin terme à cet ennui en décrétant la séance terminée. Mais s'était sans compter sur la maladresse de Calamy. En effet, dans sa hâte de quitter au plus vite cette pièce étouffante, le jeune lieutenant, assis un peu trop près de la pile de boîtes, les heurta ce qui eut pour effet de les faire toutes dégringoler. Le jeune homme devint alors rouge pivoine, comme toujours dans les situations embarrassantes.
Johnson eut un petit rire méprisant.
« Regardez donc où vous mettez vos bras, jeune maladroit !
-Navré.
-Mais puisque vous avez renversé mes boîtes, continua Johnson, en prenant l'une d'entre elles, je crois que je vais vous montrez ce qu'elles contiennent. J'hésitais, mais... »
Il s'interrompit et ouvrit le petit coffret, sous les regards médusés de l'équipage.
Il y avait des dents dans la boîte. Rangées. Classées. Etiquetée.
Ce fut le docteur Maturin qui donna la réponse à la question que tous se posait en silence.
« Mais ce sont des dents... Humaines ? »
Johnson eut un sourire mauvais.
« Humaines... Si vous pensez les sorciers dignes de ce qualificatif. Car comme on peut le constater, elles sont d'une longueur peu commune. J'ai procédé à l'exécution de dizaines de sorciers. Et toutes leurs canines sont là. On dit qu'ils s'en servent afin de sucer le sang des chrétiens.
-Comme des vampires ? » fit Blakeney sans réfléchir.
Johnson se tourna vers le jeune garçon.
« Exact. »
L'homme aperçut Danaway parmi les hommes d'équipage. Cette jeune fille semblait une cible idéale pour son jeu d'intimidation. Il prit donc une dent particulièrement longue, blanche et effilée.
« Savez-vous, miss, à qui cette dent appartenait ? »
Mary secoua la tête.
« A une jeune fille à peine plus vieille que vous, en vérité. Seize ans, il me semble. »
Il s'avança vers elle, comme un oiseau menaçant, brandissant la canine juste sous ses yeux, qu'elle détourna.
« Elle était issue d'une famille puissante, les O'Flaherty. »
O'Flaherty ? Les rouages de l'esprit de Will se mirent à fonctionner à toute allure. Calamy n'avait pas beaucoup de secret pour Will. Il avait lui avait donc confié ce que Danaway lui avait avoué la veille et Will avait évidemment parlé des ses livres. Il jeta donc un coup d'œil vers Peter, et déduit à son air qu'il en était arrivé à la même conclusion. Vivian O'Flaherty était une écrivain... Ses livres devaient probablement être interdits. Et Mary y avait accès. D'où le malaise... Etait-ce la dent de Vivian que Johnson tenait ainsi ? Ou celle d'une sœur, d'une fille, d'une nièce ou même de la mère de l'écrivain ?
« Des monstres, tous autant qu'ils étaient. Sur le nombre qu'ils étaient, peu sont encore en vie actuellement. Nous les avons capturés il y a plus d'un an. Quel que soit leur âge. Ils ont été torturés, puis pendus. Mais pas tous... Certains se sont échappés. Ils courent encore... Peut-être êtes vous leur prochaine victime... »
Mary releva les yeux. Une lueur féroce y était soudain apparue. Elle semblait bouillir de rage. Mais avant qu'elle n'ouvre la bouche, la porte de l'amphithéâtre s'ouvrit avec un bruit à réveiller les morts. Un homme entra, suivit d'un grand nombre de soldats armés. Les soldats se précipitèrent sur l'équipage du 'Surprise' qui, désarmés, ne purent résister. Johnson, quelque peu surprit par cette interruption impromptue, interrogea le chef de cette mini-armée.
« Puis-je connaître les raisons de votre... Interruption ?
-Nous avons trouvé cela sur le pont du 'Surprise. »
L'homme lui tendit un objet. Aubrey fronça les sourcils, incrédule.
« Un pendentif ? Vous nous faites un scandale pour un pendentif ?
-Ce n'est pas un simple pendentif. »
Effectivement, en y regardant de plus près, le bijou était vraiment étrange. C'était un fin disque d'argent, avec un pentacle légèrement en relief. Au centre de l'étoile se trouvait une pierre blanche, lisse et opaque. Un signe satanique. Un simple bijou qui pouvait mener au bûcher.
Quelques heures plus tard, tous étaient enfermés dans les cellules miteuses d'une des prisons de Providence. Le programme leur avait été clairement annoncé. Torture pour les faire avouer. Puis exécution. La tableau n'était pas reluisant. Mais quelque chose d'autre chiffonnait les marins : Danaway manquait à l'appel. Depuis le petit numéro de Johnson, elle s'était littéralement volatilisée. Ceci, ajouté au fait que le soleil déclinait, rapprochant l'heure du début des festivités, mettait les anglais dans un état second. Après avoir vu tout l'après-midi des cadavres se balancer au bout d'une corde par le trou d'un soupirail, il n'aurait pas pu en être autrement.
Le soleil finit par se coucher. La porte de la prison s'ouvrit. Dans chaque cellule, il y eut un mouvement spontané de recul. Deux hommes armés jusqu'aux dents firent leur entrée. L'un d'entre eux se prépara à ouvrir la porte de la cellule où se trouvaient Aubrey, Maturin et deux autres marins.
« A vous l'honneur, capitaine ! »
Mais il n'eut pas le temps d'en dire plus. En effet, une détonation le fit taire. Une autre tua son compagnon.
Danaway. Surprenante, tout de même. Mais elle n'était pas seule. Tout près, une jeune fille d'environ son âge balayait la prison d'un air désabusé. Elle était très légèrement plus grande que Danaway, et à peu près aussi maigre. On pouvait déceler une certaine ressemblance entre les deux jeunes filles, dans la finesse des traits et certaines expressions. Mais la nouvelle arrivante avait des cheveux plus clairs, comme décolorés par le soleil. Elle avait le nez un peu long, recouvert de tâches de rousseur. Ses vêtements ne laissaient pas vraiment de doutes sur sa provenance : ses jupes, son corsages et sa veste d'homme trop grands, sales et déchirés par endroits, criaient la misère d'où elle était probablement issue. Après avoir examiné l'endroit de cet air nonchalant qui lui était propre, et alors que Danaway s'affairait à ouvrir les portes, elle sortit d'une de ses poches un écrin contenant du papier et de la poudre et commença à se rouler une cigarette. Elle l'alluma, en tira une bouffée et lâcha d'un ton incrédule :
« Et c'est moi qui suis pitoyable ? »
Et vala ! C'est tout pour cette fois ! Laissez-moi vos critiques et vos commentaires, please !
Réponses aux reviews : Idril Elanessë : Ah... Les non-dits... Normalement, ça risque d'être encore pire pendant quelques chapitres, et puis ils devraient s'expliquer... Ou peut- être que ce sera plus court... Je sais pas encore. Gros bisous !
Tarahiriel : T'inquiète pas ! Maintenant que je lui ai mis le grappin dessus... Lol ! Sinon, la Lady, tu as peut-être touché juste... Mais on en sera assuré que plus tard ! Aha... Mais non, je ne suis pas sadique... Bises !
Loumiolla : Hello toi ! Contente que ça te plaise ! Promis, je parlerais un peu plus de monsieur Nike dans la suite... Lol ! Kiss !
Cissa : J'ai pas tout saisi, là... Va falloir que tu m'éclaires. Merci d'être toujours là ! Bisous !
