Matt
par Kina

Matt se laissa aller sur sa chaise et observa l'équipe de secours en train de s'activer. Ce n'était pas la première fois qu'un immeuble s'effondrait, ils en avaient vu d'autres et tout le monde connaissaitt la procédure de sauvetage. Le pauvre aurait bien aimé se joindre à l'action, mais il fallait que les seules autres personnes aptes à faire fonctionner le système informatique soient à l'autre bout de la ville, à l'infirmerie ou bien encore déjà sur le terrain cachés sous des tonnes de bétons et d'acier menaçant de les réduire en bouilli. Dire que la journée s'annonçait tranquille, il fallait toujours que ça tombe sur lui.

Crépitement de radio puis voix distincte

- Je répète. Équipe 1 à centrale.

- Centrale à l'écoute équipe 1, répondit Matt.

- Je ne sais pas si ça peut t'aider, mais j'ai une annonce de Subway d'accrochée sur le mur du fond.

- Le restaurant ?

- Affirmatif.

- Bien reçu, je fais des recherches. Comment ça se passe là-bas ?

- J'ai deux gars qui tassent encore des débris vers la sorties, mais on ne pourra pas continuer comme ça très longtemps.

- L'équipe de secours en déjà en route. Termin

Matt s'affaira de nouveau sur l'ordinateur à la recherche d'un vieux répertoire des restaurants de la ville. Une liste des différents établissement s'afficha devant lui. Il trouva finalement une vingtaine de franchise dont 2 seulement correspondant à la zone où se trouvait l'équipe 1, ce qui réduisait le périmètre à couvrir pour les secours.

- Centrale à Équipe 1

- À l'écoute

- J'ai deux endroits possibles pour vous trouver.

- Reste plus qu'à jouer à pile ou face, ironisa la voix.

Matt ne pu s'empêcher de sortir un petit rire avant de poursuivre.

- Le premier sur Landscape est situé juste en face d'une banque.

- En bien, le mur au plafond ne ressemble pas trop à une façade de banque si tu veux mon avis.

- Parfait ! Je transmet vos coordonnées !

Après avoir contacté l'équipe de sauvetage. La radio crépita de nouveau et une voix bien familière retentit dans les oreilles de Matt.


Kyle
par Chayenne

Yes!! Matt avait enfin réglé son problème et moi j'allais pouvoir quitter ma position peu confortable de "captage" d'ondes.

" Ne me dis pas que tu t'amuses sans moi ? le taquinai-je. "

" Ah, ben quand même, Monsieur consent à nous donner de ses nouvelles. C'est pas trop tôt. On se demandait où tu étais encore allé traîner... "

" Nulle part où tu n'irais... Bon trêve de plaisanterie, j'ai réussi à larguer mes poursuivants mais là, je crois que je suis un peu perdu. "

" Tu es où? "

" Ben, c'est ça le problème; de là-haut rien n'est pareil... "

J'entendis mon meilleur pote soupirer, mais je ne faisais pas exprès d'être un boulet, là. J'étais vraiment paumé.

" Bon, tu vois les ruines des tours, de ton perchoir? repris Matt. "

" Oui, elles sont devant moi. "

" Et bien, voilà, tu sais où aller. Tu vas être capable de marcher tout droit nan? "

" Ben, je voudrais bien, mais y a quand même la 1st Avenue entre nous. Et je me vois pas la franchir d'un bond. J'ai pas pris l'option Spider Man. "

" Arf... T'as qu'à apprendre à voler."

" Ah oui, c'est sûr que ça règlerais tous mes problèmes ça de m'applatir comme une crêpe."

J'entendis Matt farfouiller dans ses affaires et même le bruit caractéristique de sa chaise quand il la faisait tourner. Je savais qu'il était en train de se concentrer et de visualiser mon problème.

J'étais rassuré, j'avais toute confiance en lui. Je savais que si une seule personne pouvait me sortir de ce pétrin, ce serait lui.

" Mais non, c'est très facile écoute. Tu te jettes en bas et tu rates le sol. "

" Très drôle. La prochaine fois tu essayes avant moi d'accord. "

" Bon, continua-t-il. Il y a peut-être un autre moyen... donc tu vas contourner la 1st Avenue, jusqu'à tomber sur une vieille entrée de métro. Et c'est là, que ça va se compliquer..."

Il en avait de bonnes quand même. Après les toits, les tunnels de métro... Il n'aurait pas oublié ma claustrophobie quelque part là ?


Rain
par Rayne

4ème Rue, Seattle
Soir

Rain se retourna dans sa course, les ayant sentit avant de les voir ; ils étaient quatre, tous vêtus des costards typiques des hommes de leur acabit : des truands, des hommes prêts à tout pour quelques malheureux dollars, et ils travaillaient pour Deegan, un receleur, comme elle, mais qui était plus gros, et cherchait, par tous les moyens, de l'éliminer. Dû aux protubérances que présentaient leurs vestes, Rain en déduit qu'ils étaient armés.

Elle continua sa course, s'enfonça dans les ténèbres de la ruelle, et ce n'est que lorsqu'elle en eut atteint l'extrémité qu'elle arrêta, chichement éclairée par une ampoule nue, projetant une forme tremblotante contre le mur du fond. La seule autre source de lumière provenait des rares lampadaires encore fonctionnels, dans la rue. Rain, face au mur du fond, leva les yeux, évaluant la distance la séparant du toit du building.

Pas de bol, les mecs, songea-t-elle, souriant à demi va falloir que je vous botte le cul. Elle entendit les quatre chiens de gardes arriver derrière elle et s'immobiliser, puis le bruit familier du tissu que l'on écarte, et d'une arme que l'on glisse hors de son baudrier, puis un des hommes l'interpella, armant son pistolet.

« Hé ma jolie ! Laisse tomber ce sac » ordonna-t-il

Elle fit glisser lentement de ses épaules les bretelles de son petit sac à dos noir, puis le laissa tomber à terre.

« Bien » fit-il « maintenant, retourne-toi lentement. »

Ce qu'elle fit. Elle observa les hommes : ils étaient tous larges d'épaules, pas trop laids, mais arboraient une arrogante stupidité.. ainsi qu'une jolie collection d'armes.

« Je ne te croyais pas aussi séduisante » dit celui qui était un peu devant les autres.

En revanche, toi, t'es aussi stupide que je croyais eut-elle envie de répliquer, mais elle se retint, préférant garder son avantage sur eux. Elle reconnut sa voix comme étant celui qui l'avait interpellée, il avait l'air un peu moins stupide que les autres un critère décidément crucial pour être le patron de ces débiles et arborait un impressionnant cou de taureau. Il pointait également un Taurus, calibre 357 Magnum muni d'un baril de 6 pouces, sur son torse.

« Amènes-moi ce sac, et tout ira bien » ordonna-t-il.

Rain, sans un mot, le regard vide de toute émotion, se pencha sans le quitter des yeux, ramassa le sac et s'avança vers le chef, qui souriait maintenant, ayant quelque peu relâché sa garde, pendant que les autres pointait toujours vaguement sur elle leurs automatiques.

Rain arborait un masque quelque peu triste, qui se mua en un sourire démoniaque, alors que, vite comme l'éclair, elle passait à l'action, lâchant le sac par terre, s'avançant vers la gauche, vers le bras armé de Cou-De-Taureau et, bloquant son coude avec sa main gauche, le lui tordit dans le dos, produisant un craquement satisfaisant. Il lâcha un cri, et son arme, qu'elle rattrapa aussitôt. Il était maintenant dos à elle, du au mauvais traitement qu'il venait de subir, et elle n'avais pas lâché son bras, et elle l'utilisa pour le maintenir contre elle, lui servant de bouclier. Elle lui appuya le 357 sur le côté du cou et, se penchant, lui murmura à l'oreille :

« Dis-leur de baisser les armes, sinon t'es pas mieux que mort »

Il acquiesça vivement, puis regretta son geste, car il grimaça de douleur.

« Baissez vos armes ! » Leur ordonna-t-il d'une voix mal assurée. « Immédiatement ! »

Ils obéirent prestement, mais il était trop tard... pour lui, car Rain entendit le bruit caractéristique du chien s'abattant sur le percuteur et elle eut le temps de s'abriter derrière son otage, qui était plus grand et large qu'elle, qui se prit la balle en plein cœur.

Merde ! jura-t-elle intérieurement alors qu'elle laissait tomber le corps inanimé de son otage et son 357, maintenant devenus inutiles, et fonçait vers l'ennemi le plus proche, s'employant à éviter les balles qui fusaient maintenant vers elle, lui assenant un coup de pied percutant à la gorge, utilisant son élan au maximum, ce qui eut pour effet de lui couper le souffle et le déstabiliser, et il tomba inanimé par terre.

Dans son élan, elle dégaina le couteau de sa gaine de cuir, attachée latéralement sur sa ceinture, et lacéra le ventre de son compagnon, faisant gicler son sang, et il échappa son arme, tenant la plaie qu'elle venait juste de lui infliger à deux mains.

Le troisième voulut lui envoyer son poing dans la figure, mais elle bloqua son attaque, et, s'agrippant après lui, lui plongea son arme dans le côté du cou. Il s'effondra comme une masse. Le premier s'était relevé et, fou de colère devant la perte de ses co-équipiers, lui sauta littéralement dessus. Elle évita tous ses coups, et lui assena un coup sous le menton, ce qui ne suffit pas à l'achever et, l'empoignant par le col et la ceinture, le lança par-dessus son épaule, utilisant son propre corps comme appui. Il atterrit la tête contre le mur, et elle entendit un bruit écoeurant : celui de son crâne qui s'ouvrait comme une boîte de conserve sous l'impact du choc.

À quelques mètres derrière elle, le dernier survivant se tenait le ventre d'une main tout en cherchant fébrilement son arme de l'autre. Tout en pivotant, elle utilisa son couteau comme un javelot et le lui lança, la lame s'enfonçant proprement dans son cou jusqu'à la garde.

« Attrape ! Oh, trop tard.. »

Elle regarda autour d'elle, et murmura.

« Putain.. Quel foutoir.. »

Elle essuya la lame de son couteau sur la coûteuse veste de son défunt propriétaire après l'avoir récupéré, ramassa le 357 ainsi que quelques autres armes qu'elle jugeai utiles, leur fit les poches, et fourra le tout dans son sac à dos. Ensuite, elle se rendit dans une ruelle contiguë et, utilisant un conteneur à ordures comme appui, sauta sur le toit du bâtiment et, son casse accompli, s'éloigna dans la nuit noire, comme un ombre.


Vince
par Rocky

Étendu, les pieds sur le Bureau, j'avais en face de moi un jeune vandale, le 5ième de la journée. Décidément, l'Ordre commençait à se fissurer, ce n'était pas normal d'avoir autant de jeunes désoeuvrés dans nos rues...

En le regardant, je me demandais vraiment où ils pouvaient tous aller se coiffer; un chou-fleur explosé par un pétard aurait encore une meilleur allure que lui, une vache ne retrouverait pas son petit là-dedans.

En soupirant, je fis signe au planton de l'embarquer. Ce gamin me désolait, mais j'étais sûr que 15 petits jours dans un centre de l'Ordre, lui remettrait les idées en place, ainsi que sa coiffure...

En jetant un coup d'oeil à la pendule, je me décidai à passer le temps et pianotai sur mon pc, à la recherche des derniers résultats sportif; j'adorais glander

Le hasard, et un bug de réseau, firent que je tombai sur la mission d'un certain Jim. C'était une jeune recrue d'un collègue, En approfondissant les recherches, je m'aperçus qu'il devait se rendre dans un des quartiers les plus chaud de la ville et s'y faire passer pour "un réveill"

J'avais des doutes quant à la réussite de samission, il n'était pas très doué. Je savais que c'était une sorte de test, mais bon, c'était quand même un bleu. Et puis vu son intelligence, il allait se faire tuer le petit.

Il valait mieux que je prévienne mon contact en face, qu'ils sachent à quoi s'attendre, et puis aussi parce que j'avais pas envie que ce gamin se fasse dessouder trop tôt. Même si c'était un docile mouton de l'Ordre.

Mais qu'il s'en sorte ou qu'il y reste, sa situation n'était pas enviable. S'il échouait l'Ordre n'aurait pas d'état d'âme, et soit il serait affecté aux patrouilles, soit il subirait un reconditionnement, afin d'être plus performant. Mais en même temps, je ne pouvais pas faire grand-chose, il avait décidé d'être flic et seuls les plus malins s'en sortaient dans ce métier. Il partait avec un handicap.

La seule chose à faire aurait été de prévenir mon boss, de lui dire que l'intégration des nouveaux étaient compromise quand mon collègue s'en chargeait. Bon, d'accord, ce n'étaient pas mes affaires, mais mon patron pouvait comprendre qu'on envoyait ces petits au casse-pipe. Manque de pot, il était déjà parti, je lui en parlerai demain.

Il était l'heure pour moi aussi de rejoindre mes peinates, et en espérant que ce n'était pas trop tard, je me promis de joindre mon contact chez les rebelles.

P.S. : Je tiens à remercier tout particulièrement Chayenne, sans qui, ce post n'aurait jamais vu le jour, il aurait fallut abbatre Vince.


Faline
par Milie

J'éteignis ma radio, ce qui marqua la fin de mon entretient avec Matt.

Nous étions six personnes, bloquées par un écroulement d'immeuble et dans l'incapacité de faire quoique ce soit. Je détestais ne rien pouvoir faire et compter sur les autres. Pourtant, je devais accepter cette idée, car les seuls à pouvoir nous sortir de là, était l'équipe de secours.

Deux jeunes hommes étaient en train de s'épuiser à enlever les débris de bâtiments pour pouvoir ouvrir une sortie et apercevoir enfin, un rayon de soleil. En effet, la salle était sombre, seuls nos lampes torches nous garantissaient une faible lumière. Quant aux autres, deux femmes et un homme, étaient avachis par terre. Je ne pus réprimer une grimace en les voyant ne rien faire. Bien que les efforts fournis par les deux jeunes ne servaient strictement à rien et je le savais, j'étais fière de leurs acharnements, de cette envie de s'en sortir, notion que les trois autres n'avaient jamais apprise, sûrement.

- C'est bon ! Arrêter maintenant ! Vous vous épuisez pour rien ! Les secours vont arriver d'ici une heure, il faut être patients ... On sera bientôt sorti d'affaire.

Les deux jeunes hochèrent la tête et vinrent rejoindre les trois autres. Le plus vieux des hommes, un métis serie-X apparemment, à en juger par son apparence, leva la tête et me regarda avec un air arrogant puis ajoutant à mon intention, mais sans me regarder :

- Voilà le résultat qu'en on confie une mission de ravitaillement à une humaine ! Cette race n'est capable de rien ... je me demande comment tu es arrivée parmi nous, tiens ? Tu as un secret ? Des contacts peut être ...

- La ferme, lui criais-je, je n'ai d'ordres à recevoir de personnes, ni de toi, ni de tes copains ! On m'a confié cette mission et ...

- Et tu l'a complètement foiré ma mignonne ! dit il en m'interrompant, il faut te rendre à l'évidence ... tu seras jamais au niveau ..."

Sa remarque me blessa, mais fit monter la haine peu à peu en moi et j'avais peur de ne plus pouvoir bientôt la contenir.

Les deux jeunes filles près de lui, gloussèrent, comme de vulgaires adolescentes.

Je m'approchai dangereusement de lui, la rage me crispant peu à peu :

"Bon alors le play-boy, tu vas m'écouter une bonne fois pour toutes ! Tes commentaires et ton air arrogant je crois que je ne vais pas les supporter longtemps ! Donc, soit tu fermes ta gueule ou c'est moi qui vais venir te la fermer !"

Le jeune arrogant se leva, apparemment vexé par ce que je lui avait dit. Bien que l'endroit ou nous nous trouvions était sombre, je pus voir une lueur de vengeance dans ses yeux. Il s'approcha lentement de moi, et je vis enfin à quoi il ressemblait : arrogant, séduisant, haineux ... l'exemple même d'un serie-X sûre de lui.

Je ne pus m'empêcher de sourire à mon tour : j'aimais provoquer et subir les conséquences de mes actes. J'aimais les confrontations, j'aimais quand il y avait de l'action, ce qui manquait depuis déjà quelques heures, à mon goût, étant enfermés dans ce recoin poussiéreux trop longtemps : mais ce que j'aimais par-dessus tout, c'était de mettre des raclés surtout au gens qui ne m'en croyais pas capable.

Une montée d'adrénaline monta dans mon corps quand il se plaça juste en face de moi, et que je sentis son souffle chaud sur mon visage.

Je ne reculai même pas, il ne m'impressionnait pas plus que qu'un petit insecte sans défense. Son obstination forcé me semblait ridicule. Je jetai un coup d'oeil derrière lui, et je vis les quatre jeunes apparemment effrayés. J'eus envie de rire, mais je me résignai, essayant de garder mon sérieux fasse à ce jeune adversaire qui jouait, sans aucun doute, le jeu du jeune arrogant-séduisant indomptable.

- Alors comme ça, tu crois pouvoir me fermer ma gueule c'est ça ?

- Effectivement, j'ai dis ça ! Pourquoi ça te pose un problème ?

- Ouais, c'est ça ... je crois pas que toi, humaine et femme en plus, puisse faire le poids contre moi !

- Ohhh, mais c'est qu'il est fâché le petit ! Oh, je t'ai vexé ! Je suis désolée, mille excuses ... Tu sauras me pardonner un jour, tu crois ? »

Son visage se crispa et je ne pus réprimer un sourire victorieux. Il voulu m'envoyer son poing dans la figure, mais je me baissai de justesse.

« Et en plus, il n'est pas rapide ! Dommage, j'aurais voulu m'amuser ! »

J'eus à peine le temps de finir ma phrase qui me donna un coup dans le ventre, pas très puissant certes, mais que je n'ai pus éviter.

« Mon vieux, il en faudrait plus pour me faire tomber tu sais ! »

Je lançai ma jambe dans ses parties sensibles, sans qu'il ne pu rien faire. Le jeune homme tomba à terre, se tordant de douleur.

Mon visage s'illumina d'un sourire satisfait. Je m'accroupis près de lui et lui chuchotai :

« Quand tu voudras te battre avec une humaine et femme comme tu dis, essaye de savoir avant si elle peut être mieux entraînée que toi ! »

Il me regarda avec rage, balbutiant une insulte me concernant je présume. Je hochai la tête et lui tapotai gentiment la joue en ajoutant en riant :

« Mais oui c'est ça ! »

Je m'éloignais de lui, quand une des filles vint l'aider, en lui adressant des gentillesses et divers mots réconfortant, avec une voix mielleuse.

Les autres me regardèrent avec admiration et respect ce qui me flatta. Un des jeunes ajouta :

« Ouah t'as assuré ! Il l'a bien mérité, Ret est toujours irrespectueux ! »

C'est donc Ret son prénom ... cela lui va plutôt bien !

« T'en fait pas, il m'a bien amusé ton copain ! »

Nous nous mîmes tous les quatre à rire pendant que Ret souffrait toujours, soutenu de sa copine blonde.

L'autre jeune fille me demanda :

« Au fait, c'est quoi ton nom déjà ?

- Faline lui répondis-je, et toi ?

- Moi c'est Léna, lui c'est Ted et lui Tom, dis-t-elle en désignant ses amis.

- Okay, ça marche, leur répondis-je en souriant »

Nous entendîmes des voix à l'extérieur et nous tournâmes tous les six, même le « blessé », nos têtes vers l'endroit ou les voix résonnèrent :

« Equipe 1, vous êtes là ?

- Oui, c'est bien nous, répondis-je, il vous en a fallu du temps ! »

Peu à peu, une ouverture s'ouvris sous les débris et nous pûmes sortir.

- Qu'est ce qu'il a lui, me demanda un « secouriste » en désignant Ret.

- Oh rien de grave vous en faites pas, répondis-je.

- Il n'a eut que ce qu'il méritait hein Faline ? ajouta Tom.

- C'est exact, m'exclamais-je en riant, allez, on y va maintenant ! »

Nous partîmes tous vers le QG. Une bonne journée s'annonce, je n'avais pas tout perdu en me retrouvant coincé la dessous, pensais-je.