Bon alors un peu d'indulgence, c'est ma toute première fanfic toute catégorie et je sais pas trop si je vais bien m'en sortir. On verra bien de toute façon. M'enfin bon, tout ça pour dire qu'aucun des personnages n'est à moi et que je ne fais qu'utiliser une idée qui m'est venue pendant un cours de physique (bon ok je ferais mieux de bosser en cours, sinon j'aurais jamais mon bac) Alors voilà, dite moi s'que vous en pensez ça serait sympa.
Couple : baaaaaaaaaaa j'vais quand même pas le dire. Mais bon c'est pas pour tout de suite
Chapitre 1 : La rentrée des classes
Le blond ouvrit les yeux. Il avait la bouche pâteuse et sa tête lui faisait un mal de chien. Qu'est ce qui lui était arrivé ? Il avait du mal à rassembler ses souvenirs.
D'abord il y avait eu un combat. Oui, c'est comme ça que tout avait commencé. Un simple combat des plus banals. Gojyo était à ses côtés, tandis qu'Hakkai et Goku se battaient un peu plus loin. Non, Gojyo n'était pas prés de lui. Il était plus loin, au bord de la falaise. Ils allaient gagner, comme d'habitude. Ce voyage allait finir par devenir ennuyeux… C'est à ce moment là que quelque chose avait détourné son attention. Quoi ? Il ne parvenait plus à s'en souvenir exactement. Son ennemi avait profité de cet instant d'inattention pour l'assommer. Il avait vaguement entendu quelqu'un hurler son nom avant de sombrer dans l'inconscience. Qui l'avait appelé ? Pourquoi ? Oui, voilà la grande question : qui pouvait s'inquiéter pour lui ? Et puis plus rien, le noir.
Et maintenant qu'il était de nouveau conscient il ne se souvenait plus de rien. Il était dans la chambre d'une auberge de toute évidence. Un bandage entourait sa tête, on l'avait soigné. Il aurait dut être soulagé de se réveiller ici, vivant. Mais il avait l'impression que quelque chose clochait. Il manquait quelque chose… Quelqu'un…
Gojyo shouta dans une cannette qui traînait dans la cours de son lycée, il réajusta la lanière de son sac à dos sur son épaule et continua à avancer la tête basse. Et voilà, encore une nouvelle année qui commençait dans cet immonde endroit. Il ouvrit la porte vitrée de la cafétéria qu'il traversa sans lancer un regard à quiconque. Il sentait bien le regard de plusieurs filles le détailler de haut en bas, mais il n'y fit pas attention. Gojyo était quelqu'un d'assez grand, les cheveux longs de la couleur du sang, tout comme ses yeux. Beaucoup de filles lui avaient demandé quelle coloration il avait bien put utiliser pour obtenir une teinte si vive. Généralement il se contentait de sourire en leur lançant un clin d'œil. Il était alors rare qu'elle continu de le questionner sur ses cheveux, préférant s'occuper à autre chose qu'à la parlote. Il se savait beau gosse, et il aimait bien jouer de ses avantages dont l'avait doté la nature, mais ce matin il n'avait vraiment pas la tête à ça. Il avait passé une nuit horrible, enchaînant cauchemars sur cauchemars. C'était sans doute l'idée de devoir retourner en cours qui l'avait fait rêver qu'il se promenait en direction de l'ouest en compagnie de trois autres garçons à bord d'une jeep qui se transformait de temps à autre en dragon blanc… Franchement, il y avait vraiment quelque chose qui ne devait plus tourner très rond dans sa tête.
Il finit par arriver au pied d'un escalier. Il monta au première étage et se dirigea vers le dortoir dans lequel on l'avait collé. Mais bon, tout n'était pas si sombre en ce glorieux jour de rentrée scolaire. Il allait encore une fois partager sa chambre avec Hakkai, son meilleur ami, ce qui signifiait fiesta tous les week-ends. Et puis, il allait avoir à disposition un tas de jolies filles qui se damneraient pour sortir avec lui. Il n'aurait qu'à ouvrir la bouche pour en avoir une dizaine à ses pieds. A cette pensée plus que réjouissante, un sourire se dessina sur ses lèvres. Il releva la tête et se retrouva devant la porte de la chambre 352B.
Le dortoir B était réservé au mec. Il avait bien tenté d'avoir une chambre dans le dortoir mixte, mais on lui avait refusé, allez savoir pourquoi… Tant pis, il n'aura plus qu'à faire le mur le soir pour aller rejoindre les filles dans leur dortoir. Bien sur il y avait le risque qu'il se fasse prendre, mais les nanas adoraient qu'un mec prenne des risques pour venir les rejoindre…
Il ouvrit la porte sans frapper. Après tout, c'était sa chambre tout autant que celle d'Hakkai.
Son ami était déjà là. Assis sur son lit sous la fenêtre, le dos adossé contre le mur, un livre dans les mains. Hakkai était un tout petit plus petit que son ami, de trois centimètres à vrai dire, mais ces trois centimètres lui avaient valu le surnom du « môme » par son ami. Il avait les yeux verts cachés par une paire de lunette à la monture fine et les cheveux courts bruns. Il lança à Gojyo son habituel sourire que rien ne semblait pouvoir effacer de son visage.
- Tu sais que je t'ai attendu à huit heures devant le lycée ? le gronda gentiment le jeune homme.
Gojyo sourit et jeta son sac de voyage qu'il avait traîné jusqu'à sa chambre sur un des deux autres lits libres. Il s'approcha du brun et s'assit à ses côtés.
- Tu m'as attendu ? lui souffla-t-il à l'oreille en passant un bras autour de ses épaules.
Hakkai sentit le rouge lui monter aux joues. Il avait l'habitude que Gojyo se conduise de cette façon avec lui, l'appelant « beau gosse » de temps à autre, ou encore « joli brun ». Mais il n'aimait pas vraiment toutes ses petites marques d'affections à son égard de la part du roux. Il se dégagea de l'étreinte de son ami et lui lança un regard qui se voulait en colère.
- Bien sur, tu m'avais demandé de t'attendre à huit heures et c'est ce que j'ai fait… M'enfin bon, quand j'ai vu que tu n'arrivais pas je me suis dit que tu allais encore être en retard…
- J'ai eu une panne d'oreiller… se défendit le rouquin.
- Et bien, voilà une année qui commence bien…
Gojyo sourit et balaya la chambre du regard. Les murs blancs ne lui plaisaient pas vraiment, il allait falloir qu'il y remédie rapidement. On se serait crut dans une chambre d'hôpital. Une chambre d'hôpital à trois lits…
- Tu sais qui est le veinard qui va partager sa chambre avec nous ? demanda Gojyo en fixant le lit inoccupé.
- Aucune idée. On verra bien.
Une sonnerie retentit dans le couloir. Première sonnerie de l'année, un bruit vraiment très déprimant. Hakkai posa son livre sur sa table de nuit et attrapa son sac de cours.
- Bon allez, les cours commencent. T'es en quelle salle ? se renseigna le brun.
- 115, avec je sais plus qui, et toi ?
- Bâtiment scientifique.
- Haaaaaa les S…
Gojyo sortit à son tour de sa chambre et ferma la porte derrière lui presque à contre cœur.
Un blond frappa à la porte qu'il ouvrit sans attendre une réponse l'invitant à entrer. Il s'avança dans le bureau en claquant la porte et se dirigea vers le bureau du principal qui se trouvait face à lui. L'homme, un petit personnage gras et chauve, releva la tête de sa paperasse et dévisagea le nouveau venu.
- Oui ? demanda l'homme. Il ne me semble pas vous avoir autorisé à entrer.
Le blond le fusilla du regard et le pauvre directeur victime de ce regard meurtrier se tassa un peu plus dans son siège trop petit pour lui.
- Non, répondit sèchement le blond. Mais je suis là. Alors, qu'attendez-vous de moi ?
- Mais qui êtes-vous ?
Le jeune homme poussa un soupir de découragement. Pourquoi avait-il fallu que sa tante se mêle encore de ses affaires et lui trouve ce boulot dans un lycée aussi paumé ? Mais bon, il paraît qu'il lui devait de l'argent, alors il n'avait pas vraiment eu le choix…
- Genjyo Sanzo. Je viens pour travailler ici.
Le blond avait prit soin de détacher chacune des syllabes de son nom comme s'il parlait à un débile profond.
- Le nouveau surveillant c'est ça ?
- Oui, répondit Sanzo la voix la plus neutre possible.
- Vous vous occuperez de surveiller le dortoir B la nuit et la cantine à l'heure des repas, répondit l'homme en se faisant le plus petit possible de peur que l'homme blond ne le tue sur place s'il disait quelque chose de travers.
- Et ma chambre ? Où se trouve-t-elle ?
- Au fond du dortoir B, c'est la 355.
- Bien.
Et sans un mot le jeune homme aux cheveux blonds et aux yeux violets se tourna, réaffirma sa prise sur la lanière de son sac et sortit du bureau. Le directeur ne parvint à se détendre qu'une fois qu'il fut certain que Sanzo était partit loin de son bureau. Ce type était vraiment effrayant, il allait faire peur aux plus jeunes élèves de l'internat… L'année commençait sur les chapeaux de roux.
à suivre…
désolée pour la mise en page mais j'apprends tout juste à me servir du site…
