Chapitre 5-un peu de romance, de prenage de drogues et de passé! J'arrive jamais à developper la foutue intrigue...Grrr... Merci pour tous vos reviews et vos encouragements, ça fait hyper plaisir!

Et on est en 2005!!! En fait, ça fait aucune différence.

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Il m'a sourit. Lorsque j'ai relevé mon regard, Heero m'a sourit. Un beau sourire sincère. Dans ses bras, touché par ses mains brûlantes...

- Heero, je... je t'aime

Il sourit à nouveau et ne répond pas, enfouissant sa tête dans mon cou. Mais peu m'importe. Je tremble encore au contact de ses lèvres moites sur la peau délicate de ma nuque.

La porte du bar s'ouvre, inondant le trottoir d'une lueur éblouissante. Et ce simple geste anodin brise tout mon rêve. Heero se retourne. Je me sens tout à coup glacé, debout sur le trottoir sans étreinte réconfortante.

- Pas la peine de faire comme si de rien n'était. Je sais que t'es fif, Yuy.

Zechs. Il se tient debout, bras croisés, regard amusé. La porte se referme derrière lui, emportant la lumière avec elle. Je ne vois pas le visage de Heero.

Il grogne.

Zechs fait une moue boudeuse. Il plonge la main dans sa poche et en sort un petit sachet qu'il agite devant le visage du japonais.

- Est-ce que je me fait pardonner avec ça?

Heero lui arrache violemment le sachet des mains. Pour avoir déjà fait beaucoup de trafic, je devine que c'est de la drogue. De la forte. Sûrement un hallucinatoire. Je n'ai jamais osé y toucher.

Zechs regarde enfin par-dessus l'épaule de Heero et plonge son regard sur mon visage méfiant.

- Y'en a assez pour trois!, lance t'il en souriant.

- Infecte-le pas avec cette merde. C'est qu'un môme, ça va le déranger, grogne Heero en fourrant le sachet dans sa poche.

Mais.... MAIS...?! IL vient d'être tellement gentil et... et il m'a embrassé bon sang! Ah je vois... Il fait toujours son dur devant les autres.

Eh ben moi aussi je sais jouer à ce jeu-le. m'sieur parfait!

- La ferme! J'en supporte autant que toi et Zechs!

Heero se retourne vers moi et m'adresse un sourire moqueur. Il est redevenu comme avant. À croire qu'il ne sait jamais rien passé!

- C'est du L.S.D., Duo. On niaise pas avec ça.

- L.S.D. comme Love Sucking Dicks!, s'exclame Zechs avec un regard pervers.

Là je me sens furieux. Heero, tu vas voir qui niaise pas avec quoi!

- Ça aussi, je paris que je sais le faire aussi bien que toi, que je lance à Zechs.

Et vlan! Maxwell marque un point! Heero a l'air furieux! Jaloux, le parfait? Je lui lance à mon tour un regard moqueur.

- T'as la gueule plus grande que les intentions. T'es rien qu'un puceau, lance Heero.

Et vlan! Maxwell se le prend en plein sur la gueule! Bah quoi, j'ai que 16 ans! Qui as baisé à cet âge-là?!

Sûrement plein de monde... Arghhh!

- Alors qu'est-ce que t'attends?! C'est pas ton but de dévierger tes petites conquêtes de passage?

Je paris que mon regard paraît blessé. J'ai beaucoup de misère à cacher mes émotions.

Le visage de Heero prend une expression moins dure.

- Tu te rabaisses. Qui as dit que t'étais rien qu'une conquête de passage?

Je rougis. Zechs se penche au dessus de Heero et s'exclame en riant;

- Crois-le Ti-natté! Heero est aussi impassible aux filles et aux gars que le président Bush l'est aux irakiens victimes de la guerre! Je paris qu'il est plus puceau que toi! Il a fallu qu'un ange comme toi débarque pour le faire fondre...

Et Zechs s'en mange toute une. Heero vient de lui envoyer en bon coup de poing en pleine figure. Je peux pas m'empêcher de partir à rire.

- Bon, on va à ton appart avant que mon cerveau se retrouve éparpillé sur le trottoir?, demande Zechs en se massant la joue.

- Quel cerveau?, grogne Heero en dépassant Zechs et en s'éloignant.

L'allemand hausse les épaules et m'entraîne par le bras à la suite de Heero.

- Ça va lui faire du bien.

- On va vraiment... prendre du L.S.D.?, que je demande incertainement.

Question idiote. Heero se retourne Il adresse un regard meurtrier à Zechs.

- Aucune obligation pour toi, me dit-il.

Son regard se pose sur la main de Zechs, toujours posée sur mon bras.

Zechs hausse un sourcil et sourit avec un air charmeur.

Eh... Ce sont bien ses mains qui se glisse sur mes fesses?! ZECHS!!!

- Lâche-le!

Houlà, M'sieur cobalt a pas l'air enchanté lui non plus. Il me tire à ses côtés, laissant Zechs rire derrière nous.

Je ne peux pas m'empêcher de sourire bêtement. Heeeerooooo tient à mooooi!

- Arrête de sourire comme ça. T'as l'air d'un imbécile.

Je regarde Heero. Son regard est glacial... C'est le gars le plus difficile à comprendre que j'ai jamais connu.

Il me fait chier. Il me fait suer. Il me fait craquer...

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On s'est fait surprendre par la pluie. Marcher sous la pluie pendant dix minutes. Monter les escaliers glissants de l'appart de Heero. Etre trempé...

Heero m'a refilé une chemise et un de ses pantalons et m'a envoyé me changer dans la salle de bains. Zechs a protesté. Il disait qu'on est entre hommes et Heero lui a foutu une de ses baffes.

Moi ça rend heureux d'avoir quelqu'un qui tienne autant à moi. J'ai jamais été plus heureux depuis mon arrivée ici. Ca me prend pas grand chose.

Je sens que je vais pouvoir enfin m'amuser un peu ici. Trafiquer avec un gentil pervers et celui que j'aime. Traîner de temps en temps avec Quatre et peut-être Hilde. Et plus de job de serveur!

Me voilà en train de sourire comme un idiot.

Tiens. On entend les murmures de Heero et de Zechs même au-dessus du ventilateur de la salle de bains. Par simple curiosité, je colle mon oreille à la porte. Eh, mais c'est que je peux tout entendre de leur conversation! Mwahaha!

- C'est lui, Heero. Tu peux pas continuer comme ça...

- Hn. Mêle-toi de ce qui te regarde.

- Wufei va finir pas le tuer.

- Ferme-le. On en parleras plus tard. Il peut peut-être nous entendre.

- Le ventilateur est ouvert, idiot. Et cette carcasse fait un bruit d'enfer.

Pas assez d'un bruit d'enfer pour m'empêcher de vous épier. Je suis pas sur de vouloir entendre le reste. Je suis pas sur de vouloir savoir de quoi vous parlez...

- T'as une job, une réputation et tu vas mettre un sentiment ridicule entre toi et ta réussite?! Il faut qu'il parte d'ici! Et puis t'en as pas marre de trafiquer avec cet idiot de Wufei? T'as pas hâte de finir et de décoller ici?!

- Zechs, la...

- Quoi?! Tu commences à comprendre, à te réveiller?! Tu met sa vie en danger! T'es pas le médecin qui vient d'épouser un infirmier...

- ... ferme.

Zechs vient de le laisser tomber sur une chaise. Il soupire. Et moi, je tremble.

Y'en a marre... Je veux pas y penser, tant pis et merde... Je suis trop crevé de me battre et de me cacher. Je m'en fous du danger! JE M'EN FICHE! Je veux croire à l'amour de Heero. Je veux profiter de la vie même si ce sont mes derniers jours! J'oublie, j'ai rien entendu!

J'ouvre la porte. Je sens un sourire menteur se dessiner sur mon visage. Les deux se tournent vers moi.

- On le prend, ce L.S.D.? J'ai le goût de quitter la réalité, que je demande.

Oui, quoi de mieux pour décoller?

Zechs se lève. Il ne semble pas se douter que je les ai entendu.

- Mais c'est que t'es sexy dans les fringues de Yuy!

Heero a l'air menaçant.

- Laisse-le tranquille!

- Quoi, il est à toi?, demande Zechs avec un air de fausse surprise.

- Omae wo korosu, baka.

- Hein? Ah oui, tu veux commencer ça, petit japonais?! Geh sheissen, ashloch!

- Hn.

- Hm.

C'est plus fort que moi. Ils me font rire.

- Prêt?, demande Zechs en se retournant vers moi. Attention, les hallucinations sont plutôt fortes avec ça. Et elles ont l'air réelles.

- Lis-moi donc le mode d'instruction, tant qu'à y être, que je dis en m'écrasant près des deux autres.

- Bon, et bien on y va, dit Zechs en se laissant tomber près de moi.

Heero sort le sachet de sa poche.

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Putain. Fait chaud... Ma tête tourne. Je...

Il y a du sang partout. Sur les murs, sur le lit, sur mes mains.

Quelqu'un pleure et gémit. Derrière le lit ensanglanté. Je me traîne péniblement. Il y a des coups de feux, des rires cruels. Il fait noir.

Il est couché là. Ses mains se tiennent le ventre. D'où pisse le sang. Ses cheveux rouges en bataille lui retombent sur le front.

- Tiens bon, Mikael, que je m'entend gémir.

Je le hisse sur mes genoux. Il est tendu. Il est mou. Il est brûlant. Il est glacé.

Le dos contre le lit, je... Non le dos contre la muraille couvertes de graffiti d'une ruelle. Je me retrouve. J'y suis à nouveau. Mikael se meurt dans mes bras. Je n'ai pas su le protéger.

- Duo, me laisse pas..., gémit la forme dans mes bras.

C'est ce qu'il a dit. Mais pas avec cette voix. D'où vient cette voix plus grave?

Son corps tressaille entre mes bras. Sa tête posé sur mes genoux. Comme la dernière fois, je pleure. Je l'embrasse une dernière fois sur le front. Il va s'éteindre.

Je hurle, m'agrippe à lui.

- Mikael!!! NON!

- Duo, je veux pas qu'il t'arrives de mal... Comme sa soeur. Elle a... mordre la...

Je m'agrippe désespérément à Mikeal. Je vois embué. Le sang partout. Le regard mourant de Mikeal. Non... Pourquoi...ses yeux sont bridés...

Brusquement, ma tête cesse de tourner. Je suis dans l'appartement, accoté au lit. Heero est couché sur moi, sous l'effet des hallucinatoires. Où est le sang? Où?!

Merde, le yéti est là... Comment est-ce qu'il entré ici? Ses longs poils blancs lui cachent la figure. Il tremble. Le yéti a peur de quelque chose. Il est trop loin... Je peux pas le toucher.

- DUO!!! DUOOOOOO!!!

Des mains m'agrippent. Je suis torse nu, les mains s'attaquent à mon pantalon. Heero brûle, hurle, me déshabille. Le yéti s'écroule. Ses pieds bottés touchent mon bras.

C'est pas un yéti... C'est Zechs! Les vampires sont partout. Je peux les voir en levant les yeux au plafond.

Mes mains bougent toutes seules. Elles arrachent fébrilement les vêtements du japonais.

Hn...

Je brûle. Heero dévore mon corps. Les vampires sont partout....

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Vous avez pas trouvé ça trop étrange? J'ai essayé de décrire une scène sous les effets hallucinatoires et c'est pas mal proche de la vérité... Enfin je crois (j'ai pas d'expérience, lol) Comment vous avez aimé? Au prochain chapitre, la situation va s'éclaircir, le trafic commence et peut-être un lemon. Mais bon, l'intrigue ne devrait plus tarder à se développer.
Toute review est grandement apprécié! Non, grandement adoré!