Salut, oui, oui, c'est bien un nouveau chapitre!!! Ce chapitre est plus
pour vous situer dans les lieux et vous faire connaître un peu plus Victor
Krum... Il y a beaucoup de description, mais je crois que ça peut être utile
pour plus tard dans l'histoire. Donc sur ce, BONNE LECTURE!!
Ha non, avant, réponse au Reviews!!!
Sopranos : Merci!!! Voilà la suite!
Nana Granger : Merci, et j'avoue ne pas en avoir vu beaucoup des fics dans ce genre. C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis un petit bout de temps.
Tigrou4 : Tinquiète, je continues à les écrire!
Florence : Merci !!!
Disclaimer : Devinez!!! Tout à J.K. Rowling (ou presque)
Chapitre 2 : Malaise réelles, ou rêvés?
Je levai les yeux vers l'immeuble devant lequel nous nous trouvions. C'était un bloc appartement assez chic, avec deux portiers à l'entrée. Le genre d'appartement que les importants hommes d'affaire célibataires, jeunes et plutôt mignons (je dérailles là) possèdent. Je jetai un regard étonné à Victor :
-Toi et ta famille habitez dans un bloc appartement?
Il se mit à rire, ce qui me surprit.
-Mais non. Il n'y a que moi qui habite dans cet apparrrrtement. Je l'ai acquis il y a trrrrois semaines. Nous serrrrons trrranquilles, ajouta-t- il, en me regardant dans les yeux.
Mon ventre se serra. Je n'avais pas pensée qu'il pourrait interpréter ma venue ici comme « ça ». Je baissai les yeux et tentai de changer de sujet.
-Quels sont les projets de la soirée?
-Manger et écouter un bon film, tu dois êtrrre fatiguée par tout le long trrrrajet que tu as effectué, me répondit-il.
Je n'y avais pas songé. Effectivement, j'étais épuisée : mes yeux picotaient et mon dos me faisait un mal de chien.
-Ouais, c'est une bonne idée.
Il me sourit et sortit ma valise du coffre arrière de la voiture.
-Attends une minute, tu as bien dit écouter un film, m'exclamai-je, réalisant soudain l'étrangeté de la suggestion.
-Tu sais, ce n'est pas parrrce que l'on est sorrrcier qu'il faut bouder la technologie moldue, m'expliqua-t-il, moqueur.
Je souris, mais ne dit rien. Le malaise semblait n'avoir jamais existé. Moi-même, je commençais à douter de ce que j'avais vu et entendu. Pourquoi aurait-il dit ça? Il ne s'était jamais rien passé entre nous et il ne se passerait jamais rien, il le savait.
-Tu viens Herrrmione?
Je sursautai. J'étais tellement perdue dans mes pensées que je n'avais pas remarqué qu'il s'était dirigé vers la porte de l'immeuble. Il m'attendait l'air narquois, un demi sourire sur les lèvres. Je me dépêchai de le rejoindre.
-Tu es toujourrrs comme ça, ou c'est la fatigue?, me demanda-t-il, un sourire complet maintenant sur ses lèvres.
-Je crois que c'est la fatigue, marmonnai-je, gênée par l'événement.
Un portier nous ouvrit la porte et nous entrâmes dans le hall de l'immeuble. C'était magnifique. Un grand divan de cuir noir faisait face à trois ascenseurs et un grand miroir ornait le mur derrière lui. Un tapis recouvrait une grande partie du plancher en céramique et un lustre éclairait la pièce. Les murs avaient une couleur crème qui donnait un cachait chaleureux au hall. Je mourrais d'envie d'essayer les divans, ils avaient l'air si confortables. Je n'en eu cependant pas l'occasion puisque Victor s'était dirigé directement vers les ascenseurs. À peine avait-il effleuré le bouton que celui du milieu s'ouvrait.
Sans surprise, l'ascenseur s'avéra aussi luxueux que l'entrée. Trois miroirs décoraient les moitiés élevées des murs, le bas étant recouvert d'une tapisserie aux couleurs recherchées. Plusieurs petites ampoules incrustées dans le plafond éclairaient la cabine. Victor appuya sur le bouton le plus bas, c'est-à-dire l'étage le plus haut.
-Tu verrrras, la vue est magnifique là-haut.
Je souris, mais ne dit rien. J'avais hâte de voir à quoi ressemblerait son appartement. Si je me fiais au reste de l'immeuble ce devait être tout aussi beau.
Et j'avais raison. À peine avait-il ouvert la porte que je poussais un cri d'admiration. C'était vraiment parfait. La porte s'ouvrait sur une grande pièce en plancher de bois franc. Le milieu du mur face à la porte était en fait une immense vitre d'où on pouvait apercevoir la ville. La pièce était séparée en deux partie : à droite il y avait le salon et à gauche, la cuisine. Le salon était chaleureux. Deux divans en cuir brun faisaient face à une grande télévision et il y avait un foyer en brique rouge à leur droite. Un tapis turc couvrait une bonne partie du plancher. La cuisine était légèrement surélevée par rapport au salon. On devait monter une marche traversant la pièce, séparant ainsi les deux endroits. Elle était composée d'un comptoir central entouré de grands tabourets et des électro- ménagés les plus modernes. À gauche de la cuisine, où aurait dû se tenir la table à manger, ce trouvait une table de billard. Je n'en revenais tout simplement pas. Je m'avançai vers la fenêtre pour admirer la vue. Le point de vue était romantique : on voyait la ville illuminée dans la nuit. J'aurais pu rester ainsi une éternité si Victor ne m'avait pas parlé. Il s'était approché sans que je ne m'en rende compte et se tenait à présent juste derrière moi.
-Ça te plait?, me demanda-t-il doucement.
-C'est absolument magnifique.
Je me retournai et regardai la pièce en entier.
-Ça donne envie d'avoir un don au Quidditch, dis-je, rieuse.
Il partit à rire et je le suivis. Quand nous fûmes calmés, je lui demandai, tout en parcourant la pièce du regard :
-Sérieusement, ça paie tant que ça, simplement jouer au Quidditch?
Il me regarda, surpris.
-Comment ça, « simplement » jouer au Quidditch?
Je me tournai vers lui, souriant malicieusement.
-Parce que le Quidditch n'est qu'un sport facile et ennuyeux, voilà pourquoi!
Si Ron et Harry m'entendaient, ils seraient bons pour la crise cardiaque. Heureusement, je n'étais pas sérieuse. Je voulais simplement agacer Victor. Il le prit plutôt bien et ricana.
-Allez, viens, je vais te montrrrer ta chambrrre avant que nous nous entretuions.
Je le suivi dans la cuisine et découvrit un couloir comportant trois porte. Deux l'une en face de l'autre et une autre au fond.
-Celle du fond, c'est la salle de bain. Elle communique avec les deux chambres.
-Les portes se barrent, au moins?, demandai-je timidement.
-Ne t'en fait pas, me répondit-il à moitié, souriant.
Il ouvrit la porte de droite et y déposa ma valise.
-Tu sais, je vais finir par me demander si tu n'as pas un talent caché en décoration, fis-je, en découvrant une chambre tout à fait mignonne peinte en bleu pâle et bleu marine.
-Tu n'as pas torrrrt, j'adorrre fairrrre de la décorrration, me dit-il, le plus sérieusement du monde.
Je me retournai vers lui, les yeux grands ouverts, n'en croyant pas mes oreilles.
-Quoi, le grand et talentueux joueur de Quidditch aurait une passion cachée pour la décoration?
Il tenta de garder son air sérieux, mais en croisant mon regard ébahit, il ne put résister au rire qui montait dans sa gorge et il éclata franchement de rire.
-Mais non, c'est ma mèrrre qui m'a conseillé pour les chambrrrres et la salle de bain. Par contre, pour le rrrreste j'ai demandé à un prrrofessionnel.
-Je le savais, dis-je, triomphante malgré le fait de m'être faite avoir.
-Bon, je te laisse t'installer pendant que je vais préparrrrer le souper.
Il referma la porte doucement, me laissant en pleine contemplation de la chambre. Elle était assez simple, mais tout de même de bon goût. Décidément, j'en avais à apprendre sur la famille de Victor, sa mère ayant très bien conseillée son fils. Le plancher était en bois franc, tout comme le reste du logement. Une table de nuit se tenait à la gauche d'un lit double décoré d'une douillette bleue et blanche situé à gauche de la porte. Une lampe sur pied était à sa droite et une commode en bois vernis prenait place devant le mur à droite de la porte. Juste à côté, à sa droite, se trouvait le garde-robe et une grande fenêtre venait éclairer la chambre pour compléter le tout. Je soupirai de satisfaction et me jetai sur le lit pour tester son confort. Je ne fus pas déçue, j'aurais pu m'endormir si mon ventre n'avait pas crié famine. Je m'empressai de ranger mon linge dans la commode et la garde-robe, remarquant du même coup un peignoir accroché derrière la porte. « Hum, utile pour la douche », pensai-je, sentant que j'en aurais bien besoin après le trajet en avion. Mon ventre me rappela alors ma priorité et je laissai tomber la douche contre des vêtements de rechange. J'enfilai rapido presto un pantalon beige et un chandail mince rouge à manche longue et sortit de la chambre. Une odeur de lasagne me prit au nez, faisant gargouiller mon glouton de ventre d'impatience.
Lorsque j'arrivai dans la cuisine, Victor sortait du four une grosse lasagne. Il la déposa au milieu du comptoir et lorsqu'il me vit arriver, il me sourit d'un air triomphant.
-J'espèrrrre que tu as faim!
-Tu peux pas savoir à quel point, m'exclamai-je prenant place sur un grand tabouret.
Il me servit une généreuse portion à laquelle je m'attaquai immédiatement. C'était absolument délicieux. Je ne parlai pas du repas tant j'était occupé à remplir mon ventre. Quand j'eu enfin terminé (c'est qu'il n'y était pas allé de main morte), je poussai un profond soupir et m'accotai sur le dossier du tabouret. Je fermai les yeux, tout à mon extase.
Je les rouvris brusquement, me sentant observé. Je vis tout d'abord ses yeux, si trouble et si pénétrant. Il donnait l'impression de m'observer depuis un bon moment. Gênée par toute cette attention et par ce regard bizarre, je m'éclaircie la gorge pour le faire sortir de son état semi lunatique.
-Hum... je mets les assiettes dans le lave-vaisselle?
Quelle conne! C'était tout ce que j'avais trouvé à dire. Rappelez-moi de me faire décerner le prix de la stupidité!
-Euh, oui, juste là, me répondit-il en pointant l'électro-ménagé.
Un silence gênant s'installa pendant que je mettais la vaisselle dans le lave-vaisselle (ça se répète, non?). Je ne savais pas quoi dire après ce moment si troublant. On aurait dit que des tas de choses se passaient dans sa tête pendant qu'il me regardait. Enfin, c'était comme ça quand j'ai croisé son regard. J'aurais tout donné pour savoir à quoi il pensait. Ma besogne terminée, je fermai le lave-vaisselle et me retournai vers lui.
-C'est fait! On fait quoi, maintenant, on écoute un film? Demandai-je, faignant l'enthousiasme pour cacher mon malaise.
-Si tu veux. J'en ai quelques-uns.
-D'accord!
Je me dirigeai vers le salon, Victor sur mes talons. J'avais bien besoin d'un bon film pour me changer les idées et me détendre. Victor s'accroupit et ouvrit un des tiroirs du meuble sur lequel était juché la télévision. Une panoplie de DVD (il joue quand même au Quidditch professionnel, quoi!) remplit mon champ de vision. Quelques-uns, mon œil.
-Tu n'as qu'à choisirrrr.
Je m'accroupit à ses côtés et commençai à passer tous les DVD en revues. Quelques titres attirèrent mon attention (Lord of the Ring, Gladiator, A walk to remember, Sleepy Hallow) et il y avait même des dessins animés tel que Ice age, Monster inc et Finding Nemo. Par contre, je décidai d'opter pour un classique et choisis Forrest Gump. Lorsque je pris la pochette, Victor me sourit.
-Excellent choix! Rrrien de tel que Forrrest Gump pour passer une belle soirée.
Je souris, mais dès qu'il eut le dos tourné, mes sourcils se froncèrent. Sa phrase n'avait aucun sens dans le contexte présent, et je ne voulais même pas penser à ce qu'il aurait pu insinuer. Il mit le film et s'installa sur un des divans. Je me dirigeai immédiatement vers l'autre, espérant que mon geste mettrait les choses au clair. Je n'avais aucune envie de gâcher mes vacances pour une histoire d'amour dont je ne voulais même pas. Enfin, pas maintenant, je venais à peine d'arriver. Le film commença et 1h00 plus tard, je sentais mes yeux s'alourdir dangereusement. Je jetai un coup d'œil à Victor et je fus surprise de voir qu'il dormait. Son visage semblait calme et abandonné. Silencieusement, je me levai et allai éteindre la télévision. Je fermai toute les lumières et me retirai dans ma chambre. Je m'assis sur le lit et réalisai la chance que j'avais. J'étais en Bulgarie dans un appartement de millionnaire avec un gars quasi parfait si on excluait la beauté (attentionné, amical, intelligent...) et il était riche! Pas que ce soit quelque chose d'important pour moi, mais je n'avais jamais pensé qu'il aurait pu être riche. Il est si modeste, si simple (enfin, dans ses manières). Pas comme l'autre Malefoy. Je ne pouvais souhaiter mieux. Je pris peu à peu conscience ce que tout cela impliquait. J'allais visiter le pays en Mercedes décapotable, manger la meilleure bouffe, faire des sorties habituellement hors de prix et surtout, je ne manquerai de rien. Je ne devais tout de même pas m'emballer, peut- être qu'il était grippe-sou. Qui sait? Un Séraphin réincarné. (clin d'œil au Québec). Je m'étirai en souriant. Peu importe ce qu'il était, j'étais certaine de passer des vacances inoubliables. Je me mis en pyjama et me glissai sous les draps. À peine avais-je posé ma tête sur l'oreillée que je sombrai dans un profond sommeil.
Deux yeux s'ouvrirent dans le noir de la pièce et une bouche sourit légèrement. Un murmure s'échappa : « Juste parfaite... »
Ça vous a plu? Je l'espère bien!! Le prochain chapitre sera probablement plus long à venir, mais courage, il viendra, j'ai trop d'idées pour cette fic.
Ha non, avant, réponse au Reviews!!!
Sopranos : Merci!!! Voilà la suite!
Nana Granger : Merci, et j'avoue ne pas en avoir vu beaucoup des fics dans ce genre. C'est une idée qui me trottait dans la tête depuis un petit bout de temps.
Tigrou4 : Tinquiète, je continues à les écrire!
Florence : Merci !!!
Disclaimer : Devinez!!! Tout à J.K. Rowling (ou presque)
Chapitre 2 : Malaise réelles, ou rêvés?
Je levai les yeux vers l'immeuble devant lequel nous nous trouvions. C'était un bloc appartement assez chic, avec deux portiers à l'entrée. Le genre d'appartement que les importants hommes d'affaire célibataires, jeunes et plutôt mignons (je dérailles là) possèdent. Je jetai un regard étonné à Victor :
-Toi et ta famille habitez dans un bloc appartement?
Il se mit à rire, ce qui me surprit.
-Mais non. Il n'y a que moi qui habite dans cet apparrrrtement. Je l'ai acquis il y a trrrrois semaines. Nous serrrrons trrranquilles, ajouta-t- il, en me regardant dans les yeux.
Mon ventre se serra. Je n'avais pas pensée qu'il pourrait interpréter ma venue ici comme « ça ». Je baissai les yeux et tentai de changer de sujet.
-Quels sont les projets de la soirée?
-Manger et écouter un bon film, tu dois êtrrre fatiguée par tout le long trrrrajet que tu as effectué, me répondit-il.
Je n'y avais pas songé. Effectivement, j'étais épuisée : mes yeux picotaient et mon dos me faisait un mal de chien.
-Ouais, c'est une bonne idée.
Il me sourit et sortit ma valise du coffre arrière de la voiture.
-Attends une minute, tu as bien dit écouter un film, m'exclamai-je, réalisant soudain l'étrangeté de la suggestion.
-Tu sais, ce n'est pas parrrce que l'on est sorrrcier qu'il faut bouder la technologie moldue, m'expliqua-t-il, moqueur.
Je souris, mais ne dit rien. Le malaise semblait n'avoir jamais existé. Moi-même, je commençais à douter de ce que j'avais vu et entendu. Pourquoi aurait-il dit ça? Il ne s'était jamais rien passé entre nous et il ne se passerait jamais rien, il le savait.
-Tu viens Herrrmione?
Je sursautai. J'étais tellement perdue dans mes pensées que je n'avais pas remarqué qu'il s'était dirigé vers la porte de l'immeuble. Il m'attendait l'air narquois, un demi sourire sur les lèvres. Je me dépêchai de le rejoindre.
-Tu es toujourrrs comme ça, ou c'est la fatigue?, me demanda-t-il, un sourire complet maintenant sur ses lèvres.
-Je crois que c'est la fatigue, marmonnai-je, gênée par l'événement.
Un portier nous ouvrit la porte et nous entrâmes dans le hall de l'immeuble. C'était magnifique. Un grand divan de cuir noir faisait face à trois ascenseurs et un grand miroir ornait le mur derrière lui. Un tapis recouvrait une grande partie du plancher en céramique et un lustre éclairait la pièce. Les murs avaient une couleur crème qui donnait un cachait chaleureux au hall. Je mourrais d'envie d'essayer les divans, ils avaient l'air si confortables. Je n'en eu cependant pas l'occasion puisque Victor s'était dirigé directement vers les ascenseurs. À peine avait-il effleuré le bouton que celui du milieu s'ouvrait.
Sans surprise, l'ascenseur s'avéra aussi luxueux que l'entrée. Trois miroirs décoraient les moitiés élevées des murs, le bas étant recouvert d'une tapisserie aux couleurs recherchées. Plusieurs petites ampoules incrustées dans le plafond éclairaient la cabine. Victor appuya sur le bouton le plus bas, c'est-à-dire l'étage le plus haut.
-Tu verrrras, la vue est magnifique là-haut.
Je souris, mais ne dit rien. J'avais hâte de voir à quoi ressemblerait son appartement. Si je me fiais au reste de l'immeuble ce devait être tout aussi beau.
Et j'avais raison. À peine avait-il ouvert la porte que je poussais un cri d'admiration. C'était vraiment parfait. La porte s'ouvrait sur une grande pièce en plancher de bois franc. Le milieu du mur face à la porte était en fait une immense vitre d'où on pouvait apercevoir la ville. La pièce était séparée en deux partie : à droite il y avait le salon et à gauche, la cuisine. Le salon était chaleureux. Deux divans en cuir brun faisaient face à une grande télévision et il y avait un foyer en brique rouge à leur droite. Un tapis turc couvrait une bonne partie du plancher. La cuisine était légèrement surélevée par rapport au salon. On devait monter une marche traversant la pièce, séparant ainsi les deux endroits. Elle était composée d'un comptoir central entouré de grands tabourets et des électro- ménagés les plus modernes. À gauche de la cuisine, où aurait dû se tenir la table à manger, ce trouvait une table de billard. Je n'en revenais tout simplement pas. Je m'avançai vers la fenêtre pour admirer la vue. Le point de vue était romantique : on voyait la ville illuminée dans la nuit. J'aurais pu rester ainsi une éternité si Victor ne m'avait pas parlé. Il s'était approché sans que je ne m'en rende compte et se tenait à présent juste derrière moi.
-Ça te plait?, me demanda-t-il doucement.
-C'est absolument magnifique.
Je me retournai et regardai la pièce en entier.
-Ça donne envie d'avoir un don au Quidditch, dis-je, rieuse.
Il partit à rire et je le suivis. Quand nous fûmes calmés, je lui demandai, tout en parcourant la pièce du regard :
-Sérieusement, ça paie tant que ça, simplement jouer au Quidditch?
Il me regarda, surpris.
-Comment ça, « simplement » jouer au Quidditch?
Je me tournai vers lui, souriant malicieusement.
-Parce que le Quidditch n'est qu'un sport facile et ennuyeux, voilà pourquoi!
Si Ron et Harry m'entendaient, ils seraient bons pour la crise cardiaque. Heureusement, je n'étais pas sérieuse. Je voulais simplement agacer Victor. Il le prit plutôt bien et ricana.
-Allez, viens, je vais te montrrrer ta chambrrre avant que nous nous entretuions.
Je le suivi dans la cuisine et découvrit un couloir comportant trois porte. Deux l'une en face de l'autre et une autre au fond.
-Celle du fond, c'est la salle de bain. Elle communique avec les deux chambres.
-Les portes se barrent, au moins?, demandai-je timidement.
-Ne t'en fait pas, me répondit-il à moitié, souriant.
Il ouvrit la porte de droite et y déposa ma valise.
-Tu sais, je vais finir par me demander si tu n'as pas un talent caché en décoration, fis-je, en découvrant une chambre tout à fait mignonne peinte en bleu pâle et bleu marine.
-Tu n'as pas torrrrt, j'adorrre fairrrre de la décorrration, me dit-il, le plus sérieusement du monde.
Je me retournai vers lui, les yeux grands ouverts, n'en croyant pas mes oreilles.
-Quoi, le grand et talentueux joueur de Quidditch aurait une passion cachée pour la décoration?
Il tenta de garder son air sérieux, mais en croisant mon regard ébahit, il ne put résister au rire qui montait dans sa gorge et il éclata franchement de rire.
-Mais non, c'est ma mèrrre qui m'a conseillé pour les chambrrrres et la salle de bain. Par contre, pour le rrrreste j'ai demandé à un prrrofessionnel.
-Je le savais, dis-je, triomphante malgré le fait de m'être faite avoir.
-Bon, je te laisse t'installer pendant que je vais préparrrrer le souper.
Il referma la porte doucement, me laissant en pleine contemplation de la chambre. Elle était assez simple, mais tout de même de bon goût. Décidément, j'en avais à apprendre sur la famille de Victor, sa mère ayant très bien conseillée son fils. Le plancher était en bois franc, tout comme le reste du logement. Une table de nuit se tenait à la gauche d'un lit double décoré d'une douillette bleue et blanche situé à gauche de la porte. Une lampe sur pied était à sa droite et une commode en bois vernis prenait place devant le mur à droite de la porte. Juste à côté, à sa droite, se trouvait le garde-robe et une grande fenêtre venait éclairer la chambre pour compléter le tout. Je soupirai de satisfaction et me jetai sur le lit pour tester son confort. Je ne fus pas déçue, j'aurais pu m'endormir si mon ventre n'avait pas crié famine. Je m'empressai de ranger mon linge dans la commode et la garde-robe, remarquant du même coup un peignoir accroché derrière la porte. « Hum, utile pour la douche », pensai-je, sentant que j'en aurais bien besoin après le trajet en avion. Mon ventre me rappela alors ma priorité et je laissai tomber la douche contre des vêtements de rechange. J'enfilai rapido presto un pantalon beige et un chandail mince rouge à manche longue et sortit de la chambre. Une odeur de lasagne me prit au nez, faisant gargouiller mon glouton de ventre d'impatience.
Lorsque j'arrivai dans la cuisine, Victor sortait du four une grosse lasagne. Il la déposa au milieu du comptoir et lorsqu'il me vit arriver, il me sourit d'un air triomphant.
-J'espèrrrre que tu as faim!
-Tu peux pas savoir à quel point, m'exclamai-je prenant place sur un grand tabouret.
Il me servit une généreuse portion à laquelle je m'attaquai immédiatement. C'était absolument délicieux. Je ne parlai pas du repas tant j'était occupé à remplir mon ventre. Quand j'eu enfin terminé (c'est qu'il n'y était pas allé de main morte), je poussai un profond soupir et m'accotai sur le dossier du tabouret. Je fermai les yeux, tout à mon extase.
Je les rouvris brusquement, me sentant observé. Je vis tout d'abord ses yeux, si trouble et si pénétrant. Il donnait l'impression de m'observer depuis un bon moment. Gênée par toute cette attention et par ce regard bizarre, je m'éclaircie la gorge pour le faire sortir de son état semi lunatique.
-Hum... je mets les assiettes dans le lave-vaisselle?
Quelle conne! C'était tout ce que j'avais trouvé à dire. Rappelez-moi de me faire décerner le prix de la stupidité!
-Euh, oui, juste là, me répondit-il en pointant l'électro-ménagé.
Un silence gênant s'installa pendant que je mettais la vaisselle dans le lave-vaisselle (ça se répète, non?). Je ne savais pas quoi dire après ce moment si troublant. On aurait dit que des tas de choses se passaient dans sa tête pendant qu'il me regardait. Enfin, c'était comme ça quand j'ai croisé son regard. J'aurais tout donné pour savoir à quoi il pensait. Ma besogne terminée, je fermai le lave-vaisselle et me retournai vers lui.
-C'est fait! On fait quoi, maintenant, on écoute un film? Demandai-je, faignant l'enthousiasme pour cacher mon malaise.
-Si tu veux. J'en ai quelques-uns.
-D'accord!
Je me dirigeai vers le salon, Victor sur mes talons. J'avais bien besoin d'un bon film pour me changer les idées et me détendre. Victor s'accroupit et ouvrit un des tiroirs du meuble sur lequel était juché la télévision. Une panoplie de DVD (il joue quand même au Quidditch professionnel, quoi!) remplit mon champ de vision. Quelques-uns, mon œil.
-Tu n'as qu'à choisirrrr.
Je m'accroupit à ses côtés et commençai à passer tous les DVD en revues. Quelques titres attirèrent mon attention (Lord of the Ring, Gladiator, A walk to remember, Sleepy Hallow) et il y avait même des dessins animés tel que Ice age, Monster inc et Finding Nemo. Par contre, je décidai d'opter pour un classique et choisis Forrest Gump. Lorsque je pris la pochette, Victor me sourit.
-Excellent choix! Rrrien de tel que Forrrest Gump pour passer une belle soirée.
Je souris, mais dès qu'il eut le dos tourné, mes sourcils se froncèrent. Sa phrase n'avait aucun sens dans le contexte présent, et je ne voulais même pas penser à ce qu'il aurait pu insinuer. Il mit le film et s'installa sur un des divans. Je me dirigeai immédiatement vers l'autre, espérant que mon geste mettrait les choses au clair. Je n'avais aucune envie de gâcher mes vacances pour une histoire d'amour dont je ne voulais même pas. Enfin, pas maintenant, je venais à peine d'arriver. Le film commença et 1h00 plus tard, je sentais mes yeux s'alourdir dangereusement. Je jetai un coup d'œil à Victor et je fus surprise de voir qu'il dormait. Son visage semblait calme et abandonné. Silencieusement, je me levai et allai éteindre la télévision. Je fermai toute les lumières et me retirai dans ma chambre. Je m'assis sur le lit et réalisai la chance que j'avais. J'étais en Bulgarie dans un appartement de millionnaire avec un gars quasi parfait si on excluait la beauté (attentionné, amical, intelligent...) et il était riche! Pas que ce soit quelque chose d'important pour moi, mais je n'avais jamais pensé qu'il aurait pu être riche. Il est si modeste, si simple (enfin, dans ses manières). Pas comme l'autre Malefoy. Je ne pouvais souhaiter mieux. Je pris peu à peu conscience ce que tout cela impliquait. J'allais visiter le pays en Mercedes décapotable, manger la meilleure bouffe, faire des sorties habituellement hors de prix et surtout, je ne manquerai de rien. Je ne devais tout de même pas m'emballer, peut- être qu'il était grippe-sou. Qui sait? Un Séraphin réincarné. (clin d'œil au Québec). Je m'étirai en souriant. Peu importe ce qu'il était, j'étais certaine de passer des vacances inoubliables. Je me mis en pyjama et me glissai sous les draps. À peine avais-je posé ma tête sur l'oreillée que je sombrai dans un profond sommeil.
Deux yeux s'ouvrirent dans le noir de la pièce et une bouche sourit légèrement. Un murmure s'échappa : « Juste parfaite... »
Ça vous a plu? Je l'espère bien!! Le prochain chapitre sera probablement plus long à venir, mais courage, il viendra, j'ai trop d'idées pour cette fic.
