Hum...S URPRISE!!!

C'est déjà moi! Je sais que j'avais dit que le chapitre 3 serait long à venir, mais finalement, j'ai eu un flux inspiratoire et ça été plus vite que je pensais. Pardonnez-moi ( : p) !!! Bon... ce chapitre est purement spontané. Il n'était pas prévu qu'il soit aussi long, mais bon, je n'ai pas pu m'arrêter. En espérant que vous l'apprécierez quand même (il tout de même bien), BONNE LECTURE!!! Mais avant, réponse aux Reviews!!!

Chapitre 3 : Moment magique

À peine avais-je ouvert mes yeux que je fus obligé de les refermer. Un soleil éclatant entrait pas la fenêtre dont je n'avais pas fermé la toile hier, étant trop fatigué par le film. Je m'étirai jusqu'à en faire craquer mes articulations et sautai en bas du lit. Je me glissai dans mes pantoufles, enfilai le peignoir, pris ma trousse de toilette et me dirigeai vers la salle de bain. Je pouvais entendre la radio dans la cuisine, signe que Victor était déjà levé.

Je poussai la porte entrouverte au bout du couloir et je du frotter mes yeux pour être sûr de ne pas rêver. Face à la porte il y avait un bain encastré avec deux petites marches pour pouvoir s'y glisser. Quelques chandelles et savons parsemaient le bord de la baignoire. La céramique recouvrant le plancher était blanc avec des motifs verts. À droite se tenait un lavabo surmonté d'un immense miroir. Tout respirait la richesse et le luxe. Même la toilette semblait sortir tout droit du château de la reine Élizabeth. À gauche il y avait une grande douche dont les portes givrées ne laissaient passer aucun regard. Je me dévêtis et entrai dans cette dernière. L'eau me réveilla complètement. Quelques minutes plus tard j'étais de retour dans ma chambre et j'enfilais un short en jean et une camisole rouge à fines bretelles.

Quand j'entrai dans la cuisine, Victor était assis au comptoir, mangeant une toast d'une main et lisant le journal de l'autre. Plus tard je pus constater que le journal en question était en fait un équivalent bulgare de la Gazette du sorcier en Angleterre.

-Bonjourrrr, me dit-il, levant la tête de sa lecture.

-Salut! Répondis-je joyeusement.

Je regardai par la grande baie vitrée et fus heureuse de constater que le ciel était d'un bleu parfait et sans aucune trace de nuage. Je me retournai vers lui et souris.

-Magnifique journée, n'est-ce pas?demandai-je.

-Excellente pour les sorties dans les parcs aquatiques, qu'en penses-tu? Me demanda-t-il, en me servant une toast.

Je m'attablai et entreprit de la tartiner tout en cherchant à en savoir plus sur cette insinuation.

-Tu veux dire que tu prévois aller dans un parc aquatique aujourd'hui?

-Peut-êtrrrre, me répondit-il évasivement, la tête dans son journal.

Je fronçai les sourcils en signe d'insatisfaction. Je décidai de ne pas le déranger pendant qu'il lisait, mais j'étais bien déterminé à savoir ce qu'il comptait faire. Quand je fus rassasié (3 toast au beurre de peannut et confiture : quoi, le déjeuner est le repas le plus important de la journée!!!), Victor daigna enfin quitter son journal et lever la tête vers moi.

-Tu es prrrête? Prrrrend ton maillot de bain et ta serrrviette. Nous parrrrtons pour la journée.

-On va où? Demandai-je, maintenant bien décidai à le savoir.

-C'est une surrrrprrrise, me répondit-il, malicieusement.

-Allez, dis-moi où c'est? Insistai-je, faignant le désespoir.

Il sourit mais ne dit rien. Il se contenta de me pointer la direction de ma chambre. Quand je vint pour protester, il me coupa.

-Ta ta ta ta. Mauvaise fille.

Je soupirai et me dirigeai piteusement vers ma chambre, admettant ma défaite pour cette fois, mais seulement pour cette fois. Je l'entendis rire dans mon dos, probablement à cause de ma démarche de petite fille rabrouée. Je fourrai mon maillot deux pièces et ma serviette dans un sac gris à une bretelle qui se porte en bandoulière (mais dans le dos). J'enfilai une paire de gougoune sport blanche avec le dessus bleu et sortit de ma chambre.

Victor se tenait sur le bord de la porte, vêtue d'un short noir et bleu descendant au bas des genoux et d'un t-shirt bleu QuickSilver. Il avait un sac à dos bleu et orange sur le dos, comme pour une expédition. Je me plantai devant lui et croisai les bras.

-Alors, vas-tu enfin me dire où l'on va?

-Non, tu le saurrrras en temps et lieux.

Je décroisai mes bras de découragement. C'est qu'il est têtu l'attrapeur. Je ne devais pas me laisser faire.

-Je ne bougerai pas d'ici tant que je ne saurai pas où nous allons.

-Je vais devoirrr utiliser la forrrce dans ce cas. Tu es sûrrrre de ne pas changer d'idée?

Je recroisai les bras en signe d'entêtement. Il me regarda de haut en bas, un sourire sur le bord des lèvres. Je le regardai, soupçonneuse. Avant que je n'aie pu faire un geste, il me soulevait et me jetait sur ses épaules, comme une vulgaire poche de patate. Il ouvrit la porte de l'appartement, nous sortîmes et il la barra, tout ça en me gardant sur son épaule. Je criai de protestation, mais ne pu garder mon sérieux longtemps et éclatai de rire avec lui. Je lui martelai le dos pour la forme, mais il voyait bien que je me marrais. À ma grande surprise, il ne me déposa pas rendu aux ascenseurs. Il appuya sur le bouton d'une main, me maintenant de l'autre.

-Tu comptes vraiment me traîner comme un vulgaire sac jusqu'en bas? Demandai-je, maintenant d'humeur moins rieuse.

-Oui, je ne voudrrrais pas que tu tentes de t'échapper, me répondit-il, me donnant une claque sur la cuisse.

Nous entrâmes dans la cabine et la porte se referma. Il appuya sur le bouton du rez-de-chaussée et l'ascenseur se mit en branle.

-C'est ce qu'on va voir!

Je n'avais pas l'intention de me faire traîner ainsi. Je me tortillai, tentant de glisser de ses épaules. Il m'enserrait la taille de ses deux bras, m'empêchant ainsi de me déloger de son épaule. Il riait de me voir me débattre ainsi alors qu'il forçait à peine. Je décidai d'utiliser les grands moyens et lui envoyai un coup de genou dans le ventre. Il en eut le souffle coupé et nous nous écroulâmes dans l'ascenseur dans un enchevêtrement de bras et de jambes. J'éclatai de rire, trouvant la situation parfaitement ridicule. Il me suivit dès qu'il eut retrouvé son souffle et constaté la situation. Au même moment, la porte de l'ascenseur s'ouvrit. Nous levâmes les yeux vers l'indicateur d'étage qui indiquait (( forcément) le 4e étage. À l'instant où nous réalisions ce que cela signifiait, une vieille dame entrait et manqua de faire une crise cardiaque en nous voyant étendu dans l'ascenseur. Vu notre linge plus ou moins ordonné, elle avait pu conclure bien des choses. Elle ressortit immédiatement de la cabine avec une exclamation offusquée.

-Les jeunes d'aujourd'hui... Ils font ça n'importe où. On n'est plus à l'abri de...

On ne put entendre la fin de son marmottage, la porte se refermant derrière elle. Nous échangeâmes un regard, éclatant de rire en même temps. Je me relevai la première et lui tendit la main pour l'aider à se lever. La porte de l'ascenseur s'ouvrit alors au bon étage et à peine étais-je sortis qu'il m'empoignait la main.

-Tu prrromets d'êtrrre une sage fille? Me demanda-t-il comme un père à son enfant.

Je lui fis une mine boudeuse avant de sourire malicieusement.

-Ton ventre ne te fait pas trop souffrire? Demandais-je innocemment.

-Ha, ha, ha, trrrrès drrrôle, dit-il avec une grimace.

-À qui demandais-tu d'être sage, déjà?

-Perrrsonne, grommela-t-il, se dirigeant vers la sortit.

J'éclatai de rire devant son apparente mauvaise humeur et le suivit jusqu'à l'auto. Avant d'entré à l'intérieur il me lança : -Ne compte par sur moi pour te dire notre destination en chemin.

Je grimaçai, ouvris la porte et m'assis. Je n'abdiquai pas complètement et posai plein de questions dès que nous fûmes en route.

-C'est bien loin d'ici?

-Environ 1h30.

-C'est beau?

-Trrrrès.

-Tu t'y rends souvent?

-Non.

-Il y a de l'eau?

Il me jeta un regard exaspéré et reporta son attention sur la route. Ouais, bon... Évidemment qu'il y avait de l'eau, il m'avait demandé d'apporter mon costume de bain. Je songeai à une autre question.

-C'est un centre public?

-Bon, c'est assez!

Il ouvrit la radio.

-Choisis un Cd dans le coffrrre à gant.

J'appuyai sur la clanche devant moi et le panneau s'ouvrit. Je pris un étui à Cd et entreprit de les regarder. Il y avait du Less than Jake, Ramnstein, Weezer, Satanic Surfer..., bref, que du punk et du punk-ska. J'optai pour du Less than Jake, les autre Cd (surtout Ramnstein)(nda : je parle pour hermione, bien sur) ne m'attirant pas beaucoup. Je le glissai dans le système de son (à ce stade-ci, on pouvait appeler ça ainsi, rappelons que c'est une Mercedes!) et la musique commença.

Le toit ouvrant était fermé. Je n'avais jamais roulé en décapotable et je mourrais d'envie de sentir le vent sur mon visage. J'en fis part à Victor, qui sourit et accéda à ma demande. Il monta le son du radio pour couvrir le vent et c'est ainsi, cheveux dans le vent, musique dans le fond que nous nous rendîmes à la destination secrète.

******

La première chose que j'entendis en sortant de la voiture fut un bruit de chute. Ensuite il y eut les oiseaux et le vent dans les feuilles des arbres. Je ne voyais absolument rien, Victor ayant insisté pour me mettre un bandeau sur les yeux. L'endroit sentait l'humidité et la forêt, bref, un parfum enivrant et sauvage. Je fis un premier pas hésitant, puis un deuxième. Un bras solide vint prendre mon coude pour de guider. Après une dizaine de pas, mon guide s'immobilisa et parla pour la première fois.

-Voilà, nous sommes arrrrivés.

Il retira le bandeau qui m'obstruait la vue et je pus enfin voir l'endroit si mystérieux.

-Oh!

Mes yeux parcouraient l'endroit avidement, ma bouche formant encore le « oh » que je venais de laisser échapper. L'endroit était magnifique. Une chute de près de 10 mètres de haut et 10 de large coulait allègrement. Un bassin c'était formé à sa base, parsemé de grosses roches accueillantes. La forêt nous entourait, ne laissant qu'un chemin de terre nous reliant à la civilisation.

Je m'empressai d'aller tremper mes pieds dans l'eau pendant que Victor sortait une glacière du coffre arrière de la voiture. Je barbotai un peu et rejoignit Victor sur la couverte qu'il avait installée.

-C'est vraiment un coin de paradis! Il n'y a jamais personne qui y vient?

-Non, c'est à un de mes coéquipiers de Quidditch. Il y vient pour rrrelaxer et passer du temps avec sa copine. Il y a un chalet, juste là.

Il pointa un petit sentier à notre droite que je n'avais pas remarqué. Effectivement, il y avait, caché partiellement par les arbres, un petit chalet en bois rond très rustique. À cause de la distance et des arbres, c'était tout ce que je pouvais voir, mais puisque c'était un joueur de Quidditch, je me doutais bien à quel point il pouvait être luxueux malgré ce que je pouvais voir.

-Comment se fait-il qu'on soit ici, si c'est privé? Lui demandai-je.

-J'ai demandé la perrrrmission.

Nous parlâmes ainsi pendant près de 30 minutes. Je commençais à avoir chaud d'être si longtemps au soleil et l'eau semblait m'appeler.

-On va se baigner? Demandai-je.

-Si tu veux. On n'a qu'à aller se changer dans le chalet, Marrrrck m'a laissé ses clés.

Je pris mon sac sur la banquette arrière de la voiture et nous nous dirigeâmes vers le chalet.

L'intérieur était simple mais de bon goût, comme je l'avais supposé. Je me changeai rapidement dans la salle de bain tandis que Victor utilisait la chambre à coucher. J'étais un peu intimidé de me montrer ainsi devant lui. Je décidai de nouer ma serviette autour de ma taille pour me cacher un peu. Mon bikini était rouge et blanc avec des fleurs styles hawaïennes ou comme celles de la marque Roxy. Le haut était un bandeau qui s'attachait dans le cou et le bas une petite culotte taille basse. Lorsque je sortis, il avait déjà terminé et il m'attendait dans la cuisine. Je vis ses yeux s'agrandir et me regarder de haut en bas et de bas en haut sans dissimuler un regard appréciateur. Je rougis et regardai ailleurs, faignant ne pas avoir remarqué son regard scrutateur.

-On y va? M'exclamai-je, détournant son attention.

-Je te suis!

Quelques minutes plus tard nous étions dans l'eau à nous bagarrer. J'essayais en vain de le l'enfoncer dans l'eau, amicalement, mais il réussissait toujours à s'en sortir, me prenant alors par la taille et me lançant comme une enfant. Après un de ses sauts, je regardai les chutes. Il semblait y avoir une crevasse dans la roche nous permettant de nous glisser derrière l'eau environ cinq mètres plus haut.

-Hé Victor, tu crois qu'on peut monter là-haut?

-On peut toujourrrs essayer.

Il sortit de l'eau avant moi et je pus alors constater que malgré sa mauvaise posture, il était musclé et, ma foi, assez bien découpé. Je détournai le regard quand il se retourna vers moi et sortis précipitamment de l'eau. Nous commençâmes alors notre monté vers la grotte.

Après quelques minutes, nous y étions, nous tenant serré l'un contre l'autre derrière la chute. Il n'y avait effectivement de la place pour une seule personne, mais Victor avait insisté pour que je l'y rejoigne, affirmant que si nous nous collions un peu, nous y tiendrions. Il n'avait pas eu tort. Ses mains encerclait ma taille et sa tête était posés sur la mienne. C'était à la fois violent et doux : nous entendions le puissant bruit de la chute se fracassant sur les pierres, mais la vue était tout simplement merveilleuse derrière ce rideau d'eau. Je ne sais combien de temps nous y sommes restés, mais je sais que ce fût un moment magique. La parole n'était pas nécessaire, nos deux corps collés transmettant notre émerveillement respectif. Seul le bruit assourdissant de la chute emplissait nos oreilles. Quand Victor décréta que le moment était venu de quitter l'endroit, à l'instant même où je me décollai de lui je ressentis un froid me transpercer le corps. Sans nous en rendre compte, nous nous étions réchauffé l'un l'autre dans la grotte humide et froide. Je sortis de la grotte la première et descendit rapidement me réchauffer au soleil. Je m'étendis sur la couverte et fermai les yeux pour goûter au réchauffement graduel de mon corps. D'un coup de baguette, Victor ouvrit la glacière et sortit un lunch qu'il avait préparé le matin même alors que je dormais encore. Nous dînâmes et passèrent le reste de l'après-midi à nous baigner et nous faire bronzer. Nous ne fîmes, ni l'un ni l'autre, allusion à ce qui c'était passé dans la grotte, comme si c'était un sujet tabou. Je ne savais pas ce qu'il en pensait, mais de mon côté, j'avais bien apprécié. Ç'avait été spéciale, je ne pouvais le nier. Sans le savoir, il venait de gagner ma totale confiance.

Ce soir là, nous étions allez souper dans un casse-croûte qui était sur notre route. C'était simple mais parfait vu notre habillement. En arrivant chez Victor, il était environ 8h00, je m'étais retiré dans ma chambre, trop exténué pour rester debout. Je lu un peu et me couchai à 9h00, m'endormant comme une bûche.

Ce même soir, vers 10h00 :

-Hé Vlad!

-...

-Une jourrrnée rrrêvée.

-...

-Délicieuse, elle est délicieuse. Je n'ai...

-...

-T'inquiète, je te la prrrrésente bientôt. Tu vas l'adorrrer.

-...

-C'est ça, à bientôt.

Clic! On raccroche un téléphone.

************* Bon hum... je m'explique pour le téléphone. Je sais, les sorciers peuvent communiquer avec la poudre de cheminette et tout (parce que oui, c'est avec un sorcier qu'il parlait). Mais pour l'histoire, ben je trouvais que le téléphone était plus approprié. Je me vois mal tenté de cacher ce qu'une personne dit avec la poudre de cheminette. Donc voilà pour ceux qui s'offusquait de tant de moldussité (ca se dit? Enfin...) J'espère que ça vous à quand même plu!!!!

CrickSha.