Salut tlm!! Une autre chapitre|!|!| J'espère que vous allez l'aimer,
l'action s'annonce ici.
Bonne Lecture Mais avant, merci à tous ceux qui lisent ma fic!!!
Chapitre 4 : Changement de cap
Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais chez Victor. Il m'avait fait visiter le pays et ses musés. C'était vraiment enrichissant et je crois bien que dans mes futurs devoir je pourrai utiliser ces nouvelles connaissances. J'en savais pratiquement autant sur les sorciers de la Bulgarie que sur les sorciers d'Angleterre. Leur histoire n'était pas des plus heureuses. De 1540 à 1543, Kristote Vladkov, un adepte de la magie noire, avait décimé presque la moitié de la population sorcière Bulgare du temps. Il se croyait seul maître et disait vouloir purifier la planète. (ça vous dit quelque chose?) Heureusement, il fut arrêté et tué. Mais quand même, je ne voudrais pas voir les enfants que ça pourrait faire. D'ailleurs, j'espère qu'il n'en a pas, je n'en ai pas entendu parler. Enfin, passons, je ne vais quand même pas faire l'historique complet de la Bulgarie. Je disais donc que depuis deux semaines, c'était le bonheur parfait! Je m'amusais et j'apprenais : quoi de mieux? J'écrivais régulièrement à Ron et Harry, leur parlant de tout et de rien, sauf de où j'étais et de ce que je faisais. Enfin bref, tout ce passait très bien.
***
-Herrrmione, tu as des prrrojets pour ce soir? Me demanda Victor alors que j'entrais dans la cuisine en cette fin d'après-midi pluvieuse pour venir me chercher un verre de jus. J'avais commencer à faire mes devoirs il y a une heure et j'étais en pleine rédaction pour le cour de métamorphose.
-Eeee... Non, toi?
J'étais surprise qu'il me pose la question puisque nous passions nos journées et nos soirées pratiquement toujours ensemble. Comme si j'avais pu décidé d'un seul coup de sortir sans lui. Il pouvait avoir de drôle de question parfois.
-Un ami nous a invités à sortirrr au Betch Club. Tu veux venirrr?
-Hum... c'est que je n'ai pas 18 ans.
J'étais mal à l'aise. Il semblait avoir oublié ce petit détail assez important. J'ouvris la porte du réfrigérateur et sortir le pot de jus.
-Oh, je sais, ce n'est pas grrrave. Mon ami a une cousine à qui il va emprrrunter les carrrtes pourrr toi.
-C'est un bar moldu? Demandai-je, surprise. Je me sortis un verre.
-Hum... oui, en façade, mais tu verrrras.
Je le regardai, soupçonneuse. Il me répondit par un sourire. Je me versai mon jus.
-Alorrrs, tu viendrrras?
-Je n'en sais rien. Je n'ai pas l'air de 18 ans, tu sais.
-Oh, ne sois pas inquiète, tu as totalement l'air de 18 ans.
Il me regarda de haut en bas.
-Enfin, si tu t'arranges, finit-il, moqueur.
En effet, je ne devait pas avoir l'air très vieille, je portais des pantalons bleu poudre trois quart avec un t-shirt sans manche et mes cheveux étaient peigné en deux « lulus ». Je fis un sourire coupable, tout en mimant une petite fille gênée.
-Allez, penses-y, ce serrrra l'occasion de rencontrrrrer mes amis, qu'en penses-tu?
-Ouais, c'est vrai. D'accord, je veux bien t'y accompagner.
Je lui souris une dernière fois et retournai dans ma chambre. J'allais sortir dans un bar pour la première fois de ma vie. Je sais que ce n'était peut-être pas une chose que je voulais expérimenter si rapidement, mais je connaissais plein de filles de mon âge qui y était déjà allé, et ce n'était pas la fin du monde. Bon, mes parents ne seraient certainement pas d'accord avec moi, mais il fallait bien que je vive ma vie d'adolescente rebelle. De toute manière, je ne serais pas seule, j'étais avec Victor et il allait me présenter à ses amis. Depuis que j'étais arrivé, je n'avais rencontré personne d'autre. C'était bien beau s'entendre à merveille et tout, mais il y avait quand même des limites. Oui, décidément, c'était une bonne idée de sortir ce soir, ça nous ferait changer d'air. Mes pensées maintenat ordonnées, je pu reprendre mon devoir là où je l'avais laissé deux minutes au paravent.
*** -On parrrt dans une heurrre. Tu serrras prrrrête? Me cria Victor au travers de la salle de bain où je prenais ma douche.
-Oui, ça devrait.
Je sortis et m'essuyai. J'enfilai mon peignoir et filai dans ma chambre. J'étais toujours un peu timide de me retrouver à moitié vêtu devant Victor, même s'il m'avait déjà vue en bikini. Je jetai un coup d'œil à ma garde- robe et restai songeuse. Je n'avais que des shorts, des pantalons de plein air, des camisoles et des t-shirts. Rien qui soit mettable pour sortir dans un bar. Je m'assis sur mon lit et tordit mes mains anxieusement. Je n'avais aucune envie d'aller voir Victor pour lui expliquer mon problème. Et j'étais en peignoir, en plus. « Vas-y Hermione, ce n'est pas la fin du monde, il t'a déjà vue bien plus découverte que cela. Vas-y, maintenant. » Je me levai d'un coup et me dirigeai résolument vers ma porte. Je l'ouvris un peu, passai ma tête et regardai vers la cuisine, il n'y était pas. J'entendis alors des pas dans la pièce d'en face : sa chambre. Je déglutit difficilement et hésitai avant de poursuivre. Ça ne pouvait pas être pire. J'allais devoir aller cogner à sa chambre. Et s'il était en train de se changer? Évidemment qu'il était en train de se changer! Il était dans sa chambre, que pouvait-il faire d'autre! Je me donnai un coup de pied mental et allai cognai à sa porte.
-Victor? J'ai un petit problème.
Et s'il pensait que c'était mes menstruations? Merde, je pouvais vraiment être tarte, des fois.
-Hum... Enfin, c'est pas le problème que tu crois, c'est autre chose, je...
-Comment sais-tu ce que je crrrrois! S'exclama moqueusement un Victor Krum souriant se tenant devant moi.
La porte s'était ouverte soudainement. Je reculai précipitamment : je parlais la tête collé sur la porte, donc collée sur Victor maintenant qu'elle était disparue. Il s'était effectivement changé, il portait un jean à la mode avec une chemise bleu nuit, un style très classe qui lui allait très bien. Je rougis affreusement.
-Hum... c'est que je n'ai rien à me mettre. Enfin, en venant ici je ne prévoyais pas sortir et dans les bars et tout, alors...
-Ne t'inquiète pas, j'ai ici quelque chose qui devrrrrait te convenirrrr. Suis-moi.
Il se retourna et m'entraîna vers sa garde-robe. J'étais intimidé d'entrer ainsi dans sa chambre, un lieu si intime. Je promenai mon regard timidement dans la pièce. Elle était dans des tontes de brun, ce qui donnait un look africain et chaleureux. Il y avait un grand lit queen sur le mur de gauche avec une douillette brune-beige. Un tapis brun recouvrait le plancher et les murs étaient ornés de masques africains. Il ouvrit une grande penderie et en sortit un jean à taille basse foncé, stretch, jambes évasées, une blouse noir qui s'agrafait à l'avant et des sandales noirs à talons hauts. Je restai bouche-bée. Que faisait-il avec tous ses vêtements féminins? Il me fit un sourire et me donna le linge.
-Euh... merci, fis-je, n'insistant pas sur le point bizarre de la situation.
-Tu n'as qu'à aller te changer dans la salle de bain, cette porte s'y rend directement.
J'entrai dans la salle de bain et refermai la porte derrière moi. Je doutais fortement que ce soit à ma taille, comment aurait-il pu savoir? J'enfilai les pantalons et la blouse. Il avait su. Tout me convenait parfaitement, s'en était presque inquiétant. Je me regardai dans la glace et comprit ce qu'il avait voulu dire. J'avais effectivement l'air de 18 ans. La blouse faisait ressortir mes formes, jusqu'alors presque continuellement caché par mes camisoles et mes chandails amples. Elle était décolletée et on pouvait apercevoir le début de ma poitrine. Les jeans se moulaient à mes jambes parfaitement. Même les souliers m'allaient. Je sortis de la salle de bain et me tint debout devant Victor, qui s'était assis sur le lit pour m'attendre. Il me regarda d'un air satisfait. J'étais mal à l'aise, il me dévorait littéralement des yeux. Pour mettre fin à ce regard, je tournai sur moi-même, tout de même satisfaite résultat. J'avais beau être timide sur ce point, c'est toujours plaisant de se faire regarder. Quand j'eus fini mon petit tour, il leva un bras et m'effleura la taille.
-Tu es parrrfaite, me dit-il dans un souffle.
Je fus troublée par ce soudain changement chez lui. Il n'avait jamais agit avec moi de la sorte.
-Apprrrroche.
Il s'était levé et m'attirait maintenant vers lui en me prenant par la taille. Je m'approchai craintivement, ne sachant trop ses intentions. Il leva sa baguette. Je me crispai et fermai les yeux redoutant ce qu'il allait faire. Il prononça une formule et mes cheveux s'attachèrent savamment, me dégageant le cou et laissant quelques mèches encadrant mon visage.
-Voilà, tu es magnifique, me dit-il d'un ton tout à fait amical à présent. Nous pouvons y aller.
***
Le bar était bruyant et rempli de moldus. La musique était violente et agressive. C'était du Ramnstein, un cd que j'avais pu entendre chez Victor au paravent. Nous étions entrés sans problème et Victor avait maintenant l'air de savoir parfaitement où aller. Il me tenait par la main pour ne pas me perdre dans cette foule et nous nous dirigions vers le fond de la salle. Il y avait une porte dissimuler derrière un paravent. Victor l'ouvrit et nous nous retrouvâmes dans une petite pièce qui semblait être la conciergerie. Il posa sa baguette sur le sixième seaux et prononça un mot de passe que je ne pu entendre. À ma grand surprise, une trappe apparut sur le sol. Victor l'ouvrit et s'y glissa le premier. Le trou était faiblement éclairé et laissait entrevoir un escalier puis un couloir. Je jetai un regard derrière moi. Je n'étais pas très à l'aise avec l'idée de descendre je-ne-sais-où avec un Victor qui semblait bien différent ce soir. J'avais un mauvais pressentiment et je ne pouvais empêcher mon cœur de battre plus vite qu'à l'accoutumé. Victor émit un grognement d'impatience et je descendis finalement l'escalier de la trappe. Dès que je mis le pied à terre, Victor m'attrapa la main et m'entraîna à droite. Nous marchâmes en silence jusqu'au fond du couloir et Victor s'arrêta devant une porte noire qui n'augurait rien de bon. Il se retourna vers moi et je reculai d'un pas. Il avait un regard dur et sérieux. Décidément, il n'était pas normal.
-Herrrmione, je sais que tu es trrrès intelligente et maturrre pourrr ton âge. Tu ferrras donc ce que je te dis. En entrrrant dans cette pièce, pas un mot, c'est moi qui parrrle. Contente-toi de fairrre la belle. C'est notrre avenirrr qui est en jeu ici.
Je le regardai bouche-bée. Je ne comprenais plus rien. Que se passait-il, pourquoi parlait-il de « notre » avenir? Il remarqua mon regard semi- interrogateur, semi-effrayé. J'amorçai un pas vers l'arrière, mais une main m'agrippa au bras.
-Qu'est-ce que tu fais, Herrrmione, tu n'as pas envie de t'amuser?
-Attends, tu me parles de m'amuser? Je ne sais même pas où nous sommes et ce que nous allons faire.
Je commençais à m'énerver sérieusement. Il avait été malin. Je ne pouvais plus m'enfuir maintenant, il me tenait fermement.
-Allons Herrrmione, je suis avec toi, ne t'inquiète pas.
Je croisai son regard et je sus que je ne devais pas me trahir. Je ferai la bonne petite fille pour ne pas éveiller les soupçons et dès que j'en aurai la chance, je m'enfuirai. J'hochai donc la tête, incapable de parler.
Il cogna deux coups et attendit. La porte s'ouvrit laissant échapper le même genre de musique que le bar d'en haut. Un homme massif se tenait dans l'encadrement. Il nous regarda successivement.
-C'est qui elle? Demanda-t-il à Victor en me pointant du doigt.
-Elle est avec moi, t'inquiètes. Elle vient d'Angleterrrrre.
Il s'effaça pour nous laisser entrer dans une pièce disposée à la façon d'un bar sorcier. Il y avait environ une cinquantaine de personnes assis autour des tables et au comptoir du bar. Victor m'entraîna vers le comptoir et commanda un verre.
-Un whisky pourrr moi et.... Tu veux quoi, Herrrrmione?
-Oh heu... rien, merci, fis-je timidement.
-Allons, ça te détendrrras. La même chose pourrr elle, dit-il à l'adresse du barman.
Je jetai un coup d'œil à la ronde et remarquai qu'il n'y avait pratiquement pas de sorcière. En fait, je n'en remarquai que quatre qui se tenaient tranquilles au côté de leur mari ou de leur petit-ami. J'étais de moins en moins rassurée. Le barman déposa nos verres devant nous et Victor lui remis l'argent. Nous prîmes nos verres respectifs et Victor se tourna vers moi.
- À nous, dit-il en levant son verre.
Je cognai mon verre contre le sien avec un sourire crispé sur le visage. C'était le mieux que je pouvais faire pour l'instant. Je pris une gorgée et m'étouffai immédiatement. C'était réellement fort. Victor rit un moment en me donnant quelques tapes dans le dos.
-C'est bon, hein?
-Très....bon....réussis-je à répondre.
Je pus enfin me calmer et décidai d'attendre un peu avant de recommencer l'expérience.
-Ah Victor! Enfin, tu arrives....
Un jeune homme d'environ 20 ans venait de se matérialiser (façon de parler, il n'avait pas transplané, cbr) au côté de Victor.
Il tourna son regard vers moi et sourit.
-Et en bonne compagnie, on dirait. On peut lui faire confiance? Demanda-t- il plus sérieux.
-Bien surrr. Elle est belle, mais aussi assez intelligente.
Je n'en revenais pas. J'ouvris ma bouche d'indignation. On parlait de moi comme si je n'étais pas là ou pire, comme d'un objet. Je tentai tant bien que mal de cacher mon indignation en prenant une autre gorgé de whisky. Je ne tenais pas à attirer d'avantage l'attention sur moi, déjà que le nouveau venu ne cessait de me reluquer. J'avais tout de même remarqué qu'il n'avait pas d'accent. Il était donc parfaitement Anglais. C'était tout de même spéciale. Je ne l'avais pas remarqué avant, mais la plupart des conversations étaient en anglais dans la salle. La plupart du temps un puissant accent Bulgare déformait les mots, mais il y avait également des sorciers parlant parfaitement anglais. Je pris une gorgée de whisky. J'étais totalement perdue, où étais-je? Une autre gorgé pour calmer mon angoisse. C'était pas si mal, finalement, le whisky. On s'y habitue. Une gorgée et fini. Je déposai le verre vide sur le comptoir. Victor se retourna vers moi et regarda mon verre.
-Tu vois bien que c'était bon. Hé Crrrristophe, deux autrrrres whisky.
Les verres atterrirent devant moi peu de temps après. Je pris immédiatement le mien et en bu deux gorgés.
-Hé doucement la belle, c'est pas de l'eau, me lança moqueusement l'inconnu.
Il se relança dans une discussion avec Victor que je n'avais aucune envie de suivre. Je me mis à le détailler : grand blond aux yeux bleu, le teint pâle et l'air aristocratique. Tiens, il me faisait penser à quelqu'un celui-là. On dirait un Draco Malefoy avec cinq ans de plus, en plus mignon et plus viril. Je pris une autre gorgé. La tête commençais à me tournée. Je finis mon verre et m'assieds sur le tabouret, manquant de tomber à côté. Victor se retourna et, avec ses réflexes d'attrapeur, me soutint juste à temps.
-Oh la, Herrrmione, déjà fini ton deuxième verrrres? Tu en veux un autrrre?
-Non, merci, je crois que ... j'en ai eu assez pour l'instant.
Mes idées se mirent à vagabonder pendant que mon regard se perdait dans la salle. Je n'avais jamais vraiment bu d'alcool et surtout pas du fort. J'avais dû engloutir mes deux verres en 15 minutes et je n'étais pas bien grosse, ce qui faisait un mélange plutôt explosif. Dans quelques temps les effets se feraient totalement sentir. Tout à coup, un bras s'enroula autour de ma taille.
-Herrrmione, tu veux bien nous accompagner à cette table, il y a des gens que je voudrrrrais te prrrrésenter.
Je descendis du tabouret en espérant qu'il me lâcherait, mais peine perdue, il laissa son bras ainsi jusqu'à la table en question qui se situait au fond complètement, à l'abri des regards. D'ailleurs, je ne l'avais même pas remarqué moi-même. Cinq jeunes hommes d'une vingtaine d'années y étaient assis et semblait discuté énergiquement. Dès qu'ils nous remarquèrent nous fûmes accueillis bruyamment.
-Hé Krrrum! Amène-toi.
-Ça va, l'attrrrrapeur?
-Qu'est-ce-que tu nous amènes là, le tombeur? Demanda un garçon aux cheveux bruns mi-longs en me regardant d'un air apréciateur.
Je fronçai les sourcils, peu heureuse de me faire désigner ainsi. Victor remarqua ma crispation et resserra son emprise sur ma taille. Il se pencha vers moi et me chuchota :
-Souviens-toi, je parrrle, tu regarrrdes.
Je tentai de ne pas montrer mon indignation, de peur de ce qu'il pourrait faire. J'acquiéssai légèrement et m'assis sur la chaise que l'inconnu du début m'avait apporté.
-Hé, tout prrrès de moi, la beauté! S'exclama le garçon brun qui m'avait si bien accueilli.
Il me pinça une cuisse. Je sursautai et me déplaçai instinctivement vers Victor. Tous ceux assis autour de la table s'esclaffèrent devant ma réaction. Un des gars commanda des whisky pour tout le monde et la conversation s'installa.
-Les garrrs, je vous prrrésente Herrrmione, c'est une amie d'Angleterrre.
Victor me les nomma un à un mais je ne pu en retenir la moitié, vu mon état. Je savais que celui que m'avais pincé s'appelait Vlad, mais les autres... Ils commencèrent à parler ce qu'il semblait être de la politique et je décrochai rapidement de leur conversation. Je n'écoutais pas trop et buvait tranquillement mon whisky. Mes pensées devenaient de moins en moins cohérentes et ce fut quand je me levai pour aller au toilette que je vis l'ampleur de mon état. J'étais totalement bourrée mais je tentai de me tenir droite et naturelle.
-Hé Victor, pourrais-tu me dire où sont les toilettes?
-Juste au fond à drrroite.
Je partis en chancelant mais en tentant tant bien que mal de ne rien laisser paraître de mon état d'ébriété.
Si elle était restée à proximité elle aurait pu entendre :
-Hé les garrrrs, cette fille est juste à point!
-Ouais, t'imagine, on peut fairrrre d'elle ce qu'on veut.
-J'vais au toilette...
***********
Un peu de suspense, cbr! Vous avez aimé? Alors ... une petite reviews p-t? Donc... dans le prochain chap, si tout va comme je penses, ça devrait tomber R, alors attention âmes sensibles. Chow Cricket
Bonne Lecture Mais avant, merci à tous ceux qui lisent ma fic!!!
Chapitre 4 : Changement de cap
Cela faisait maintenant deux semaines que j'étais chez Victor. Il m'avait fait visiter le pays et ses musés. C'était vraiment enrichissant et je crois bien que dans mes futurs devoir je pourrai utiliser ces nouvelles connaissances. J'en savais pratiquement autant sur les sorciers de la Bulgarie que sur les sorciers d'Angleterre. Leur histoire n'était pas des plus heureuses. De 1540 à 1543, Kristote Vladkov, un adepte de la magie noire, avait décimé presque la moitié de la population sorcière Bulgare du temps. Il se croyait seul maître et disait vouloir purifier la planète. (ça vous dit quelque chose?) Heureusement, il fut arrêté et tué. Mais quand même, je ne voudrais pas voir les enfants que ça pourrait faire. D'ailleurs, j'espère qu'il n'en a pas, je n'en ai pas entendu parler. Enfin, passons, je ne vais quand même pas faire l'historique complet de la Bulgarie. Je disais donc que depuis deux semaines, c'était le bonheur parfait! Je m'amusais et j'apprenais : quoi de mieux? J'écrivais régulièrement à Ron et Harry, leur parlant de tout et de rien, sauf de où j'étais et de ce que je faisais. Enfin bref, tout ce passait très bien.
***
-Herrrmione, tu as des prrrojets pour ce soir? Me demanda Victor alors que j'entrais dans la cuisine en cette fin d'après-midi pluvieuse pour venir me chercher un verre de jus. J'avais commencer à faire mes devoirs il y a une heure et j'étais en pleine rédaction pour le cour de métamorphose.
-Eeee... Non, toi?
J'étais surprise qu'il me pose la question puisque nous passions nos journées et nos soirées pratiquement toujours ensemble. Comme si j'avais pu décidé d'un seul coup de sortir sans lui. Il pouvait avoir de drôle de question parfois.
-Un ami nous a invités à sortirrr au Betch Club. Tu veux venirrr?
-Hum... c'est que je n'ai pas 18 ans.
J'étais mal à l'aise. Il semblait avoir oublié ce petit détail assez important. J'ouvris la porte du réfrigérateur et sortir le pot de jus.
-Oh, je sais, ce n'est pas grrrave. Mon ami a une cousine à qui il va emprrrunter les carrrtes pourrr toi.
-C'est un bar moldu? Demandai-je, surprise. Je me sortis un verre.
-Hum... oui, en façade, mais tu verrrras.
Je le regardai, soupçonneuse. Il me répondit par un sourire. Je me versai mon jus.
-Alorrrs, tu viendrrras?
-Je n'en sais rien. Je n'ai pas l'air de 18 ans, tu sais.
-Oh, ne sois pas inquiète, tu as totalement l'air de 18 ans.
Il me regarda de haut en bas.
-Enfin, si tu t'arranges, finit-il, moqueur.
En effet, je ne devait pas avoir l'air très vieille, je portais des pantalons bleu poudre trois quart avec un t-shirt sans manche et mes cheveux étaient peigné en deux « lulus ». Je fis un sourire coupable, tout en mimant une petite fille gênée.
-Allez, penses-y, ce serrrra l'occasion de rencontrrrrer mes amis, qu'en penses-tu?
-Ouais, c'est vrai. D'accord, je veux bien t'y accompagner.
Je lui souris une dernière fois et retournai dans ma chambre. J'allais sortir dans un bar pour la première fois de ma vie. Je sais que ce n'était peut-être pas une chose que je voulais expérimenter si rapidement, mais je connaissais plein de filles de mon âge qui y était déjà allé, et ce n'était pas la fin du monde. Bon, mes parents ne seraient certainement pas d'accord avec moi, mais il fallait bien que je vive ma vie d'adolescente rebelle. De toute manière, je ne serais pas seule, j'étais avec Victor et il allait me présenter à ses amis. Depuis que j'étais arrivé, je n'avais rencontré personne d'autre. C'était bien beau s'entendre à merveille et tout, mais il y avait quand même des limites. Oui, décidément, c'était une bonne idée de sortir ce soir, ça nous ferait changer d'air. Mes pensées maintenat ordonnées, je pu reprendre mon devoir là où je l'avais laissé deux minutes au paravent.
*** -On parrrt dans une heurrre. Tu serrras prrrrête? Me cria Victor au travers de la salle de bain où je prenais ma douche.
-Oui, ça devrait.
Je sortis et m'essuyai. J'enfilai mon peignoir et filai dans ma chambre. J'étais toujours un peu timide de me retrouver à moitié vêtu devant Victor, même s'il m'avait déjà vue en bikini. Je jetai un coup d'œil à ma garde- robe et restai songeuse. Je n'avais que des shorts, des pantalons de plein air, des camisoles et des t-shirts. Rien qui soit mettable pour sortir dans un bar. Je m'assis sur mon lit et tordit mes mains anxieusement. Je n'avais aucune envie d'aller voir Victor pour lui expliquer mon problème. Et j'étais en peignoir, en plus. « Vas-y Hermione, ce n'est pas la fin du monde, il t'a déjà vue bien plus découverte que cela. Vas-y, maintenant. » Je me levai d'un coup et me dirigeai résolument vers ma porte. Je l'ouvris un peu, passai ma tête et regardai vers la cuisine, il n'y était pas. J'entendis alors des pas dans la pièce d'en face : sa chambre. Je déglutit difficilement et hésitai avant de poursuivre. Ça ne pouvait pas être pire. J'allais devoir aller cogner à sa chambre. Et s'il était en train de se changer? Évidemment qu'il était en train de se changer! Il était dans sa chambre, que pouvait-il faire d'autre! Je me donnai un coup de pied mental et allai cognai à sa porte.
-Victor? J'ai un petit problème.
Et s'il pensait que c'était mes menstruations? Merde, je pouvais vraiment être tarte, des fois.
-Hum... Enfin, c'est pas le problème que tu crois, c'est autre chose, je...
-Comment sais-tu ce que je crrrrois! S'exclama moqueusement un Victor Krum souriant se tenant devant moi.
La porte s'était ouverte soudainement. Je reculai précipitamment : je parlais la tête collé sur la porte, donc collée sur Victor maintenant qu'elle était disparue. Il s'était effectivement changé, il portait un jean à la mode avec une chemise bleu nuit, un style très classe qui lui allait très bien. Je rougis affreusement.
-Hum... c'est que je n'ai rien à me mettre. Enfin, en venant ici je ne prévoyais pas sortir et dans les bars et tout, alors...
-Ne t'inquiète pas, j'ai ici quelque chose qui devrrrrait te convenirrrr. Suis-moi.
Il se retourna et m'entraîna vers sa garde-robe. J'étais intimidé d'entrer ainsi dans sa chambre, un lieu si intime. Je promenai mon regard timidement dans la pièce. Elle était dans des tontes de brun, ce qui donnait un look africain et chaleureux. Il y avait un grand lit queen sur le mur de gauche avec une douillette brune-beige. Un tapis brun recouvrait le plancher et les murs étaient ornés de masques africains. Il ouvrit une grande penderie et en sortit un jean à taille basse foncé, stretch, jambes évasées, une blouse noir qui s'agrafait à l'avant et des sandales noirs à talons hauts. Je restai bouche-bée. Que faisait-il avec tous ses vêtements féminins? Il me fit un sourire et me donna le linge.
-Euh... merci, fis-je, n'insistant pas sur le point bizarre de la situation.
-Tu n'as qu'à aller te changer dans la salle de bain, cette porte s'y rend directement.
J'entrai dans la salle de bain et refermai la porte derrière moi. Je doutais fortement que ce soit à ma taille, comment aurait-il pu savoir? J'enfilai les pantalons et la blouse. Il avait su. Tout me convenait parfaitement, s'en était presque inquiétant. Je me regardai dans la glace et comprit ce qu'il avait voulu dire. J'avais effectivement l'air de 18 ans. La blouse faisait ressortir mes formes, jusqu'alors presque continuellement caché par mes camisoles et mes chandails amples. Elle était décolletée et on pouvait apercevoir le début de ma poitrine. Les jeans se moulaient à mes jambes parfaitement. Même les souliers m'allaient. Je sortis de la salle de bain et me tint debout devant Victor, qui s'était assis sur le lit pour m'attendre. Il me regarda d'un air satisfait. J'étais mal à l'aise, il me dévorait littéralement des yeux. Pour mettre fin à ce regard, je tournai sur moi-même, tout de même satisfaite résultat. J'avais beau être timide sur ce point, c'est toujours plaisant de se faire regarder. Quand j'eus fini mon petit tour, il leva un bras et m'effleura la taille.
-Tu es parrrfaite, me dit-il dans un souffle.
Je fus troublée par ce soudain changement chez lui. Il n'avait jamais agit avec moi de la sorte.
-Apprrrroche.
Il s'était levé et m'attirait maintenant vers lui en me prenant par la taille. Je m'approchai craintivement, ne sachant trop ses intentions. Il leva sa baguette. Je me crispai et fermai les yeux redoutant ce qu'il allait faire. Il prononça une formule et mes cheveux s'attachèrent savamment, me dégageant le cou et laissant quelques mèches encadrant mon visage.
-Voilà, tu es magnifique, me dit-il d'un ton tout à fait amical à présent. Nous pouvons y aller.
***
Le bar était bruyant et rempli de moldus. La musique était violente et agressive. C'était du Ramnstein, un cd que j'avais pu entendre chez Victor au paravent. Nous étions entrés sans problème et Victor avait maintenant l'air de savoir parfaitement où aller. Il me tenait par la main pour ne pas me perdre dans cette foule et nous nous dirigions vers le fond de la salle. Il y avait une porte dissimuler derrière un paravent. Victor l'ouvrit et nous nous retrouvâmes dans une petite pièce qui semblait être la conciergerie. Il posa sa baguette sur le sixième seaux et prononça un mot de passe que je ne pu entendre. À ma grand surprise, une trappe apparut sur le sol. Victor l'ouvrit et s'y glissa le premier. Le trou était faiblement éclairé et laissait entrevoir un escalier puis un couloir. Je jetai un regard derrière moi. Je n'étais pas très à l'aise avec l'idée de descendre je-ne-sais-où avec un Victor qui semblait bien différent ce soir. J'avais un mauvais pressentiment et je ne pouvais empêcher mon cœur de battre plus vite qu'à l'accoutumé. Victor émit un grognement d'impatience et je descendis finalement l'escalier de la trappe. Dès que je mis le pied à terre, Victor m'attrapa la main et m'entraîna à droite. Nous marchâmes en silence jusqu'au fond du couloir et Victor s'arrêta devant une porte noire qui n'augurait rien de bon. Il se retourna vers moi et je reculai d'un pas. Il avait un regard dur et sérieux. Décidément, il n'était pas normal.
-Herrrmione, je sais que tu es trrrès intelligente et maturrre pourrr ton âge. Tu ferrras donc ce que je te dis. En entrrrant dans cette pièce, pas un mot, c'est moi qui parrrle. Contente-toi de fairrre la belle. C'est notrre avenirrr qui est en jeu ici.
Je le regardai bouche-bée. Je ne comprenais plus rien. Que se passait-il, pourquoi parlait-il de « notre » avenir? Il remarqua mon regard semi- interrogateur, semi-effrayé. J'amorçai un pas vers l'arrière, mais une main m'agrippa au bras.
-Qu'est-ce que tu fais, Herrrmione, tu n'as pas envie de t'amuser?
-Attends, tu me parles de m'amuser? Je ne sais même pas où nous sommes et ce que nous allons faire.
Je commençais à m'énerver sérieusement. Il avait été malin. Je ne pouvais plus m'enfuir maintenant, il me tenait fermement.
-Allons Herrrmione, je suis avec toi, ne t'inquiète pas.
Je croisai son regard et je sus que je ne devais pas me trahir. Je ferai la bonne petite fille pour ne pas éveiller les soupçons et dès que j'en aurai la chance, je m'enfuirai. J'hochai donc la tête, incapable de parler.
Il cogna deux coups et attendit. La porte s'ouvrit laissant échapper le même genre de musique que le bar d'en haut. Un homme massif se tenait dans l'encadrement. Il nous regarda successivement.
-C'est qui elle? Demanda-t-il à Victor en me pointant du doigt.
-Elle est avec moi, t'inquiètes. Elle vient d'Angleterrrrre.
Il s'effaça pour nous laisser entrer dans une pièce disposée à la façon d'un bar sorcier. Il y avait environ une cinquantaine de personnes assis autour des tables et au comptoir du bar. Victor m'entraîna vers le comptoir et commanda un verre.
-Un whisky pourrr moi et.... Tu veux quoi, Herrrrmione?
-Oh heu... rien, merci, fis-je timidement.
-Allons, ça te détendrrras. La même chose pourrr elle, dit-il à l'adresse du barman.
Je jetai un coup d'œil à la ronde et remarquai qu'il n'y avait pratiquement pas de sorcière. En fait, je n'en remarquai que quatre qui se tenaient tranquilles au côté de leur mari ou de leur petit-ami. J'étais de moins en moins rassurée. Le barman déposa nos verres devant nous et Victor lui remis l'argent. Nous prîmes nos verres respectifs et Victor se tourna vers moi.
- À nous, dit-il en levant son verre.
Je cognai mon verre contre le sien avec un sourire crispé sur le visage. C'était le mieux que je pouvais faire pour l'instant. Je pris une gorgée et m'étouffai immédiatement. C'était réellement fort. Victor rit un moment en me donnant quelques tapes dans le dos.
-C'est bon, hein?
-Très....bon....réussis-je à répondre.
Je pus enfin me calmer et décidai d'attendre un peu avant de recommencer l'expérience.
-Ah Victor! Enfin, tu arrives....
Un jeune homme d'environ 20 ans venait de se matérialiser (façon de parler, il n'avait pas transplané, cbr) au côté de Victor.
Il tourna son regard vers moi et sourit.
-Et en bonne compagnie, on dirait. On peut lui faire confiance? Demanda-t- il plus sérieux.
-Bien surrr. Elle est belle, mais aussi assez intelligente.
Je n'en revenais pas. J'ouvris ma bouche d'indignation. On parlait de moi comme si je n'étais pas là ou pire, comme d'un objet. Je tentai tant bien que mal de cacher mon indignation en prenant une autre gorgé de whisky. Je ne tenais pas à attirer d'avantage l'attention sur moi, déjà que le nouveau venu ne cessait de me reluquer. J'avais tout de même remarqué qu'il n'avait pas d'accent. Il était donc parfaitement Anglais. C'était tout de même spéciale. Je ne l'avais pas remarqué avant, mais la plupart des conversations étaient en anglais dans la salle. La plupart du temps un puissant accent Bulgare déformait les mots, mais il y avait également des sorciers parlant parfaitement anglais. Je pris une gorgée de whisky. J'étais totalement perdue, où étais-je? Une autre gorgé pour calmer mon angoisse. C'était pas si mal, finalement, le whisky. On s'y habitue. Une gorgée et fini. Je déposai le verre vide sur le comptoir. Victor se retourna vers moi et regarda mon verre.
-Tu vois bien que c'était bon. Hé Crrrristophe, deux autrrrres whisky.
Les verres atterrirent devant moi peu de temps après. Je pris immédiatement le mien et en bu deux gorgés.
-Hé doucement la belle, c'est pas de l'eau, me lança moqueusement l'inconnu.
Il se relança dans une discussion avec Victor que je n'avais aucune envie de suivre. Je me mis à le détailler : grand blond aux yeux bleu, le teint pâle et l'air aristocratique. Tiens, il me faisait penser à quelqu'un celui-là. On dirait un Draco Malefoy avec cinq ans de plus, en plus mignon et plus viril. Je pris une autre gorgé. La tête commençais à me tournée. Je finis mon verre et m'assieds sur le tabouret, manquant de tomber à côté. Victor se retourna et, avec ses réflexes d'attrapeur, me soutint juste à temps.
-Oh la, Herrrmione, déjà fini ton deuxième verrrres? Tu en veux un autrrre?
-Non, merci, je crois que ... j'en ai eu assez pour l'instant.
Mes idées se mirent à vagabonder pendant que mon regard se perdait dans la salle. Je n'avais jamais vraiment bu d'alcool et surtout pas du fort. J'avais dû engloutir mes deux verres en 15 minutes et je n'étais pas bien grosse, ce qui faisait un mélange plutôt explosif. Dans quelques temps les effets se feraient totalement sentir. Tout à coup, un bras s'enroula autour de ma taille.
-Herrrmione, tu veux bien nous accompagner à cette table, il y a des gens que je voudrrrrais te prrrrésenter.
Je descendis du tabouret en espérant qu'il me lâcherait, mais peine perdue, il laissa son bras ainsi jusqu'à la table en question qui se situait au fond complètement, à l'abri des regards. D'ailleurs, je ne l'avais même pas remarqué moi-même. Cinq jeunes hommes d'une vingtaine d'années y étaient assis et semblait discuté énergiquement. Dès qu'ils nous remarquèrent nous fûmes accueillis bruyamment.
-Hé Krrrum! Amène-toi.
-Ça va, l'attrrrrapeur?
-Qu'est-ce-que tu nous amènes là, le tombeur? Demanda un garçon aux cheveux bruns mi-longs en me regardant d'un air apréciateur.
Je fronçai les sourcils, peu heureuse de me faire désigner ainsi. Victor remarqua ma crispation et resserra son emprise sur ma taille. Il se pencha vers moi et me chuchota :
-Souviens-toi, je parrrle, tu regarrrdes.
Je tentai de ne pas montrer mon indignation, de peur de ce qu'il pourrait faire. J'acquiéssai légèrement et m'assis sur la chaise que l'inconnu du début m'avait apporté.
-Hé, tout prrrès de moi, la beauté! S'exclama le garçon brun qui m'avait si bien accueilli.
Il me pinça une cuisse. Je sursautai et me déplaçai instinctivement vers Victor. Tous ceux assis autour de la table s'esclaffèrent devant ma réaction. Un des gars commanda des whisky pour tout le monde et la conversation s'installa.
-Les garrrs, je vous prrrésente Herrrmione, c'est une amie d'Angleterrre.
Victor me les nomma un à un mais je ne pu en retenir la moitié, vu mon état. Je savais que celui que m'avais pincé s'appelait Vlad, mais les autres... Ils commencèrent à parler ce qu'il semblait être de la politique et je décrochai rapidement de leur conversation. Je n'écoutais pas trop et buvait tranquillement mon whisky. Mes pensées devenaient de moins en moins cohérentes et ce fut quand je me levai pour aller au toilette que je vis l'ampleur de mon état. J'étais totalement bourrée mais je tentai de me tenir droite et naturelle.
-Hé Victor, pourrais-tu me dire où sont les toilettes?
-Juste au fond à drrroite.
Je partis en chancelant mais en tentant tant bien que mal de ne rien laisser paraître de mon état d'ébriété.
Si elle était restée à proximité elle aurait pu entendre :
-Hé les garrrrs, cette fille est juste à point!
-Ouais, t'imagine, on peut fairrrre d'elle ce qu'on veut.
-J'vais au toilette...
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Un peu de suspense, cbr! Vous avez aimé? Alors ... une petite reviews p-t? Donc... dans le prochain chap, si tout va comme je penses, ça devrait tomber R, alors attention âmes sensibles. Chow Cricket
