Salut tlm, je vous avais dis que ce chapitre serait probablement R, mais finalement, j'ai décidé de changer d'idée et de rendre mon histoire moins lourde et sombre. Enfin, pour ce chapitre. Si vous vous y opposer et que vous voulez que je revienne à ma première idée (de faire une fic plus dark), faites-moi le savoir, j'ajusterai le prochain chapitre en fonction de vos suggestions.

Merci beaucoup à Laloue, Mondigus,

Un petit mot pour Usul si tu continus à lire ma fic : Je suis désolé que ça ne se dirige pas sur un cap qui te plaît. Si tu as des suggestions ou autre, je suis vraiment ouverte à tous. Ce chapitre est définitivement sur un cap qui pourrait ne pas te plaire (si je comprends bien ta review), tk, si j'ai mal interprété ou autre, fais-moi le savoir. J'espère avoir de tes nouvelles!

Disclaimer : tout à J.K. Rowling.

Chapitre 5 : Déchirement

Si elle était restée à proximité elle aurait pu entendre :

-Hé les garrrrs, cette fille est juste à point!

-Ouais, t'imagine, on peut fairrrre d'elle ce qu'on veut.

-J'vais au toilette...

***

En arrivant devant la porte de la salle de bain je m'appuyai légèrement sur le mur. Un léger étourdissement m'avait fait manquer de tomber. Je pris une grand respiration pour aérer mon cerveau embrumé par l'alcool et poussai la porte des toilettes. Quand j'eus terminé de faire le point, (NA : Inside avec mes amies, mais vous trouvez pas que quand vous allez aux toilettes et que vous êtes un peu chaud(es) vous faites le point, dans le sens que vous vous dites à quel point vous êtes chaud(es), si vous vous amusez, etc... tk, simple observation personnelle. De retour à l'histoire.) je lavai mes mains en m'envoyai une bonne dose d'eau dans la figure pour me ressaisir et tenté de me déssoualer un peu. Lorsque je relevai la tête pour regardai dans le miroir, je cru que j'allais avoir une crise cardiaque. Mon voisin de table se tenait derrière moi et me souriait amicalement.

-Tu m'as fait une de ces peurs, m'exclamai-je en riant, une main sur le cœur.

-Désolé, ce n'était pas mon intention.

Il fit un pas vers moi de sorte qu'il ne restait à peine un mètre entre lui et moi. Je me retournai et m'appuyai sur le comptoir.

-Alors, qu'est-ce que tu fais dans la toilette des dames? Demandai-je malicieusement.

Il me faisait rire et je le trouvai bien mignon avec ses cheveux qui lui retombait devant le visage. Ma main glissa sur le comptoir et je manquai de tomber pour la énième fois ce soir-là. Il me retint immédiatement alors que je riais de ma maladresse.

-Hop là! Un peu plus tu te rrramassais sur le carrreau.

Je partis à rire de plus belle. Je ne savais pas ce qu'il y avait de drôle, mais ce l'était pour moi. Je crois que c'était la situation : j'étais dans une toilette des dames avec un gars que je ne connaissais pratiquement pas qui se tenait à quelques centimètres de moi.

-Tu sais...habituellement je .... je ne suis pas comme ça... dis-je d'une manière saccadée, embrumée par l'alcool.

-Je n'en doute pas. Victorrr m'a dit que tu étais trrrès intelligente, me répondit Vlad, je venais de me souvenir de son nom, en replaçant une de mes mèches derrière mon oreille.

-C'est vrai? ...Il t'a dit ça? Demandai-je, incertaine.

Il était grand et se tenait maintenant devant moi, me regardant en baissant son visage.

-Hé, je t'arrive au menton, remarquai-je alors.

-Tu veux grrrandir un peu?

-Pourquoi pas?

Et avant que je puisse m'en rendre compte, il me soulevait par la taille et m'asseyait sur le comptoir.

-Oh ! m'exclamai-je.

J'étais maintenant à la hauteur de son nez. Il mit ses mains de chaque côté de moi de sorte que son visage était maintenant à la hauteur du mien et terriblement près.

-Tu es trrrès belle Herrrmione, me dit-il en me regardant dans les yeux.

Mon cœur manqua un battement. Je souriai au compliment et ne bougeai pas quand il s'approcha de moi pour m'embrasser. C'était doux et mouillé. Je ne comprenais pas trop ce qui m'arrivais, mais je me laissais faire, ne sachant pas si c'était bien ou mal. En fait, je m'en balançais. J'étais bien, c'était tout ce qui comptait. Vlad rétrécit la distance entre nos corps en se glissant entre mes jambes, s'appuyant ainsi sur le comptoir. Ses mains pressaient ma taille sur son bas ventre et c'est lorsque je sentis son membre dur que je réalisai ce qui était en train de se passer. Cela me fit l'effet d'une douche froide et je reculai subitement ma tête ouvrant les yeux avec horreur.

-Écoute, je crois que les autres vont s'inquiéter, on devrait retourner dans la salle, dis-je en tentant de me dégager de son étreinte.

-Non, ne t'inquiète... pas, je suis.... cerrrtain qu'ils ne... s'inquiètent pas, me répondit-il, entrecoupant ses paroles de baisers dans mon cou.

Je tentai de le repousser avec plus de force.

-Tu n'en sais rien alors allons-y avant qu'ils viennent voir ce qu'il ce passe.

Je commençais à paniquer et cela transparaissait dans ma voix. Il cessa automatiquement les baisers, sans pour autant s'écarter. Il me regardait maintenant droit dans les yeux avec un sourire aux coins des lèvres.

-Ils se doutent déjà de ce que l'on fait...

-QUOI???

Je ne comprenais plus rien. Comment ça, ils savaient ce que l'on faisait? C'était quoi ces histoires? Je n'avais qu'une envie, sortir d'ici au plus vite.

-Maintenant pousse-toi, je veux sortir.

Ma voix était de moins en moins assuré. Je tentai vainement de le pousser sur le côté, mais la position dans laquelle je me trouvais me désavantageait. Mes jambes n'étaient plus d'aucune utilités étant écartées et lui se tenant entre elles. Il me restait mes bras et ma tête. Je levai immédiatement ma main droite pour le frapper au visage, m'appuyant sur celle de gauche pour de pas perdre l'équilibre. Malheureusement, ses réflexes étaient rapides et j'étais alourdis par l'alcool. Il attrapa sans mal ma main, saisit celle de gauche et les tint derrière mon dos d'une seule de ses grandes mains, me laissant ainsi offerte à lui.

-Qu'est-ce qu'il y a, Herrrmione, tu semblais apprécier il n'y a pas deux minutes, me lança-t-il alors qu'il essayait de m'embrasser de nouveau tandis que je tournais la tête dans tout les sens pour l'en empêcher.

-Si tu ne me lâche pas, je vais crier, dis-je calmement, redevenant peu à peu rationnel.

Il parut décontenancé pendant quelques secondes et j'en profitai pour lui donner un coup de ma paume de main sur son nez. Il poussa un cri de surprise et plaqua ses mains sur son nez en reculant, il ne devait pas s'attendre à de la défense moldue. J'en profitai pour sauter du comptoir et courir jusqu'à la porte que j'ouvris immédiatement. Sans perdre de temps, je couru vers la porte de sortie du bar sans me soucier des visages qui se tournaient vers moi. Je devais effectivement avoir l'air bizarre, mais je m'en foutais un peu, tout ce que je voulais, c'était sortir d'ici au plus vite. J'atteignis enfin la porte et sortis. Je me retrouvai dans le couloir et me précipitai vers l'escalier. Mais quel escalier? Il n'y avait rien, seulement le couloir sombre et humide. Je me mis à tourner sur moi-même, cherchant frénétiquement un indice de ce que je devais faire pour faire apparaître ce maudit escalier. Je sortis ma baguette que j'avais cacher dans la ganse de ma sandale et qui était dissimulée sous mon pantalon. Je commençais à peine à taper sur le mur du couloir que la porte du bar s'ouvrit.