Salut tlm!!! Hé oui, c'est enfin de nouveau chapitre!!! Et j'ai le bonheur
de vous annoncer qu'il est R. (enfin!?) J'espère que vous allez aimer!
Bonne lecture.
Merci à neigine, lune de cristal, odiss et cheyna!!!
Pour ceux et celles qui n'aiment pas la tournure d'attitude de Victor, : ( désolé, je crois que vous ne l'aimerai pas plus!! Mais je vous le redis, ce n'est pas une fic pleine d'amour et d'amitié! C'est plus dark et il y aura pire à venir.
BONNE LECTURE!!!
Chapitre 6 : De la douleur pour du plaisir
Je commençais à peine à taper sur le mur du couloir que la porte du bar s'ouvrit. Je suspendis mon geste et mon cœur se glaça. *** Je ne parvenais pas à distinguer nettement la forme qui s'avançait vers moi, mais sa démarche n'aurait pu tromper personne. Victor venait vers moi tranquillement.
-Qu'est-ce qui se passe, Herrrrmione?
-Je n'en sais rien, ce serait peut-être à toi de me le dire.
Ma voix était quasi hystérique. Il me demandait à moi ce qui se passait. Il se tenait maintenant devant moi. Je reculai craintivement jusqu'à buter contre le mur.
-Mais voyons Herrrrmione, je te vois sortirrrr en courrrant des toilettes et mon ami Vlad qui te suit avec le nez en sang.
-Alors demande à ton « copain » de t'expliquer. Moi je m'en vais d'ici et je ne veux plus y revenir.
J'étais au bord des larmes. Tout était confus. Comment cela avait-il pu m'arriver à moi? Mes lèvres tremblaient et mes yeux s'étaient remplis d'eau. Je me sentais stupide et coupable de ce qui m'était arrivée. Je glissai contre le mur et entourai mes genoux de mes bras, déposant mon front sur ceux-ci. J'entendis Victor s'accroupir devant moi et je sentis sa main se poser sur mon bras. Je me rétractai et il l'enleva immédiatement, comprenant son erreur.
-Qu'est-ce qui s'est passé dans les toilettes pour te mettrrre dans un tel état? Me demanda-t-il doucement.
Je n'avais aucune envie d'en parler. Je l'avais quand même cherché, tout ça. Mes pensées avaient de la difficulté à s'ordonner. J'essuyai rageusement mes yeux et me levai d'un coup, faisant sursauter Victor qui se leva lui aussi.
-Ton ami n'est qu'un salaud, voilà tout! Crachai-je furieusement.
Victor me regarda, surpris par mon ton haineux.
-Tu veux parrrtirrr? Me demanda-t-il.
Je le regardai. J'étais soudain très las et je n'avais qu'une envie, partir le plus loin possible de cet affreux endroit. Je hochai la tête et me blottis contre lui. Il passa un bras autour de mes épaules et fit apparaître l'escalier en tapotant six fois une pierre. Le retour à l'appartement fut pour moi comme dans un rêve. J'étais encore saoule et Victor me soutenait à moitié, m'empêchant de m'écrouler. L'adrénaline m'avait vidée et l'alcool avait deux fois plus d'effet sur moi. Rendu à l'appartement il me déposa sur mon lit. Il retira doucement mes sandales et pris ma baguette à laquelle je m'accrochais encore fermement, malgré mon état. Il la déposa sur la table de chevet et entrepris de dégrafer ma blouse. Dès que je compris ce qu'il faisait, je m'écartai vivement et me recroquevillai sur le lit. Il me regarda surpris.
-Tu ne veux pas te mettrrrre en pyjamas?
Voyant que je ne répondais pas et que je ne le laisserais pas m'approcher, il se leva et fit un pas vers la porte. Au moment où il allait la passer, je me décidai à lui dire.
-Il m'a embrassé.
Ma voix était faible et me paraissait lointaine. Je vis Victor se retourner lentement et me regarder sans bouger, de peur que je ne parle plus.
-Et je n'ai rien fait, continuai-je d'une voix tremblante.
Victor se déplaça et vint s'asseoir sur le lit où j'étais maintenant couché sur le côté, en petite boule.
-Et puis quand j'ai voulu le faire cesser, il m'a retenu. J'ai eu tellement peur, dis-je en éclatant en sanglot.
La honte était une douleur vive et bien présente, contrairement à ma voix et au reste de mon corps. C'était la seule chose que je ressentais et dont j'étais pleinement consciente. Je sentis Victor se coucher contre mon dos et passer un bras autour de ma taille, s'emboîtant à moi.
-Shhh... shhh... je suis là, chuchota-t-il contre mon oreille tandis qu'il me berçait.
Je m'agrippai à son bras et peu à peu mes larmes disparurent. Je sentais son souffle dans mon cou et j'étais bien. Peu à peu je sombrai dans le sommeil, mais quand je le sentis se soulever pour partir, je retins son bras.
-Ne me laisse pas seule, murmurai-je aux confins du sommeil.
Dès que je sus qu'il allait rester, je m'endormis, me sentant en confiance.
*** (un peu plus et j'arrêtais le chapitre ici :p)
La première chose que je sentis en me réveillant fut ma tête. En fait, j'aurais pu parier qu'elle faisait tout pour que je m'aperçoive de sa présence tant elle me faisait mal. Elle semblait peser des tonnes et le simple fait de la soulever de l'oreiller semblait tenir de l'exploit. Je décidai donc de ne pas bouger, espérant que la douleur s'estompe d'elle- même. Mon esprit encore embrumé mis un moment avant de s'apercevoir qu'un inconnu se trouvait dans mon lit. Je me redressai immédiatement et le cri que je poussai aurait pu faire peur à un sourd. L'inconnu se leva d'un coup et sortit sa baguette magique, regardant frénétiquement autour de lui en position d'attaque. Je plaquai mes mains sur ma bouche quand je reconnus un Victor ébouriffé et complètement réveillé à présent. Il se tourna vers moi avec une mine inquiète.
-Ca va, Herrrrmione? Qu'est-ce qui ce passe?
-Euh... oui, ça va... Désolé de t'avoir réveiller aussi brusquement, bredouillai-je.
-Mais qu'est-ce qui t'as fait crrrrier ainsi?
-Euuuhh... toi?
-Moi?
Il regarda où il se trouvait et compris immédiatement. Je le regardais craintivement craignant sa réaction qui ne se fit pas attendre. Il éclata littéralement de rire et je voulu l'imiter, mais ma tête me rappela à l'ordre en m'envoyant une décharge de douleur.
-Je suis désolé de t'avoir réveillé ainsi, dis-je avec un sourire coupable, tout en tenant ma tête. Tu peux imaginer ma surprise de te voir dans mon lit!
Il cessa immédiatement de rire et se tourna vers moi avec un air grave.
-Tu ne te souviens pas pourrrrquoi je suis là?
-Euuuh....
Je n'avais pas songé à la question. En effet, pourquoi était-il là, qu'avais-je fait hier? Je me forçai à me rappeler ma soirée. Tout me revint en flash : le bar, le bruit, le whisky, les toilettes, des baisers et des mains qui m'empêche de bouger, ma douleur.
-Oh mon dieu, murmurai-je en ouvrant les yeux.
Je me recouchai sur le dos, les yeux au plafond. Ma tête me faisait toujours mal et une douleur au niveau du ventre s'ajouta. Je savais que c'était mon état psychologique qui se ressentait dans mon ventre, mais je ne pus m'empêcher de me crisper quand les images d'hier se firent plus forte. J'entendis Victor se lever et partir alors que je me tournais sur le côté, comme pour me protéger. Il revint à peine quelques secondes plus tard avec une fiole contenant un liquide verdâtre.
-Tiens, bois ça. Ton mal de tête disparrrraîtrrra immédiatement.
Il s'accroupit au côté du lit où se situait ma tête et me donna la fiole. Je l'engloutis d'un coup, sentant le liquide se répandre en moi et immédiatement ma tête se calma et redevint normale. Je lui redonnai la fiole avec un sourire de remerciement. Mes yeux retombèrent dans le vide et mes pensées se remirent en mode « nuit dernière ». Voyant que je n'allais pas me lever, j'entendis Victor soupirer et se lever. Alors que je croyais qu'il partait, il s'exclama :
-Allez, debout grrrande parresseuse! Tu ne vas pas te morrrfondrre ainsi toute la jourrrnée? Je comprrrends que tu as vécu quelque chose de difficile la nuit derrrnièrrre, mais ce n'est pas une rrraison pourrrr s'apitoyer surrr son sorrt, tu comprrends?
Je le regardai, complètement étonnée par ce qu'il venait de dire. Il avait parfaitement raison, je ne devais pas me laisser abattre. C'était passé, j'avais réussi à m'en sortir, passons à autre chose. Je lui souris et me levai.
-Tu as parfaitement raison, je dois me ressaisir.
-Bon, quelle bonne attitude. Allez, viens, allons dîner dans un charrrmant petit restaurant au coin de la rue.
Il sortit et j'allai prendre une douche et m'habillai légèrement d'un pantalon de toile beige et d'un polo bleu et blanc. Il était déjà 14h30 lorsque nous sortîmes de l'appartement. Le repas au restaurant passa relativement vite et Victor décida de m'emmener magasiner.
-Toutes les filles le disent : le magasinage, c'est une thérrrrapie, m'avait-il dit alors que l'on passait les portes d'une boutique.
Et il avait raison. Pour l'après-midi, je pus m'évader complètement et m'amuser comme une petite folle. Victor fut généreux et me paya presque la moitié des fringues que j'achetai. Lui-même succomba à la thérapie et s'acheta quelques morceaux.
Il était environ 19h30 quand nous rentrâmes enfin à l'appartement, plein de paquets et vidés de notre énergie. J'allai porter mes paquets dans ma chambre alors qu'il faisait de même. Lorsque je sortis enfin de ma chambre, (j'avais pris le temps de ranger toutes mes nouvelles trouvailles) j'entendis le bain couler et vis Victor accroupit au côté, versant une mousse quelconque. Il se retourna dès qu'il m'entendit approcher.
-J'ai pensé qu'un bain pourrait te détendre un peu.
-Je te remercie, c'est vraiment très galant de ta part, dis-je en m'avançant jusqu'à lui.
Il se leva et me fit face. Il me souriait légèrement mais son regard le trompait. Ses yeux étaient grave et pénétrant tandis qu'il me regardait dans les yeux. Lentement, comme dans un film américain à l'eau de rose, il s'avança et baisa mes lèvres timidement. Il se recula aussi lentement qu'il s'était approché, comme pour voir ma réaction. Je n'avais pas bougé d'un pouce et le regardais toujours dans les yeux. Prenant mon mutisme pour un oui, il se pencha de nouveau et cette fois-ci, prolongea le baiser. Le trouvant doux et tendre, je répondis au baiser timidement. Sa langue se fraya un passage entre mes dents et vint timidement titiller la mienne, l'invitant à une danse langoureuse. Ce baiser était délicieusement érotique, me faisant frissonner de plaisir. Je me reprochai instinctivement de lui, passant mes bras autour de son cou alors qu'il passait les siennes autour de ma taille. Ses mains glissèrent sous mon chandail et je pus sentir le contact de ses mains chaudes contre mon dos. Sa bouche quitta la mienne et descendit le long de mon cou. C'était tout simplement sublime. Mon corps tout entier se réchauffait et je ne pouvais m'empêcher de pousser des soupirs d'aises. Ses mains remontèrent le long de mon dos, faisant ainsi monter mon chandail jusqu'à dévoiler mon ventre. Ses lèvres avaient repris les miennes, les mordillant, s'amusant avec elles. Je baissai les bras jusqu'à atteindre le bas de son t-shirt et le remontai vers le haut, le lui retirant. Je le jetai plus loin et repris notre baiser interrompu. Il fit de même avec moi, envoyant valser mon polo quelque part derrière lui. Ses baisers descendirent vers ma poitrine encore cachée par mon soutien-gorge. Je ne pus m'empêcher de presser sa tête contre moi. Il se mis à genou devant moi et déboutonna mon pantalon qui glissa sur mes jambes, me dévoilant presque nue. Il poussa le pantalon plus loin et se releva. Je compris qu'il voulait que je fasse de même avec lui et je m'exécutai en lui enlevant son pantalon sans toutefois m'agenouiller. Il me reprit par la taille et me colla à lui. Je sentais sa peau contre la mienne, si intimement collé. Instinctivement, mes hanches se collèrent à lui et je pus sentir son excitation. Il soupira quand mon corps toucha cette partie plutôt sensible. Alors qu'une de ses mains me tenait contre lui, son autre main détachait habilement l'agrafe de ma brassière. Il me la retira doucement, laissant les bretelles glisser contre mes bras, me faisant frissonner. Au lieu de m'entraîner vers le bain, il me poussa vers sa chambre tout en continuant de m'embrasser. Il me fit basculer sur le lit et descendit ses lèvres vers mes seins, mon ventre et finalement retira ma petite culotte. Toutes ces nouvelles sensations me poussaient au plaisir pur et simple. Mes pensées étaient entièrement concentrées vers la quête du plaisir nouveau. Lorsque Victor glissa un doigt dans mon intimité, titillant mon clitoris, je cambrai instinctivement les reins, sentant une nouvelle sensation m'assaillir. Il remonta vers moi et je sentis son érection contre ma cuisse. Il me regarda dans les yeux, cherchant mon approbation. Pour toute réponse je l'embrassai, retirant son boxer, et il pénétra en moi doucement. La douleur du déchirement ne fut rien à comparer le plaisir qui montait en moi à chaque fois qu'il bougeait les reins, vite ou lentement, selon son plaisir. Je me sentais totalement à sa merci, mon plaisir si dépendant du sien. J'enroulai mes jambes autour de ses reins lui permettant de pénétrer plus profondément. Son souffle faisait écho à mes gémissements de plus en plus fort. Ses coups devinrent plus brusques et saccadés, m'amenant aux portes de la jouissance. Il accéléra et notre jouissance s'unit dans un cri. Il s'affala sur moi le souffle court, mêlant sa sueur à la mienne. Il se retira lentement et se coucha à mes côtés, nous enveloppant des draps. Je me blottis contre lui et m'endormis, maintenant vidé entièrement de mon énergie.
Dans le bain, la mousse commençait à disparaître.
*** Un jeune homme en boxeur se dirige vers un téléphone.
-Hé Vlad!
-...
-Merrrde, mais qu'est-ce que tu as bien pu lui fairrre hierrr?
-...
-Un peu plus et elle m'échappait.
-...
-Oui. Tout devrrait bien aller malgrrré ta gaffe. Je la tiens, maintenant.
-...
-Délicieuse. Bon je te laisse, je vais rrrejoindre la belle.
Clic. ***** Ça vous a plu? J'ai eu un peu de difficulté à écrire ce chapitre. Je ne savais pas trop comment amener tout ça, mais bon, ca donne ce que ça donne. C'est pour ça qu'il a été un peu plus long à venir... dsl! Bon ben un tit commentaire serait apprécié :) Réview????
CrickSha
Merci à neigine, lune de cristal, odiss et cheyna!!!
Pour ceux et celles qui n'aiment pas la tournure d'attitude de Victor, : ( désolé, je crois que vous ne l'aimerai pas plus!! Mais je vous le redis, ce n'est pas une fic pleine d'amour et d'amitié! C'est plus dark et il y aura pire à venir.
BONNE LECTURE!!!
Chapitre 6 : De la douleur pour du plaisir
Je commençais à peine à taper sur le mur du couloir que la porte du bar s'ouvrit. Je suspendis mon geste et mon cœur se glaça. *** Je ne parvenais pas à distinguer nettement la forme qui s'avançait vers moi, mais sa démarche n'aurait pu tromper personne. Victor venait vers moi tranquillement.
-Qu'est-ce qui se passe, Herrrrmione?
-Je n'en sais rien, ce serait peut-être à toi de me le dire.
Ma voix était quasi hystérique. Il me demandait à moi ce qui se passait. Il se tenait maintenant devant moi. Je reculai craintivement jusqu'à buter contre le mur.
-Mais voyons Herrrrmione, je te vois sortirrrr en courrrant des toilettes et mon ami Vlad qui te suit avec le nez en sang.
-Alors demande à ton « copain » de t'expliquer. Moi je m'en vais d'ici et je ne veux plus y revenir.
J'étais au bord des larmes. Tout était confus. Comment cela avait-il pu m'arriver à moi? Mes lèvres tremblaient et mes yeux s'étaient remplis d'eau. Je me sentais stupide et coupable de ce qui m'était arrivée. Je glissai contre le mur et entourai mes genoux de mes bras, déposant mon front sur ceux-ci. J'entendis Victor s'accroupir devant moi et je sentis sa main se poser sur mon bras. Je me rétractai et il l'enleva immédiatement, comprenant son erreur.
-Qu'est-ce qui s'est passé dans les toilettes pour te mettrrre dans un tel état? Me demanda-t-il doucement.
Je n'avais aucune envie d'en parler. Je l'avais quand même cherché, tout ça. Mes pensées avaient de la difficulté à s'ordonner. J'essuyai rageusement mes yeux et me levai d'un coup, faisant sursauter Victor qui se leva lui aussi.
-Ton ami n'est qu'un salaud, voilà tout! Crachai-je furieusement.
Victor me regarda, surpris par mon ton haineux.
-Tu veux parrrtirrr? Me demanda-t-il.
Je le regardai. J'étais soudain très las et je n'avais qu'une envie, partir le plus loin possible de cet affreux endroit. Je hochai la tête et me blottis contre lui. Il passa un bras autour de mes épaules et fit apparaître l'escalier en tapotant six fois une pierre. Le retour à l'appartement fut pour moi comme dans un rêve. J'étais encore saoule et Victor me soutenait à moitié, m'empêchant de m'écrouler. L'adrénaline m'avait vidée et l'alcool avait deux fois plus d'effet sur moi. Rendu à l'appartement il me déposa sur mon lit. Il retira doucement mes sandales et pris ma baguette à laquelle je m'accrochais encore fermement, malgré mon état. Il la déposa sur la table de chevet et entrepris de dégrafer ma blouse. Dès que je compris ce qu'il faisait, je m'écartai vivement et me recroquevillai sur le lit. Il me regarda surpris.
-Tu ne veux pas te mettrrrre en pyjamas?
Voyant que je ne répondais pas et que je ne le laisserais pas m'approcher, il se leva et fit un pas vers la porte. Au moment où il allait la passer, je me décidai à lui dire.
-Il m'a embrassé.
Ma voix était faible et me paraissait lointaine. Je vis Victor se retourner lentement et me regarder sans bouger, de peur que je ne parle plus.
-Et je n'ai rien fait, continuai-je d'une voix tremblante.
Victor se déplaça et vint s'asseoir sur le lit où j'étais maintenant couché sur le côté, en petite boule.
-Et puis quand j'ai voulu le faire cesser, il m'a retenu. J'ai eu tellement peur, dis-je en éclatant en sanglot.
La honte était une douleur vive et bien présente, contrairement à ma voix et au reste de mon corps. C'était la seule chose que je ressentais et dont j'étais pleinement consciente. Je sentis Victor se coucher contre mon dos et passer un bras autour de ma taille, s'emboîtant à moi.
-Shhh... shhh... je suis là, chuchota-t-il contre mon oreille tandis qu'il me berçait.
Je m'agrippai à son bras et peu à peu mes larmes disparurent. Je sentais son souffle dans mon cou et j'étais bien. Peu à peu je sombrai dans le sommeil, mais quand je le sentis se soulever pour partir, je retins son bras.
-Ne me laisse pas seule, murmurai-je aux confins du sommeil.
Dès que je sus qu'il allait rester, je m'endormis, me sentant en confiance.
*** (un peu plus et j'arrêtais le chapitre ici :p)
La première chose que je sentis en me réveillant fut ma tête. En fait, j'aurais pu parier qu'elle faisait tout pour que je m'aperçoive de sa présence tant elle me faisait mal. Elle semblait peser des tonnes et le simple fait de la soulever de l'oreiller semblait tenir de l'exploit. Je décidai donc de ne pas bouger, espérant que la douleur s'estompe d'elle- même. Mon esprit encore embrumé mis un moment avant de s'apercevoir qu'un inconnu se trouvait dans mon lit. Je me redressai immédiatement et le cri que je poussai aurait pu faire peur à un sourd. L'inconnu se leva d'un coup et sortit sa baguette magique, regardant frénétiquement autour de lui en position d'attaque. Je plaquai mes mains sur ma bouche quand je reconnus un Victor ébouriffé et complètement réveillé à présent. Il se tourna vers moi avec une mine inquiète.
-Ca va, Herrrrmione? Qu'est-ce qui ce passe?
-Euh... oui, ça va... Désolé de t'avoir réveiller aussi brusquement, bredouillai-je.
-Mais qu'est-ce qui t'as fait crrrrier ainsi?
-Euuuhh... toi?
-Moi?
Il regarda où il se trouvait et compris immédiatement. Je le regardais craintivement craignant sa réaction qui ne se fit pas attendre. Il éclata littéralement de rire et je voulu l'imiter, mais ma tête me rappela à l'ordre en m'envoyant une décharge de douleur.
-Je suis désolé de t'avoir réveillé ainsi, dis-je avec un sourire coupable, tout en tenant ma tête. Tu peux imaginer ma surprise de te voir dans mon lit!
Il cessa immédiatement de rire et se tourna vers moi avec un air grave.
-Tu ne te souviens pas pourrrrquoi je suis là?
-Euuuh....
Je n'avais pas songé à la question. En effet, pourquoi était-il là, qu'avais-je fait hier? Je me forçai à me rappeler ma soirée. Tout me revint en flash : le bar, le bruit, le whisky, les toilettes, des baisers et des mains qui m'empêche de bouger, ma douleur.
-Oh mon dieu, murmurai-je en ouvrant les yeux.
Je me recouchai sur le dos, les yeux au plafond. Ma tête me faisait toujours mal et une douleur au niveau du ventre s'ajouta. Je savais que c'était mon état psychologique qui se ressentait dans mon ventre, mais je ne pus m'empêcher de me crisper quand les images d'hier se firent plus forte. J'entendis Victor se lever et partir alors que je me tournais sur le côté, comme pour me protéger. Il revint à peine quelques secondes plus tard avec une fiole contenant un liquide verdâtre.
-Tiens, bois ça. Ton mal de tête disparrrraîtrrra immédiatement.
Il s'accroupit au côté du lit où se situait ma tête et me donna la fiole. Je l'engloutis d'un coup, sentant le liquide se répandre en moi et immédiatement ma tête se calma et redevint normale. Je lui redonnai la fiole avec un sourire de remerciement. Mes yeux retombèrent dans le vide et mes pensées se remirent en mode « nuit dernière ». Voyant que je n'allais pas me lever, j'entendis Victor soupirer et se lever. Alors que je croyais qu'il partait, il s'exclama :
-Allez, debout grrrande parresseuse! Tu ne vas pas te morrrfondrre ainsi toute la jourrrnée? Je comprrrends que tu as vécu quelque chose de difficile la nuit derrrnièrrre, mais ce n'est pas une rrraison pourrrr s'apitoyer surrr son sorrt, tu comprrends?
Je le regardai, complètement étonnée par ce qu'il venait de dire. Il avait parfaitement raison, je ne devais pas me laisser abattre. C'était passé, j'avais réussi à m'en sortir, passons à autre chose. Je lui souris et me levai.
-Tu as parfaitement raison, je dois me ressaisir.
-Bon, quelle bonne attitude. Allez, viens, allons dîner dans un charrrmant petit restaurant au coin de la rue.
Il sortit et j'allai prendre une douche et m'habillai légèrement d'un pantalon de toile beige et d'un polo bleu et blanc. Il était déjà 14h30 lorsque nous sortîmes de l'appartement. Le repas au restaurant passa relativement vite et Victor décida de m'emmener magasiner.
-Toutes les filles le disent : le magasinage, c'est une thérrrrapie, m'avait-il dit alors que l'on passait les portes d'une boutique.
Et il avait raison. Pour l'après-midi, je pus m'évader complètement et m'amuser comme une petite folle. Victor fut généreux et me paya presque la moitié des fringues que j'achetai. Lui-même succomba à la thérapie et s'acheta quelques morceaux.
Il était environ 19h30 quand nous rentrâmes enfin à l'appartement, plein de paquets et vidés de notre énergie. J'allai porter mes paquets dans ma chambre alors qu'il faisait de même. Lorsque je sortis enfin de ma chambre, (j'avais pris le temps de ranger toutes mes nouvelles trouvailles) j'entendis le bain couler et vis Victor accroupit au côté, versant une mousse quelconque. Il se retourna dès qu'il m'entendit approcher.
-J'ai pensé qu'un bain pourrait te détendre un peu.
-Je te remercie, c'est vraiment très galant de ta part, dis-je en m'avançant jusqu'à lui.
Il se leva et me fit face. Il me souriait légèrement mais son regard le trompait. Ses yeux étaient grave et pénétrant tandis qu'il me regardait dans les yeux. Lentement, comme dans un film américain à l'eau de rose, il s'avança et baisa mes lèvres timidement. Il se recula aussi lentement qu'il s'était approché, comme pour voir ma réaction. Je n'avais pas bougé d'un pouce et le regardais toujours dans les yeux. Prenant mon mutisme pour un oui, il se pencha de nouveau et cette fois-ci, prolongea le baiser. Le trouvant doux et tendre, je répondis au baiser timidement. Sa langue se fraya un passage entre mes dents et vint timidement titiller la mienne, l'invitant à une danse langoureuse. Ce baiser était délicieusement érotique, me faisant frissonner de plaisir. Je me reprochai instinctivement de lui, passant mes bras autour de son cou alors qu'il passait les siennes autour de ma taille. Ses mains glissèrent sous mon chandail et je pus sentir le contact de ses mains chaudes contre mon dos. Sa bouche quitta la mienne et descendit le long de mon cou. C'était tout simplement sublime. Mon corps tout entier se réchauffait et je ne pouvais m'empêcher de pousser des soupirs d'aises. Ses mains remontèrent le long de mon dos, faisant ainsi monter mon chandail jusqu'à dévoiler mon ventre. Ses lèvres avaient repris les miennes, les mordillant, s'amusant avec elles. Je baissai les bras jusqu'à atteindre le bas de son t-shirt et le remontai vers le haut, le lui retirant. Je le jetai plus loin et repris notre baiser interrompu. Il fit de même avec moi, envoyant valser mon polo quelque part derrière lui. Ses baisers descendirent vers ma poitrine encore cachée par mon soutien-gorge. Je ne pus m'empêcher de presser sa tête contre moi. Il se mis à genou devant moi et déboutonna mon pantalon qui glissa sur mes jambes, me dévoilant presque nue. Il poussa le pantalon plus loin et se releva. Je compris qu'il voulait que je fasse de même avec lui et je m'exécutai en lui enlevant son pantalon sans toutefois m'agenouiller. Il me reprit par la taille et me colla à lui. Je sentais sa peau contre la mienne, si intimement collé. Instinctivement, mes hanches se collèrent à lui et je pus sentir son excitation. Il soupira quand mon corps toucha cette partie plutôt sensible. Alors qu'une de ses mains me tenait contre lui, son autre main détachait habilement l'agrafe de ma brassière. Il me la retira doucement, laissant les bretelles glisser contre mes bras, me faisant frissonner. Au lieu de m'entraîner vers le bain, il me poussa vers sa chambre tout en continuant de m'embrasser. Il me fit basculer sur le lit et descendit ses lèvres vers mes seins, mon ventre et finalement retira ma petite culotte. Toutes ces nouvelles sensations me poussaient au plaisir pur et simple. Mes pensées étaient entièrement concentrées vers la quête du plaisir nouveau. Lorsque Victor glissa un doigt dans mon intimité, titillant mon clitoris, je cambrai instinctivement les reins, sentant une nouvelle sensation m'assaillir. Il remonta vers moi et je sentis son érection contre ma cuisse. Il me regarda dans les yeux, cherchant mon approbation. Pour toute réponse je l'embrassai, retirant son boxer, et il pénétra en moi doucement. La douleur du déchirement ne fut rien à comparer le plaisir qui montait en moi à chaque fois qu'il bougeait les reins, vite ou lentement, selon son plaisir. Je me sentais totalement à sa merci, mon plaisir si dépendant du sien. J'enroulai mes jambes autour de ses reins lui permettant de pénétrer plus profondément. Son souffle faisait écho à mes gémissements de plus en plus fort. Ses coups devinrent plus brusques et saccadés, m'amenant aux portes de la jouissance. Il accéléra et notre jouissance s'unit dans un cri. Il s'affala sur moi le souffle court, mêlant sa sueur à la mienne. Il se retira lentement et se coucha à mes côtés, nous enveloppant des draps. Je me blottis contre lui et m'endormis, maintenant vidé entièrement de mon énergie.
Dans le bain, la mousse commençait à disparaître.
*** Un jeune homme en boxeur se dirige vers un téléphone.
-Hé Vlad!
-...
-Merrrde, mais qu'est-ce que tu as bien pu lui fairrre hierrr?
-...
-Un peu plus et elle m'échappait.
-...
-Oui. Tout devrrait bien aller malgrrré ta gaffe. Je la tiens, maintenant.
-...
-Délicieuse. Bon je te laisse, je vais rrrejoindre la belle.
Clic. ***** Ça vous a plu? J'ai eu un peu de difficulté à écrire ce chapitre. Je ne savais pas trop comment amener tout ça, mais bon, ca donne ce que ça donne. C'est pour ça qu'il a été un peu plus long à venir... dsl! Bon ben un tit commentaire serait apprécié :) Réview????
CrickSha
