Coucou tlm!!! Je suis de retour !!! J'ai sauter sur mon ordinateur dès que
je suis revenue de New York (vraiment trop l'fun mon voyage ;) ) et j'ai
fini ce chapitre ce soir même!! En espérant que vous apprécierez.
En passant, je n'irai pas à Paris, ma finale de math à très mal été!! ( Tk, je réponds à vos réviews :
Chapitre 8 : L'initiation
« Oh mon dieu! Oh mon dieu! Oh mon dieu! » Ces trois mots ne cessaient de se répéter dans ma tête. J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête. J'étais enceinte, dans une initiation qui avait tout de satanique et je n'avais aucune issue. La fatigue, le choc, la drogue et le jeûne me firent défaillirent. Je m'affalai de tout mon long et le sol dur et froid fut la dernière chose que je sentis.
Encore une fois, ce fut un mal de tête phénoménal qui me réveilla. (c'est systématique ou quoi?) Ce fut tout ce que je pu sentir sur le coup. Un gémissement involontaire s'échappa de mes lèvres. Je devais me concentrer. Que s'était-il passé? Pourquoi avais-je mal à la tête? Je tentai de soulever mon bras et c'est alors que je sentis le sol froid et dur dans mon dos. J'étais étendu sur le sol, mais où? Peu à peu, mes sens se dégourdirent et je pus percevoir des murmures autour de moi. J'ouvris immédiatement les yeux, pas du tout rassurer par la tournure des choses. La première chose que je vis fut le plafond haut et pierreux. Je tournai la tête pour voir des formes noires encore floues par mon inconscience. Je percevais faiblement des torches sur les murs de la salle et tout me revint en mémoire. Je m'étais évanouie. Combien de temps s'était-il passé depuis? Je déplaçai mon bras et c'est avec horreur que je m'aperçu que j'étais étendue sur l'autel. À mesure que ma tête douloureuse enregistrait tout ce que je percevais, mon ventre se nouait de peur et les battements de mon cœur s'accéléraient. Lorsque je tentai de lever ma tête, une main agrippa mes cheveux et la repoussa violemment sur la pierre. Je poussai un cri de douleur et j'entendis quelques rires fuser dans la salle. Une voix jeune et forte s'éleva de la personne qui m'avait brutalisé.
-Maintenant qu'elle est rrréveillée, nous pouvons commencer.
Seigneur, l'initiation! Non, je ne voulais pas! Il ne pouvait tout de même pas me forcer à les servir? Je perçu un mouvement général vers moi. Le cercle de garçons se rétrécissait. Ils étaient maintenant serrer les uns contre les autres, le plus près possible de l'autel et fermant toutes les issues. Vlad se tenait derrière moi, j'en étais sur. Je ne pouvais le voir mais je sentais parfaitement sa présence imposante.
-Parrr le pouvoirrr de mon ancêtrrre, je, Henrry Vladkov, déclare que Herrmione Grranger serra la prrremièrre femme à fairrre parrtie de notrre association pourrr le bien de la cause.
Il prit mes mains, les colla au-dessus de ma tête et, à l'aide d'une corde, les attacha ensemble. Je tentai de me débattre, mais mes faibles protestations ne firent même pas tressaillirent sa poigne. Je me sentais atrocement vulnérable, offerte ainsi à une trentaine de garçons dans la fleur de l'âge. Je sentais l'air sur ma poitrine à peine couverte et je pouvais voir plusieurs yeux m'observer, gourmands. Je sentis les larmes monter à mes yeux, honteuse de m'être fait avoir ainsi, d'être exposée comme un objet que l'on utilise à sa guise. Vlad se déplaça à mes côtés et se pencha à ma hauteur. Je sentais son souffle à mon oreille.
-Ne bouge pas, ne pense même pas à rrrésister. Tu sais trrrès bien dans quelle position tu te trrrouves. Si jamais tu contrrreviens à cette rrrègle, ce qui t'attend serrra bien pirrre que cette initiation.
Je frissonnai lorsqu'il posa sa main froide sur ma joue. Il la descendit le long de mon cou, jusqu'à ma gorge et la glissa sur ma poitrine, entre mes seins, et jusqu'à mon ventre. J'étais totalement écœurée de le sentir me toucher librement. Je fermai les yeux tant c'était insupportable et humiliant de se sentir dominer ainsi.
Tout compte fait... peut-êtrre que si tu rrésistes, je serrrai heurrreux de te punirrr.
Sa main effleura intentionnellement mon sein et je compris à quoi il faisait allusion. Il allait me violer. Oh mon dieu, j'allais me faire violer si je tentais de résister. J'avalai difficilement et quand il vit que j'avais compris, il se redressa et fit face à ses hommes.
-Mon ancêtrrre aurrrait été fierrr de moi, de nous. Il aurrrait été fierrr que nous rrréussissions à nous allier au grrand seigneurrr noirrr. Maintenant, pourr nous assurrer un lien sûrrr et la fidélité de notrre espionne sur le terrrain, je vais la marrquer au couteau. Cette marrque sera lié magiquement à moi et je saurrrai contrrôler les faits et gestes de notre fleurrr.
Il se tourna vers moi et me sourit. Je détournai la tête, ne pouvant soutenir ce regard plein de satisfaction. Deux hommes s'approchèrent de Vlad. L'un portait un bol en argent pur et l'autre une dague. Elle me paraissait vieille d'au moins deux siècles. Vlad la lui prit des mains et la leva au-dessus de moi. La peur grandit en moi. Allait-il me découper en petit morceau pour tester ma fidélité?
-Par le sang qui coule dans mes veines, par le pouvoir de mon ancêtre, par ma volonté et celle de mes disciples, réveille-toi et marque l'une de nos semblables comme tu le faisais il y a maintenant 1460 ans.
Il trempas la lame dans le bol d'argent et un bouillonnement se fit entendre. Il la ressortit et elle parraissait chauffé à blanc. « Ne pas bouger, ne pas bouger, ne pas bouger... » Je devais me répéter ses mots tant l'envie de me sauver d'ici se faisait forte. La vue de la lame chauffée m'avait achevé. Je sentais mes larmes sur mes joues alors que je pleurais en silence. Je m'imaginais sans difficulté la douleur atroce que j'allais ressentir. « Ne pas bouger, absolument pas... tu sais ce qui t'attend si tu bouges, Hermione. » Vlad se pencha vers moi et alors que je m'attendais à me faire marquer sur le bras, il remonta tranquillement, presque sensuellement, le bas de ma robe. Je le regardais faire totalement impuissante, son regard braqué sur le mien. Il la retroussa ainsi jusqu'à l'aine et à ma grand peur, abaissa le couteau juste à l'intérieur de ma cuisse. Il regarda Victor et son voisin.
-Venez lui tenirr les brrras et les jambes.
Victor m'empoigna solidement les bras au-dessus de ma tête tandis que l'autre venait s'emparer de mes chevilles.
-Maintenant, Krrristote Vladkov, ancêtrrre adorrré et bien aimé, je t'honorrre.
Kristote Vladkov? Ce nom sonna immédiatement des cloches dans ma tête. Le malade qui avait décimé la moitié de la population de sorcier bulgare. Non, je n'allais certainement pas me faire marquer sous son sceau. Sur le choc j'en oubliai les avertissements de Vlad et me débattis. Non, je n'accepterai pas de me faire étiqueter sous le nom d'un tueur. Vlad me lança un regard d'avertissement et s'approcha avec le couteau.
-Non, non, non, NON!
Je ne cessais de répéter ce mot, mes sanglots m'étranglant. Victor et son compagnon restaient imperturbables et continuaient de me tenir fermement alors que je me débattais avec l'énergie du désespoir. La douleur que le couteau transmis à ma chaire fut insoutenable. Je criai une dernière fois et je sentis mes forces m'abandonner sous la douleur. Je frôlai l'inconscience pour une troisième fois, mais à peine avais-je fermé les yeux que la douleur me ramena à moi. Je tirais sur les bras qui me retenait, criais, sans effet. Je sentais le couteau dessiner un emblème, me fouillant la chair. Le supplice parut durée une éternité. Ironiquement, dans un coin reculé de ma conscience une petite voix trouva pratique l'emplacement de la marque, « pas trop voyant ». Vlad se retira enfin, un air sérieux sur le visage. Il reparla, mais je ne portai pas attention à ce qu'il disait. Je me sentais exténuée et mise à nue, humiliée et écartelée. Qu'allais-je devenir, à Poudlard? Une espionne, surveillant mon meilleur ami pour le livré à Voldemort? Un jouet pour permettre une alliance des plus néfaste? Je ne voulais pas être l'instrument d'un complot contre Harry. Je devais aller chercher de l'aide, mais où et comment? Mes parents, Ron, Dumbledore ou même Harry? Allaient-ils me croire? Qu'allais-je leur dire? « Hé tout le monde, j'ai été recruté et initié pour trahir Harry! » Tout cela sonnait faux. Je sentis quelqu'un remettre ma robe en place et m'aider à me relever. C'était Victor. Il me tenait par la taille pour éviter que je m'écroule et je sentais sa tête tout près de la mienne.
-Je suis trrrès fierrr de toi, ma fleurr. Tu as été merrveilleuse, me dit- il.
Un haut le cœur me fit basculer vers l'avant et je vomis la substance que Victor m'avait fait boire. La tête me tournait et la douleur m'avait écoeuré. Il sortit sa baguette et nettoya tout. Il me tint solidement et m'aida à me lever alors que j'apercevais les autres former deux lignes et sortir, Vlad en tête. Tout était enfin terminé. J'allais enfin pouvoir dormir, fuir ce cauchemar, trouver une solution miracle pour me sortir de ce pétrin. Nous passâmes la porte et le cortège se dirigea vers le côté opposé du couloir. Vlad ouvrit la porte et les hommes la passèrent deux à deux, disparaissant de ma vue. Lorsque ce fut à notre tour de passer, le désespoir m'envahit de nouveau. Ce n'était pas la sortie, mais une nouvelle salle éclairée de chandelier et de lustre. Plusieurs divans parsemaient la pièce couverte d'un somptueux tapis aux teintes chaudes. Je n'arrivais pas à y croire. Mon supplice n'était pas terminé. Victor me fit entrer dans la pièce et à ma grande surprise, je vis que je n'étais plus la seule fille. Il y en avait d'assis, de debout déjà entrain d'approcher les nouveaux arrivants, toutes vêtues de belles robes décolletées, un peu comme la mienne, et dévoilant leurs plus beaux atours. La pièce s'animait déjà et une musique de fond emplissait l'atmosphère. Des verres d'alcool sortis de je-ne-sais-où affluais et les couples commençaient déjà à se former. Victor m'entraîna vers l'un des divans et m'aida à m'y installer.
-Ne bouge pas, je rrreviens, me dit-il avant de s'éloigner.
Sa phrase m'arracha un sourire. Comme si j'allais m'enfuir dans l'état où je me trouvais. Mon corps n'était qu'une guenille et mon esprit n'était pas mieux. Mes pensées avaient du mal à s'ordonner et j'avais de la difficulté à comprendre tout ce qui se passait autour de moi. Des groupes s'étaient formés et parlaient avec animation, certains couples étaient déjà entrain de s'embrasser fiévreusement sur les sofas et contre les murs. Victor était déjà partie depuis un bout de temps quand une jeune fille d'environ 20 ans vint s'asseoir à mes côtés. Elle sortit une cigarette, l'alluma, prit une grand bouffée et se tourna vers moi.
-Qu'est-ce que tu fais encorrre toute seule? Me demanda-t-elle, me dévisageant de haut en bas.
Je n'eus aucune réaction, trop faible pour réagir.
-Mais c'est que t'es timide! C'est ta premièrrre soirrrée? Tu sais, moi aussi j'étais assez nerrveuse à ma premièrre, mais t'inquiète, ils sont tous mignon et... humm..., trrrès douée.
De quoi parlait-elle? Je ne pouvais que la regarder, ayant tout de même la force d'afficher un air consterné.
-Allons, tu vas t'y fairrre. Elles sont quand même agrréables, ces soirrrées. J'en connais qui ne le font pas que pour l'arrgent, elles trouvent ça diverrtissant et trrrès plaisant, si tu vois ce que je veux dire.
Non, je ne voyais pas ce qu'elle voulait dire. En fait, je savais, mais je ne voulais pas y croire, c'était trop horrible. Ils avaient fait venir des prostituées et je me trouvais au milieu de ce cirque. Je fermai les yeux un instant, espérant que tout cela disparaissent. Quand je les rouvris, ma voisine me regardait avec un air désolé et me tapota le bras d'un air compatissant.
-Tu t'es drrrogué avant de venirrr? T'en fait pas, j'ai fait la même chose la prrremièrre fois. Heurrreusement, ça été forrrmidable. C'est là que j'ai rrrencontrré Joseph. Ahh, un étalon celui-là.
Un jeune homme s'était approché et se pencha à l'oreille de ma compagne. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille et elle répondit par un rire niais. Elle me lança un coup d'œil avant de se pencher vers moi.
-Tiens le coup, petite, et fonce. Au fait, moi c'est Cynthia.
Et elle partit à la suite de son cavalier vers le fond de la salle. Je la suivis des yeux quelques instants et détournai le regard dès qu'elle enroula ses bras autour de son cou et l'embrassa. Tout cela était dégradant. Plus loin je vis Victor, un verre à la main, discuter avec un groupe parsemé de filles toutes plus aguichantes les unes que les autres. Je me sentais totalement abandonné, mais j'étais loin de me plaindre. Dès que j'aurais retrouvé quelques forces, j'allais me glisser tranquillement vers la sortie et quitter cet affreux endroit incognito.
Je fermai les yeux et immédiatement je sentis le sommeil m'envahir.
« -Harry, je suis désolé, je ne voulais pas, je ne pouvais rien faire.
J'avais beau m'époumoner, pleurer toutes les larmes de mon corps, il me regardait froidement, accusateur.
-Tu m'as trahis Hermione, et je ne pourrai jamais te pardonner.
-Non, tu ne comprends pas, ce n'est pas ma faute.
-Si, c'est la tienne, tu n'avais qu'à résister.
Non, il ne comprenait rien. Il s'approchait de plus en plus et je sentis nettement ses mains me serrer les épaules et me secoué. Étrangement, il se pencha vers moi et déposa un baiser humide dans mon cou et... »
Je me réveillai en sursaut sentant distinctement l'humidité d'un baisé dans mon coup. Deux mains m'enserraient les épaules, mais je ne pouvais voir leur propriétaire puisqu'il se tenait juste derrière moi. Je le sentis se pencher à mon oreille.
-Rrregarde autourrr de toi comme la vue est magnifique.
Mon cœur fit un bon quand je remarquai des couples éparpillés, se bécotant et se déshabillant. Je remarquai qu'il manquait plusieurs personnes et vis quelques portes laissées entrouvertes où l'on pouvait deviner les activités intimes. Mon premier réflexe fut de tenter de me lever, mais les mains sur mes épaules m'en empêchèrent. Je n'arrivais pas à y croire.
-Tu te rrrappelles notre entente? Tu ne devais pas rrrésister et tu sais tout comme moi que tu n'as pas rrrespecter l'engagement.
Ma respiration se bloqua. C'était donc Vlad qui se tenait derrière moi. J'aurais du me douter qu'il n'oublierait pas ma réaction pendant l'initiation. Il se déplaça et vint se positionner devant moi. Il prit mes mains et me souleva si brusquement que je butai contre son torse. Il passa une main autour de ma taille et leva mon menton vers lui.
-Je crois qu'il est temps de finir notre petit entretien des toilettes de l'autre soir.
Et il m'entraîna hors de la salle.
Niark niark niark, que je me sens cruelle!!! Je vous reviens avec la suite dans deux semaines ou plus!!! En attendant, une petite réview s.v.p ???? Merci!!!! Bisous CrickSha
En passant, je n'irai pas à Paris, ma finale de math à très mal été!! ( Tk, je réponds à vos réviews :
Chapitre 8 : L'initiation
« Oh mon dieu! Oh mon dieu! Oh mon dieu! » Ces trois mots ne cessaient de se répéter dans ma tête. J'avais l'impression que le ciel me tombait sur la tête. J'étais enceinte, dans une initiation qui avait tout de satanique et je n'avais aucune issue. La fatigue, le choc, la drogue et le jeûne me firent défaillirent. Je m'affalai de tout mon long et le sol dur et froid fut la dernière chose que je sentis.
Encore une fois, ce fut un mal de tête phénoménal qui me réveilla. (c'est systématique ou quoi?) Ce fut tout ce que je pu sentir sur le coup. Un gémissement involontaire s'échappa de mes lèvres. Je devais me concentrer. Que s'était-il passé? Pourquoi avais-je mal à la tête? Je tentai de soulever mon bras et c'est alors que je sentis le sol froid et dur dans mon dos. J'étais étendu sur le sol, mais où? Peu à peu, mes sens se dégourdirent et je pus percevoir des murmures autour de moi. J'ouvris immédiatement les yeux, pas du tout rassurer par la tournure des choses. La première chose que je vis fut le plafond haut et pierreux. Je tournai la tête pour voir des formes noires encore floues par mon inconscience. Je percevais faiblement des torches sur les murs de la salle et tout me revint en mémoire. Je m'étais évanouie. Combien de temps s'était-il passé depuis? Je déplaçai mon bras et c'est avec horreur que je m'aperçu que j'étais étendue sur l'autel. À mesure que ma tête douloureuse enregistrait tout ce que je percevais, mon ventre se nouait de peur et les battements de mon cœur s'accéléraient. Lorsque je tentai de lever ma tête, une main agrippa mes cheveux et la repoussa violemment sur la pierre. Je poussai un cri de douleur et j'entendis quelques rires fuser dans la salle. Une voix jeune et forte s'éleva de la personne qui m'avait brutalisé.
-Maintenant qu'elle est rrréveillée, nous pouvons commencer.
Seigneur, l'initiation! Non, je ne voulais pas! Il ne pouvait tout de même pas me forcer à les servir? Je perçu un mouvement général vers moi. Le cercle de garçons se rétrécissait. Ils étaient maintenant serrer les uns contre les autres, le plus près possible de l'autel et fermant toutes les issues. Vlad se tenait derrière moi, j'en étais sur. Je ne pouvais le voir mais je sentais parfaitement sa présence imposante.
-Parrr le pouvoirrr de mon ancêtrrre, je, Henrry Vladkov, déclare que Herrmione Grranger serra la prrremièrre femme à fairrre parrtie de notrre association pourrr le bien de la cause.
Il prit mes mains, les colla au-dessus de ma tête et, à l'aide d'une corde, les attacha ensemble. Je tentai de me débattre, mais mes faibles protestations ne firent même pas tressaillirent sa poigne. Je me sentais atrocement vulnérable, offerte ainsi à une trentaine de garçons dans la fleur de l'âge. Je sentais l'air sur ma poitrine à peine couverte et je pouvais voir plusieurs yeux m'observer, gourmands. Je sentis les larmes monter à mes yeux, honteuse de m'être fait avoir ainsi, d'être exposée comme un objet que l'on utilise à sa guise. Vlad se déplaça à mes côtés et se pencha à ma hauteur. Je sentais son souffle à mon oreille.
-Ne bouge pas, ne pense même pas à rrrésister. Tu sais trrrès bien dans quelle position tu te trrrouves. Si jamais tu contrrreviens à cette rrrègle, ce qui t'attend serrra bien pirrre que cette initiation.
Je frissonnai lorsqu'il posa sa main froide sur ma joue. Il la descendit le long de mon cou, jusqu'à ma gorge et la glissa sur ma poitrine, entre mes seins, et jusqu'à mon ventre. J'étais totalement écœurée de le sentir me toucher librement. Je fermai les yeux tant c'était insupportable et humiliant de se sentir dominer ainsi.
Tout compte fait... peut-êtrre que si tu rrésistes, je serrrai heurrreux de te punirrr.
Sa main effleura intentionnellement mon sein et je compris à quoi il faisait allusion. Il allait me violer. Oh mon dieu, j'allais me faire violer si je tentais de résister. J'avalai difficilement et quand il vit que j'avais compris, il se redressa et fit face à ses hommes.
-Mon ancêtrrre aurrrait été fierrr de moi, de nous. Il aurrrait été fierrr que nous rrréussissions à nous allier au grrand seigneurrr noirrr. Maintenant, pourr nous assurrer un lien sûrrr et la fidélité de notrre espionne sur le terrrain, je vais la marrquer au couteau. Cette marrque sera lié magiquement à moi et je saurrrai contrrôler les faits et gestes de notre fleurrr.
Il se tourna vers moi et me sourit. Je détournai la tête, ne pouvant soutenir ce regard plein de satisfaction. Deux hommes s'approchèrent de Vlad. L'un portait un bol en argent pur et l'autre une dague. Elle me paraissait vieille d'au moins deux siècles. Vlad la lui prit des mains et la leva au-dessus de moi. La peur grandit en moi. Allait-il me découper en petit morceau pour tester ma fidélité?
-Par le sang qui coule dans mes veines, par le pouvoir de mon ancêtre, par ma volonté et celle de mes disciples, réveille-toi et marque l'une de nos semblables comme tu le faisais il y a maintenant 1460 ans.
Il trempas la lame dans le bol d'argent et un bouillonnement se fit entendre. Il la ressortit et elle parraissait chauffé à blanc. « Ne pas bouger, ne pas bouger, ne pas bouger... » Je devais me répéter ses mots tant l'envie de me sauver d'ici se faisait forte. La vue de la lame chauffée m'avait achevé. Je sentais mes larmes sur mes joues alors que je pleurais en silence. Je m'imaginais sans difficulté la douleur atroce que j'allais ressentir. « Ne pas bouger, absolument pas... tu sais ce qui t'attend si tu bouges, Hermione. » Vlad se pencha vers moi et alors que je m'attendais à me faire marquer sur le bras, il remonta tranquillement, presque sensuellement, le bas de ma robe. Je le regardais faire totalement impuissante, son regard braqué sur le mien. Il la retroussa ainsi jusqu'à l'aine et à ma grand peur, abaissa le couteau juste à l'intérieur de ma cuisse. Il regarda Victor et son voisin.
-Venez lui tenirr les brrras et les jambes.
Victor m'empoigna solidement les bras au-dessus de ma tête tandis que l'autre venait s'emparer de mes chevilles.
-Maintenant, Krrristote Vladkov, ancêtrrre adorrré et bien aimé, je t'honorrre.
Kristote Vladkov? Ce nom sonna immédiatement des cloches dans ma tête. Le malade qui avait décimé la moitié de la population de sorcier bulgare. Non, je n'allais certainement pas me faire marquer sous son sceau. Sur le choc j'en oubliai les avertissements de Vlad et me débattis. Non, je n'accepterai pas de me faire étiqueter sous le nom d'un tueur. Vlad me lança un regard d'avertissement et s'approcha avec le couteau.
-Non, non, non, NON!
Je ne cessais de répéter ce mot, mes sanglots m'étranglant. Victor et son compagnon restaient imperturbables et continuaient de me tenir fermement alors que je me débattais avec l'énergie du désespoir. La douleur que le couteau transmis à ma chaire fut insoutenable. Je criai une dernière fois et je sentis mes forces m'abandonner sous la douleur. Je frôlai l'inconscience pour une troisième fois, mais à peine avais-je fermé les yeux que la douleur me ramena à moi. Je tirais sur les bras qui me retenait, criais, sans effet. Je sentais le couteau dessiner un emblème, me fouillant la chair. Le supplice parut durée une éternité. Ironiquement, dans un coin reculé de ma conscience une petite voix trouva pratique l'emplacement de la marque, « pas trop voyant ». Vlad se retira enfin, un air sérieux sur le visage. Il reparla, mais je ne portai pas attention à ce qu'il disait. Je me sentais exténuée et mise à nue, humiliée et écartelée. Qu'allais-je devenir, à Poudlard? Une espionne, surveillant mon meilleur ami pour le livré à Voldemort? Un jouet pour permettre une alliance des plus néfaste? Je ne voulais pas être l'instrument d'un complot contre Harry. Je devais aller chercher de l'aide, mais où et comment? Mes parents, Ron, Dumbledore ou même Harry? Allaient-ils me croire? Qu'allais-je leur dire? « Hé tout le monde, j'ai été recruté et initié pour trahir Harry! » Tout cela sonnait faux. Je sentis quelqu'un remettre ma robe en place et m'aider à me relever. C'était Victor. Il me tenait par la taille pour éviter que je m'écroule et je sentais sa tête tout près de la mienne.
-Je suis trrrès fierrr de toi, ma fleurr. Tu as été merrveilleuse, me dit- il.
Un haut le cœur me fit basculer vers l'avant et je vomis la substance que Victor m'avait fait boire. La tête me tournait et la douleur m'avait écoeuré. Il sortit sa baguette et nettoya tout. Il me tint solidement et m'aida à me lever alors que j'apercevais les autres former deux lignes et sortir, Vlad en tête. Tout était enfin terminé. J'allais enfin pouvoir dormir, fuir ce cauchemar, trouver une solution miracle pour me sortir de ce pétrin. Nous passâmes la porte et le cortège se dirigea vers le côté opposé du couloir. Vlad ouvrit la porte et les hommes la passèrent deux à deux, disparaissant de ma vue. Lorsque ce fut à notre tour de passer, le désespoir m'envahit de nouveau. Ce n'était pas la sortie, mais une nouvelle salle éclairée de chandelier et de lustre. Plusieurs divans parsemaient la pièce couverte d'un somptueux tapis aux teintes chaudes. Je n'arrivais pas à y croire. Mon supplice n'était pas terminé. Victor me fit entrer dans la pièce et à ma grande surprise, je vis que je n'étais plus la seule fille. Il y en avait d'assis, de debout déjà entrain d'approcher les nouveaux arrivants, toutes vêtues de belles robes décolletées, un peu comme la mienne, et dévoilant leurs plus beaux atours. La pièce s'animait déjà et une musique de fond emplissait l'atmosphère. Des verres d'alcool sortis de je-ne-sais-où affluais et les couples commençaient déjà à se former. Victor m'entraîna vers l'un des divans et m'aida à m'y installer.
-Ne bouge pas, je rrreviens, me dit-il avant de s'éloigner.
Sa phrase m'arracha un sourire. Comme si j'allais m'enfuir dans l'état où je me trouvais. Mon corps n'était qu'une guenille et mon esprit n'était pas mieux. Mes pensées avaient du mal à s'ordonner et j'avais de la difficulté à comprendre tout ce qui se passait autour de moi. Des groupes s'étaient formés et parlaient avec animation, certains couples étaient déjà entrain de s'embrasser fiévreusement sur les sofas et contre les murs. Victor était déjà partie depuis un bout de temps quand une jeune fille d'environ 20 ans vint s'asseoir à mes côtés. Elle sortit une cigarette, l'alluma, prit une grand bouffée et se tourna vers moi.
-Qu'est-ce que tu fais encorrre toute seule? Me demanda-t-elle, me dévisageant de haut en bas.
Je n'eus aucune réaction, trop faible pour réagir.
-Mais c'est que t'es timide! C'est ta premièrrre soirrrée? Tu sais, moi aussi j'étais assez nerrveuse à ma premièrre, mais t'inquiète, ils sont tous mignon et... humm..., trrrès douée.
De quoi parlait-elle? Je ne pouvais que la regarder, ayant tout de même la force d'afficher un air consterné.
-Allons, tu vas t'y fairrre. Elles sont quand même agrréables, ces soirrrées. J'en connais qui ne le font pas que pour l'arrgent, elles trouvent ça diverrtissant et trrrès plaisant, si tu vois ce que je veux dire.
Non, je ne voyais pas ce qu'elle voulait dire. En fait, je savais, mais je ne voulais pas y croire, c'était trop horrible. Ils avaient fait venir des prostituées et je me trouvais au milieu de ce cirque. Je fermai les yeux un instant, espérant que tout cela disparaissent. Quand je les rouvris, ma voisine me regardait avec un air désolé et me tapota le bras d'un air compatissant.
-Tu t'es drrrogué avant de venirrr? T'en fait pas, j'ai fait la même chose la prrremièrre fois. Heurrreusement, ça été forrrmidable. C'est là que j'ai rrrencontrré Joseph. Ahh, un étalon celui-là.
Un jeune homme s'était approché et se pencha à l'oreille de ma compagne. Il lui chuchota quelque chose à l'oreille et elle répondit par un rire niais. Elle me lança un coup d'œil avant de se pencher vers moi.
-Tiens le coup, petite, et fonce. Au fait, moi c'est Cynthia.
Et elle partit à la suite de son cavalier vers le fond de la salle. Je la suivis des yeux quelques instants et détournai le regard dès qu'elle enroula ses bras autour de son cou et l'embrassa. Tout cela était dégradant. Plus loin je vis Victor, un verre à la main, discuter avec un groupe parsemé de filles toutes plus aguichantes les unes que les autres. Je me sentais totalement abandonné, mais j'étais loin de me plaindre. Dès que j'aurais retrouvé quelques forces, j'allais me glisser tranquillement vers la sortie et quitter cet affreux endroit incognito.
Je fermai les yeux et immédiatement je sentis le sommeil m'envahir.
« -Harry, je suis désolé, je ne voulais pas, je ne pouvais rien faire.
J'avais beau m'époumoner, pleurer toutes les larmes de mon corps, il me regardait froidement, accusateur.
-Tu m'as trahis Hermione, et je ne pourrai jamais te pardonner.
-Non, tu ne comprends pas, ce n'est pas ma faute.
-Si, c'est la tienne, tu n'avais qu'à résister.
Non, il ne comprenait rien. Il s'approchait de plus en plus et je sentis nettement ses mains me serrer les épaules et me secoué. Étrangement, il se pencha vers moi et déposa un baiser humide dans mon cou et... »
Je me réveillai en sursaut sentant distinctement l'humidité d'un baisé dans mon coup. Deux mains m'enserraient les épaules, mais je ne pouvais voir leur propriétaire puisqu'il se tenait juste derrière moi. Je le sentis se pencher à mon oreille.
-Rrregarde autourrr de toi comme la vue est magnifique.
Mon cœur fit un bon quand je remarquai des couples éparpillés, se bécotant et se déshabillant. Je remarquai qu'il manquait plusieurs personnes et vis quelques portes laissées entrouvertes où l'on pouvait deviner les activités intimes. Mon premier réflexe fut de tenter de me lever, mais les mains sur mes épaules m'en empêchèrent. Je n'arrivais pas à y croire.
-Tu te rrrappelles notre entente? Tu ne devais pas rrrésister et tu sais tout comme moi que tu n'as pas rrrespecter l'engagement.
Ma respiration se bloqua. C'était donc Vlad qui se tenait derrière moi. J'aurais du me douter qu'il n'oublierait pas ma réaction pendant l'initiation. Il se déplaça et vint se positionner devant moi. Il prit mes mains et me souleva si brusquement que je butai contre son torse. Il passa une main autour de ma taille et leva mon menton vers lui.
-Je crois qu'il est temps de finir notre petit entretien des toilettes de l'autre soir.
Et il m'entraîna hors de la salle.
Niark niark niark, que je me sens cruelle!!! Je vous reviens avec la suite dans deux semaines ou plus!!! En attendant, une petite réview s.v.p ???? Merci!!!! Bisous CrickSha
