Salut à vous tous!!!
Si vous saviez comme je m'amuse à lire vos reviews quand vous me dites que
je suis vraiment cruelle de finir mon chapitre ainsi. Je souris à chaque
fois! C'est le but, que vous ayez hâte au prochain chapitre et que vous
n'oubliez de venir lire la suite. :p loll c'est pour ça que je suis si
cruelle. Mais aussi parce que j'écris vraiment sous l'inspiration. Je ne
sais même pas encore comment cette histoire va finir (j'ai ma petite idée,
mais tout peu changer sous le souffle de l'inspiration). Donc quand je
coupe un chapitre aussi sec, c'est également pour me laisser le temps de
construire le punch. Donc maintenant que vous savez tous mes petits
secrets d'écriture, espérons que mes fins de chapitre vous exaspérerons
moins!! (mais je vous comprends totalement dans votre frustration... je ne
voudrais pas être à votre place :p loll)
Réponse aux reviews :
Un énorme merci à Hermione22, One Winged ngel (en espérant que ta frustration se dissipera :p), Mimi-gnonne-et-pas-geignarde (original comme nom, j'adore), Cily, JohannaMalefoy Élise Laloue (fidèle au poste, mici!!! :) Couzi (wow, merci pour ta review, ça fait très chaud au cœur, toi aussi t'es une fidèle :p) Milou (loll, c'est pas grave si ta pas laissé de review au 7e chapitre loll, mais ne recommence plus ;P joke) Angel florence Alexandra Black
Et voici donc un chapitre qui mérite entièrement le rating « R »! Alors, Bonne Lecture!!!!
Chapitre 9 : Volonté
Mes pieds butaient contre le tapis du couloir alors que Vlad m'entraînait d'une main sûre vers un endroit que je craignais affreusement. Qu'allait- il m'arriver? Allait-il réellement me violer comme il m'en avait avertit ou voulait-il simplement me faire peur et tester mes forces? Je tremblais déjà rien qu'à savoir ce qui m'attendait, car je savais que c'était tout sauf bien. J'eus à peine conscience des volées de marches que nous descendîmes, mais, chose étrange, je sentais parfaitement sa main sur mon bras, chaque pression qu'il exerçait, chaque doigt qui tressaillait. Peut- être que j'étais devenu folle. Peut-être que j'allais craquer d'une minute à l'autre. Qui sait, c'était peut-être un signe avant-coureur de la folie. Je me rendis compte que nous avions pénétré dans une pièce seulement lorsqu'il lâcha mon bras. Une sensation de picotement le parcoura tellement il l'avait serré fort. Une marque rouge se découpait nettement sur ma peau blanche. Il referma la porte et se tourna vers moi. Il avait un air très sérieux et semblait perdu dans ses pensées alors que ses yeux me dévisageaient, absents. Je n'osais bouger, ne voulant absolument pas qu'il se rappelle ma présence. Malheureusement, il sortit de son hébétement et me regarda clairement, un léger sourire sur ses lèvres.
-Alors on se rrretrouve enfin, petite fleurrr.
Petite fleur... pourquoi m'appelaient-ils tous ainsi? Même Victor avait utilisé ce surnom après l'initiation. Dès que je le vis approcher, le désir dans les yeux, ce fut le dernier de mes soucis. Je devais trouver un plan, une diversion pour lui faire oublier ses intentions. C'est alors que je me souvins que j'étais enceinte. Je l'étais forcément, Victor m'ayant trompé en ne me donnant pas de contraceptif. Je n'arrivais pas encore à assimiler tout ce que cela pouvait impliquer, ce que cela pouvait influencer dans ma vie. Pour l'instant, ce n'était qu'une manière de me sortir d'un mauvais pas.
-Euh, tu sais, je suis enceinte, tu ne voudrais pas me brusquer? Demandai- je, craintive.
-Allons, ça en prrrend plus que ça pour dérrroger un êtrrre si petit, à peine conçu.
Son air désinvolte me fit immédiatement oublier cette tactique. Approchant, il me prit par la taille et m'attira vers lui, plaquant ses lèvres sur les miennes. Son baiser était à la fois sensuel et brusque, ce qui me surpris grandement. Je restai froide et crispée comme une planche malgré le talent qu'il démontrait. Il avait glissé ses lèvres dans mon cou et je pouvais sentir sa respiration sur ma peau. Mon cœur battait à tout rompre, appréhendant la suite des évènements. Peut-être que si je restais inexpressive il allait se tanner et décider d'aller chercher une de ses putains en haut. Je fermai les yeux et crispai mes lèvres alors que je le sentais tripoter ma poitrine d'une main, me tenant toujours contre lui de l'autre. Je ne pu empêcher mes larmes de couler devant cette injustice et humiliation. Il le remarqua et de son pouce les essuya.
-Allons, petite fleurrr, ne pleurrre pas, je serrrai tout doux et tu me supplierrra de t'emmener au septième ciel.
J'avalai difficilement, peu convaincu par ses belles paroles.
-Je t'en pris, ne me force pas, je ne veux pas, murmurai-je, le regardant, les yeux embrouillés de larmes.
Il me fit un sourire d'indulgence, comme on en fait à une petite fille demandant la lune. Il me souleva dans ses bras et m'étendit sur le lit à baldaquin, doucement, comme si j'étais toute fragile. D'ailleurs il n'avait pas tord, je n'en menais pas large et la peur me figeait. Il se releva et retira sa cape, la lançant quelque part plus loin. Je suivais tous ses mouvements des yeux, n'osant bouger. Je n'arrivais pas à croire comment j'en étais arrivé à atterrir ici, devant un homme qui voulait s'allier à Voldemort en se servant de moi comme espionne. Comment, nom de dieu, j'allais bien pouvoir m'en sortir? Un moment je pensai à sortir de cette pièce en courant pendant que « Vlad » retirait tranquillement ses souliers. Malheureusement, au moment où cette pensée traversait mon esprit, il se releva et vint se tenir à genou devant moi, me regardant, plus heureux que jamais.
-Je vais enfin pouvoirrr finaliser l'initiation, sceller ta fidélité pourrr de bon.
-Je ne vous serai jamais fidèle, crachai-je, la fureur prenant le dessus sur la peur.
Je n'allais pas me faire avoir encore une fois. Comment croyait-il qu'il allait faire pour s'assurer de ma fidélité plus sûrement qu'avec la marque? Il n'allait tout de même pas me lancer un sortilège d'impérium pour me contrôler? Mais peut-être que c'était mieux, il n'avait pas à me violer pour ça.
-Je n'en serrrais pas si sûrrre à ta place, me répondit-il avant de descendre vers moi, se glissant entre mes cuisses non sans mal.
Je tentai de me débattre avec mes mains, mais il les empoigna et les tint au-dessus de ma tête d'une seule main. Je fermai les yeux, ne voulant pas connaître la suite. Je le sentais immobile au-dessus de moi, sa respiration balayant mon visage. Je sentis ses lèvres venir effleurer mes paupières, mon nez, mes lèvres et mon menton. Un léger frisson me parcouru et je sentis ses lèvres revenir toucher les miennes, doucement. Il n'avait pas l'attitude d'un violeur. Il n'était pas empressé, il était doux et calme. Il ne voulait pas me « baiser », il voulait me faire l'amour, avec patience et préliminaires. Je sentais qu'il n'allait rien tenter sans que je sois prête et réceptive. Et il allait attendre longtemps, le salaud. Nouveau frisson. Il me chatouilla le cou avec ses lèvres et sa langue. J'essayai de rester impassible, mais cela s'avèra de plus en plus difficile. Seigneur, je n'allais tout de même pas me laisser avoir encore? N'avais-je pas eu ma leçon? Tout était une question de volonté. Je devais me faire force de résister. Sa bouche revint à la rencontre de la mienne et, comble de malheur, je me sentis fondre. Je sentais sa langue faire une douce pression pour que j'entrouvres mes lèvres, ce que je fis après quelques caresses à faire fondre Mc Gonaggall. Décidément, j'avais de drôles de pensées dans les situations les plus critiques. Sa langue vint à la rencontre de la mienne, doucement, sensuellement. Le baiser était léger, je ne me sentais pas brusquée. Voyant ma réaction plutôt favorable, il retourna à mon cou, me mettant au supplice. Je ne pouvais plus retenir les gémissements de plaisir qui sortaient des mes lèvres entrouvertes. Je ne pus non plus empêcher mes mains d'aller s'enfouir dans les cheveux de mon amant. En fait, je ne pouvais plus me contrôler logiquement. Seul mon instinct me guidait, recherche du plaisir. Sa bouche et ses mains descendirent vers ma poitrine. Je sentais ses mains rugueuses titiller mes seins au travers du léger tissu de ma robe. Il descendit encore, releva ma robe et me retira ma petite culotte. Je voulais le sentir en moi, j'étais prête. Ses caresses ne faisaient qu'augmenter mon désir et me faire gémir de frustration. Ses mains descendirent et virent explorer mon intimité moite et accueillante. Sa caresse fut accueillit par un gémissement de ma part. Doux plaisir que de sentir ses doigts me faire gémir. Il m'embrassa et je sentis son érection contre ma cuisse. J'ondulais en rythme avec sa main. Je fermai les yeux, me laissant transporter par le plaisir que ses doigts habiles me procuraient. Tout à coup, plus rien. J'ouvris les yeux de surprise et je le vis s'affairer à retirer son linge. Je ne pus m'empêcher d'admirer son torse musclé et son érection bien visible. Il s'allongea sur moi et m'aida à retirer ma robe qui était plus qu'encombrante. Il me regarda dans les yeux et pénétra en moi. Au même moment, une douleur sourde vint déchirer l'intérieur de ma cuisse. La marque. La marque me brûlait affreusement. Paradoxalement, chaque coup de reins m'apportait plaisir et douleur. Quelques larmes vinrent s'égarer sur mes joues, mélange de joie et de souffrance. Vlad vint les lécher, m'embrassant au passage. Peu à peu, la douleur se fit moins lancinante. Ou était-ce la plaisir qui ce faisait plus intense? Peu importe, Vlad me faisait gémir, me pénétrant à la fois profondément et brutalement. Alors que je sentais venir la jouissance, Vlad se retira et me regarda, haletante, les joues rouges d'excitation.
-Supplie-moi de t'emmener au septième ciel.
Sa demande n'était qu'un murmure rauque. Tout s'embrouillait dans ma tête et je n'avais qu'une envie, qu'il finisse ce qu'il avait commencé. Voyant que je ne faisais que le considérer, les yeux embrouillés par le désir, il se pencha vers moi et vint effleurer mon clitoris. Oui, je voulais qu'il m'emmène au septième ciel, je voulais jouir sous ses caresses, je voulais gémir, haleter sous lui.
-S'il-te-plaît, emmène-moi au septième ciel, murmurai-je, lui agrippant les épaules.
Il me sourit et me repoussa brutalement sur le lit.
-Alorrrs laisse-moi t'y conduirrre, petite fleurrr.
Et il entra brutalement en moi. Plaisir des plaisirs. Il me laboura sauvagement. J'enserrai ses hanches avec mes jambes. Je sentais la jouissance monter jusqu'à atteindre son paroxysme, où je jouis dans un cri. Je tremblais de tous mes membres, haletante. Je me sentis tout à coup faible et terriblement fatiguée. Je sentis à peine Vlad se retirer et je m'endormis, le corps encore frémissant de ma jouissance.
C'était la quatrième tasse de café que je buvais en une heure. Rien pour calmer ma nervosité. J'étais courbaturée (allez savoir pourquoi) et j'avais d'énormes cernes sous les yeux. Victor m'avait ramené à l'appartement tôt ce matin et je n'avais pu trouver le sommeil, ressassant inlassablement les événements de la veille. J'avais l'impression d'avoir vendu mon âme au diable, bien que ce n'était pas loin. J'étais nerveuse parce que j'allais mettre le plan que j'avais monté à exécution dès aujourd'hui. En effet, j'avais décidé de me prendre en main et de trouver une solution pour me sortir de cette merde. J'avais écris une lettre à Dumbledore. En fait, j'en avais écrit une à Ron et une autre à Harry également. Chacune des trois lettres contenait les mots d'une phrase leur décrivant ma situation. En réunissant les trois lettres, ils pouvaient comprendre assez bien l'urgence de mon problème. On ne pouvait le remarquer que si on me connaissait bien, donc si les lettres se faisaient intercepter, aucun problème. Harry et Ron allaient se poser des questions et Dumbledore allait probablement entrer en contact avec eux pour obtenir un peu plus d'information. C'était une chance à prendre, mais c'était la meilleure que j'avais trouvé (c'était ça où m'enfuir en courant). Si tout fonctionnait comme prévue, j'allais avoir de leurs nouvelles dans environ une semaine compte tenu de l'éloignement des deux pays. Maintenant, je devais trouver une excuse pour utiliser le hibou de Victor sans qu'il ait de soupçons. C'était pour ça en particulier que j'étais nerveuse. Il était assis devant moi, lisant le journal tout en mangeant, comme si rien de s'était passé depuis hier. Mon cœur se serra de haine à son égard. Ce n'était qu'un salaud. Profiter de ma naïveté pour m'enrôler dans sa secte, non mais, quel culot. Je pris une grand inspiration et me lançai.
-Euh... Victor?
-Hum?
Il ne leva même pas les yeux de son journal.
-Je pourrais t'emprunter ton hibou, je dois envoyer une lettre à mes parents.
-Pourrrquoi?
Encore une fois, il semblait m'écouté distraitement.
-Euh... c'est que je leur avais promis de leur donner des nouvelles régulièrement et ça fait un bout de temps que je ne leur ai pas écris... je ne voudrais pas qu'ils s'inquiètent.
Il leva finalement les yeux de son journal et me regarda. J'avalai difficilement, attendant sa réponse. Il referma son journal et se leva. Il vint se placer derrière moi et commença à me masser les épaules.
-Tu es tendue, ma petite fleur. Rrrelaxe-toi un peu, tu vas attrrraper des crrrampes.
Plus facile à dire qu'à faire. Le seul fait de sentir ses mains sur moi me crispait. Il soupira devant mon manque de réaction et cessa de me masser.
-D'accorrrd, il est dans ma chambre, tu peux l'utiliser.
Je criai de joie intérieurement. Je me fis force de ne pas me mettre à remercier Dieu à genou, sans quoi s'aurait eu l'air un peu suspect. Je lui souris et me levai pour aller poster mes lettres.
La cage était dans un coin de la chambre et le hibou brun et noir somnolait tranquillement. Je sortis les trois lettres de la poche kangourou de mon gros chandails et fis sortir le hibou. Je lui attachai les trois lettres préalablement étiquettés, ouvrit la fenêtre et le vis s'éloigner dans l'horizon. Je poussai un soupir de soulagement, la première étape de mon plan étant accomplis. J'allais donc devoir m'attaquer à la seconde, découvrir le lien qui m'unissait à Vlad à cause de la marque. Je détournai mon regard de la fenêtre et me retournai.
-Tu envoies toujourrrs trrrois lettrrres à tes parrrents?
Victor me dévisageait, sourcils levés, guettant ma réponse. Il était adossé au cadre de porte et semblait m'observer depuis un bon moment déjà.
-C'est que j'en avais beaucoup à dire, voilà tout.
Je lui fis un sourire d'excuse et sortis de la pièce, prenant le chemin de ma chambre.
Je refermai la porte derrière moi et m'adossai contre elle, le souffle court. J'avais failli y passer. À un cheveu. Je me redressai et retirai mon pantalon. Je m'assis sur le lit, n'osant baisser les yeux sur cette preuve de ma faiblesse. Je devais pourtant le faire, j'allais vivre avec toute ma vie. Je pris une grande respiration et baissai les yeux. J'avais une fleur de lys en guise de marque. Petite fleur... voilà un surnom qui m'allait très bien finalement, pensai-je amèrement. Je restai un moment à la contempler bêtement, perdu dans mes pensées. Maintenant, je devais trouver une façon de tester l'efficacité de cette marque. Devais-je provoquer les évènements? Mais comment? Après un débat avec moi-même, je décrétai que cette nuit serait le mieux. J'allais tenter de m'échapper, question de voir ce qui allait arriver. Tant mieux si je réussissais, tant mieux aussi s'il se passait quelque chose, j'allais pouvoir comprendre mieux ce lien.
Je remis mon pantalon et sortis mes devoirs. C'est ainsi que je passai le reste de la journée, entre les devoirs et la nervosité face à mon escapade de cette nuit.
Et voilà, fin du chapitre! Soulagé? Ce n'est quand même pas « trop » cruel. J'ai tenté de me faire la plus gentille possible. Bon je sais que j'ai été un peu longue et que mon chapitre n'est pas très long proportionnellement au temps que j'ai pris à l'écrire, mais je viens de tomber en vacances et mes examens de fin d'année n'ont pas été de tout repos.
AVERTISSEMENT : je pars tout l'été en Colombie-Britannique (province du Canada aussi loin du Québec que la France l'est) et donc je ne pense pas avoir le temps que mettre un nouveau chapitre d'ici là... Et en plus, je reviens seulement trois jours avant le début du cégep et je dois déménager et m'habituer à un nouveau rythme... donc euuuh, sans vous décourager, je crois pas pouvoir écrire de chapitre avant septembre! Mais sait-on jamais, peut-être que la chance vous sourira et que je pourrai updaté avant!! Je l'espère autant que vous. Là dessus je vous dit Bye bye et au plaisir d'entendre vos commentaires avec une tite réviews :p
CrickSha
Réponse aux reviews :
Un énorme merci à Hermione22, One Winged ngel (en espérant que ta frustration se dissipera :p), Mimi-gnonne-et-pas-geignarde (original comme nom, j'adore), Cily, JohannaMalefoy Élise Laloue (fidèle au poste, mici!!! :) Couzi (wow, merci pour ta review, ça fait très chaud au cœur, toi aussi t'es une fidèle :p) Milou (loll, c'est pas grave si ta pas laissé de review au 7e chapitre loll, mais ne recommence plus ;P joke) Angel florence Alexandra Black
Et voici donc un chapitre qui mérite entièrement le rating « R »! Alors, Bonne Lecture!!!!
Chapitre 9 : Volonté
Mes pieds butaient contre le tapis du couloir alors que Vlad m'entraînait d'une main sûre vers un endroit que je craignais affreusement. Qu'allait- il m'arriver? Allait-il réellement me violer comme il m'en avait avertit ou voulait-il simplement me faire peur et tester mes forces? Je tremblais déjà rien qu'à savoir ce qui m'attendait, car je savais que c'était tout sauf bien. J'eus à peine conscience des volées de marches que nous descendîmes, mais, chose étrange, je sentais parfaitement sa main sur mon bras, chaque pression qu'il exerçait, chaque doigt qui tressaillait. Peut- être que j'étais devenu folle. Peut-être que j'allais craquer d'une minute à l'autre. Qui sait, c'était peut-être un signe avant-coureur de la folie. Je me rendis compte que nous avions pénétré dans une pièce seulement lorsqu'il lâcha mon bras. Une sensation de picotement le parcoura tellement il l'avait serré fort. Une marque rouge se découpait nettement sur ma peau blanche. Il referma la porte et se tourna vers moi. Il avait un air très sérieux et semblait perdu dans ses pensées alors que ses yeux me dévisageaient, absents. Je n'osais bouger, ne voulant absolument pas qu'il se rappelle ma présence. Malheureusement, il sortit de son hébétement et me regarda clairement, un léger sourire sur ses lèvres.
-Alors on se rrretrouve enfin, petite fleurrr.
Petite fleur... pourquoi m'appelaient-ils tous ainsi? Même Victor avait utilisé ce surnom après l'initiation. Dès que je le vis approcher, le désir dans les yeux, ce fut le dernier de mes soucis. Je devais trouver un plan, une diversion pour lui faire oublier ses intentions. C'est alors que je me souvins que j'étais enceinte. Je l'étais forcément, Victor m'ayant trompé en ne me donnant pas de contraceptif. Je n'arrivais pas encore à assimiler tout ce que cela pouvait impliquer, ce que cela pouvait influencer dans ma vie. Pour l'instant, ce n'était qu'une manière de me sortir d'un mauvais pas.
-Euh, tu sais, je suis enceinte, tu ne voudrais pas me brusquer? Demandai- je, craintive.
-Allons, ça en prrrend plus que ça pour dérrroger un êtrrre si petit, à peine conçu.
Son air désinvolte me fit immédiatement oublier cette tactique. Approchant, il me prit par la taille et m'attira vers lui, plaquant ses lèvres sur les miennes. Son baiser était à la fois sensuel et brusque, ce qui me surpris grandement. Je restai froide et crispée comme une planche malgré le talent qu'il démontrait. Il avait glissé ses lèvres dans mon cou et je pouvais sentir sa respiration sur ma peau. Mon cœur battait à tout rompre, appréhendant la suite des évènements. Peut-être que si je restais inexpressive il allait se tanner et décider d'aller chercher une de ses putains en haut. Je fermai les yeux et crispai mes lèvres alors que je le sentais tripoter ma poitrine d'une main, me tenant toujours contre lui de l'autre. Je ne pu empêcher mes larmes de couler devant cette injustice et humiliation. Il le remarqua et de son pouce les essuya.
-Allons, petite fleurrr, ne pleurrre pas, je serrrai tout doux et tu me supplierrra de t'emmener au septième ciel.
J'avalai difficilement, peu convaincu par ses belles paroles.
-Je t'en pris, ne me force pas, je ne veux pas, murmurai-je, le regardant, les yeux embrouillés de larmes.
Il me fit un sourire d'indulgence, comme on en fait à une petite fille demandant la lune. Il me souleva dans ses bras et m'étendit sur le lit à baldaquin, doucement, comme si j'étais toute fragile. D'ailleurs il n'avait pas tord, je n'en menais pas large et la peur me figeait. Il se releva et retira sa cape, la lançant quelque part plus loin. Je suivais tous ses mouvements des yeux, n'osant bouger. Je n'arrivais pas à croire comment j'en étais arrivé à atterrir ici, devant un homme qui voulait s'allier à Voldemort en se servant de moi comme espionne. Comment, nom de dieu, j'allais bien pouvoir m'en sortir? Un moment je pensai à sortir de cette pièce en courant pendant que « Vlad » retirait tranquillement ses souliers. Malheureusement, au moment où cette pensée traversait mon esprit, il se releva et vint se tenir à genou devant moi, me regardant, plus heureux que jamais.
-Je vais enfin pouvoirrr finaliser l'initiation, sceller ta fidélité pourrr de bon.
-Je ne vous serai jamais fidèle, crachai-je, la fureur prenant le dessus sur la peur.
Je n'allais pas me faire avoir encore une fois. Comment croyait-il qu'il allait faire pour s'assurer de ma fidélité plus sûrement qu'avec la marque? Il n'allait tout de même pas me lancer un sortilège d'impérium pour me contrôler? Mais peut-être que c'était mieux, il n'avait pas à me violer pour ça.
-Je n'en serrrais pas si sûrrre à ta place, me répondit-il avant de descendre vers moi, se glissant entre mes cuisses non sans mal.
Je tentai de me débattre avec mes mains, mais il les empoigna et les tint au-dessus de ma tête d'une seule main. Je fermai les yeux, ne voulant pas connaître la suite. Je le sentais immobile au-dessus de moi, sa respiration balayant mon visage. Je sentis ses lèvres venir effleurer mes paupières, mon nez, mes lèvres et mon menton. Un léger frisson me parcouru et je sentis ses lèvres revenir toucher les miennes, doucement. Il n'avait pas l'attitude d'un violeur. Il n'était pas empressé, il était doux et calme. Il ne voulait pas me « baiser », il voulait me faire l'amour, avec patience et préliminaires. Je sentais qu'il n'allait rien tenter sans que je sois prête et réceptive. Et il allait attendre longtemps, le salaud. Nouveau frisson. Il me chatouilla le cou avec ses lèvres et sa langue. J'essayai de rester impassible, mais cela s'avèra de plus en plus difficile. Seigneur, je n'allais tout de même pas me laisser avoir encore? N'avais-je pas eu ma leçon? Tout était une question de volonté. Je devais me faire force de résister. Sa bouche revint à la rencontre de la mienne et, comble de malheur, je me sentis fondre. Je sentais sa langue faire une douce pression pour que j'entrouvres mes lèvres, ce que je fis après quelques caresses à faire fondre Mc Gonaggall. Décidément, j'avais de drôles de pensées dans les situations les plus critiques. Sa langue vint à la rencontre de la mienne, doucement, sensuellement. Le baiser était léger, je ne me sentais pas brusquée. Voyant ma réaction plutôt favorable, il retourna à mon cou, me mettant au supplice. Je ne pouvais plus retenir les gémissements de plaisir qui sortaient des mes lèvres entrouvertes. Je ne pus non plus empêcher mes mains d'aller s'enfouir dans les cheveux de mon amant. En fait, je ne pouvais plus me contrôler logiquement. Seul mon instinct me guidait, recherche du plaisir. Sa bouche et ses mains descendirent vers ma poitrine. Je sentais ses mains rugueuses titiller mes seins au travers du léger tissu de ma robe. Il descendit encore, releva ma robe et me retira ma petite culotte. Je voulais le sentir en moi, j'étais prête. Ses caresses ne faisaient qu'augmenter mon désir et me faire gémir de frustration. Ses mains descendirent et virent explorer mon intimité moite et accueillante. Sa caresse fut accueillit par un gémissement de ma part. Doux plaisir que de sentir ses doigts me faire gémir. Il m'embrassa et je sentis son érection contre ma cuisse. J'ondulais en rythme avec sa main. Je fermai les yeux, me laissant transporter par le plaisir que ses doigts habiles me procuraient. Tout à coup, plus rien. J'ouvris les yeux de surprise et je le vis s'affairer à retirer son linge. Je ne pus m'empêcher d'admirer son torse musclé et son érection bien visible. Il s'allongea sur moi et m'aida à retirer ma robe qui était plus qu'encombrante. Il me regarda dans les yeux et pénétra en moi. Au même moment, une douleur sourde vint déchirer l'intérieur de ma cuisse. La marque. La marque me brûlait affreusement. Paradoxalement, chaque coup de reins m'apportait plaisir et douleur. Quelques larmes vinrent s'égarer sur mes joues, mélange de joie et de souffrance. Vlad vint les lécher, m'embrassant au passage. Peu à peu, la douleur se fit moins lancinante. Ou était-ce la plaisir qui ce faisait plus intense? Peu importe, Vlad me faisait gémir, me pénétrant à la fois profondément et brutalement. Alors que je sentais venir la jouissance, Vlad se retira et me regarda, haletante, les joues rouges d'excitation.
-Supplie-moi de t'emmener au septième ciel.
Sa demande n'était qu'un murmure rauque. Tout s'embrouillait dans ma tête et je n'avais qu'une envie, qu'il finisse ce qu'il avait commencé. Voyant que je ne faisais que le considérer, les yeux embrouillés par le désir, il se pencha vers moi et vint effleurer mon clitoris. Oui, je voulais qu'il m'emmène au septième ciel, je voulais jouir sous ses caresses, je voulais gémir, haleter sous lui.
-S'il-te-plaît, emmène-moi au septième ciel, murmurai-je, lui agrippant les épaules.
Il me sourit et me repoussa brutalement sur le lit.
-Alorrrs laisse-moi t'y conduirrre, petite fleurrr.
Et il entra brutalement en moi. Plaisir des plaisirs. Il me laboura sauvagement. J'enserrai ses hanches avec mes jambes. Je sentais la jouissance monter jusqu'à atteindre son paroxysme, où je jouis dans un cri. Je tremblais de tous mes membres, haletante. Je me sentis tout à coup faible et terriblement fatiguée. Je sentis à peine Vlad se retirer et je m'endormis, le corps encore frémissant de ma jouissance.
C'était la quatrième tasse de café que je buvais en une heure. Rien pour calmer ma nervosité. J'étais courbaturée (allez savoir pourquoi) et j'avais d'énormes cernes sous les yeux. Victor m'avait ramené à l'appartement tôt ce matin et je n'avais pu trouver le sommeil, ressassant inlassablement les événements de la veille. J'avais l'impression d'avoir vendu mon âme au diable, bien que ce n'était pas loin. J'étais nerveuse parce que j'allais mettre le plan que j'avais monté à exécution dès aujourd'hui. En effet, j'avais décidé de me prendre en main et de trouver une solution pour me sortir de cette merde. J'avais écris une lettre à Dumbledore. En fait, j'en avais écrit une à Ron et une autre à Harry également. Chacune des trois lettres contenait les mots d'une phrase leur décrivant ma situation. En réunissant les trois lettres, ils pouvaient comprendre assez bien l'urgence de mon problème. On ne pouvait le remarquer que si on me connaissait bien, donc si les lettres se faisaient intercepter, aucun problème. Harry et Ron allaient se poser des questions et Dumbledore allait probablement entrer en contact avec eux pour obtenir un peu plus d'information. C'était une chance à prendre, mais c'était la meilleure que j'avais trouvé (c'était ça où m'enfuir en courant). Si tout fonctionnait comme prévue, j'allais avoir de leurs nouvelles dans environ une semaine compte tenu de l'éloignement des deux pays. Maintenant, je devais trouver une excuse pour utiliser le hibou de Victor sans qu'il ait de soupçons. C'était pour ça en particulier que j'étais nerveuse. Il était assis devant moi, lisant le journal tout en mangeant, comme si rien de s'était passé depuis hier. Mon cœur se serra de haine à son égard. Ce n'était qu'un salaud. Profiter de ma naïveté pour m'enrôler dans sa secte, non mais, quel culot. Je pris une grand inspiration et me lançai.
-Euh... Victor?
-Hum?
Il ne leva même pas les yeux de son journal.
-Je pourrais t'emprunter ton hibou, je dois envoyer une lettre à mes parents.
-Pourrrquoi?
Encore une fois, il semblait m'écouté distraitement.
-Euh... c'est que je leur avais promis de leur donner des nouvelles régulièrement et ça fait un bout de temps que je ne leur ai pas écris... je ne voudrais pas qu'ils s'inquiètent.
Il leva finalement les yeux de son journal et me regarda. J'avalai difficilement, attendant sa réponse. Il referma son journal et se leva. Il vint se placer derrière moi et commença à me masser les épaules.
-Tu es tendue, ma petite fleur. Rrrelaxe-toi un peu, tu vas attrrraper des crrrampes.
Plus facile à dire qu'à faire. Le seul fait de sentir ses mains sur moi me crispait. Il soupira devant mon manque de réaction et cessa de me masser.
-D'accorrrd, il est dans ma chambre, tu peux l'utiliser.
Je criai de joie intérieurement. Je me fis force de ne pas me mettre à remercier Dieu à genou, sans quoi s'aurait eu l'air un peu suspect. Je lui souris et me levai pour aller poster mes lettres.
La cage était dans un coin de la chambre et le hibou brun et noir somnolait tranquillement. Je sortis les trois lettres de la poche kangourou de mon gros chandails et fis sortir le hibou. Je lui attachai les trois lettres préalablement étiquettés, ouvrit la fenêtre et le vis s'éloigner dans l'horizon. Je poussai un soupir de soulagement, la première étape de mon plan étant accomplis. J'allais donc devoir m'attaquer à la seconde, découvrir le lien qui m'unissait à Vlad à cause de la marque. Je détournai mon regard de la fenêtre et me retournai.
-Tu envoies toujourrrs trrrois lettrrres à tes parrrents?
Victor me dévisageait, sourcils levés, guettant ma réponse. Il était adossé au cadre de porte et semblait m'observer depuis un bon moment déjà.
-C'est que j'en avais beaucoup à dire, voilà tout.
Je lui fis un sourire d'excuse et sortis de la pièce, prenant le chemin de ma chambre.
Je refermai la porte derrière moi et m'adossai contre elle, le souffle court. J'avais failli y passer. À un cheveu. Je me redressai et retirai mon pantalon. Je m'assis sur le lit, n'osant baisser les yeux sur cette preuve de ma faiblesse. Je devais pourtant le faire, j'allais vivre avec toute ma vie. Je pris une grande respiration et baissai les yeux. J'avais une fleur de lys en guise de marque. Petite fleur... voilà un surnom qui m'allait très bien finalement, pensai-je amèrement. Je restai un moment à la contempler bêtement, perdu dans mes pensées. Maintenant, je devais trouver une façon de tester l'efficacité de cette marque. Devais-je provoquer les évènements? Mais comment? Après un débat avec moi-même, je décrétai que cette nuit serait le mieux. J'allais tenter de m'échapper, question de voir ce qui allait arriver. Tant mieux si je réussissais, tant mieux aussi s'il se passait quelque chose, j'allais pouvoir comprendre mieux ce lien.
Je remis mon pantalon et sortis mes devoirs. C'est ainsi que je passai le reste de la journée, entre les devoirs et la nervosité face à mon escapade de cette nuit.
Et voilà, fin du chapitre! Soulagé? Ce n'est quand même pas « trop » cruel. J'ai tenté de me faire la plus gentille possible. Bon je sais que j'ai été un peu longue et que mon chapitre n'est pas très long proportionnellement au temps que j'ai pris à l'écrire, mais je viens de tomber en vacances et mes examens de fin d'année n'ont pas été de tout repos.
AVERTISSEMENT : je pars tout l'été en Colombie-Britannique (province du Canada aussi loin du Québec que la France l'est) et donc je ne pense pas avoir le temps que mettre un nouveau chapitre d'ici là... Et en plus, je reviens seulement trois jours avant le début du cégep et je dois déménager et m'habituer à un nouveau rythme... donc euuuh, sans vous décourager, je crois pas pouvoir écrire de chapitre avant septembre! Mais sait-on jamais, peut-être que la chance vous sourira et que je pourrai updaté avant!! Je l'espère autant que vous. Là dessus je vous dit Bye bye et au plaisir d'entendre vos commentaires avec une tite réviews :p
CrickSha
