Salut tout le monde!!
Je vous poste enfin ce chapitre. Je crois que jai été assez rapide compte tenu que je suis arrivé il y a deux jours. Jai eu un magnifique voyage.
Bon, je réponds aux reviews et ensuite... BONNE LECTURE!!!
Chapitre 10 : Tentative d'évasion
La nuit était noire et calme. Je marchais d'un pas énergique vers l'arrêt d'autobus. Sortir de l'appartement n'avait pas été trop difficile. J'avais réussi à lancer un sort de sommeil à Victor et le reste avait été d'une facilité enfantine. Je n'avais apporté que mon sac à dos contenant du linge de rechange et de l'argent. Je prévoyais coucher dans un hôtel près de l'aéroport et prendre un billet de dernière minute pour l'Angleterre.
Je m'assis sur le banc et attendit le prochain autobus. Mes mains étaient congelées et de la buée sortait de ma bouche. Il devait être 23h00 et je savais qu'un autobus allait faire un arrêt à cette heure. Comme de raison, des phares apparurent au bas de la rue et la carcasse d'un autobus se fit voir. Il s'arrêta à ma hauteur et me fit monter. Je mis l'argent nécessaire dans la boite métallique et allai m'asseoir dans le dernier banc.
Je jetai un regard autour de moi. Il n'y avait qu'environ cinq personnes dans le bus, tous perdus dans leurs pensées. Je fermai les yeux un instant, laissant l'adrénaline baisser peu à peu et l'inquiétude la remplacer. Tout s'était passé si vite, ne me laissant aucun répit. Je tentai de mettre de l'ordre dans mes idées. J'étais enceinte, j'étais prisonnière d'un mouvement maléfique voulant se rallier à Voldemort, j'avais un tatouage sur la cuisse, j'avais couché avec mon bourreau et j'étais seule pour faire face à tout cela. De quoi devenir hystérique! D'ailleurs, je ne comprenais pas pourquoi je ne m'étais pas encore mise à crier et pleurer. Peut-être que j'étais encore trop préoccupé par ma tentative d'évasion. J'étais sur les nerfs, guettant à tout moment un mouvement suspect. Je n'avais pas le temps de m'apitoyer sur mon sort. D'ailleurs, je ne réalisais même pas ce que tout ce qui m'était arrivé impliquait. Je ne voyais pas les conséquences à long termes. Tout ce que je savais, c'était que je devais quitter ce pays, fuir ces malades. C'était tout ce qui comptait dans l'immédiat. J'en avais bien assez, sans en plus pensé à mon avenir (déjà bien gâché).
Je regardais les lampadaires défiler quand une douleur à ma cuisse me fit lâcher un cri. Je vis quelques têtes se retourner, mais je n'en avais cure. La douleur était impossible. Je me tenais la cuisse à deux mains, la douleur irradiant de la marque et se propageant. Je ne pouvais m'arrêter de gémir, bien que je tentais de me contrôler. Je sentis un homme s'accroupir près de moi et tenter de retirer mes mains pour voir où était ma blessure. Si seulement il pouvait y faire quelque chose. Il me parlait, mais je ne comprenais rien à sa langue. Tout à coup, plusieurs « crack » retentissant emplirent l'autobus. J'entendis des cris et, à ma plus grande horreur, je vis plusieurs jeunes hommes en robes rouges brandirent des baguettes et stupéfixer les gens. L'homme qui tentait de m'aider semblait paralysé de terreur, regardant les malfaiteurs se frayer un chemin jusqu'à nous. Deux hommes le prirent par les épaules et le projetèrent violemment contre les bancs. Il s'effondra inconscient. Je me mordis la lèvre, me sentant coupable pour tous les gens blesser par ma faute. La douleur de ma cuisse s'était estompé à l'arriver des hommes de Vlad. Je sentis mon cœur se serré à l'idée de retourné dans cet enfer. Une grande déception fit monter les larmes à mes yeux, même si mon but premier n'était pas vraiment de m'évader. Au moins je savais que Vlad pouvait deviner mes allées et venues grâce à la marque.
Je soupirai et essuyai mes larmes rageusement. Je gardais ma tête obstinément baissée, ne voulant pas voir leurs visages triomphants. Je sentais qu'ils se tenaient tous devant moi, attendant je ne sais quoi pour m'emmener avec eux. Un autre crack se fit entendre et je vis deux pieds se tenir juste devant moi. Je savais que c'était Vlad en personne qui était venu me récupérer.
-Eh bien, petite fleurrr, je ne pensais pas te rrrevoir de sitôt!
Mes mains se crispèrent. Je détestais ce surnom. Il le disait comme si je lui appartenais.
-Ne le rrrefais plus jamais, tu m'entends?
Sa voix était dure et froide. Un frisson me parcouru. Il n'avait pas l'air très content.
-Et tu me rrregarrrde quand je te parrrle.
Alors là, c'était « le boutte du boutte » . Il n'allait tout de même pas me parler comme à un de ses subalternes. Je détournai la tête en signe de défi. Il n'allait pas faire de moi une de ses disciples apeurés par sa puissance. Je le sentis s'accroupir. Il empoigna mon menton avec force et fit tourner ma tête vers lui. Je laissai échapper un gémissement de douleur face à sa brutalité. Son regard intimait l'obéissance, ce que je n'étais pas prête à lui accorder. Je n'arrivais pas à croire que je lui avais donné mon corps si inconsciemment, lui qui me répugnait tant.
-Tu me rrregarrrde quand je te parrrle. Est-ce que c'est bien comprrris?
Je gardai la bouche fermée, les lèvres pincées, bien décidé à ne pas le satisfaire dans ses désirs de grandeur. Il serra sa prise sur mon menton, son regard encré dans le mien. J'étais plus que déterminé à ne pas me laisser faire. Il finit pas me lâcher et il se releva.
- Vous deux, emmenez-là et ne la ménagez pas.
Et il transplana dans un craquement sonore.
Les deux hommes désignés m'empoignèrent par les bras et me soulevèrent brusquement. Ils me poussèrent jusque dehors. Je pus voir tous les passagers stupéfixés, le chauffeur aussi. Je n'avais même pas sentis l'autobus s'arrêter. Dehors, un des deux disciples sortit un article de journal.
-Touches-y, c'est un porrrtauloin.
-Vous m'emmenez où? Demandai-je, réticente à me laisser traîner loin du seul endroit que je connaissais.
-Dans les quartiers du groupe.
Bon, je n'avais pas trop le choix. Je touchai le papier et immédiatement je ressentis l'effet particulier de ce moyen de transport. Crochet au nombril, tourbillon et choc de l'atterrissage. Je n'eus pas le loisir de m'effondrer sur le sol, maintenue fermement pas mes deux acolytes. Nous étions dans une pièce qui avait tout d'un grand salon. Quelques sofas un peu partout, un grand feu de foyer et quelques tables basses où traînaient des cendriers. C'était chic et de très bon goût. En d'autre circonstance j'aurais trouvé le lieu accueillant. On me fit asseoir sur un des sofa face au feu et Vlad entra dans la pièce par une grande porte située à l'opposer de l'endroit où nous étions arrivés.
-Vous pouvez retourrner chez vous, je m'en occupe.
Les deux jeunes hommes transplanèrent immédiatement, me laissant seule avec Vlad. La panique montait un moi. Je ne voulais pas me retrouver seul avec lui, allez savoir ce qu'il pouvait faire de moi. Je me tassai dans le sofa, tentant de me faire la plus petite possible. Je savais qu'il était fâché et qu'il n'allait certainement pas être au petit oignon avec moi. Il s'approcha et avant que je ne puisse réagir, je reçus la gifle de ma vie. Ma tête partie vers l'arrière et je m'affalai contre bras du sofa. Une sensation de brûlure irradiait de ma joue et la tête me tournait. Les larmes montèrent, mais je me fit force de les retenir. Je ne voulais pas montrer ma douleur à un être qui s'en délecterait.
-Je ne suis vrrraiment pas fièrrre de toi. Osez fuirrr ainsi, aprrrès avoirr attaqué l'un des nôtrres. Tu mérrriterrrais un sorrrt bien plus horrrible.
Il s'assit à mes côtés et à mon plus grand horreur, commença à me caresser les cheveux tout en continuant à monologuer.
-Mais nous avons besoin de toi au meilleur de ta forrrme. Tu es notrrre petite fleurrr et tu dois savoirr que tu es celle qui peut accomplirrr la mission. Je te fais confiance pourrr ça, mais aprrrès ce que tu as fait ce soirrr, je crrrois que ma confiance serrrait rrrassurrée si je pouvais garrder un œil sur toi. C'est pourrquoi tu vas rester ici jusqu'à la rentrrrée des classes. Je m'occupe d'averrrtirrr tes parrrents et de veiller surrr toi.
Le désespoir m'envahit pour de bon. Comment Dumbledore allait-il me retrouver si je n'étais plus chez Victor? Mes parents ne me laisseraient jamais partir à Poudlard sans me revoir avant. Cette pensée me rasséréna un peu.
-Mes parents ne vous croiront jamais.
-Même si c'est Dumbledorrre qui leurrr écrrrit pour leurrr dirrre que tu es mis sous sa prrrotection parrr peurrr de rrreprrrésailles de Voldemorrrt?
Je ne pus que le dévisager bêtement. Il n'allait pas faire ça? Il était évident que si ses parents croyaient que la lettre venait de Dumbledore, ils allaient être coopérants. Jétais trop découragée pour penser à argumenter et pour trouver une solution. Je menfouis la tête entre mes mains et commençai un balancement réconfortent. Je sentis la main de Vlad descendre le long de mon dos et le caresser dun mouvement circulaire. Je me sentais sale, contaminée. Tout était de ma faute. Je naurais jamais du partir ainsi, sans vraiment connaître Victor. Tout ce qui marrivait, je lavais mérité. Je devais maintenant en assumer les conséquences. Cest pourquoi je ne tentai pas de résister lorsquil me coucha sur le sofa, sallongeant sur moi. Je sentais ses baisers, mais jétais à des kilomètres de là, me répétant sans cesse ¨ce qui marrive est de ma faute¨.
Expression dite au Québec, je ne sais pas si on la dit ailleurs.
Je vous avertis, je rentre au Cegep cette année et jai un programme assez chargé. Je ne crois pas faire beaucoup de mise à jour, mais daprès moi, il ne reste quun ou deux chapitres à mon histoire. Jespère que ça vous à plu et jespère vous entendre par le biais des Reviews ï .
CrickSha
