Enfin! Je sais! Moi aussi je suis bien contente de voir ce chapitre en ligne, le dernier. Merci à tous les lecteurs de ma fic, anonyme ou non. Je lègue la suite à qui le veut, les intéressé n'ont qu'à m'envoyer un email pour m'avertir. J'aurais bien aimé en écrire une, il y a tellement de possibilité, mais le temps ne me le permet pas. Sur ce,
Bonne Lecture
Un merci particulier à :
Chapitre 12 : Explications
-Faites attention..
-Qu' est-ce qu'elle a?
-Probablement une crise d'hystérie.
À travers ma demi-conscience, je sentis qu'on me déposait sur un des divans. Je me sentais vide de toutes idées et de toutes pensées. Les voix au-dessus de moi me paraissait lointaines, mais je les entendais bien.
-Tu crois que c'est elle, l'espionne dont parlait Dumbledore?
J'entendis l'autre grogner, ce devait être Lupin.
-J'espère vraiment que non. S'il fallait… on aurait été foutu.
Je ris intérieurement…s'il savait dans quel pétrin je m'étais foutue. Non contente de devenir espionne, je m'étais fait engrosser. Seigneur, j'avais presque arrêté d'y penser. En faite, je ne devais pas le réaliser encore. Je n'avais aucune nausée, aucun maux reliés à cet accident de parcours.
-Mais il n'y qu'une manière de le vérifier.
-Lupin, on ne va quand même pas l'interroger? Elle est à peine consciente!
Je sentis une main commencer à relever ma robe. Un dégoût m'envahit et dès que la main étrangère atteignit ma cuisse, je fondis en larme.
- Bon Dieu, Lupin, mais qu'est-ce que vous lui faites? Elle en a déjà eu assez comme ça…
Mes yeux étaient toujours fermés et je n'avais pas la force de les ouvrir.
-La coutume de ce pays, même du côté moldu, est de marqué leurs espionnes sur leurs cuisses. Plus c'est haut, plus elles sont sous surveillance.
Je sentis la main retrousser ma robe jusqu'à mes hanches. Mes cuisses étaient pressées l'une contre l'autre et je forçais fort pour que rien ne passe.
-Hermione, aide toi!
Non, je n'allais pas me laisser faire. Je sentais la main faire pression pour me faire ouvrir les cuisses. Il tira et le temps d'un éclair mes cuisses s'entrouvrirent.
-Merde! Lupin, c'est bien elle l'espionne.
Je sentis quelqu'un redescendre ma robe doucement, avec tendresse. Une douceur que je n'avais pas connue depuis longtemps. Une éternité.
-Tout va bien aller, maintenant, petite Hermione. On va te sortir de là.
La voix douce de Rémus me réchauffa et toute mes craintes s'envolèrent. On était venu me délivrer. J'allais enfin retrouver une vie sans douleur ni souffrance. J'ouvris mes yeux tranquillement et je laissai les larmes de soulagement et de joie en sortir. Deux bras solides m'enveloppèrent et je m'y blottis. J'étais en sécurité.
-C'est fini, chut, c'est terminé, on te ramène chez toi.
Je pleurai de plus belle. Chez moi… dans mon lit douillet, avec mes parents à mes côtés.
-Hé Steve, je transplane avec elle à Poudlard. Dumbledore voudra probablement lui parler.
-Pas de problème Lup, je ferai le message aux autres.
-Accroche-toi bien Hermione.
Je fermai les yeux et me cramponnai solidement à sa robe de sorcier. Je sentis mon corps devenir léger et déjà je retombais sur mes pieds, soutenu solidement par mon sauveur. Mes jambes tremblaient et j'avais peine à me tenir debout. Nous nous trouvions à Pré-au-Lard, en face d'une cheminée en pierre.
-On va utiliser la poudre de cheminette, ce sera beaucoup plus court. Crois-tu être assez forte?
Non! Je détestais la poudre de cheminette. Et dans l'état où j'étais c'était du pur suicide.
-Oui, je crois.
Mais je n'avais pas vraiment le choix! Lupin alluma un feu à l'aide de sa baguette et lança une pincé de poudre. Je m'avançai, priant pour tenir le coup. Je prononçai distinctement Poudlard et j'entrai dans l'âtre.
J'atterris sur le dur sol d'une petite pièce. Le choc m'avait fait voir quelques étoiles et je n'eus pas la force de me relever immédiatement. En sortant de la cheminée, Lupin vint immédiatement me relever et il me conduisit vers une porte qui donnait sur la grande salle. Tout était vide et silencieux. Seuls les pas de Lupin et le frottement de mes pieds sur le sol venaient briser cette paisible harmonie. Au lieu de prendre le chemin du bureau de Dumbledore, Lupin bifurqua et prit le chemin de l'infirmerie, ce donc je lui étais très reconnaissante. Je n'avais pas la force de tout raconter et, par-dessus tout, je n'en avais aucune envie. Je ne voulais pas revivre cette dure humiliation qui allait me hanter toute ma vie. Lupin entra dans l'infirmerie et je fus surprise de voir quelques personnes déjà allonger sur les lits blancs. Madame Pomfresh se promenait entre les lits et administrait les potions. Ce devait être les blessés de l'attaque de ce soir. Lupin me déposa sur un lit et toussa pour signaler notre présence.
-Par la barbe de Merlin!
L'infirmière porta la main à son cœur et le fusilla du regard.
-Vous m'avez fait une de ses peurs.
Lupin eut un demi-sourire d'excuse et s'empressa de justifier sa présence.
-Je te ramène une jeune fille très mal en point. Après un rapide coup d'œil, je crois que Miss Granger a subit toutes sortes de lésions et souffre de mal nutrition…
Je l'écoutais avec distance, comme si je regardais les nouvelles à la télévision et que l'on rapportait le viol et le meurtre d'une jeune fille, anonyme pour les milliers de téléspectateurs. Pauvre petite! Quel gâchis! Elle aurait eu un brillant avenir. Mais c'était de moi que l'on parlait. C'était moi qui s'était fait violé et mal traité. Seule différence, on m'avait épargné la mort, du moins physiquement. Je n'aurais été qu'une marionnette, les cordes maniées par un être répugnant à la recherche de pouvoir. Madame Pomfresh m'aida à m'allonger. Lupin me prit la main et la pressa.
-Je reviendrai te voir. Pour l'instant, repose-toi bien, Pompom s'occupera de toi.
Je le regardai partir, froide de toutes émotions. Plus rien ne m'importait. Pomfresh entreprit de me dévêtir tout en me parlant doucement.
-Tout va bien aller, maintenant. Tu es en sécurité au château…
Mes yeux ne quittait pas le plafond et mon corps n'était qu'une guenille que Pomfresh maniait à son aise. Une marionnette. Ses mots réconfortants me paraissaient bien illusoire. Comment les choses pourraient-elles bien aller? Le mal était fait, on ne pouvait pas revenir en arrière. La voix douce de Madame Pomfresh changea subitement alors qu'elle continuait son examen sommaire, maintenant entre mes cuisses.
-Mais, ma pauvre petite, qu'est-ce qu'ils t'ont fait? Qu'est-ce qu'ils t'ont fait? Et ce tatouage! Tu es toute meurtris ma pauvre!
Ma pauvre? Je ne voulais pas de sa compassion. Si elle savait… si elle savait que je m'étais embourbée toute seule dans cette histoire. Si elle savait que la première fois j'avais été consentante et que la seconde j'avais tout de même aimé? Les autres fois n'étaient que brumes dans mon esprit, douloureux cailloux dans ma mémoire. Si elle savait que je ne m'étais pas protégé et que j'en étais déjà punis… Elle ne voudrait même plus lever un seul regard sur moi, si elle savait…
Elle m'habilla d'une nuisette et me couvrit de draps, inconsciente de toucher et de dorloté un corps et un esprit souillé. Elle me fit boire une potion, de sommeil probablement. J'en étais soulagée, les cauchemars ne m'embêteraient pas. Mes yeux fixes se fermèrent et j'accueillis la noirceur à bras ouvert. Je sombrai dans un sommeil dont j'aurais aimé ne jamais m'éveiller.
Je me trouvais dans le bureau de Dumbledore. J'avais passé deux jours à l'infirmerie, occupée à dormir, manger et lire. Lupin était venu me rendre deux ou trois visites, emportant avec lui quelques bouquins. Je parlais peu, le strict minimum. On ne me posait pas de question, ce dont je leur étais très reconnaissante. Vers la fin de cet après-midi, Lupin était venu me quérir à la demande de Dumbledore. Il voulait me voir dans son bureau dès que je serais habillée. Mes forces m'étaient en partie revenus et ce fut avec lenteur que je revêtis les vêtements que Pomfresh m'avait apporté. Chaque fois qu'elle posait le regard sur moi je voyais de la pitié et elle paraissait désolée. Son attitude envers moi m'exaspérait. Elle ne pouvait pas avoir pitié de moi, je n'en voulais pas. Lupin semblait me comprendre et il bavardait de romans et de la rentré des classes, le visage chaleureux et amical. Je devais me rappeler de le remercier pour son soutien quand tout sera bel et bien terminé. J'étais assise devant le bureau de Dumbledore et j'attendais patiemment qu'il montre le bout de son nez. Je contemplais les murs tapissés de tableau, tentant de replacer les noms des directeurs dans l'histoire de Poudlard. Fumseck me regardait paisiblement tout en nettoyant son plumage chatoyant. Un craquement attira ma curiosité sur une porte dissimulée dans le fond de la pièce. Dumbledore passa l'embrasure et vint s'installer dans le fauteuil de son bureau.
-Bonjour Hermione. Je suis terriblement désolé de mon retard, j'ai eu un petit problème avec une chaussette de laine sauvage.
Il me fit un clin d'œil auquel je répondis par un faible sourire. Je n'avais pas la tête à rigoler, je voulais en finir au plus vite. Il poussa un léger soupir, pas de lassitude ni de fatigue, mais plutôt de désolation. Il semblait désolé de ce qui m'était arrivée.
-Comment vous portez-vous?
-J'ai repris des forces.
Bien? Certainement pas. Mieux? Physiquement, du moins.
-Je crois que vous savez pourquoi je vous ai fait venir ici, et je sais que ce sera douloureux pour vous, mais le plus tôt sera le mieux. Je veux que vous me parliez des membres de ce groupe et des endroits de réunions. Lupin m'a parlé d'une marque sur votre cuisse, une fleur de lys. Vous savez ce que cela signifie?
J'hochai la tête. Je savais que cela signifiait que j'étais leur espionne et qu'ils me tenaient sous haute surveillance.
-Bien. Quelques personnes et moi-même allons tenter de l'effacer et d'en annuler ainsi les effets sur vous.
-C'est inutile, un prisonnier ne peut pas me contrôler!
Elle était à présent bien inutile, cette marque. Comment Vlad pourrait me contrôler à partir d'une prison? Et le groupe était complètement démantelé. Cela lui était maintenant bien inutile.
Il fit une pause où il retira ses lunettes et passa une main sur ses yeux. Il me jeta un coup d'œil et prit une respiration.
-Écoutez Hermione, nous avons en effet réussit notre mission en vous trouvant, mais nous n'avons pas pu arrêter tout le monde. Seulement une quinzaine d'hommes ont été arrêtés et sont retenus en prison.
Quoi? Il n'avait pas arrêté tout le monde? Il restait de ces fous en liberté? Mon expression devait très bien refléter le fond de ma pensée car il sembla légèrement mal à l'aise.
-Vlad?
C'était le principal. C'est ce que je voulais savoir. Était-il parmi les quinze salauds arrêtés?
-Malheureusement, nous n'avons pas pu mettre la main sur lui. C'est pourquoi tu resteras sous haute surveillance ici même, à Poudlard.
Je me retrouvais maintenant sous haute surveillance de toute part. Et moi dans tout ça? Si je n'avais pas envie de rester ici? Si je voulais m'enfuir en Afrique et vivre dans une tribue reculée?
- Comment avez-vous fait pour me trouver? Vous avez reçu mon message?
La question me taraudait depuis que j'avais repris pleinement conscience. J'avais eu beau retournée la question, je n'avais pas trouvé.
-Un message? Tu avais réussis à envoyer des hiboux?
-Oui, à vous, Ron et Harry, avec un message codé pour que vous m'aidiez.
Il ne l'avait pas reçu? Le hibou avait donc été intercepté. Je n'aurais pas du croire que Krum serait aussi naïf.
-En fait, Hermione, nous n'avions aucune idée que tu trouvais là bas quand nous avons lancé l'attaque. Indirectement, nous te cherchions, mais nous ne le savions pas. .
Hein? J'étais complètement perdu dans son charabia. Lisant dans mes pensées (façon de parler), il éclaircit ses propos.
-Je connais ce groupe depuis ses débuts, mais je n'avais jamais pensé qu'ils réussiraient un coup pareil. Nous savions que Vlad projetait de recruter une espionne à Poudlard. Notre informatrice en avait même fait la connaissance. Nous devions donc faire vite et trouver cette espionne, la démasquer, avant qu'il ne soit trop tard. C'est donc une grande surprise de te voir dans cette salle, avec ses futurs alliés de Voldemort. Lupin a immédiatement eu un doute et il t'a ramené ici.
Ils avaient une informatrice?
-Qui était donc cette informatrice, je l'ai rencontré d'après elle.
-Une escorte fidèle à notre cause. Cynthia de son prénom.
Je me souvenais. C'était elle qui était venu me parler le soir, après mon initiation. Je croyais qu'elle m'avait pris pour une escorte. Elle avait bien caché son jeu!
-J'ai une bonne nouvelle, par contre. Nous détenons Viktor Krum. Il sera jugé et envoyé à la prison pour sorcier de Bulgarie.
Un sourire, rien à voir avec la joie, se dessina sur mes lèvres. Il ne méritait rien de moins. Krum… le père de l'embryon en moi. Devais-je les informer? Dumbledore me regardait intensément, comme s'il s'attendait à ce que je prenne la parole. Je fuyais son regard et fixais mes mains croisées posées sur mes genoux. Voyant que je n'allais pas émettre le moindre son, il prit la parole.
-Hermione, nous avons eu une petite conversation avec Viktor et il nous a révélé quelque chose d'assez grave.
Non, ils savaient tous à présent. Quelle honte! Une larme solitaire coula sur ma joue et vint saler mes lèvres. La voix de Dumbledore se fit douce lorsqu'il reprit.
-Ne t'inquiète pas, petite. Pompom t'a examiné pendant ton sommeil et…
-Pendant que je dormais?
-Tu ne l'aurais jamais laissée t'examiner, sinon. Je peux t'assurer que tu n'es pas enceinte, comme Viktor l'a laissé entendre.
-Quoi?
Je n'étais pas enceinte. J'avais de la difficulté à avaler cette excellente nouvelle. Chanceuse dans ma malchance? Peut-être. C'était un poids énorme que l'on retirait de mes épaules, un soulagement merveilleux.
-Je vais te laisser le temps d'assimiler ces informations et je te revois dans quelques jours pour plus de détail sur ce groupe, d'accord? Tu dois rester à Poudlard pour ta sécurité et celle de Harry. Maintenant, va et repose toi.
J'hochai la tête et pris la direction de la porte.
Et voilà, j'étais maintenant captive à Poudlard pour le reste des vacances. L'année s'annonçait plutôt mouvementé avec le retour de Voldemort et Vlad dans les parages. Mon été se terminait, mais les blessures qu'il m'a causées prendraient du temps à cicatriser. Il me faut faire confiance au temps et le laisser me guérir.
Tout ceci est tiré de mon imagination, pour le bien de cette histoire.
À SUIVRE… SI QUELQU'UN DÉSIRE LA POURSUIVRE. VOUS N'AVEZ QU'À M'ÉCRIRE UN EMAIL POUR M'EN AVERTIR ET IL ME FERA PLAISIR DE VOUS LÉGUER MES PERSONNAGES ET LA TRAME DE CETTE HISTOIRE
Ce n'est pas parce que la fic est fini que je ne veux pas vos commentaires! ;p
Bise,
Cricksha
