Me voilààààààà !!!!! eh voui, je suis de retour de vacances, toute chaude et toute bronzée... enfin presque. Mais une chose est sûre : je ne vous ait pas oublié ! La preuve en est que le chapitre 4 est tout prêt tout beau tout corrigé, rien que pour vous et... et pour vous.

Et comme les vacances sont l'occasion idéale pour (s'emmerder sans fanfictions) mes petits neurones dédiés à l'imagination (je ne sais toujours pas ce que fouttent les autres à part des conneries)... je vous annonce dès maintenant l'arrivée prochaine d'un petit one-shot slash classé R avec Harry/Draco, qui devrait porter pour titre : Un petit pas pour l'homme, un grand pas pour l'ébriété. voilà.

Sans plus attendre, maintenant, les R² :

- ornaluca : Dray fait une magnifique entrée dans le prochain chapitre (pas celui-là, mais l'autre, donc) puisqu'il sera écrit de son point de vue ! Donc du Draco Malefoy pendant tout le chapitre 5 ! T'inquiète, cette fic est bien un slash et Draco va y mettre du sien (pas dès le chapitre 5 tout de même) ! En attendant, il n'apparaît pas dans ce chapitre 4, désolé... mais je me rattrape au prochain, promis juré !

- Melhuiwen : ok, c'est pas grave, l'important c'est pas la longueur de la review ! C'est court, mais c'est clair. Tu aime, j'en suis ravie et j'espère que tu aimeras ce chapitre là aussi. Merci pour ta review.

- celine.s : tu connais l'univers carcéral anglais ? ... je... est-ce que tu pourrais m'en parler un peu ? je sais que ma question est un peu déplacée, et je ne te demande rien de personnel à propos de qui que ce soit, c'est juste pour avoir une idée un peu plus... réelle si je puis dire... sur ce qui se passe en prison, des libertés qu'ils ont je veux dire, de ce qui leur ait possible d'obtenir, tu vois ? ... Ah parce que tu as d'autres idées de scénarios ? Tu pourrais me les envoyer par mail, s'il te plaît ? c'est juste par curiosité, pour voir comment on peut imaginer ce qu'il se passe dans ma fic... sans connaître exactement ce qu'il c'est passé... Appeler le rat de Parmaë Queudver ?! Nan mais ça va pas la tête ! je l'aime bien moi, ce petit rat gris (celui de Parmaë), pas cet enfoiré de traître de ### de Peter ! Tu es déjà allé en Thaïlande ?! wow... tu m'épatte, tu sais ? bisous à touâ.

- Lee-NC-Kass : lol, un chapitre-feu-d'artifice ! ça c'est gentils ! Voui, j'aime beaucoup Sirius, pis Rémus aussi, alors... J'espère bien que je ne passe pas pour une grande criminelle ! lol... Oui, bien sûr que Harry est gay ! sinon comment veux-tu que je fasse un slash ! Mais le chapitre pov Draco c'est le 5, pas le 4 (donc pas celui-là, mais l'autre d'après). kiss à vous deux (Nee Chan et Chana... je suppose que ce n'est pas trois personnes, si je me trompe, je m'excuse).

- Bibine : merci, merci, j'suis contente de te retrouver ici. Oui, Hermione était plutôt destinée à être l'avocate (je la voyait mal en prison !). Quand au sort de Harry... enfin je ne vais pas trop en dire, sinon ça gâcherais le suspens. Encore merci à toi.

- LN : Quoi ? Moi ? Faire une fic dramatique ?! Oh, mais ce serait sans compter mon côté fleur bleue ! Ah, le fameux mort du prologue... mais qui ça peux bien être ? (mystère mystère...) mais promis, je vais essayer d'être gentille avec mes perso... bisous à touâ.

- yuki-san 3 : T'aime pas Parmaë ?! [Cacile indignée, lol]. Voui, moi aussi j'aime beaucoup Mumus et son Sirius à lui... T'inquiète donc pas pour la 'rencontre' entre Harry et Draco, je m'occupe d'eux (hé hé hé). Ouais, vive Luna ! elle m'éclate cette fille, c'est vraiment un personnage intéressant à écrire. Elle n'a pas un grand rôle dans mon histoire, mais j'avais envie de la mettre là quand même... et puis, sait-on jamais... Attends, en français t'as eut 15 et 13 ?! Wow, putain ! moi j'avais eut 12 et 13... tu vise une mention pour le bac ? en tout cas, je lève mon verre (invisible) à mes vacances ! gloire à elles et bisous à touâ !

- Saael' : bonjour mon amoûr ! Mon chapitre est déprimant ? Ba... celui là est pas joyeux non plus... mais il se passe des trucs (ben oui, faut pas croire que je vais laisser une situation comme ça, toute 'banale' s'installer je viens fouttre un peu plus la merde dans la vie de Harry ! ouais !) lol, c'était où ton coin paumé de ferme bio ? Je poste mon chapitre et je vais lire la suite de ta fic sans nom... KOUÂÂÂ ?! Tu veux que Draco abuse de Harry, dans sa cellule, à côté de tous les autres détenus du bâtiments, devant les gardiens et le caméra qui filme tout ?! Mais tu veux vraiment le traumatiser mon p'tit brun ! (hé, ça me fait penser au p'tit gâteau : le p'tit brun à croquer, lol... désolé je m'égare). Merci pour Ka et Ki, j'ai une vague idée, ouais... espèce de démon ! ... je t'adore, je t'aime ! Eh, j'allais pas laisser Sirius sans Rémus ! Pour les photos, je sais pas, faudra demander à Rémus (et à la limite, si ils en avaient, des photos, de eux... ensemble, quoi...). Au fait, j'ai pensé à un truc (totalement sans rapport avec ce que je viens d'écrire) : est-ce que tu connais la fic 'Couleuvre' ? (je crois pas qu'elle soit classé R) paske l'auteur a une... enfin quelqu'un qui corrige le chapitre avant qu'il soit publié (je sais plus comment ça s'appelle) et pour le chapitr 10 (ou 9, je sais plus), cette personne avait légèrement pété un plomb et dérapé dans un délire qui m'a bien fait marrer. L'auteur de Couleuvre l'avait publié sur son site, je ne sais pas si tu l'as lu, c'était sympa. Ca parlait de pizza aux champignons hallucinogènes, de monstres à tentacules vivants dans la poussière et de feu de bois et peau de mammouth... Si tu ne l'as pas lu, tu me le dis et je te l'envois ! voilà, c'est tout. Pis je t'aime beaucoup beaucoup, pis je t'aime tout court, pis voilà. Love and sex rien que pour touâ !

- Clochette : salut ! mais bien sûr, qui peux imaginer Rémus sans Sirius ?! (bon, d'accord, parfois avec Sev...) Pour Draco, c'est pas encore dans ce chapitre, mais le 5 sera entièrement rédigé de son point de vue, alors... Tu trouve les journées de prison un peu monotones ? Il suffisait de le dire ! merci pour ta review.

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Encore un gros merci à toutes mes lectrices (je désespère de pouvoir un jour le mettre au masculin : A toi, l'homme qui vient lire des fic ici, laisse-moi une review, siteplééééééé) et surtout à celles qui m'ont laissées des reviews. (et na !)

Pis Bonne lecture !

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Pour ceux qui ont besoin d'un petit rappel des faits ou des personnages, je vous renvois à la première page : l'Avant Propos.

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chapitre 4 : "En équilibre sur le fil du rasoir..."

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12 novembre 1997.

Le soleil se faisait de plus en plus rare, préférant se cacher derrière des masses compactes de nuages gris, et laissant le vent et la pluie maîtres du temps. C'est pourtant un de ses rayons qui vint se glisser juste au coin de l'oeil de Neville ce matin là. Le rayon d'un soleil à peine levé dans le ciel, qui profitait d'une légère ouverture entre deux nuages pour venir tirer l'homme de son sommeil.

Neville grogna, se déplaça pour délivrer son oeil éblouit qui sortait juste du sommeil, et vit que l'horloge du bâtiment affichait sept heures et demi. Putain de soleil ! On prie pour qu'il fasse une petite apparition dans l'après-midi et ce crétin décide de le réveiller au petit matin ! Le jeune homme se retourna sur lui-même, sachant déjà qu'il ne retrouverait pas le repos.

Finalement, il se redressa, passa une main dans ses cheveux bruns, sans réprimer un bâillement qui manqua de lui décrocher la mâchoire. Il se leva et fit quelques pas dans sa cellule avant de s'appuyer négligemment aux barreaux. Quelqu'un d'autre avait-il été réveillé par le soleil ? Apparemment pas... mais... son regard fut attiré par un éclat de métal.

Neville se redressa brusquement, se tordant le cou pour regarder dans la cellule voisine.

Oh mon dieu...

Neville se mis à crier, interpellant les gardiens, qui donnèrent l'alarme. L'homme aux clés vint ouvrir la cellule 18.

Non, Harry n'avait pas été réveillé par le soleil, et pour cause : allongé sur le dos, la tête légèrement basculée sur le côté, les yeux clos, il avait le poignet gauche ouvert. Le reflet métallique qui l'avait interpellé venait de la fine lame de rasoir qui reposait au creux de la main gauche du jeune homme.

On fit un bandage de fortune autour du poignet ensanglanté, avant de conduire Harry, inconscient, à l'infirmerie. L'ouverture des cellules fut retardée d'une demi-heure, et dans le réfectoire, cette tentative de suicide, bien que ce ne soit pas la première, anima toutes les conversations.

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Un bip régulier sonnait à côté de lui. Il avait la tête qui tournait et une envie de vomir qui lui restait coincée dans la gorge. Un grognement sourd de son estomac lui donna l'impression d'avoir raté deux repas. Il avait mal au poignet droit, comme s'il s'était frotté contre de la laine de verre pendant cinq minutes, et son bras gauche semblait immobilisé.

Puis il réalisé qu'il était légèrement redressé, et allongé sur quelque chose de plus confortable que ce sur quoi il avait passé les quatre dernières nuits.

Il entrouvrit les yeux, faisant papillonner ses paupières.

C'était blanc. Avec cette odeur particulière qui caractérisait les chambres d'hôpital, et le même silence.

Il ouvrit complètement les yeux. C'était trouble. Il voulu bouger son bras gauche et réalisa qu'il était réellement immobilisé, attaché. Plus paniqué, Harry leva le bras droit pour chercher ses lunettes à tâtons. Le bip qui sonnait régulièrement à sa droite s'accéléra un peu.

Il mit le doigt sur un verre, attrapa ses lunettes et les glissa prestement sur son nez.

Il était allongé sur un lit. Son bras droit portait un bandage assez conséquent qui partait de la paume de sa main, passant autour du pouce, et s'étirait jusqu'à son coude. Son bras gauche était attaché au côté du lit. Harry cru qu'il allait tourner de l'oeil en voyant qu'on lui avait fait une perfusion. Lui qui ne supportait pas les piqûres...

Le bip qui sonnait à sa gauche venait d'un appareil électronique, dont l'écran était balayé par une ligne verte lumineuse dessinant régulièrement des pulses à chaque bip.

La pièce était assez étroite, et ne comportait, pour seuls meubles, qu'une petite table à gauche de son lit (là où étaient posées ses lunettes) et une chaise dans un coin. Une caméra, bien sûr, était fixée sur lui. Il y avait trois portes, deux sur sa gauche et une face au lit comportant un petit carré vitré ; et une fenêtre à double vitrages et barreaux qui donnait à l'intérieur de la cour de la prison.

Il était donc toujours ici. A l'infirmerie, apparemment. Mais qu'est-ce qui c'était passé ?! Il ne se rappelait de rien à part être allé se coucher hier soir, comme la veille et l'avant veille...

La porte face à lui s'ouvrit et un type un peu rond entra. Il avait enfilé une blouse blanche par dessus ses vêtements et le bas de son pantalon noir dépassait sous la blouse.

- Ah, vous êtes réveillé Mr Potter. Parfait. Ne bougez pas, je vais vous retirez cette perfusion.

Harry tourna aussitôt la tête de l'autre côté. Mon dieu, mon dieu, il haïssait les piqûres... Le type en blouse blanche posa ses doigts boudinés sur son bras et Harry sentit l'aiguille de la perfusion se retirer en glissant contre sa chair. arg... Et le type appuya quelque chose de froid sur la plaie et Harry glissa un oeil pour voir un simple coton imbibé d'un truc liquide ocre/brun... Puis un autre bout de coton fut collé sur sa peau avec du sparadrap.

- Ne pliez pas le bras, recommanda le type en blouse blanche.

Il avança ses doigts gras vers son torse et Harry eut un mouvement de recul avant de réaliser qu'il avait deux petits ronds blancs collés sur sa peau. Des électrodes. L'homme les lui ôta sans douceur, lui arrachant un petit cri.

- Ne soyez pas si douillet.

Le bip à sa gauche devint long et continu. Mort. L'homme débrancha l'appareil, le poussa un peu plus loin. Il sortit une petite lampe de sa poche et l'approcha de son visage. Encore une fois, ses doigts boudinés se posèrent sur lui. Le type releva ses paupières, lui mettant carrément la lumière dans l'oeil. Puis il se recula.

Harry cligna plusieurs fois des yeux pour faire disparaître ces fichus points brillants de sa vue.

- Bien, nous allons parler un peu ensemble, Mr Potter, déclara tranquillement le type. Venez, nous serons mieux, dans mon bureau...

Harry hésita, puis se redressa lentement, prenant soin de ne pas bouger son bras droit. Il glissa ses pieds dans ses chaussures et passa la porte au petit carré vitré. Le bureau en question était en réalité l'infirmerie elle- même. Le type s'installa derrière son bureau, enfila une petite paire de lunettes et lui désigna une chaise du menton.

- Je suppose qu'on vous a déjà parlé de moi, je suis Hans Humian, l'infirmier, médecin et psychologue du centre pénitencier.

Oui, Sirius le lui avait dit. L'infirmerie était un point clé de la prison. C'était là qu'on pouvait trouver des choses aussi insignifiantes et importantes telles que des mouchoirs en papiers, des nouvelles brosses à dents, dentifrice, savon... et des paquets de cigarettes, aussi, pour ceux qui en avaient besoin. Tout arrivait par cartons le samedi, était fouillé et passé aux rayons X pour éviter tout problème ; et le dimanche, c'était la "grande distribution". Humian notait ce que prenait chacun des détenus et gardait le reste dans les grandes armoires cadenassées.

- Alors, Potter... parlez-moi un peu de vous...

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? demanda Harry. Pourquoi... pourquoi ?

- On vous a retrouvé ce matin, dans votre cellule, avec les veines du poignet droit ouvertes... et une petite lame de rasoir...

Harry sentit sa tête tourner à nouveau et regarda le bandage de son bras gauche. Les veines ouvertes... mon dieu... il aurait put mourir... il aurait put... mais comment...

- Comme cette lame est arrivée dans votre cellule ? demanda Humian.

Harry leva des yeux complètement perdus vers lui.

- Je ne sais pas...

- Je vois...

L'homme griffonna quelque chose sur son carnet.

- Et pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi avoir pris la décision de mettre fin à votre vie ?

- Pardon ?! souffla faiblement Harry. Je n'ai pas... je ne me suis pas... je n'ai jamais...

Humian griffonna à nouveau quelque chose dans son carnet.

- Je comprends que votre situation soit difficile, poursuivit le type. Votre vie a changé brutalement, vous avez été condamné...

- Je suis innocent, soupira Harry avec une pointe d'agacement.

L'homme le dévisagea un moment, puis se pencha pour écrire.

- Je ne suis pas là pour vous juger, Potter...

Au ton qu'il avait employé, Harry su tout de suite qu'il ne le croyait pas. Bordel mais qu'est-ce qu'il foutait là ?! Il n'avait pas tenté de se suicider ! Et il ne savait pas du tout comment une lame de rasoir avait pu atterrir dans sa cellule : il avait été fouillé et re-fouillé avant d'entrer ici !

Alors quoi ? On aurait tenté de le tuer ?! Mais il n'avait rien fait ! Il ne connaissait personne ! Et avant que toute cette histoire ne commence, il aurait put jurer ne pas avoir d'ennemis... surtout pas capables de commettre un meurtre !

Et puis avec les mesures de sécurité de la prison, personne ne pouvait être entré... il n'y avait que les détenus et il n'en connaissait aucun avant d'entrer ici !

Harry se concentra sur les dernières choses qu'il avait faîtes. Il s'était couché sur le côté, le dos un peu appuyé au mur de pierres... il avait pensé à la visite d'Hermione Granger, son avocate... à la conversation qu'il avait eut avec Neville et Luna, après, sur le passé de Sirius Black et sur le cas Rémus Lupin... Et il avait dût s'endormir...

Lorsque toute cette affaire lui était tombé dessus, il avait déjà songé au fait qu'un de ces Grands, comme Malefoy, avait sentis le vent tourner pour lui et avait décidé de se blanchir en faisant accuser quelqu'un d'autre à sa place... pourquoi lui ? Et surtout, maintenant qu'il était en prison, pourquoi s'acharner ainsi ?! Ce n'était plus une vie, c'était un cauchemar !

Aussi paradoxal que ça puisse paraître, il lui avait semblé que, dans cette cage qu'était sa cellule, personne ne pourrait l'approcher... et d'ailleurs personne ne pouvait l'approcher ! L'ouverture des cellule était automatique ! Personne n'avait put entrer dans sa cellule cette nuit ! Neville avait dit qu'il n'y avait qu'un homme possédant les clés de chaque cellule... et les gardiens s'en serraient rendus compte si la serrure avait été forcée, des alarmes se serraient enclenchées !

Chaque détenu était enfermé. Il aurait fallu qu'il sorte de sa propre cellule et qu'il vienne dans la sienne, ressorte et retourne dans sa cellule, le tout sans se faire prendre par le moindre gardien... c'était impossible !

Sauf... sauf si ce n'était pas un détenu, mais un gardien... un gardien n'aurait pas spécialement attiré l'attention des autres... aurait-il put subtiliser la clé de sa cellule ? peut-être... et après ? Pourquoi le sauver alors ? Il suffisait de ne pas donner l'alerte et de le laisser crever !

Et pourquoi ? Pourquoi on s'en prenait à lui, bordel de merde ?! Il n'avait rien à se reprocher ! Qui pouvait lui en vouloir au point de détruire sa vie et l'achever ? d'ailleurs, sa condamnation et ce qu'il s'était passé cette nuit étaient-ils liés ? C'était peut-être un détenu psychopathe qui avait corrompu un gardien.

Mon dieu, si gardien étaient corrompu... non, c'était impossible... pourtant Harry se doutait que des gens comme Malefoy devaient bien avoir des appuis un peu partout... mais dans ce cas, il ne serait déjà plus ici, non ? En parlant de Malefoy... le blond ne lui avait jamais parlé depuis l'incident dans le réfectoire, à son premier repas, est-ce qu'il pourrait avoir organisé ça ? ... non... il n'aurait jamais fait ça lui-même... ce genre de personne ne se salissait pas les mains... et puis Harry n'avait pas l'impression que le blond lui en voulait particulièrement pour quoi que ce soit...

A moins qu'il n'ait pensé que sa place était menacé. Après tout, si Malefoy croyait qu'il était un Grand, lui aussi, il avait peut-être craint de se voir voler sa place... non, c'était stupide, personne ne s'intéressait à lui, et il n'avait pas l'étoffe d'un Grand, ça se voyait, non ?!

Il y avait bien McForth qui l'avait clairement menacé. Lui, pouvait être un suspect potentiel. Il était ici depuis... combien de temps avait dit Sirius ?... une vingtaine d'années. Assez pour connaître les gardiens... Mais Malefoy ne l'aurait pas arrêté l'autre fois, dans le réfectoire, pour le condamné maintenant, n'est-ce pas ? Ou alors, il avait préféré opérer discrètement...

Parce que, quelque soit la personne qui était venu le visiter cette nuit, il avait fait un excellent travail : ne laissant aucune trace de son passage et faisant croire à un suicide... sauf qu'il avait été sauvé. Mais ça n'enlevait rien au fait que la personne en question était un professionnel.

Il était bien avancé ! Il était en prison, bordel ! Ca regorgeait d'assassins ! Même Neville avait déjà tué... Neville ? C'était son voisin de cellule après tout, il était assez proche pour... Harry se gifla mentalement et repoussa l'idée de sa tête. Neville n'aurait jamais fait ça. Pas plus que Sirius ou Luna... ou Parmaë. La jeune fille était assez spéciale et immorale, mais elle n'était pas vraiment méchante...

Qui, bordel, mais qui ?! et pourquoi ?!

Il tournait en rond. Mais il devait trouver une réponse à ses interrogations ! C'était sa vie qui était en jeu...

- Potter !

Harry sursauta violemment. Il avait complètement oublié la présence de l'homme, assis à son bureau, qui avait déjà gratté toute une page de son carnet.

- Je ne vois pas pourquoi vous vous obstinez à ne pas me répondre !

Humian soupira et retira ses lunettes de son nez pour en frotter les verres avec un petit mouchoir blanc.

- Je pense que vous avez besoin de parler avec vos amis, déclara-t-il d'un ton docte.

Il se leva et Harry l'imita rapidement.

- Revenez me voir demain juste après votre petit déjeuner. Il faudra que je change votre bandage aussi...

Le type ouvrit la porte de l'infirmerie. Harry hocha mécaniquement la tête et sortit de l'infirmerie. Il manqua rentrer dans quelqu'un et s'excusa. Harry reconnu celui qui se prénommait XIII. Il était jeune, lui aussi. Il devait avoir son âge... peut-être un ou deux ans de plus...

XIII l'ignora totalement et entra dans l'infirmerie. Probablement pour récupérer un paquet de clopes, ou quelque chose du genre... Harry ne s'attarda pas. Il rejoignit Sirius, Luna, Neville et Parmaë dans le réfectoire. Les conversations portaient sur lui, il le savait, et les autres ne cherchaient pas spécialement à le cacher.

- Ca va ? s'enquit Neville, un peu pâle.

- Bien sûr que non, ça va pas, grogna Sirius.

- Tu m'étonne ! s'exclama Parmaë. Pour en arriver à cette extrémité, faut vraiment plus en vouloir ! bon dieu, mais tu t'es fait laver à l'eau de Javel ?! T'es plus pâle qu'un fantôme...

- Moi j'ai déjà faillis mourir, intervint pensivement Luna. Mais je ne l'avais pas fait exprès...

Harry s'assit entre Neville et Luna, face aux deux autres.

- Non mais à quoi tu pensais ?! ragea Sirius. C'est pas comme ça qu'on règle les problèmes ! Tu n'es ici que depuis autre jours ! Moi ça fait douze ans que je suis enfermé ! Tu survivras !

- Hey, mais tu ne vas pas l'engueuler, en plus ! s'indigna Parmaë. On dirait mon père !

- J'ai pas l'âge d'être ton père, alors ta gueule ! répliqua Sirius. Et puis il faut bien que quelqu'un le fasse réagir !

- Sirius est peut-être un peu brutal, déclara posément Neville. Mais franchement, je ne pense pas non plus que ce soit une solution. Tu... tu te rends compte que... tu es passé à deux doigts de la mort ?!

- Je sais, souffla Harry d'une voix blanche. Mais je n'y suis pour rien...

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voilà, c'est tout pour cette fois-ci.

Je préfère vous préparer psychologiquement au prochain chapitre : ce sera un pov Draco [j'entends d'ici les aaahhhhhhhh !]. Mais je ne peut pas vous promettre de date de parution, désolé, j'essaierais de faire au plus vite, sans rien précipiter (je ne voudrais rien gâcher de cette fic qui me tiens à cœur d'écrire).

Merci encore à vous pis... n'oubliez pas l'auteur !