L'instinct d'un loup

Salut à tous !!!!!!!!

Pour m'en débarrasser, autant commencer par le :

Disclaimer : Tous les personnages et l'univers de HP appartiennent à JK Rowling, sauf Maeve et Caera sont à moi, c'est peu mais j'y tiens !Na !

Je remercie encore une fois Ambre, Titou Moony et aliéonor pour leur soutien, (y a pas meilleur dopant que les bonnes reviews pour continuer, si si j'vous jure !)

Et si vous voulez de plus amples infos sur l'histoire, qui, je l'avoue, n'est pas toujours claire, n'hésitez pas à me laisser un petit mot avec votre mail, pour que je puisse éclairer votre lanterne !! et je vous le promets, je réponds toujours !

Voilà, maintenant, place à la suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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La brise matinale fit frissonner Maeve, et la réveilla. Elle chercha en vain la chaleur de ses couvertures, mais ne les trouvant pas, elle finit par ouvrir les yeux et retrouver ses esprits.

« Ah oui, c'est vrai, je ne suis pas dans mon lit..... » maugréa t-elle en se relevant péniblement.

Elle était toujours affaiblie après une nuit pareille, et la louve n'était guère en meilleure forme.

Caera, en voyant bouger sa maîtresse, vint à elle en agitant faiblement la queue.

Plongeant ses yeux verts dans ceux turquoises de la jeune femme, elle semblait s'enquérir de son état.

Ne t'en fait pas ma belle, ça va aller, lui murmura Maeve à l'oreille, en plongeant sa tête dans sa douce fourrure blanche, tentant de trouver par ce geste un peu de la chaleur de l'animal.

Cette nuit, comme chaque mois au moment de la lune noire, la jeune fille et la louve avait fusionnée, ne devenant qu'un seul être. Mais elles ne partageaient pas que leur corps. Leur âmes et leur esprit se confondaient aussi.

A chaque réveil, la jeune fille se sentait mal, un peu comme si ce qui était d'habitude enfoui au plus profond d'elle avait été forcé.

Un peu d'elle se perdait dans l'âme du loup, et un peu du loup restait en elle.

Ce matin ne faisait pas exception. Maeve sentait encore les traces de ce qu'elles avaient partagé.

En elle, elle portait aussi l'instinct de l'animal, son agressivité latente. C'était cela qui était le plus difficile à supporter. Elle savait d'avance qu'il lui faudra faire toute la journée de gros efforts pour se maîtriser... pour garder en elle l'instinct du loup...

. De plus, ses sens étaient exacerbés. Elle pouvait sentir toutes les effluves qui lui parvenaient aux narines. La terre mouillée, les senteurs des cuisines du château...

Son estomac protesta alors de sentir la nourriture sans y goûter.

Après tout, elle n'avait rien avalé depuis hier midi, et elle avait horriblement faim.

Après avoir confiée Caera à Hagrid, qui allait en prendre soin le temps que le loup retrouve des forces, Maeve se dirigea vers le château.

Elle entra discrètement dans la pièce commune des Serdaigle, puis dans son dortoir, encore silencieux. Ses camarades de chambres n'avaient pas encore émergé des bras de Morphée.

Après avoir pris une douche, elle se sentit déjà mieux. Elle enfila une chemise et une jupe, et se couvrit de la robe de sorcière marquée de l'aigle de bronze sur fond d'azur.

Puis elle agrafa au revers de son col l'insigne de préfete en chef, dont elle était si fière, et descendit dans la grande salle, où le petit déjeuner était déjà servi.

Alors qu'elle mangeait, les élèves arrivaient peu à peu. Bientôt, elle vit les maraudeurs. James, Peter et Remus s'attablèrent, mais Sirius les laissa un instant et s'approcha d'elle.

Il lui déposa un léger baiser sur la joue, sous l'œil envieux de toutes les groupies du beau Griffondor.

Ca va, ce matin ? s'inquiéta t-il.

A part les professeurs, Sirius était le seul au courant de ses 'virées' nocturnes.

Je suis crevée mais ça va.

si tu as besoin de quoique ce soit, tu peux venir me voir quand tu veux, OK ??

Et pourquoi j'aurai besoin de toi ? répondit elle, une lueur narquoise dans les yeux.

Puffffffff, ingrate !! dit Sirius en s'éloignant, l'air faussement blessé.

Maeve acheva son repas, et après avoir été chercher ses affaires, rejoignit les autres Serdaigle pour les cours.

La journée se passa sans encombre, les cours se succédant. A part la fatigue qui la minait, Maeve se sentait plutôt bien.

Le soir, la jeune fille, en bonne Serdaigle, se rendit à la bibliothèque pour aller chercher quelques livres.

Mais alors qu'elle sortait de la salle, les bras chargés, quelqu'un la bouscula et elle tomba à terre, ses affaires s'éparpillant sur le sol.

Oh non...pensa Maeve en levant les yeux.

Devant elle, les bras croisés et la bouche méprisante, se trouvait...Lucius Malefoy.

Le jeune Serpentard aux cheveux pâles et aux yeux couleur d'argent était un des élèves qu'il fallait fuir comme la peste. Il cherchait des ennuis à tout le monde, et avait des ennemis dans toutes les maisons, à part la sienne, pour qui il était LE chef incontesté.

Derrière lui, apparurent ses bouledogues, Rosier et Wilkes.

- Tu commences bien l'année, Midnight...murmura Malefoy de sa voix traînante, en se penchant vers Maeve, toujours assise par terre.

Elle s'empressa de se lever et de ramasser ses livres. En évitant le regard glacé du Serpentard, elle tenta de passer son chemin, mais le jeune homme lui barra le passage.

Je ne commence rien du tout, OK ? Laisse moi passer, s'il te plait. Dit elle en essayant de garder une voix neutre.

En réalité, Maeve avait peur. Peur des Serpentard, mais surtout de ce qu'elle pourrait leur faire si jamais ils lui cherchaient des noises.

« Pas aujourd'hui, pas aujourd'hui, s'il vous plait, je ne sais pas si je pourrais le contenir... » pria t'elle en silence.

Ah oui ? Et s'il ne me plait pas, moi, de te laisser passer ? dit alors Malefoy en lui agrippant le bras.

Lâche moi et Laisse moi passer, s'il – te – plait. répéta t'elle en détachant ses mots.

Oh, mais c'est qu'elle insiste !!, se moqua le jeune homme

Il lui maintenait tellement fort le bras qu'elle sentait sa main fourmiller. Il rapprocha son visage du sien et lui susurra à l'oreille

Vois tu, j'ai été bien seul pendant les vacances....

Maeve commença à sentir la colère croître en elle. Elle essayait de toutes ses forces de rester calme. « il ne peut rien te faire, tu es à Poudlard, en sécurité. Respire, et surtout calme toi ! » se répétait elle en tentant d'occulter son envie de faire mal à Malefoy. Malgré tout, elle tenait fermement sa baguette, priant le ciel de ne pas avoir à s'en servir.

Tu ne dis rien ? je ne te fais aucun effet ? A moi, tu m'en fais, je te trouve bien appétissante, même...enchaîna t'il.

La Serdaigle sentait avec effroi le souffle court de Malefoy sur sa tempe.

De son long index, il suivit le contour du visage de Maeve, et continuait vers son cou...sa gorge...le col de sa chemise...

A ce stade, la jeune fille n'en puit plus. L'instinct du loup déferlait dans ses veines comme une vague dévastatrice.

Brusquement, elle se dégagea de l'étreinte du Serpentard et le griffa de toutes ses forces au visage.

Le jeune homme, étonné de la réaction brutale de sa proie, ne réagit pas assez vite. Le visage zébré, il se retrouva bientôt avec la baguette de Maeve pointée sur son cou.

Je t'ai dit de me laisser tranquille, grogna t- elle, une lueur folle dans les yeux. Essaie encore de me toucher et tu le regretteras toute ta vie...

Malefoy, sous la menace, ricana. Il n'avait probablement pas peur de la jeune fille frêle qui le bravait, ou alors, il le cachait bien.

Boouuuhhhh, je tremble, dit il, un sourire mauvais aux lèvres. Lentement, il s'essuya le visage avec sa manche.

Derrière lui, ses deux molosses approchaient.

Sur un signe de Malefoy, ils sauteraient sur Maeve. Il les arrêta d'un signe de la main. Apparemment, il ne croyait pas avoir besoin d'eux...et pourtant...

La Serdaigle n'avait en cet instant qu'une envie, qui occultait sa raison. Faire mal au blondinet, lui faire ravaler ses paroles, pour toujours. Elle commençait à ne plus se maîtriser, et l'instinct du loup encourageait son agressivité.

Maeve raffermit sa prise sur sa baguette et exerça une légère pression à l'aide de celle ci sur le cou de Malefoy.

Tu n'oseras jamais, la défia t-il, ses yeux de glace rivés sur ceux de la Serdaigle.

Lentement, elle recula d'un pas.

Le Serpentard, croyant qu'elle hésitait, ricana en jetant un regard ses acolytes.

Mais Maeve n'hésitait pas. En fait, elle ne contrôlait plus rien. Seule sa hargne contre Lucius la guidait...

Amalé Vict...

MAEVE ! Maeve non !

Remus avait débouché du coin du couloir, et avait en un instant embrassé la scène du regard.

Vite, il avait compris que Maeve s'apprêtait à faire quelque chose qu'elle regretterait tout de suite après.

L'Amalé Victulus, le sort qu'elle avait commencé à prononcer, était un sortilège puissant qui faisait appel aux forces de la nature. Son résultat dépendait de l'agressé, et de ce qu'il redoutait le plus. Ce sort amplifiait les phobies. En conséquence, la victime devenait folle à court terme...

S'approchant doucement comme on s'approche d'un animal agressif, Remus déposa une main apaisante sur le bras de Maeve, qui sentait encore sa fureur bouillonner en elle.

En jetant en regard méprisant à Malefoy, il dit, autant pour le Serpentard que pour la Serdaigle, qui tremblait dans son effort pour se maîtriser :

Il n'en vaut pas la peine.

Maeve, sous la pression de la main de Remus, abaissa sa baguette magique.

Lupin ajouta pour Malefoy :

Fiche le camp, ça vaut mieux pour toi..

Lucius, suivi de Rosier et de Wilkes, ne demanda pas son reste et recula, non sans ajouter, avec un sourire dangereux :

Ne t'inquiète pas ma belle, on se retrouvera...

Remus franchit alors en deux pas la distance qui le séparait du Serpentard, et ce fut lui qui menaça Malefoy.

Oses la toucher, ou même l'approcher, et tu auras affaire à Sirius, James et moi, Ok ? grogna t-il. Et je te promets que tu n'en sortiras pas indemne cette fois là...

Les deux garçons se mesuraient du regard. Après quelques secondes, Malefoy, sans un mot s'en alla.

Quand celui ci eut disparu de leur vue, Remus s'approcha de Maeve, qui n'avait pas bougé.

Timidement, il mit une main sur l'épaule de la jeune fille.

A ce contact, Maeve frissonna.

Ca va aller, lui demanda t-il.

Mais Maeve était encore trop choquée par ce qui avait failli arriver. Sans répondre, elle se dégagea brusquement de l'étreinte de Remus et s'enfuit en courant.

Le jeune Griffondor la laissa partir.

Maeve sentait en elle sa fureur passée se transformer en panique. Les larmes qui montaient lui brouillaient la vue mais elle ne s'en soucia pas. Elle voulait à tout prix s'éloigner des autres , elle était dangereuse...

« Mon dieu, qu'est ce que j'ai failli faire... » pensait elle

Ce n'était pourtant pas la première fois que Malefoy et sa bande de Serdaigle la provoquaient. D'habitude, elle répondait par le silence et le mépris. Mais c'était la première fois qu'ils le faisaient un lendemain de Lune Noire, et mal leur en prit...

Si Remus n'était pas intervenu...

Elle n'osait même pas imaginer ce qui aurait pu arriver.