L'instinct d'un loup ( la suite)

Alors voici de suite ce qui était censé être la fin du chapitre précédent, mais que Fanfic.net m'a supprim !!

Non, mais vraiment !!

Disclaimer : Tous les personnages et l'univers de HP appartiennent à JK Rowling

* Je précise tout de suite qu'il n'y a pas beaucoup d'interventions de Remus dans ce chapitre, mais je me rattraperais dans le prochain. (je parle pour la première et la seconde partie,  donc lisez le chapitre précédent avant, vous verrez !).

* Vous allez sûrement trouver qu'il y a beaucoup d'espaces dans le textes, mais j'ai des problèmes de transfert du fichier Word. Sans que je sache pourquoi, on me supprime des espaces, des tirets….  Ou carrément la moitié de mon texte ! (j'enrage Grrrrrrrrrr) Si quelqu'un a une explication, HELP !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Une annonce d'abord : MERCI AMBRE, pour tes reviews géniales ! meme si j'ai pas beaucoup de reviews, je continuerais jusqu'à la fin…(1- j'aime bien finir ce que j'ai commencé, 2- je serais dégouté de te laisser en plan !)

MERCI aussi à ABBYGAELLE (j'ai bien écrit ??) qui m'a écrit une review  sur « Celui qui reste »qui m'a fait chaud au cœur.

* Pour ceux qui se posent des questions sur l'état mental de Maeve, je confirme qu'elle est un tout petit peu …cinglée !! Mais ce serait pas drôle si elle était du style Percy !!

 ET TOUJOURS  si vous voulez de plus amples infos sur l'histoire, qui, je l'avoue, n'est pas toujours claire, n'hésitez pas à me laisser un petit mot avec votre mail, pour que je puisse éclairer votre lanterne !! et je vous le promets, je réponds toujours !

Voilà, maintenant, place à la suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

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Pas de poèmes aujourd'hui, j'ai pas le temps de faire des recherches, désol !

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En cet instant, elle se maudissait, elle maudissait la lune aussi, qui avait fait d'elle le monstre (selon elle) qu'elle était. Elle en arrivait même à souhaiter n'avoir jamais croisé la route de Caera, la louve, son amie.

Elle aspirait à une vie simple, sans loup à ses côté, sans les voix dans sa tête, sans folie dans ses veines. Elle aurait voulu être une fille comme les autres. Une sorcière peut être, mais une sorcière normale, comme les autres.

Le fait d'être une enfant de la lune l'avait séparée de sa famille, séparée de ses amis, séparée du monde entier.

Elle était à ce stade de ses réflexions amères quand elle percuta quelqu'un. De nouveau, elle fut à terre, se réceptionnant violemment sur ses coudes.

- - Ah non ! pas encore ! pensa t-elle à haute voix.

La personne qu'elle avait percuté se trouvait présentement à terre aussi, et se massait le crane. En heurtant Maeve, sa tête avait douloureusement rencontré le mur.

- - Bon dieu, quel est l'imbécile qui ne regarde pas où il va ! hurla la victime.

La jeune fille, retrouvant ses esprits, reconnut la voix, et son propriétaire.

Elle se redressa brusquement et…

- - Sirius !

-  - Maeve ? Mais qu'est ce qui te prend de courir comme ça ?

- - …

Que répondre ?!

'Oooooh, rien de grave, Sirius. J'ai juste failli tuer Malefoy. Quoi encore ? Ah oui !  J'ai aussi méchamment rembarré ton meilleur ami qui voulait m'aider !! Comme tu vois, tout va bien dans le meilleur des mondes !'

Avec un certain cynisme, Maeve s'imaginait, la bouche en cœur,  répondre ça à Sirius, et de la tête de celui-ci si elle lui répondait ça.

- - Pourquoi tu ris ? Tu trouves ça drôle ? demanda Sirius, ébranlé par le comportement de sa 'presque sœur'.

En effet, sans s'en rendre compte, Maeve s'était mise à rire. Ses épaules étaient secouées de spasmes nerveux et elle n'arrivait pas à se calmer.

Mais les rires se transformèrent bientôt en larmes.

S'asseyant aux pied du mur, elle se prit la tête entre les mains et, tremblant de tout son corps, déversa son chagrin, et le dégoût qu'elle ressentait pour elle-même.

- - Eh, qu'est ce qui se passe ? Si tu ne me dis rien, je ne peux pas t'aider ! dit Sirius doucement en s'asseyant prés d'elle. Laisses moi t'aider, s'il te plait…

Maeve restait toujours silencieuse. Sa gorge était bien trop noué pour laisser passer le moindre son, et de toute façon, elle était trop enfermée dans sa peine pour parler.

Après un moment, Sirius se leva. Il se sentait complètement impuissant devant le mur qu'avait bâti Maeve autour d'elle.

Le front soucieux, il ramassa ses affaires et repartit en direction de la tour des Griffondor.

Mais arrivé au milieu du couloir, il fit soudain demi tour et revint à grandes enjambées vers la jeune fille, qui n'avait pas bougé.

- - Non ! Je ne peux pas te laisser comme ça. ! dit il d'une voix forte.  Ecoute, je ne sais pas ce qui se passe, et tu ne veux pas me le dire, mais remue toi, bon sang !

Alors il prit les mains de Maeve, et la força à se lever.

Il chercha son regard, mais la Serdaigle détournait la tête, pour ne pas avoir à assumer les yeux de Sirius.

- - J'en ai marre de te voir comme ça ! Tu crois peut-être que je m'en fous ?

Lui prenant le menton dans une main, il força Maeve à le regarder dans les yeux. De son autre main, il empoigna l'épaule de la jeune fille.

- Lâche moi ! Tu me fais mal... se plaignit-elle, les yeux toujours emplis de larmes.

Elle chercha à échapper à Sirius, mais celui-ci avait bien plus de forces qu'elle et ne lâcha pas prise.

- - Avant de te lâcher, tu vas m'écouter. Lui dit-il fermement.

- - Tu es comme une sœur pour moi, et je déteste te voir pleurer. Je sais ce que tu es, et je sais ce que tu endures une fois par mois. Je sais aussi que tu te sens seule, et que certains te traitent de dingue… La voix de Sirius se faisait amère à ces mots.

- - Mais je sais aussi que tu es bourrée de qualités. Tu es une fille géniale, intelligente, et jolie en plus.

- - Le problème, c'est que tu ne vois pas tout ça. Comment veux tu que les autres croient en toi, si tu ne crois pas en toi ? poursuivit-il.

Maeve savait qu'il avait raison. Mais au lieu de l'apaiser, les paroles du Griffondor l'irritait.

- -  Merci, Mr le Psy ! Ca y est, tu as fini ta leçon ? Lui répondit-elle agressivement.

Laisses moi m'en aller maintenant.

- - Pourquoi tu le prends mal ? s'énerva Sirius. Tu ne vois pas que je veux seulement t'aider ?

- - Oh ça va, je n'ai pas besoin de ta piti ! Lâches moi maintenant et fiches moi la paix !

- - Mais arrête ! dit le Griffondor en essayant de retenir Maeve qui se débattait.

- - Tu ne comprends pas que ce n'est pas de la piti ? Je veux t'aider, c'est tout ! répéta t-il, surpris par la fureur de la jeune fille.

 Maeve savait que ce n'était pas la pitié qui poussait Sirius à ce comportement. Elle savait qu'il l'aimait et qu'il voulait vraiment l'aider. Mais la colère qui envahissait son esprit à nouveau ne voyait pas cela.

Ce qu'elle voyait, elle, c'était le fait que Sirius la retenait de force. Et l'instinct du loup qui la possédait encore menaçait de refaire surface. Elle ne voulait pas blesser Sirius…Elle ne se le pardonnerait jamais !

Mais les évènements de la soirée l'avaient vidée de ses forces, et elle ne savait pas si elle aurait la volonté de lutter contre la violence qui ne demandait qu'à s'exprimer.

- Laisse moi partir, SIRIUS !! hurla t-elle.

- - Pas avant que tu calmes ! Lui cria t-il de même.

- - Il FAUT que tu me laisses, Sirius ! Je…Je suis dangereuse !! lâcha t-elle, paniquée.

- - Quoi ??

- - Bon sang, tu le sais ! C'était la lune noire cette nuit… Je suis dangereuse ! Si Remus n'était pas arrivé à temps, j'aurai pu tué Malefoy tout à l'heure… Et je ne veux pas te faire du mal…pas à toi…

Sirius avait l'air d'avoir réalisé ce qu'il se passait. Plusieurs émotions se lurent sur son visage, mais il ne lâcha pas Maeve.

Celle-ci vît que Sirius comprenait enfin ce qu'il risquait, et il allait la lâcher, s'éloigner, à l'abri d'elle.

Dans un effort, elle parvint à se calmer un peu et prononça d'une voix angoissée

- S'il te plait Sirius, laisse moi partir…Il le faut…Il faut que je m'éloigne de toi et des autres, du moins ce soir.

Après un temps de silence, Sirius relâcha l'emprise de ses mains sur les épaules de Maeve, mais au lieu de la laisser partir, il lui prit doucement les mains.

- - Excuse moi, je n'y pensais plus, je suis un idiot. Mais je n'ai pas peur de toi. J'ai confiance en toi. Et je n'aurais jamais peur de toi.  Il faut que tu mettes çà dans le crane, petite sœur.

Ne se sentant plus retenue de force, Maeve se calma. Les mots de Sirius coulaient en elle comme un liquide bienfaisant et apaisant.

Le Griffondor entoura de ses bras les épaules de la jeune fille, et la berça lentement.

- - Tu vois, tout va bien. Tu ne m'as fait aucun mal…Mais si tu m'avais dit tout de suite pourquoi ça n'allait pas, je n'aurais pas fait la bêtise de me mettre en colère contre toi. Je voulais juste te secouer, pour que tu arrêtes de pleurer. Je suis un imbécile, Maeve, excuse moi de ne pas avoir compris tout de suite…

En la lâchant, il lui fit un de ses sourires qui faisait craquer les filles.

- - Je suis un imbécile, mais toi, tu es une sacrée tête de mule !

Maeve sourit, complètement rassérénée. A présent, elle se trouvait ridicule. « C'est vrai, Sirius a raison. J'aurais pu lui parler des le début de Malefoy et compagnie… »

Comme si il avait entendu ses pensées, Sirius lui demanda

- - Alors, tu veux bien me dire ce qui s'est passé avant pour que tu te mettes dans des états pareils ?

Maeve lui raconta le piège de Malefoy, la panique qui l'avait poussée à presque agresser celui-ci.

En entendant ce que Malefoy avait fait, Sirius serra les poings et marmonna quelque chose du genre « quelle vermine…Il va le payer ! »

Maeve poursuivit par l'intervention In Extremis de Remus,  qui l'avait empêché de finir son incantation. Non sans gêne, elle finit par dire à Sirius comment elle l'avait envoyé promener.

- - C'est vrai, tu as laissé en plan Remus ? Bien des filles en auraient profité pour lui sauter dans les bras ! Sirius paraissait amusé. « Oh, mon héros » ajouta t-il d'une voix de fausset.

- - Arrête, ce n'est pas drôle ! Tu…tu pourras t'excuser de ma part, dis ? dit-elle en rougissant.

- - Tu veux te faire bien voir de notre Remus, on dirait ?!

- - Mais non, ce n'est pas ça du tout…balbutia la Serdaigle. Mais je ne l'ai même pas remercié de m'avoir aidé, et ce n'est pas très poli…

- - Dis donc, pourquoi tu rougis ? Tu es sur que tu veux t'excuser seulement par politesse ? Moi, je suis sur que Remus t'a tapé dans l'œil !! la taquina Sirius, s'amusant de la voir rougir de plus belle.

- - Ce n'est pas ça, je te dis ! oh, et puis Zut ! fais ce que tu veux, je m'en fiche !

Regardant soudain sa montre, Maeve se rendit compte de l'heure tardive. Il était temps de rentrer au dortoir.

Après s'être dit au revoir, les deux jeunes sorciers partirent en direction de leur tour respective.

Maeve se sentait bien mieux, grâce à Sirius. Leur entretien l'avait comme soulagée, momentanément,  du dégoût et de la peur qu'elle ressentait pour elle. Il ne lui restait qu'une chose à faire, à présent. Enterrer dans le fond de sa mémoire les évènements passés, et essayer de faire comme si tout était normal. Pour elle, et pour les autres aussi.

Demain sera un autre jour…se dit'elle sans grande conviction, avant de plonger dans le sommeil. Un sommeil plein de rêves…

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La suite au prochain chapitre !!!!!!!!!!!

Alors, ça vous a plu ?????????????????????????,

J'espère !

On avance tout doucement, mais on avance quand même ! Alors, patience !

Je vous l'avais dit que j'aimais faire traîner les choses !

Bisous à tous, les lecteurs laisseurs de gentilles petites reviews, et les lecteurs silencieux aussi -)

Et que tous les fans de mon Remus se rassurent, ils sera beaucoup plus présent dans le chapitre suivant ! ( Aie ! Mais arrêtez !        # Moi être victime d'une attaque des amoureuses-éplorées-de-Remus#       Bon, d'accord, ce n'est pas MON Remus, mais c'est bien dommage…. # Moi soupirer  longuement#   )

ET SI VOUS AVEZ QUELQUES SECONDES, AYEZ PITIE DE LA PAUVRE PETITE AUTEURE ( qui débute, ne l'oublions pas !) ET LAISSEZ UN MOT, SIOUPLAIT