Les yeux dorés
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Disclaimer : patati patata, rien à moi, tout à JK ! (Ce que j'aime les rimes !)
Coucou à tout le monde !!
Alors, pour commencer, je tiens à m'excuser du retard que j'ai à poster ce chapitre. Mais j'ai une raison très valable.
*petit résumé pour que vous puissez comprendre le pourquoi du comment ! *
Je suis une petite française de 22 ans qui veut tout recommencer, quitter sa triste vie. ( Lisez ma bio si vous voulez plus d'infos).
Mon frère, de qui je suis très proche, a déjà fait le grand saut. Il est parti vivre au Québec. On dit que quand tout va mal, ça ne sert à rien de s'enfuir, mais moi je dis que ça aide quand même.
Bref, depuis que j'ai fini mes études, il y a un an et demi, j'essaye d'aller le rejoindre. Je tente d'être accepter par la délégation générale du québec. Mais, trop jeune, pas assez d'expérience professionnelle, et je n'étais pas accepté.
Et là, mercredi, j'ai reçu une réponse positive !! Dans un délai de 6 à 9 mois, je pars !! Je change de vie !! Youpi !!
Ce qui est drôle, c'est que mon chiffre porte-bonheur est le 22, ( je suis née un 22 mars) et cette année, j'ai 22 ans, mon dossier a été traité le 22 mars( ! ) Et j'ai reçu la réponse le 22 avril !!
Enfin, voilà, tout ça pour vous dire que mon esprit a été accaparé par cette bonne nouvelle, et que j'ai eu du mal à me concentrer sur mon histoire. Voilà. Ne m'en veuillez pas si ce chapitre est moins bon que les autres…(bien que je ne dise pas que les autres étaient bons, ça, c'est à vous de juger !)
Bisous à tous !!
Réponses aux reviews :
Merci beaucoup Axilla pour ton enthousiasme ! En espérant que tu aimeras toujours autant la suite, je te salue ! Si tu veux des compléments sur l'histoire, si tu as des questions, n'hésites pas à me laisse ton mail !
Titou Moony : J'étais triste, tu avais disparu… Et je suis d'autant plus contente de ravoir de tes nouvelles. Et ça me fait vraiment vraiment plaisir que tu aimes mon histoire, toi, la spécialiste des fics Remusiennes.
Et, pour te répondre, oui j'ai lu la fic vedette de Fred et George ! Tous les fans de Remus doivent la lire ! C'est la meilleure ! Et c'est possible, que, involontairement, certaines parties de mes chapitres ressemblent à cette fic. Pourtant, je t'assure, je fais beaucoup d 'effort pour essayer de m'en éloigner ! Bisou, et j'attends avec impatience ta prochaine review !
Maya : Merci ! Je suis heureuse que quelqu'un remarque mon effort pour ne pas trop laisser de fautes d'ortho ! En fait, sans me vanter, j'ai toujours eu des facilités en ortho, et je t'assure que ça aide ! Et si tu veux de l'aide pour tes fics à ce sujet, je serais ravi de t'aider ! Voilà la suite, et désolé si tu as trouvé l'attente longue ! (PS : Et c'est MON Remus, na !). Bisou et la prochaine !
Thomot512 : Milles mercis ! Je t'assure, j'ai rougi en lisant ta review ! Ma fic qualifiée de « géniale », Oh la la , que d'émotions ! Bisou, et envoie moi encore des reviews comme çà, je deviens accro !Et pour finir, Ambre : Salut ! Je vois que tu as les mêmes goûts que moi en matière de poésies ! Et tu as raison, moi aussi j'ai rencontré beaucoup de #bip# ( traduction : Filles pas très sympathiques et qui ont leurs chevilles plus grosses que leur cerveau.)Au cours de ma longue vie…(Par rapport à toi -). Je te réponds aussi pour la réponse de la review laissée dans ta fic ILUVË OF AMARTH. Oui, j'aime bien ton Drago, et je suis contente de voir que Remus a une bonne place dans ton new chapter ! Je te remercie pour le compliment sur ma légende. C'est vrai que je ne t'avais jamais répondu pour : Je ne l'ai que réecrit et étoffée pour coller à ce que je voulais en faire. En réalité, je me suis inspirée d'une légende Gaélique (irlandaise), trouvée sur un site, et que j'ai péniblement traduite de l'anglais. Et, oui, il m'arrive d'écrire des poèmes( A la fin du chapitre 3 j'en ai écrit un modeste), mais des vrais, je n'oserais jamais les publier ! Déjà, que pour les fics, je suis ultra nerveuse de savoir si ça va vous plaire ou pas, alors, les poèmes, qui sont encore plus personnels, ça me déchirerait d'avoir des critiques négatives…Si si J'te jure, je suis très sensible, trop, peut être ! Si tu veux, je t'en ferais passer un par mail. Sinon, as tu reçu mon mail (Appelé test)? Je crois qu'il y as un pb, je n'ai pas reçu le poème que tu m'as envoyé. STP, dis moi si tu reçois mes mails, parce que ça m'embéterait bcp d 'écrire dans le vent !). Bisou, en espérant avoir très vite de tes nouvelles !
* Pour finir, je vous remercie tous de ces reviews, si encourageantes. Je n'ai pas 40 reviews au chapitre, mais ce n'est pas grave…Celles que je reçois sont d'autant plus précieuses…
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- Euhhhh…Maeve ? Tu peux me dire ce qu'ils ont mes yeux ? Interrogea Remus, la moue perplexe. Les sourcils levés, il semblait partagé entre l'envie de rire et celle de s'enfuir en courant.
Maeve ne répondait toujours pas.
Elle avait l'impression de se noyer dans un océan de lave, d'une couleur rare et précieuse, le regard d'ambre de son camarade.
En cet instant, elle oubliait le monde réel, perdue dans les souvenirs de ses songes, encore vifs à son esprit. La jeune fille s'égarait complètement dans la contemplation du regard doré de Remus.
Comme un calque, un autre regard se transposait à celui-ci, le regard sauvage du loup fauve dont elle rêvait si souvent.
- Oh ! Ca va ?
Vaguement inquiet pour la santé mentale de la jeune fille qui le fixait avec tant d'insistance, Remus passa une main devant les yeux de Maeve, pour essayer de la tirer de ses pensées.
Ce geste eut l'effet escompté, et la Serdaigle émergea du fin fond de l'abîme dans lequel elle était plongée.
Rompant le contact visuel, elle secoua la tête, pour extirper de ses pensées l'intense couleur si obsédante, et balbutia
- Euh…Oui, ça va…Enfin je crois…
Voyant enfin l'expression légèrement inquiète et très surprise de Remus, elle commençait à se rendre compte, peu à peu, de la drôle de scène dont elle avait été le personnage principal.
Cette fois ci en spectatrice, elle revoyait dans sa tête les instants passés.
Elle, sans bouger, sans parler, la bouche légèrement ouverte, les yeux rivés sur les yeux de Remus.
Remus, indécis quant à l'attitude à prendre, devant se creuser le cerveau pour essayer de comprendre ce qu'elle trouvait de si intéressant dans ses yeux.
Bien qu'encore troublée par la ressemblance des regards, elle réalisait un peu à la fois la bizarrerie de la situation, et se sentit soudain très très gênée par son comportement.
'' Et alors ! Oui, Remus a peut être des yeux de la même couleur que ceux du loup, mais tu crois que c'est une raison de te ridiculiser encore ? Devant Remus en plus ! Milles méduses ! R-E-M-U-S ! Encore!"
Elle se disait que vraiment, Remus serait très courageux de se montrer encore gentil avec elle à présent! En deux semaines seulement, elle s'était montrait impolie ( c'est un faible mot !) à son égard deux fois… Non mais vraiment ! La première fois, il lui avait pardonné sans broncher, mais cette fois ci ?
Plus ses pensées prenaient en consistance, plus elle se sentait mal. Son visage prenait à présent une teinte peu avantageuse, et ses mains étaient désagréablement moites. Son cœur battait la chamade et pour compléter son état de malaise, son estomac semblait soudain tenter par l'idée de remonter le plus haut possible…
Elle réfléchit en quatrième vitesse pour trouver une issue à cette embarrassante situation.
Deux solutions 'imposèrent à son esprit.
Premièrement, s'enfuir en courant et se cacher au fond de son lit.
« Hum, tentant…. Sauf si je veux que Remus me parle encore ! »
Deuxièmement, lui raconter le pourquoi du comment.
« Risqué, mais je n'ai plus vraiment le choix ! ?»
A côté, Remus attendait patiemment que Maeve finisse ses réflexions et lui explique enfin ce qui lui était passé par la tête.
Au bout d'un moment, il finit quand même par lui redemander :
- Euh, Maeve, Tu es sur que ça va ? Tu veux que j'appelle quelqu'un ? Sirius peut être ?
- Non, non, ça va je t'assure. Excuse moi ! j'étais dans mes pensées…
- C'est ce que j'ai vu ! Plaisanta t'il, comme pour détendre l'atmosphère. Dis, je suis peut être trop curieux, mais tu peux me dire ce que tu trouvais à mes yeux, il y a une minute ?
Maeve respira profondément, et, en se disant qu'elle ne pouvait plus reculer maintenant, se prépara à lui dire la vérité.
Les mains sagement posées sur la table, elle gardait les yeux sur celles-ci pour ne pas avoir à recroiser le regard qui la troublait tant.
- Euh, oui, tu as le droit de savoir. En fait, c'est un peu idiot…. J'ai fait un rêve la dernière fois, (Volontairement, elle omis de dire qu'elle faisait 'souvent' ce même rêve), et dans celui-ci, je voyais quatre animaux, dont un loup, se promener sur une colline, du genre de celle derrière le terrain de quidditch. Et…le loup avait des yeux qui ressemblaient beaucoup aux tiens. Ca m'a fait bizarre quand je m'en suis rendu compte, parce que…des yeux de même couleur que les tiens, c'est rare… Voilà… je t'ai dit que c'est un peu bête, alors ne te moque pas ! Acheva t-elle, en tentant un regard vers son camarade.
Mais Remus n'avait pas du tout envie de se moquer, ni de rire d'ailleurs.
En entendant le récit de Maeve, il avait très nettement pali et contemplait à présent la jeune fille d'un air étrange.
Il lui demanda, la voix un peu altérée :
- Tu te souviens des autres animaux, dans ton rêve ?
- Oui, il y avait un cerf, un grand chien noir, et puis un rat aussi. Mais pourquoi…
- Parce que rien ! La coupa t-il sèchement.
Maeve ne comprenait plus rien. Pourquoi Remus réagissait aussi brusquement ? Elle paniqua sans en savoir vraiment la raison. Visiblement, son rêve inquiétait Remus, et le mettait en colère. Mais pourquoi ? Son cœur battait à tout rompre à présent.
« Qu'est ce que j'ai encore fait ? » Se dit elle en osant lever les yeux vers ceux de Remus, qui flamboyaient.
- Remus, qu'est ce qui se passe ? Ca va ? Pourquoi…
- Arrête de poser des questions, s'il te plait ! Tout va bien.
Peu à peu, il semblait reprendre le contrôle de ses émotions. Se recomposant un visage impassible, il regarda Maeve, et posa une main sur son bras, en appuyant un peu trop fort.
Décidément, il était aussi bizarre qu'elle ! Se disait elle. Elle sentait la pression de la main de Remus sur son bras, et percevait l'inquiétude du jeune homme, autant par ce geste que par l'air faussement calme de Remus, trahi par son regard. En lui, elle pouvait lire de la détresse, de la peur et de la colère aussi.
Encore une fois, POURQUOI ?? Pensait-elle au désarroi.
Elle n'aurait jamais pensé que le récit de son rêve pouvait causer autant de panique chez le jeune homme.
- Tu sais, ce n'est qu'un rêve…
- Exactement, ce n'est qu'un rêve ! La coupa t-il à nouveau. Et puis comment tu peux comparer la couleur de mes yeux avec ceux d'un loup ?! J'ai l'impression que tu confonds rêves et réalit !
Maeve était choquée par la virulence des paroles de Remus. Lui, qui d'habitude était si calme, si courtois, il la blessait ouvertement. Pour un rêve !
Mais elle sentait que par cela, il cherchait à la convaincre de quelque chose. Mais de quoi ?
Elle n'aimait pas du tout ça. Elle ne voulait pas se disputer avec lui, surtout pas lui ! Mais s'il décidait de jouer contre elle, il n'allait pas forcément gagner. La jeune fille avait le sens de la répartie plutôt bien aiguis
De plus, et malheureusement pour Remus, la jeune fille n'était pas idiote, loin de là. Le comportement du Griffondor aiguisait sa curiosité, et la renforçait dans son hypothèse que le jeune homme, charmant au demeurant, cachait quelque chose aussi.
Mais ce n'était ni le moment pour une joute verbale, ni le moment de le questionner d'ailleurs. Elle se sentait plus attristée que vexée par l'attitude de Remus, et ne voulait pas envenimer les choses.
Elle était sure que Remus n'aurait pas apprécié ses questions, et elle ne voulait pas le rendre plus en colère qu'il ne le paraissait déjà. Pour l'instant, le mieux était d'abonder en son sens, pour le calmer et le rassurer.
- Ok, je me suis peut être trompé… Excuses moi si je t'ai vexé.. Bien que je ne sache pas pourquoi ! Ne put elle s'empêcher de dire, piquée au vif.
BANG !
Un grand bruit retentit dans la petite pièce au fond de la salle, interrompant cette discussion pénible.
- Peter et Sirius ! S'exclamèrent en cœur Remus et Maeve, en se levant d'un bond.
Tous deux se rendirent en courant dans le cagibi.
Un spectacle assez surprenant les attendait. Il aurait pu les faire rire, s'ils n'étaient pas tous deux encore sous le coup de la discussion passée.
Au milieu d'un fatras de caisses et de boites diverses, volant en tout sens et dispersées aux quatre coins de la petite pièce, se tenaient les deux Griffondors.
Peter était par terre, dos au sol, et essayait de repousser Sirius, qui le maintenait fermement, assis à califourchon sur son camarade, la baguette à la main.
- Je t'ai eu ! Cria Sirius, triomphant.
- Grrrr, grogna Peter en guise de réponse.
- Mais-qu'est-ce-qui-se-passe-ici ? ! Tonna une voix familière derrière eux.
Lentement, Sirius et Peter levèrent la tête, et Maeve et Remus, sur le pas de la porte, se retournèrent.
Tous étaient tellement absorbés dans leur tâche; Sirius et Peter dans leur lutte, Remus et Maeve dans leur contemplation; qu'ils n'avaient ni vu ni entendu leur professeur de métamorphose arriver par derrière.
McGonagall, sans adresser un regard pour les deux spectateurs, les poussa sans ménagement, et se fraya un chemin au milieu des boites et autres objets qui jonchaient le sol.
Quand elle arriva devant les deux coupables, tous deux s'étaient déjà redressés, la robe poussiéreuse, et les joues d'une couleur qui concurrençait le rouge de leur écusson.
- Messieurs Black et Pettigrow, est ce ainsi que vous rangez vos affaires, d'habitude ? leur dit elle, les lèvres pincées et son regard d'aigle fixés sur eux.
Les maraudeurs ne craignaient pas grand monde, au château. Les remontrances des professeurs et des préfets passaient généralement au dessus de leurs jolies petites têtes. Seules deux personnes arrivaient à les faire culpabiliser. Paradoxalement , il s'agissait aussi des deux adultes qu'ils appréciaient le plus : Le directeur de l'école, Dumbledore, souvent peu regardant sur leurs bêtises, et qui basait ses relations avec les élèves sur la confiance mutuelle, et surtout leur directrice de maison, le professeur McGonagall. Celle-ci, en jouant finement, avait toujours su se faire respecter des élèves turbulents.
Mais cette fois ci, elle paraissait vraiment en colère, et aucun élève n'aurait aimé se trouvé à la place de Sirius et de Peter.
Sans attendre de réponse à sa question, elle s'approcha encore plus, et, faisant preuve d'une force surprenante pour sa frêle silhouette, attrapa les oreilles des deux compères.
En les soulevant à moitié, et sans égard pour leurs protestations, elle les amena dans la salle de cours, et les força à s'asseoir devant elle.
Remus et Maeve, toujours en spectateurs, se regardèrent, indécis, ne sachant quelle conduite tenir. Fallait il se manifester ou au contraire rester sagement l ?
Leurs réflexions trouvèrent une réponse quand le professeur se rendit enfin compte de leur présence et leur dit de s'asseoir aussi, ce qu'ils s'empressèrent de faire, sans un mot.
- Je suis très déçu de votre conduite, tous les quatre.
Tous baissèrent la tête, sentant la sanction approcher.
- Mr Black et Mr Pettigow, quel âge avez vous, Milles Tritons ! dit McGonagall
-On ne peut donc pas vous laisser seuls cinq minutes ? Non, mais vraiment, à dix sept ans, se battre comme des élèves de première année ! Enchaîna t-elle
- On ne se battait pas pour de vrai, professeur… Prononça Sirius, d'une toute petite voix.
- JE LE SAIS BIEN, MR BLACK ! tonna McGonagall. Vous me prenez pour une idiote ?!
Sirius rentra la tête dans les épaules, espérant peut être ainsi se protéger de la fureur de son professeur
- Et tous les deux, qu'avez vous dans la tête pour les laisser faire ? Poursuivit McGonagall, en s'adressant à Maeve et Remus. Pour Mr Lupin, je sais qu'il est ami avec ses zouaves, et donc ça peut se comprendre si il n'a pas réagi. Mais vous, Miss Midnight !! J'attendais un peu mieux de la part d'une élève de Serdaigle. Je peux vous dire que je ferais part de cela au professeur Flitwick !
Maeve, ouvrit la bouche et la referma, comme un poisson, surprise par l'accusation injuste de la directrice des Griffondor.
Ce fut Remus qui prit la parole, ayant réagi plus vite que Maeve.
En levant les yeux, sans ciller, il dit pour leur défense :
- Pardonnez moi, professeur, mais on ne les a pas entendu avant. On venait d'arriver à la porte, quand vous êtes arrivé…sinon on aurait réagi…
- Hum, il est vrai que moi qui me trouvait dans la salle à côté, je n'ai rien entendu avant non plus…Dit McGonagall en regardant Sirius et Peter à tour de rôle.
- Avez vous une explication, Messieurs ?
Peter se tassait au fond de sa chaise. Trop effrayé pour parler , on aurait dit qu'il aurait voulu être une souris pour s'enfuir dans un trou du mur..
Ce fut donc Sirius qui parla, apparemment résigné à subir les foudres de leur professeur.
Une grimace au visage, il dit d'une voix à peine audible :
- On avait fait un sortilège d'insonorisation, pour les laisser travailler en paix…Finit-il en désignant du doigt Remus et Maeve.
- Quel délicate attention, Mr Black !! Ironisa McGonagall.
Peu à peu, sa fureur semblait laisser la place à de l'amusement, qu'elle s'efforçait de dissimuler sous un masque de froideur.
- Décidément, vous m'aurez tout fait, Messieurs…Ajouta McGonagall, en hochant la tête.
- On va dire que je vous crois. Mr Lupin et Miss Midnight, rentrez chez vous. Je vous dispense du reste de votre précédente punition. Quant à vous, Messieurs, vous allez venir avec moi, je crois que votre professeur de Potion vient de recevoir une livraison de rats morts. Il sera ravi d'avoir de l'aide pour les mettre dans le formol…
Peter lança un regard paniqué à ses camarades. Apparemment, cette tache ne l'enchantait guère, on peut même dire qu'il avait l'air mort de peur, pensa Maeve.
Remus, qui, lui aussi, avait intercepté le message de frayeur de Peter, tenta :
- professeur, Peter a la phobie des rats, il ne pourrait pas….
- Mr Pettigrow a la phobie de tout, Mr Lupin ! l'interrompit leur professeur. Quant à vous, filez avant que je change d'avis ! Dit elle en regardant Maeve et Remus, toujours assis.
Ils ne se firent pas prier, et sans laisser le temps à McGonagall de dire autre chose, ils furent dehors.
Ils se trouvaient donc sur le pas de la porte. Maeve, en rangeant ses affaires qu'elle avait emporté dans ses bras pour plus de rapidité, s'apprêtait à partir de son coté en direction de la salle commune des Serdaigle.
Tout à ses réflexions sur le fait qu'elle avait eu de la chance de ne pas se faire punir, elle ne remarquait pas Remus, qui, à ses côtés, paraissait à nouveau pensif et soucieux.
La jeune fille, avant de partir, voulut dire au revoir au Griffondor.
Mais au lieu de répondre un simple « au revoir » ou « bonne nuit » comme Maeve s'y attendait, Remus se tourna vers elle, et , l'air hésitant, lui présenta ses excuses.
- mais pourquoi ?! S'étonna Maeve.
- Eh bien, pour tout à l'heure, quand tu m'as parlé de ton rêve…Précisa t-il.
- Ah, çà…dit Maeve. On oublie, d'accord ?
- Ok, répondit Remus, visiblement soulagé.
- Je voudrais juste te demander, à propos de çà, pourquoi tu as réagi aussi…brusquement ?
- Je …je pensais à autre chose. Lui répondit-il en s'éloignant. A la prochaine…
Maeve voyait bien que le jeune homme lui mentait. Visiblement, il avait bel et bien un secret à préserver et ce rêve avait un lien avec ce qu'il cachait.
Le sac sur l'épaule, Maeve regagnait la tour des Serdaigle. Mais son esprit était ailleurs. Il était en compagnie d'un beau jeune homme aux fins cheveux châtains et au regard doré. Elle le voyait encore s'éloigner de sa démarche souple, qui pouvait rappeler celle de Caera. Oui, il avait les yeux dorés comme le loup de ses songes, et la démarche aussi déliée que Caera…Son imagination trop fertile faisait métamorphoser Remus en loup…le loup fauve de ses rêves.
« Ouh là… Remus a raison, il faut que je tempère mon imagination, moi! » Se dit elle en se rendant compte de se qu'elle inventait.
En essayant de redevenir maîtresse de ses pensées, elle arriva bientôt devant le tableau gardien des appartements des Serdaigle.
Celui était particulièrement beau. Maeve l'aimait beaucoup, et s'arrêtait souvent devant, pour juste le contempler. Entouré d'un cadre doré, un grand navire se tenait au dessus des flots. Celui-ci était soumis aux lois de la nature à l'extérieur du tableau. Ce soir, dans le crépuscule mauve, la mer était paisible et les cieux cléments. A son bord, le capitaine salua la jeune fille.
- Chère demoiselle, Beau temps, n'est ce pas ?
- En effet…
- le proverbe de passe ?
Ce fameux capitaine, un peu fantasque, avait décidé de faire l'original, et désignait chaque semaine, non pas un mot de passe, mais un « proverbe de passe » !
- Les grands diseurs ne sont pas les grands faiseurs. Prononça t-elle d'une voix neutre.
- Quel juste pensée ! s'exclama le chef du bateau, en laissant passer Maeve.
Elle salua Julie qui lisait dans un coin de la salle, et monta au dortoir. Elle sortit ses affaires de cours, et s'appéta à faire ses devoirs.
Depuis longtemps déjà, Maeve préférait travailler sur son lit, ou au pied de celui ci, plutôt que sur un bureau, dans la salle commune. Il y avait toujours trop d'animation, trop de bruit. Et Maeve préférait la solitude et la paix feutrée du dortoir.
La jeune fille ressentait toujours une bouffée de fierté en contemplant la chambrée. Les années n'avaient en rien affaibli ce sentiment.
Quand elle était arrivée, petite fille tremblante, le choipeau avait désigné la maison des Serdaigle pour l'accueillir. En ce temps, elle aurait accepté avec plaisir n'importe quelle maison.
Mais à présent, depuis quelle connaissait les caractères, les qualités, les défauts et les enjeux de sa maison, et des autres, elle n'aurait changé pour rien au monde.
L'aigle bronze déployait ses ailes sur la tapisserie couleur azur, dans le dortoir. Le regarder rassurait Maeve, elle se sentait en harmonie avec ce qu'il représentait.
Sagesse, amour du travail, intelligence, respect des autres…Tout cela était en elle.
Maeve étendit ses affaires sur le couvre lit, et se mit au travail. Elle commença par un devoir de défense contre les forces du mal ( Les vampires : leur représentation faussée dans la littérature. Expliquez les différences, argumentez), poursuivit par l'astronomie ( Les effets bénéfiques de la constellation du chariot sur les sortilèges qui l'invoquent), et acheva par la métamorphose ( Comment réussir la transformation d'un parapluie en épée ).
- Ouf, fini ! dit elle en s'étirant.
Son estomac qui protestait lui rappela qu'il était l'heure d'aller dîner.
Après avoir soigneusement rangé ses affaires, elle descendit donc. Dans la salle commune désertée, elle retrouva quand même Julie, qui, sans doute absorbée dans sa lecture, ne s'était pas rendu compte de l'heure.
Maeve sortit Julie de son monde, et l'invita à se joindre à elle pour descendre manger.
Le repas était servi et presque tous les élèves étaient déjà attablés quand les deux jeunes filles arrivèrent. Maeve, en jetant un rapide coup d'œil à la table des Gryffondor, toujours la plus bruyante, remarqua que trois des quatre maraudeurs n'étaient pas encore là. Seul James était assis, discutant avec passion (peut être de qudditch) avec une charmante jeune fille rousse. Maeve la reconnut. Il s'agissait de Lily Evans, une studieuse élève avec qui Maeve avait déjà travaillé.
Avec Julie, Maeve discuta distraitement, le regard toujours attiré vers la grande porte, les pensées occupés par un des maraudeurs absents, le plus énigmatique, et le plus attirant, ne put -t'elle s'empêcher de s'avouer : Remus Lupin.
Les desserts venaient d'être servi quand justement il arriva, essoufflé, accompagna de Sirius et de Peter. Celui- ci semblait au bord de la crise de nerf. Très pâle, les mains tremblantes, il se laissa tomber à sa place.
Apparemment, il ne se remettait pas d'avoir mis des rats morts dans le formol !
En souriant, elle repris sa conversation avec Julie, qui lui parlait du cours de botanique.
Mais son esprit hyper-actif se détachait de la voix de Julie. En réalité, Maeve mûrissait le projet d'aller voir Sirius, pour lui parler de la réaction de Remus quand elle lui avait parlé de son rêve.
Sirius ne trahira pas son ami si jamais les soupçons de Maeve étaient exacts, mais sa réaction lui donnerait peut être des indices sue la nature du secret de Remus.
D'ordinaire, elle n'était pas de nature curieuse, mais là, c'était étrange.
Sans savoir encore pourquoi, le fait de savoir que Remus cachait quelque chose l'oppressait. Elle DEVAIT savoir quoi, pour retrouver la paix. Elle se sentait proche du jeune homme. En plus, elle, elle lui avait en partie dévoilé son secret et estimait avoir le droit de connaître le sien. Ou du moins se disait elle cela pour soulager sa conscience !
A la fin du repas, elle se dépêcha de sortir et se cacha derrière un pilier.
Peu à peu, la salle se vidait, et les élèves regagnaient leurs quartiers respectifs.
Enfin, arrivèrent ceux qu'elle attendait. S'excusant dans ses dents pour ce qu'elle allait faire, elle sortit sa baguette, et, toujours cachée, lança un sort de silence à Sirius.
Celui-ci fut interrompu au milieu d'une tirade enflammée sur les amours de son vieux camarade James.
Etonné, il mit les mains à sa gorge, et désigna du doigt l'infirmerie.
Les autres, mi amusés, mi surpris, le quittèrent pour se rendre dans leur salle commune.
Maeve sortit de sa cachette, et déboucha juste devant Sirius.
Le Griffondor eut un sursaut de frayeur.
Quand il reconnut Maeve, il se détendit et montra sa bouche en secouant la tête.
- Je sais que tu ne peux pas parler, c'est moi la coupable ! lui dit elle, riant de voir Sirius le piégeur pour une fois piégé.
Maeve le délivra.
- Mais pourquoi tu as fait ça ! s'exclama t'il. Il avait l'air très surpris que Maeve, la sage Maeve puisse s'amuser à ce jeux.
- Calmes toi ! Je suis désolé d'avoir du faire ça, mais il fallait que je parle…seul.
- Bravo, tu m'as eu ! dit-il, vaincu. Alors, de quoi tu voulais me parler ?
- Euh…de qui, en fait…
- Laisse moi deviner ! il s'agit de Remus, n'est ce pas ? l'interrompit-il, un sourire aux lèvres.
- Oui, tu as bien devin
- Ah, le bourreau des cœurs, il cache bien son jeu, not'Mumus !
- Mumus ? c'est quoi ce surnom ridicule !, pouffa t'elle
- Oui, et alors ? Tu crois que c'est facile de trouver un surnom à Remus ? Répondit Sirius, faussement vexé. Essayes, toi, si tu as des idées ! Bref. Qu'est ce qu'il a fait encore, celui l ?
Maeve redevint instantanément sérieuse.
- Eh bien…Tou à l'heure, quand on était en retenue, je lui ai parlé d'un reve que j'avais fait…
- Tu lui racontes ta vie maintenant ? Je ne savais pas que vous étiez aussi…
- Mais laisses moi parler au lieu de raconter des bêtises ! s'énerva t'elle.
Elle poursuivit.
- Alors, donc, je lui parlé de mon rêve. Dans celui ci, il y avait quatre animaux, dont un loup. Et je lui ai dit que les yeux de ce loup était semblables aux siens…
Bizarre, se dit Maeve en voyant Sirius pâlir. Non seulement il avait perdu son sourire, mais en plus, il réagissait exactement comme Remus.
- Et quels étaient les autres animaux ? demanda t'il, l'air inquiet.
- Un chien, un cerf et un rat.
Sirius restait silencieux. Il semblait réfléchir.
- Sirius, dit Maeve, en faisant comme si elle n'avait pas remarqué le trouble de celui-ci. Ce qui m'as surprise, c'est la réaction de Remus quand je lui ai dit ça. Il a été assez brusque, et même si il s'est excusé après, j'ai été très étonné. Ca ne lui ressemble pas, non ?
- Euh, oui…Répondit Sirius.
Soudain, il se rapprocha de Maeve, et la prit par le bras.
-Ecoute, je vais te dire pourquoi il a réagi comme ça.
« C 'est vrai ?! » pensa Maeve, le cœur battant la chamade. Elle n'avait pas prévu que ce soit aussi simple !
L'air conspirateur, il lui chuchota à l'oreille :
- Il a peur des loups !
- Quoi !? C'est tout ?
- Bah oui ! Aussi courageux soit il, il ne peut pas entendre prononcer le mot loup, sans sursauter !
Maeve réfléchit. Vraisemblablement , Sirius lui mentait. C'était trop flagrant !
En plus, Remus lui avait dit le contraire la dernière fois, quand ils se trouvaient dans le train, et il ne semblait pas plus effrayé que ça au contact de Caera !
Mais ça ne servait à rien de contredire Sirius. Au contraire, il se méfierait si elle le faisait,, et elle n'en tirerait plus rien.
- Bon, si tu le dis…Ca me rassure, je croyais que c'était plus grave…
- Non, je t'assure, ce n'est que ça. Alors, ne lui en veut pas !
Sirius lui souriait à présent, mais Maeve n'était pas dupe. Elle connaissait trop Sirius pour se faire avoir par un simple sourire.
Sirius la raccompagna au pied du grand escalier, et la quitta pour rejoindre ses amis.
Maeve monta directement dans son dortoir.
En enlevant sa robe, elle regarda machinalement à la fenetre.
La tour des Serdaigle donnait sur la cabane de Hagrid, et sur la foret interdite. Cela était bien pratique pour Maeve, qui cherchait toujours, instinctivement, Caera dans le paysage.
Maeve avait une vue perçante, et voyait assez bien dans le noir. C'était un des « cadeau » de sa condition d'enfant de la lune…
Justement, elle pouvait voir la sombre silhouette de Caera, prés de la cabane de Hagrid.
Celle ci n'était pas seule. Une ombre humaine se détachait auprès d'elle. Mais ce n'était pas Hagrid, s'étonna Maeve.
La silhouette était plus petite, plus fine, et marchait lestement pour rejoindre la louve.
Maeve faillit s'étrangler. Cette silhouette, elle la reconnaissait pour l'avoir souvent observé à la dérobé.
- Remus !
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Voilà, fini !
J'espère que ce chapitre ne vous décevra pas trop. Si c'est le cas, je vous prie de m'en excuser, et s'il vous plait lisez la suite, j'essayerais de faire mieux !!
Et même si vous n'aimez pas trop ce chapitre, laissez moi un petit mot ! Ca me ferait vraiment vraiment plaisir !!
Et, pour finir, une petite question.
Je vous l'avoue, j'avais très facilement imaginé le début de cette histoire, et la fin aussi. Mais au milieu, je patauge un petit peu…
Comment aimeriez vous que se poursuive cette histoire ??Voilà, en espérant que vous me répondrez prestement, Bisous à tous, j'vous aime !!!!!!!!!!!!
