AIDES MOI, CAERA !
Voil ! voici un nouveau chapitre, que j'ai bien aimé écrire. Et si je l'ai posté aussi vite, c'est que j'étais malade, donc je n'ai pas été bosser !
Par contre, je n'ai pas le temps de répondre aux reviews….désol
Mais je vous le promets, j'y répondrais dans le prochain chapitre, jur !!!!
Mais que cela ne vous décourage pas de m'en écrire !! c'est ma drogue !
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Maeve plissa des yeux, et colla son visage à la fenêtre.
Non, il n'y avait pas de doute possible, c'était bien Remus qui rejoignait Caera de son pas léger.
La jeune fille ne pouvait s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie en voyant cette scène.
Caera était son amie, pas celle de Remus ! Et, de même, Remus était sensé être « presque » son ami, pas celui de Caera…
Si elle n'avait pas eu si peur de réveiller ses camarades, elle en aurait hurlé d'indignation.
Sans être sûre de ce qu'elle faisait vraiment, elle enfila sa robe tout juste retirée, et chercha sa cape.
Empressée, elle fouilla son coin de dortoir.
« Ah, si seulement je rangeais un peu ! » se fustigea t-elle.
La jeune fille était plutôt désorganisée, et il n'était pas rare de trouver au pied de son lit tout un fatras de vêtements, de livres ouverts, agrémenté de plumes et de parchemins froissés, le tout négligemment abandonné le jour d'avant.
Aussi surprenant que cela fut de la part d'élèves de Serdaigle, le reste de la chambrée suivait le même mouvement, comme contaminé. Les trois chipies étaient les reines des parfums renversés, des rubans effilés, et un tas de fanfreluches traînait çà et là.
Seul le coin de Julie échappait à ce désordre ambiant. Son lit était toujours soigneusement fait, et toutes ses affaires toujours à leurs places dans la commode ou sur les étagères.
- Ah, le voilà enfin ! S'exclama t-elle en sortant son manteau, consciencieusement roulé en boule sous le lit.
Elle s'en couvrit, et sans bruit, sortit du dortoir.
Dans la salle commune, le feu s'éteignait doucement, et seuls s'y trouvaient encore un groupe de cinquième année, penchés sur de gros volumes rébarbatifs.
Ils étaient si concentrés sur leur ouvrage, qu'ils remarquèrent à peine leur préfete en chef s'engouffrer dans le passage menant vers la sortie.
A pas feutrés, Maeve, couverte de sa cape noire, franchit les quelques couloirs qui la séparaient de l'entrée.
Toujours aussi silencieuse qu'un chat, la jeune fille entrouvrit la grande porte de bois, lourde et massive, et s'engouffra dans l'air frais de la nuit naissante.
Elle frissonna au contact de la brise nocturne, et, instinctivement, resserra les pans de sa cape sur ses épaules.
La lune sera bientôt pleine, remarqua t-elle.
Le ciel était parcouru de rapides nuages sombres.
Dans les ombres de la nuit, Maeve imaginaient en eux des spectres obscurs qui s'enfuyaient en quête de la paix qu'ils ne trouveraient jamais.
A quelques dizaines de mètres, la jeune fille pouvait apercevoir les silhouettes toutes proches de Caera et de Remus.
La Serdaigle s'approcha doucement, frémissante, et, prit garde de rester dans le sens contraire du vent, pour éviter que Caera perçoive sa présence par son odeur.
A présent, elle se trouvait à quelques mètres des deux compagnons nocturnes.
Elle pouvait entendre les murmures de Remus.
« Mais que lui dit-il ! Pourquoi à Ma Caera ? ! » pensa t-elle.
Elle avait beau essayer de se raisonner, son lien avec la louve était si fort, que c'était presque une douleur de la voir, si douce, si proche, avec un autre. Même Remus…
Elle voulait à tout prix se rapprocher un peu. Pour cela, elle s'avança encore un peu, et se dissimula dans l'ombre d'un grand chêne.
Malgré son envie, son besoin d'écouter ce que Remus livrait, elle se sentait quand même un peu honteuse de son comportement.
Aurait-elle voulu, elle, que quelqu'un viole son secret, que quelqu'un surprenne l'intimité d'une confidence ?
Mais elle chassa vite sa gène, et concentra son attention sur la scène qui se déroulait devant elle.
Remus, à présent, était accroupi, auprès de la louve. Celle-ci avait délicatement posé son museau dans la main du jeune homme, et Maeve reconnut par ce geste une confiance absolue de la louve envers le jeune homme.
Caera, bien que toujours amicale pour les humains qu'elle reconnaissait comme non-dangeureux, restait toujours distante. Seule Maeve et Sirius avaient le droit à des marques d'affection.
Il était surprenant que la louve se laisse aussi vite séduire par un humain, pensa Maeve, amère.
La jeune fille, dont l'étonnement grandissait très vite, vit Remus se pencher, et déposer un léger baiser sur le nez du loup, avant d'enfuir sa tête dans la douce fourrure de Caera, qui acceptait avec grâce ces caresses.
« Tu caches bien ton jeu, Remus…Pour quelqu'un qui est censé avoir peur des loups, je te trouve bien familier avec la mienne… » pensa Maeve.
Remus, toujours assis, semblait apaisé par les caresses prodiguées à Caera. Même dans la pénombre, Maeve pouvait voir son visage aux traits fins détendu, ses yeux mi-clos, et sa bouche légèrement entrouverte. La jeune fille, immobile derrière l'arbre, ne put s'empêcher de détailler chaque ombre, chaque ligne du corps et du visage de Remus…
Cette fois-ci, elle était suffisamment proche pour comprendre les paroles du jeune homme.
- Belle louve, si seulement je pouvais t'avoir avec moi quand je suis mal…Je le sens, tu apaises déjà les battements de mon cœur…C'est pour bientôt, et j'ai peur, comme toujours. Dis, ma douce, viens avec nous la prochaine fois…je sais que tu me comprends…Aides moi, Caera !
« Décidément, il est bien mystérieux » pensa Maeve. »De quoi parle t-il ! »
Malgré l'inquiétude qu'elle ressentait à l'écoute de Remus, elle-même se sentait rassérénée par la voix du jeune homme. Il avait un timbre de voix très agréable, chaud, assez grave, et Maeve buvait ses murmures emplis de détresse.
- …Je comprends Maeve, tu sais…
« Quoi, il parle de moi ! » Tout à sa surprise, elle avait failli s'exclamer à haute voix.
Elle s'efforça de rester la plus silencieuse possible pour comprendre la suite, mais son cœur battait à vouloir sortir de sa poitrine.
- …je comprends qu'elle t'aime tant…
Caera gémit doucement, comme pour répondre à Remus.
- Et je comprends aussi que tu veuille la protéger…Je l'ai bien vu dans le train…Moi aussi je voudrais la protéger, tu sais…je voudrais la protéger de moi…
Maeve, à ces mots, n'en pouvait plus. Remus voulait la protéger de lui ? ! Il est dangereux ? !
-…Mais je vais avoir du mal…il faut que je m'éloigne d'elle…Mais je n'ai pas envie…
« QUOI !!!!!!!!!!!!!!!! » Maeve était abasourdie par ce qu'elle entendait.
Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir plus longtemps à ces paroles.
Soudainement, un rat vint couiner juste à ses pieds, en courant autour d'elle.
Heureusement pour elle, elle n'avait pas peur des rats. Mais par contre, elle avait peur que le bruit finisse par attirer l'attention de Remus et Caera.
Déjà, la louve levait la tête, les oreilles aux aguets. Remus, quant à lui, ne s'était rendu compte de rien. Seul l'affût de Caera pouvait la trahir.
Maeve, ne voulant surtout pas se faire surprendre dans sa situation d'espionne, repartit sur la pointe des pieds en direction du château. Elle resta dans l'ombre des buissons et des arbres qui la protégeaient.
Bien qu'il fasse totalement noir à présent, la jeune fille n'osait pas se servir de sa baguette pour éclairer son chemin. Et même sa vue très développée ne pouvait pas l'aider dans les ténèbres, à cette heure de la nuit.
Pratiquement à l'aveuglette, elle avançait doucement, pas à pas.
Mais, soudain, une racine qui dépassait du sol la fit vaciller. Son pied se coinça sous la racine, et Maeve trébucha lourdement sur le sol.
Quand elle voulut se redresser, elle ressentit une telle douleur à sa cheville droite, qu'elle ne put empêcher de laisser échapper un cri de douleur.
- Qui est l ? !
Remus, alerté par le bruit, s'était redressé. Bien que Maeve ne put plus le voir, elle savait qu'il scrutait la nuit alentour.
Maeve, qui s'était assise, tâtait sa cheville douloureuse. Celle-ci enflait à vue d'œil, et était sans nul doute cassée.
« C'est malin ! » Ronchonna la jeune fille.
Faire le reste du chemin à cloche pied, dans les ténèbres, et sans bruit était mission impossible !
Mais si elle restait là, Remus, qu'elle entendait revenir, n'allait pas tarder à la trouver. Et vu la raison pour laquelle elle se trouvait dehors, ce n'était pas du tout tentant. Remus n'était pas bête, il devinerait vite le pourquoi de sa présence.
Maeve parvint à se lever en s'appuyant à un arbre, et voulut se cacher derrière.
Oui, c'est ça, laisser passer Remus, et après, elle aviserait. Peut être aller trouver Hagrid, sa cabane était plus proche qu le château.
- Maeve ? ! Mais qu'est ce que tu fais ici ?
« Argh, trop tard… » pensa Maeve, en se retournant.
Remus se trouvait devant elle, la baguette magique allumée dans une main, l'autre posé sur la hanche. A ses côtés, Caera battait joyeusement de la queue, en reconnaissant sa maîtresse.
C'était sûrement elle qui avait guidé les pas de Remus jusqu'à Maeve.
- Remus…dit Maeve, un sourire contraint accroché aux lèvres. Quelle surprise !!Mentit-elle.
D'habitude, Maeve était plutôt habile pour le mensonge. Le fait d'avoir toujours dû cacher son statut d'enfant de la lune l'y avait forcé.
Mais, à chaque fois qu'elle se trouvait devant Remus, quelque chose la contraignait à dire la vérité. Elle en avait eu un exemple dans le train ! En plus, Maeve était de plus en plus sensible au charme du jeune homme, elle ne pouvait le nier. Et cela lui faisait perdre tous ses moyens quand il s'adressait à elle.
Justement, le Griffondor la fixait des yeux dorés. Dans les ombres de la nuit, ceux-ci brillaient comme deux pierres d'ambre.
Maeve ne put maintenir le regard du jeune homme. Il semblait sonder l'âme de la Serdaigle, et celle-ci baissa les yeux pour échapper à l'emprise des yeux de Remus.
Au bout d'un moment, le jeune homme s'avança, et lui dit :
- Tu sais que tu mens mal ?
- Mais non, je ne te m…bafouilla t-elle.
Mais elle ne put finir son explication. Remus la coupa :
- Arrête, ça ne sert à rien…Pourquoi tu m'as suivi ?
« Houla, ça devient dangereux, l ! » Comme Peter devant le professeur McGonagall, Maeve aurait volontiers rapetissé pour s'enfuir par un trou de souris.
Elle se sentait aussi coupable qu'une petite fille qui aurait fait une grosse bêtise.
Mais elle n'était plus une petite fille. Le mieux qu'elle avait à faire était d'affronter Remus en face.
Après tout, ce n'est pas elle qui mentait dés le début ! Mr j-ai-peur-des-loups !
Redressant la tête, elle lui lança :
- Et toi, que fais-tu dehors en pleine nuit ? !
Remus ne parut pas décontenancé par ce changement de comportement. Il s'y attendait sûrement.
- Je suis désolé, mais ça ne te regarde pas.
- Si, au contraire, je crois que ça me regarde quand tu vas voir ma louve ! Rétorqua la Serdaigle.
Les deux jeunes gens se mesurèrent un moment du regard.
Autant en colère contre elle-même que contre Remus, elle en avait oublié sa cheville et voulut la reposer au sol.
Surprise par la douleur qui lui irradiait la jambe, elle poussa un cri de douleur et tomba à terre.
Remus accourut vers elle pour l'aider, mais elle le repoussa.
- Mais tu es blessée !
- Ah, bon, tu crois ? ! Lança Maeve, ironique.
Elle n'aimait pas du tout se retrouver ainsi, en position de faiblesse. Et cela la rendait passablement agressive, même envers Remus…surtout envers Remus, en réalit
Le jeune homme, au grand étonnement de Maeve ne répliqua pas.
Il s'approcha, et vint s'asseoir prés de la Serdaigle. Caera les rejoint, et se coucha prés d'eux.
Ils restèrent ainsi un moment, sans bouger, sans parler.
Puis Maeve, n'y tenant plus, posa la question qui lui démangeait les lèvres.
- Alors ? Pourquoi as-tu été voir Caera ?
Mais, au lieu de répondre à cette question, Remus interrogea à son tour la jeune fille.
- Tu étais là depuis longtemps ? Tu …tu m'as entendu ?
En cet instant, c'est lui qui paraissait vulnérable, remarqua Maeve.
Mais malgré la douceur de la voix du Griffondor, elle ne baissait pas la garde. (N/A : Vigilance constante !!Comme dirait Fol Œil -)
- Oui, je t'ai entendu, mais en partie seulement. Pourquoi as tu été voir Caera ? répéta t-elle.
Remus soupira. Il passa les doigts dans ses cheveux, et répondit enfin.
- Je suis désolé, Maeve, mais je ne peux pas te le dire…
- Mais pourquoi ? s'exclama t-elle.
La jeune fille commençait en avoir assez de tous ces non dits.
- Ecoute, c'est MON affaire ! Je t'assure que si je pouvais te le dire, je le ferais…mais je ne peux pas…Ca vaut mieux.
- Tu ne me fais pas confiance ? lui demanda t-elle, doucement.
- Ce n'est pas ça, et tu le sais. C'est juste que…Ca vaut mieux, je te l'ai dit.
La voix de Remus se brisa sur ces derniers mots. Son regard, fixé dans le lointain était empli de mélancolie.
La curiosité de Maeve fondit comme neige au soleil. Remus avait l'air si fragile soudain! Il souffrait beaucoup…
Elle sentait que le Griffondor était sincère. Sans savoir pourquoi, elle savait qu'il serait toujours sincère…avec elle
Maeve n'avait toujours pas sa réponse, mais qui était –elle pour l'obliger à dévoiler son secret ?
Elle ne pouvait l'obliger à parler, elle ne le voulait plus.
En cet instant, en cette minute, elle comprit quelque chose.
Remus portait une croix, tout comme elle. Une croix lourde, qui lui affaissait les épaules, qui lui blessait le cœur avec ses échardes. Mais on ne pouvait déposer ce fardeau une fois qu'il nous a été confié. Il fait partie de nous, pour toujours, jusqu'à notre fin.
Néanmoins, elle aurait fait n'importe quoi pour l'aider. Pour que ses yeux d'or fondu perdent cette nuance amère.
Mais si, pour l'instant, l'aider, c'était renoncer à savoir, alors elle ne chercherait plus à savoir.
Mieux que quiconque, elle savait la valeur d'une confidence, et son danger aussi.
Parler, c'était se mettre à nu. Parler, c'était se donner à l'autre, lui donner des armes pour l'aimer, et le détruire aussi. Parler, c'était livrer sa vie…
Surprise elle- même de son audace, elle prit la main de Remus. Leurs regards se croisèrent…et se comprirent.
- D'accord…murmura Maeve d'une voix rendue aiguë par l'émotion qui lui nouait la gorge.
- Merci…Répondit Remus de la même manière.
A demi mot, un pacte venait d'être scellé entre eux deux..
Ils se sourirent timidement, avec, dans les yeux le même éclat de paix.
Caera, qui était restée couchée le temps de la conversation de ses deux amis, choisit ce moment pour ce manifester.
Elle se leva, et voulut passer par dessus les jambes de sa maîtresse. Mais, malheureusement, elle effleura le pied de Maeve, qui cria de douleur quand sa cheville bougea. En protection,, elle mit les deux mains sur celle-ci.
- Mais c'est vrai, tu es blessée ! s'exclama Remus.
- Oui, c'est ma cheville, je crois qu'elle est cassée. Dit Maeve entre ses dents. Alors que la douleur s'était calmée tout l'heure, celle-ci s'était réveillée de plus belle.
- Laisse moi regarder, dit le Griffondor.
Délicatement, il prit les mains de Maeve qui se laissa faire, les posa plus haut.
Ensuite, en gestes adroits, il lui retira sa chaussure, et sa chaussette.
Enfin, il posa sa propre main sur la cheville de la jeune fille, sans lui faire mal.
- En plus, tu as les mains glacées…Et tu as raison, elle est cassée.
Maeve, pendant l'examen, n'avait pas osé bouger, ni respirer d'ailleurs ! Elle était bien trop perturbée par le contact de la main de Remus sur sa peau nue.
Frissonnante, elle sentit à contre cœur la main de Remus quitter sa cheville.
Le Griffondor, quant à lui, se leva.
- Allez viens, on rentre. Je vais t'emmener à l'infirmerie.
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-Mais je…je ne …je ne peux pas marcher ! s'exclama Maeve.
- Je sais bien ! répliqua Remus.
Le jeune homme fit alors une révérence datant d'un autre âge.
- Ce sera un honneur de te porter jusqu'au château, si tu es d'accord, bien sûr ! poursuivit-il, en la gratifiant d'un clin d'œil.
Maeve, toujours assise par terre, restait bouche ouverte, incapable de dire quoi que ce soit. Elle ne pouvait détacher son regard du jeune homme qui lui faisait face.
« Milles méduses, ça ne devrait pas être permis les mecs comme ça ! » pensa t'elle.
- Euh oui, oui, bien sur…balbutia t-elle.
Heureusement pour elle, la pénombre cachait ses joues soudain cramoisies.
« Mais, il ne va jamais réussir à me porter ! » constata t-elle avec horreur. Bien que mince, la jeune fille était grande, et le Griffondor ne semblait pas très…musculeux !
Mais, à son grand étonnement, Remus se pencha, passa un bras sous ses genoux, un bras dans son dos, et la souleva sans effort apparent.
Malgré la fraîcheur nocturne, Maeve avait très chaud.
Transportée ainsi par Remus, elle se laissa bercer par le mouvement de ses pas.
Maeve ferma les yeux, et se concentra sur le souffle du Griffondor, qu'elle sentait sur sa tempe.
Elle avait le nez contre le cou de Remus, et huma avec délice l'odeur de celui-ci.
Trop vite à son goût, ils arrivèrent au château, puis à l'infirmerie.
Les lumières de la pièce étaient encore allumées, donc l'infirmière était debout.
Avec le pied, Remus poussa la porte, et, sourit à Mme Pomfresh , qui se tenait au milieu de la salle, un verre à la main.
En voyant arriver Maeve dans les bras de Remus, Mme Pomfresh s'étouffa avec l'eau qu'elle buvait.
- Mr Lupin, qu'avez vous encore fait, vous et vos camarades ? Demanda t'elle, les mains sur les hanches.
- Oh mais rien, pour une fois, Mme Pomfresh, répondit Remus avec malice.
- Mouais ! Vous avez vu l'heure, tous les deux ? Que faisiez vous donc ? suspecta t-elle.
- On ne faisait rien, Madame dit à son tour Maeve, en rougissant.
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Elle imaginait le tableau qu'ils devaient présenter, tous les deux ! Et aussi ce que Mme Pomfresh avait dû penser en les voyant arriver, ainsi enlacés…
- C'est de ma faute. continua t-elle. Je sortais de la bibliothèque…
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- A cette heure !
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- Euh…oui…Donc je sortais de la bibliothèque et je marchais vers la tour des Serdaigle, quand j'ai raté une marche de l'escalier. Je me suis tordu le pied, je crois qu'il est cassé, rajouta t-elle en grimaçant.
« Moi, pas bonne menteuse ! Non mais ! »pensait t-elle.
- Oui, et moi, je suis arrivé en sens inverse, j'étais allé aux toilettes, poursuivit impassiblement Remus. Je l'ai trouvé, et je vous l'ai tout de suite amené.
« J'avoue qu'il est doué aussi ! » nota t-elle.
- Bon, on va dire que je vous crois, Dit Mme Pomfresh.
- Posez la donc sur un lit, Mr Lupin, vous n'allez pas la garder ainsi toute la nuit, poursuivit-elle, exaspérée, quand elle remarqua que Maeve était toujours dans les bras de Remus.
Obéissant, le jeune homme s'approcha d'un lit, et la déposa délicatement.
Avant de s'éloigner, il lui murmura à l'oreille un bonne nuit à l'oreille.
Quand il s'éloigna, Maeve ressentit un froid intense lui envahir les membres.
Le jeune homme, après un dernier salut aux deux femmes, quitta la pièce.
Alors que Mme Pomfresh s'occupait de sa cheville, Maeve se perdit dans ses pensées.
« Oh, Oh… »se dit –elle, « je crois bien que je tombe amoureuse… »
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Voil ! il vous a plu ce chapitre ?
En tout cas il est arrivé vite.
J'ai eu du mal à commencer, mais le reste a coulé tout seul !
Un petit mot, s'il vous plait !! Pour me faire plaisir….
