Hello !
Me voici avec un nouveau chapitre !
EXCUSEZ MOI POUR LE RETARD, JE SUIS VRAIMENT DESOLE….SI SI J'VOUS JURE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tout d'abord, le disclaimer que-personne-ne-lit-mais-qu'il-faut-écrire : Rien à moi, tout à Jk Rowling.
Ensuite, les réponses aux reviews, (en plus j'ai un chapitre de retard !)
Chère TitouMoony, merci, merci, merci pour tes encouragements !
Ca me fait vraiment plaisir que tu aimes ma fic ! car même si tu dis que tu as moins le temps de lire en ce moment, je suis sure que tu dois en lire pas mal, non ?
Je vais essayer de mettre tout ce que tu as demandé dans la suite, de l'humour, du mystère, et bcp de romance !
En tout cas, voici la suite, en espérant qu'elle ne te déçoive pas !! bisou J
Ma petite Ambre !
Merci encore une fois pour tes encouragements, et merci d'avoir eu la patience de lire ce chapitre avant que je le poste…
Mais tu pourras trouver ici la fin, que je ne t'avais que résum ! Je t'adore et je te fais de gros bisous !!
Merci Abbygaelle (la prochaine fois, est ce que je peux dire Abby, c plus court ? -p). C trop gentil de défendre ma cause dans tes reviews ! Moi non plus, je n'aime pas recevoir des reviews négatives, mais ça fait parti du jeu ! Il faut s'attendre à avoir des bonnes et des mauvaises reviews aussi. Parfois, je dirais même que c utile pour s'améliorer…Mais là, ça allait quand même, la revieweuse était juste…sceptique ?! Ca me touche vraiment que tu me dises que j'écrive bien ! bisou, et à plus !
Thomot512 : C super gentil de ta part de me laisser toujours une petite review ! Et moi aussi, j'espère que tu n'es pas le seul à attendre la suite ! En tout cas, merci merci beaucoup ! C grâce à des encouragements com. les tiens que je me dis que ça valait la peine de combattre ma timidité, et d'écrire mes fics ! Surtout continue ! Même si tu ne sais pas quoi écrire ! Bisou et à très très bientôt
Angelina J. : Ouaou ! quel enthousiasme! Tu as tout lu d'un seul tenant ?! En tout cas, merci pour tes reviews !et nan, s'il te plait, reste gentille, je ne veux pas que tu me mordes…ze suis douillette, moi !
Et puisque tu insiste, voici…plus de Remus !
Maya : Merci ! Même si tu dis que ça deviens lassant de me dire que ma fic te plait, moi, je ne m'en lasse pas, au contraire !! Continue, Stp !! Et oui, Remus a de beaux yeux, et non, je ne te laisserais pas me le prendre, et toc ! Tu as bien deviné, le rat, c'était Peter, on va en parler ici… Et pour ce que tu m'as dit (que Maeve devrait voir la nuit puisqu'elle est enfant de la lune), je t'avoue que ce point m'a posé problème. Mais en experte en biologie(j'ai fait mes études dans ça), j'ai appris que même les chats ne voient pas dans la nuit noire. Il faut qu'il y ait un minimum de clarté, que l'iris capte et amplifie, comme avec une loupe. Alors, même si, comme je l'imagine, Maeve doit avoir une super vue (je l'ai écrit au début du chapitre précédent), elle ne voit rien quand il fait tout noir !! Voil ! j'espère que mon explication te conviendra ! Gros bisous, et à la prochaine !! Tu as intérêt ! (Ps : Remus est à moi !)
Merci Lisandra pour ta courte mais super Review !! Je vais chanter comme Balou, il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux ! Continue surtout à me laisser de si gentils petits messages !
Vix : Toi aussi tu vas me faire rougir !! Que d'émotion en lisant ta review ! Voilà la suite, j'espère qu'elle arrive assez vite à ton goût ! Et pour toutes tes questions, je t'ai envoyé un mail, l'as tu reçu ? S'il te plait, écris-moi encore de si jolis compliments, que ça fait du bien !!! « Il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux.. »Voilà, tu es contente, toi aussi tu me fais chanter ! (Vite, vite, tais-toi avant qu'il pleuve !), Bon, Ok, je me tais, mais je suis vexée, j'ai une très jolie voix de canard… -p. et je voudrais pas te traumatiser, déjà que tu m'as dit que tu as eu du mal à t'endormir la dernière fois !!
Biz et à la prochaine !!
Le lendemain matin, Maeve fut réveillé par un soudain rayon de soleil, venant de la fenêtre derrière son lit, et qui se projetait sur son visage.
Mme Pomfresh était apparue prés d'elle, et avait ouvert le lourd rideau de velours de la fenêtre.
-Déj ? Mmmmph, je veux dormir encore un peu…marmonna t-elle à moitié endormie.
Elle s'enfouit dans ses couvertures, et s'apprêtait à replonger dans le sommeil.
- Non, Non, Mademoiselle, ne vous rendormez pas ! Allez, debout !
L'infirmière tira les couvertures du lit, afin d'obliger la Serdaigle à évacuer le lit.
Maeve frissonna au contact de l'air, un peu frais, de l'infirmerie. Surprise par ce changement de température, elle fut bien forcée d'ouvrir les yeux.
Tout d'abord, elle ne vit que les murs de pierres blanches éclatantes, et s'étonna intérieurement de ne pas avoir autour d'elle les rideaux bleus de son lit à baldaquin.
Puis elle aperçut la silhouette encore un peu flou de Mme Pomfresh.
Maeve se frotta les yeux, et réalisa enfin où elle se trouvait.
- Allez debout jeune fille ! Le réveil est difficile ? C'est ça de veiller tard, ça vous apprendra, tiens !
Ne préférant pas répondre aux reproches de l'infirmière, apparemment d'humeur revêche, elle se concentra et essaya de se souvenir de ce qu'elle avait bien pu faire la veille pour se sentir aussi fatiguée ce matin.
La mémoire lui revint vite, et des images s'imposèrent en elle. Remus avec Caera… le rat… elle par terre… Remus et elle assis dans l'herbe…et….Elle dans les bras de Remus…Mon dieu !
A ce souvenir, Maeve rougit violemment et voulut se lever d'un bond.
-Aie, j'avais oublié ça aussi…dit elle en ressentant une pointe douloureuse dans sa cheville droite. Elle se rassit sur le lit.
-Elle vous fait encore mal ? s'enquérit Mme Pomfresh
- Euuh…Oui, un peu…
Elle se rapprocha et examina la cheville de la Serdaigle.
L'infirmière donna une petite tape sur le pied de Maeve, pour signifier que tout allait bien, et repartit aussi vite qu'elle était venue, pour vaquer à d'autres occupations.
En chemin, elle ne manqua pas de lancer :
- Qu'espériez vous, jeune fille ? Je répare les os, mais je ne fais pas de miracles ! Votre cheville était cassée, et elle va vous faire un peu mal quelques jours encore. C'est de votre faute ! Si vous aviez fait attention, vous ne seriez pas ici ! Sur ce, je vous conseille de vous dépêcher si vous voulez aller déjeuner avant vos cours…
Surtout pour éviter d'autres remontrances, Maeve enfila vite ses pantoufles et courut se changer derrière le paravent. En une minute, elle était dehors.
Sa cheville la lançait, mais c'était très supportable.
« Et puis…se dit elle pour se consoler…dans le monde moldu, j'aurais du porter un plâtre pendant au moins un mois…. .
Elle courut encore pour rejoindre la tour des Serdaigle, et entra dans la salle commune.
Quelques élèves s'y trouvaient déjà. Maeve, sans un regard pour eux, voulut monter l'escalier pour aller dans son dortoir, mais quelqu'un l'interpella derrière.
En se retournant elle vit arriver Cathy, une des trois pestes avec qui elle partageait le dortoir.
(N/A : Désolé pour ceux qui aiment ce prénom et les lecteurs de « parfois les Serdaigle aussi sont courageux »mais pour moi il est synonyme de peste. C'est le prénom de ma grande sœur, et je peux vous jurer qu'elle mérite ce qualificatif !)
- Alors, on a découch ? Lui lança celle-ci, assez fort pour que les autres élèves présents l'entendent.
La maudissant intérieurement, Maeve s'efforça de garder son calme, mais les paroles sortirent plus vite que prévu :
- Tu t'intéresses à ce que je fais, maintenant ? Tu veux que je dresse la liste des nuits où tu n'étais pas au dortoir ? En plus, Je pensais que tu avais des choses plus intéressantes dans ta vie, par exemple savoir comment assortir ton rouge à lèvres avec tes boucles d'oreilles !
Maeve, sans être méchante, avait la langue acérée quand la situation l'exigeait.
Elle entendit quelques rires derrière elles, vite étouffés par le regard menaçant de Cathy.
Les mains posées sur les hanches, Maeve attendait la riposte de l'autre Serdaigle, sachant que celle-ci ne s'arrêterait pas aussi facilement.
Cathy, vexée, répondit d'un ton sec :
- C'est ça, cause toujours ! Moi au moins, je me cache pas ! Toi, tu fais la sainte nitouche, mais on est pas dupe ! N'empêche que tu n'as pas dormi ici cette nuit, et c'est pas la première fois ! Alors, qui as tu ensorcelé, la bizarre ? Avec qui as tu passé la nuit ? Sirius peut être ? A moins que ce soit Remus ?
Maeve ne peut empêcher de rougir.
Cathy esquissa un sourire carnassier.
- Alors, j'ai visé juste ? C'est lui la victime ? Je te plains…Un maraudeur….Ma pauvre ! Il va te jeter comme une vieille chaussette quand il aurait fait joujou avec toi !
Contente d'elle, Cathy tourna les talons et sortit de la salle.
Maeve, sous le choc des paroles cruelles de sa camarade, resta un moment sans bouger, bouche bée.
Puis elle se secoua, et monta au dortoir, où elle rencontra Julie.
- Salut ! Lui dit joyeusement celle-ci.
- Salut…lui répondit Maeve d'un ton morose.
Julie remarqua l'air préoccupé de sa camarade.
- Ca ne va pas ?
-Oh, si, ça va. J'ai juste croisé Cathy en bas…Elle m'a dit bonjour à sa manière.
- Qu'est ce qu'elle a encore sifflé, la vipère ?
- Les gentillesses habituelles…
Julie passa un bras autour des épaules de Maeve, pour la réconforter.
- Bah, tu sais bien qu'il ne faut pas l'écouter ! C'est une pimbêche, et en plus d'après ce que j'ai entendu hier soir dans la salle commune, elle est jalouse de toi. Elle dit que c'est parce qu'elle méritait plus que toi d'être nommée préfete en chef, mais moi, je sais que ce n'est pas ça.
- Ah oui ? Et pourquoi elle m'en veut alors ?
- Tu ne le devines pas ? Tu ne l'as jamais surprise à faire les yeux doux à Sirius ? Quand il te prend dans ses bras, elle voudrait bien être à ta place, si tu vois ce que je veux dire…
- Mais il n'y a rien entre Sirius et moi, rien d'autre que de l'amiti ! s'exclama Maeve.
- Moi je le sais, mais elle ?! Allez, je descends. Je t'attends dans la salle.
Julie déposa un baiser amical sur la joue de Maeve, et sortit du dortoir.
« Julie a raison…je suis bête d'avoir gobé ce qu'elle m'a dit ! Et puis d'accord, Remus est gentil avec moi, mais il n'est pas amoureux, alors… »
Maeve soupira pour chasser toutes ses pensées, et partit se laver.
En sortant du dortoir, sac sur l'épaule, elle s'attarda devant le miroir.
Elle se jaugea du regard, en contemplant son reflet. Elle se trouvait plutôt commune, même si elle aimait ses yeux.
Pourtant, la jeune fille était jolie, avec ses cheveux dorés mi-longs qui ondulaient sur ses épaules, et ses yeux d'une rare couleur turquoise. Certes elle avait un visage un peu trop long, mais cela lui conférait un charme éthéré.
« Après tout, pourquoi je ne plairais pas à Remus… »
- Maeve, tu viens ? On va être en retard !
En entendant Julie l'appeler, Maeve sortit de ses pensées et s'assena une gifle mentale.
« Mais qu'est ce qui me prends ?! Ca me sert à quoi de soupirer après les beaux yeux de Remus?! Je ne vais pas devenir aussi bête que Cathy, quand même ! »
Elle descendit à son tour et rejoignit Julie. Les deux camarades prirent un rapide déjeuner et se rendirent en cours.
La journée passa assez rapidement, et Maeve fut contente de retrouver son lit le soir pour une bonne nuit de sommeil.
Le lendemain matin, au grand étonnement de la jeune fille, Remus vint la trouver, seul, alors qu'elle sortait du cours d'enchantements.
Voyant le Griffondor s'approcher, elle eut le premier réflexe de l'esquiver, mais se ravisa. Elle se sentait terriblement confuse des événements de la veille. Son cœur s'affolait encore juste aux souvenirs qu'elle gardait. Alors, face au Griffondor !
Mais il ne servait à rien de s'enfuir, un jour ou l'autre elle aurait bien fini par le rencontrer.
- Bonjour ! Lança Remus joyeusement.
- Salut ! Répondit-elle.
Derrière eux, certaines Serdaigle s'attardaient étrangement. Elles semblaient discuter innocemment, mais Maeve savait bien que les jeunes filles restaient pour les observer. Elles devaient être malades de jalousie !
Pour les faire partir, Maeve se retourna et leur décocha un regard insistant. En jetant un œil sur son insigne de préfete en chef, les curieuses partirent en traînant les pieds.
Non mais ! Maeve était suffisamment mal à l'aise comme çà, elle ne tenait pas à avoir en plus des témoins !
Remus avait regardé la scène avec un air amusé. Il attendit patiemment que les gloussantes aient disparu et entama la conversation à nouveau.
- Ca va aujourd'hui ? Lui demanda t-il gentiment. Et ta cheville ?
- Je n'ai plus mal, merci. Et toi, ça va ?
La situation aurait pu être comique pour un œil extérieur.
Les deux préfets en chefs, l'air aussi gêné l'un que l'autre, ne sachant pas quoi dire.
- Ca va…McGonagall veut nous voir ce soir, après les cours. La réunion habituelle de début d'année pour les préfets en chefs, apparemment.
Maeve était déçue. Ainsi ce n'était juste que pour lui transmettre un message qu'il était venu, pas parce qu'il voulait la voir…
- Oh…D'accord.
- Tu as quoi en dernier cours ?
- Etudes des runes. Pourquoi ?
- Ca te dérange si je viens te chercher ?
- Non, bien sûr, lança t-elle, le sourire aux lèvres.
- Ok, à ce soir alors….
Sur ces derniers mots, Remus fit demi-tour et disparut à l'angle du couloir.
Maeve fit de même, et partit en courant vers la salle de défense contre les forces du mal.
Le reste de la journée passa trop lentement au goût de Maeve. Elle avait hâte de revoir Remus, même si elle ne se l'avouait qu'à moitié.
Le soir, comme prévu, Remus l'attendait à la sortie de son cours, adossé à la porte, les bras croisés.
En le voyant encore là, Cathy en profita pour jaser de plus belle avec ses amies.
Sans écouter leurs remarques désobligeantes, Maeve salua Remus, et les deux camarades partirent à leur réunion.
McGonagall les accueillit en silence et les conduisit dans le bureau de Dumbledore.
- Mes chers enfants ! Bonjour !
Dumbledore, en les voyant, se leva poliment derrière son bureau et ouvrit les bras en signe de bienvenue.
- Asseyez-vous, je vous en prie !
Un peu intimidés, ils prirent place dans les grands fauteuils devant le bureau.
D'un ton affable, Dumbledore leur présenta en un long discours le travail qu'ils devraient accomplir tout au long de l'année, bla bla bla, bla bla…
Alors que Maeve tentait de camoufler un irrésistible bâillement, Remus lui lança un clin d'œil malicieux. Tous deux réprimèrent un fou rire…que malheureusement, Dumbledore intercepta.
- Je voue ennuie peut être ? Dit-il, l'air faussement courroucé.
- Euh, non, Professeur….Répondit Remus, la bouche en cœur. Bien sur que non !
- Bien ! J'espérais que vous répondriez cela ! Mais je vous connais Mr Lupin, et je ne suis pas dupe ! Je me doute que vous avez mieux à faire qu'écouter un vieux schnock comme moi ! Répondit Dumbledore, l'œil malicieux. Mais avant de vous laisser repartir, tous les deux, je tenais à vous dire une dernière chose encore.
- Je sais bien que vos camarades doivent se demander pourquoi je vous ai choisi, vous. Mais, croyez-moi, j'ai mes raisons. Continua-t-il sérieusement, en regardant les deux élèves par-dessus ses lunettes en demi-lune. J'ai une entière confiance en vous deux, et je suis sure que vous ne me décevrez pas. Faites votre travail, et ne prêtez pas attention aux médisances. Vous m'avez compris ?
Maeve perçut bien ce que Dumbledore voulait dire à travers ses paroles d'encouragement.
Le directeur savait qui elle était, et c'est lui qui avait autorisé la venue de Caera à l'école.
En la choisissant comme préfete en chef, il avait pris des risques.
Bien qu'elle ne sache pas ce qu'il en était de Remus, elle se doutait que la situation était peut être identique. Ce discours était adressé à eux deux, après tout, et l'air grave que Remus affichait confirmait, s'il elle en avait besoin, que ce qu'il cachait était tout aussi important que pour elle.
Ils prirent congés du directeur, et repartirent en silence.
Tous deux étaient perdus dans leurs pensées. Les paroles de Dumbledore avaient fait leur chemin, et Maeve songeait aux conséquences pour tous si son statut d'enfant de la lune était découvert.
En lui offrant le poste de préfete en chef, le directeur voulait lui prouver qu'elle pouvait être comme les autres, et se faire respecter aussi…
Remus la raccompagna à la porte de la tour des Serdaigle.
Alors qu'elle s'apprêtait à rentrer, Remus la retint.
- Je voulais te dire…je…je suis content que ce soit toi, la préfete en chef..
- Euh…Merci. Maeve était surprise par cette phrase, et se demandait ce que Remus voulait dire par-là.
Avant qu'elle puisse répondre autre chose, le jeune homme avait disparu.
Le surlendemain et bientôt la semaine entière s'enfuit, ainsi que la suivante. Pendant la journée, Maeve suivait studieusement les cours, et le soir, elle se plongeait dans ses devoirs. Sa seule préoccupation était d'éviter de se retrouver seule avec Malefoy et sa bande, ce qu'elle fit non sans mal, ceux ci s'étant apparemment donnés pour mission de la piéger et de lui faire payer leur honneur terni. Cependant, à défaut de l'attraper, ils s'amusaient à lui lancer de petits sorts de temps en temps, et elle se retrouva une fois avec les cheveux rose bonbon, une autre fois avec des ongles de 50 cm…
Mais ce n'était pas grand chose…pour l'instant, ne pouvait-elle s'empêcher de penser.
De plus, quelque chose l'aider à supporter cela…ou plutôt quelqu'un. Le jeune Griffondor aux yeux dorés.
En élèves studieux, tous deux se croisaient souvent à la bibliothèque. Avant, Remus saluait discrètement la jeune fille, et partait travailler dans son coin. Maintenant, au grand plaisir de Maeve, il venait s'asseoir à sa table.
Ce vendredi soir, justement, alors que la plupart des élèves se prélassaient dans leurs salles communes, Maeve, quant à elle, était plongée dans la traduction d'un traité de Runes anciennes, assise au fond de la bibliothèque.
Elle était tellement concentrée dans son ouvrage, qu'elle ne vit ni n'entendit un autre élève arriver dans la salle.
- Bouhhh !
- ahhhhhhh ! Maeve, sous la surprise, tomba de sa chaise.
Le petit farceur n'était autre que Remus. Content de son effet, il se pliait en deux de rire, tandis que Maeve se rasseyait, vexée.
- Non, mais ça va pas ?! Lui souffla t-elle, en colère.
- Si, très bien, merci ! Lui répondit le Griffondor, un grand sourire satisfait aux lèvres.
En s'asseyant en face de Maeve, il la regarda un moment remettre de l'ordre dans le tas de parchemins qui jonchaient la table. Puis, en la regardant malicieusement, il lui dit :
- Je savais bien que je te trouverais ici !
Décidée à reprendre son travail à moitié achevé, Maeve essaya de ne pas laisser paraître la bouffée de chaleur qui montait soudain en elle. Remus la cherchait !
Elle replongea le nez dans sa lecture et ne répondit pas. Mais elle était tellement perturbée par la présence du jeune homme en face d'elle, qu'elle fixait sans le voir le parchemin sous ses yeux !
Le sourire de Remus s'élargit encore.
- Euh…Maeve ?
- Mmm ?
- Si tu mettais ton parchemin à l'endroit, ça serait plus facile, non ?
En étouffant un rire, il prit le papier, et fit mine de le replacer lui-même. Mais au lieu de ça, il l'entraîna vers lui.
Maeve tendit la main par-dessus la table pour reprendre son bien, mais Remus avait été trop rapide.
- Confisqu ! s'exclama t-il.
- Remus ! Rends le moi !
Mais à quoi jouait-il, bon sang ! S'il continuait ainsi, elle n'arriverait jamais à reprendre son travail !
Au lieu de lui obéir, le Griffondor garda la feuille .
- Dis, tu n'as rien de mieux à faire un vendredi soir ?
En fronçant les sourcils, elle regarda Remus, qui arborait toujours un sourire à faire fondre une gorgone.
- Et toi, tu n'as rien d'autre à faire que de me casser les pieds ?
Avec une tête de chien battu, Remus lui répondit :
- Pourquoi tu es si méchante avec moi ? Je veux juste t'arracher à…voyons voir…
Pour savoir à quoi il « arrachait » Maeve, il observa le parchemin qu'il détenait toujours.
- …C'est quoi ce charabia ! Des hiéroglyphes ?!
La jeune fille poussa un soupir exaspéré, et tenta une nouvelle fois de récupérer son travail, mais Remus l'esquiva.
- Ce sont des runes anciennes. Et c'est très intéressant.
- Mouais….Si tu le dis ! Marmonna Remus, la moue dubitative. Mais je te propose quelque chose de beaucoup plus intéressant…
« Houla ! Qu'est ce qu'il va me proposer l ?! »
- Je viens en messager. On fait une petite fête dans la salle des Griffondor ce soir, ça te dit de venir ?
Maeve mit un instant à comprendre ce que le jeune homme lui disait.
« Moi ! Chez les Griffondor ? Une fête ? »
- Je ne crois pas non. Répondit t-elle plus sèchement qu'elle ne l'aurait voulu.
Mais Remus insista.
- Et pourquoi ? Tu as tout le week-end pour travailler sur tes hiéroglyphes !
- Des runes anciennes ! Pas des hiéroglyphes, Remus ! Dit elle en pouffant.
Maeve trouvait craquant le fait que Remus se fasse passer pour plus bête qu'il ne l'était, pour l'amuser et l'amadouer.
Bien qu'elle l'ait souvent vu rire avec les maraudeurs, c'était la première fois qu'il plaisantait avec elle. Leur précédents tête-à-tête avaient toujours eu un arrière goût de…tragique ?!
Malgré son envie de se prendre au jeu du jeune homme qui lui plaisait tant, elle resta stoïque.
L'idée qu'elle puisse aller faire la fête avec les autres élèves lui paraissait ridicule, même si le fait de passer une soirée entière avec Remus était plus que tentant…
En se composant un visage impassible, elle lui répondit :
- Si tu veux savoir, je crois que ce n'est pas vraiment une bonne idée !
- Et pourquoi ?
- Premièrement, je voudrais finir ce travail ce soir. Deuxièmement, ça m'étonnerait que les Griffondor soient contents de me voir, et troisièmement,…Enfin bref, ce n'est pas une bonne idée, comme je te l'ai dit. Finit-elle, à court d'arguments.
Mais Remus ne parut pas convaincu du tout. Il posa les coudes sur la table, et avec un air déterminé, réfuta l'argumentaire de Maeve.
- Alors, pour ton premier point, comme je te l'ai déjà dit, tu as encore demain et dimanche, et pour ton deuxième point, ignore les imbéciles qui ne sauront apprécier ta présence à ta juste valeur…
Maeve rougit encore un peu plus sous cet éloge inespéré de Remus.
- …Et ce n'est pas pour eux, mais pour nous, que tu vas lever le nez de tes bouquins, et venir t'amuser un peu, pour changer ! En plus, tu ne seras pas la seule Serdaigle.
- Ah bon ? Et qui avez vous invit ? Interrogea la jeune fille, curieuse.
- En fait, c'est grâce à Sirius…c'est sa nouvelle petite amie !
Remus poussa un soupir de résignation, avec l'air de dire « C 'est Sirius, il ne changera jamais… ! »
- Bon alors, tu viens ? Insista le Griffondor.
Poussée par l'envie de savoir qui était la nouvelle malheureuse ayant succombé aux charmes de son presque frère, Maeve capitula et accepta enfin l'invitation.
Remus, satisfait d'avoir réussi sa mission, se leva.
- Oui, mais laisses moi aller chercher un pull dans ma chambre.
Elle n'avait sur les épaules qu'une légère chemise de lin, et pensait aux froids couloirs de Poudlard qu'il faudrait traverser en pleine nuit, si jamais la soirée s'attardait.
- Pas le temps ! S'exclama Remus, en se précipitant hors de la bibliothèque, Maeve à sa suite.
La jeune fille sentait son cœur battre fort, à la fois d'appréhension de se retrouver au milieu de Griffondors peut être hostiles, et d'excitation de passer une soirée auprès de Sirius, sa mystérieuse petite amie, et…Remus, aussi. En fait, surtout ! Se disait-elle, en observant à la dérobée le jeune homme qui marchait devant elle.
Enfin arrivés à destination, Remus donna le mot de passe ( Cumulo nimbus) et tous deux accédèrent à la salle commune des Griffondors.
Maeve eut le souffle coupé par la chaleur dégagée par la pièce. Celle ci était toute ronde, les murs tendus de tapisserie rouge, avec un majestueux lion couleur or au milieu. De confortables fauteuils étaient disposés ici et là, et une cheminée en pierre blanche complétait le décor. Quelle différence avec la salle commune des Serdaigle ! Alors que la pièce des Griffondor inspirait la joie de vivre et l'excitation, celle des Serdaigle respirait le calme et la noblesse tranquille, avec ses couleurs azur et bronze, ses nombreuses bibliothèques et ses rares fauteuils hauts et étroits.
Après cette première constatation, elle eut le loisir d'observer la troupe d'élèves réunis. Personne ne s'étaient rendu compte de leur arrivée et la plupart étaient plongés dans de joyeuses conversations, où le rire se mêlait aux éclats de voix.
Ce qu'ils paraissaient heureux, tous ! Auraient t'ils toujours cet air joyeux quand ils la remarqueraient ?
Remus, ayant peut être remarqué le voile de tristesse dans ses yeux, lui prit la main, comme pour lui insuffler du courage. Maeve, surprise par ce geste, regarda gravement le jeune homme, qui lui rendit un regard similaire. Rien que pour ce moment trésor, Maeve était contente de s'être laissée tentée par cette aventure.
En raffermissant un peu plus sa prise sur la main de Maeve, Remus entraîna la jeune fille à travers la pièce.
Alors qu'ils passaient, les autres levaient les yeux, et restaient bouche bée devant ce qu'ils observaient. Ils avaient la même tête que Maeve avait imaginé, quelques instants plus tôt. Son habit bleu jurait au milieu de tout ce rouge.
Les Griffondor n'avaient vraiment pas l'air ravi de la voir dans leur tanière. Et le fait que Remus lui tienne la main n'arrangeaient certainement pas les choses !
Mais elle n'en avait cure. Jusque comptait les doigts de Remus enlacés aux siens. Elle se laissait docilement entraînée, tentant de ne pas voir les yeux hostiles braqués sur elle. Remus eut même droit à quelques remarques, mais il les ignora.
Ils se retrouvèrent devant la cheminée, à laquelle un divan faisait face. Dans ce fauteuil, Maeve pouvait voir deux dos rouges, et deux têtes, l'une aux cheveux noirs et ébouriffés, et l'autre à la tignasse bouclée et flamboyante : James et Lily, certainement. A leur droite, assis sur deux poufs, se trouvaient Sirius et une jeune fille aux mêmes couleurs que Maeve. Celle ci, était rassurée, elle avait craint un instant de voir une des trois pestes qui partageait son dortoir, au coté de son ami. Mais la Serdaigle ici présente était une douce jeune fille de sixième année, que Maeve connaissait mal.
- Enfin ! Vous en avez mis du temps !
Sirius s'était levé en voyant les deux arrivants. Son regard s'attarda une seconde sur leurs mains toujours enlacés, et son sourire s'estompa un bref instant, avant de se raccrocher au visage du Griffondor. Ce fut bref, mais Maeve, très observatrice, ne rata pas ce mouvement. Pourquoi ?
Un silence gêné s'installa. Même James et Lily paraissaient embarrassés par sa présence, alors qu'ils avaient toujours été amicaux avec elle.
Mais décidée à faire bonne figure, elle chassa cela de son esprit et afficha à son tour un grand sourire.
Remus, toujours prévenant, lui avança un fauteuil auprès des autres, avant de s'asseoir à son tour, prés d'elle. Sa présence rassurait la jeune fille qui n'était pas tranquille au milieu des rouges et or.
- Et oui ! Si on a été long, c'est que j'ai eu un mal de chien à l'extirper de ses parchemins. Apparemment, elle trouvait leur compagnie plus sympathique que la notre… lança Remus en jetant un regard appuyé aux autres.
Maeve l'aurait embrassée en cet instant ! Sous cette phrase anodine, elle avait perçu le double sens.
Sirius, James et les autres avaient bien compris, eux aussi, et arboraient des airs coupables.
Il est vrai qu'ils ne l'avaient pas accueilli aussi chaleureusement qu'elle aurait voulu…
La jeune Serdaigle que Sirius enlaçait lui lança un gentil regard d'encouragement.
Maeve se lança et engagea la conversation pour dissiper la gêne ambiante.
- Ce n'est pas que je ne voulais pas vous voir, c'est juste que j'avais du travail, et je voulais je voulais le finir ce soir. Mais Remus est plus têtu que moi, et …me voici.
- Not petit Remus ! Lança Sirius, l'air à nouveau joyeux. Il a pas l'air comme ça, mais il n'est pas aussi gentil qu'il le montre !! Ce n'est pas pour rien que Dumbledore l'a choisi pour être préfet en chef ! C'est le seul qui arrive à nous calmer, James et moi ! C'est qu'il est sacrément fort, pour ça ! En deux phrases, il nous fait sentir coupable de nos bêtises ! Sacré Remus ! C'est pour ça qu'on l'aime ! Hein, James ?!
- Ouaip ! Approuva James, la tête posée au creux de l'épaule de Lily..
- Moi, je dis qu'il a raison !! Appuya celle ci. Vous êtes comme des gosses de cinq ans, parfois !
- Mais c'est pour ça que tu m'aimes…murmura James, un sourire rêveur aux lèvres, en reprenant l'expression de Sirius.
- Que tu crois ! Le taquina la jeune fille aux magnifiques yeux verts.
Mais personne n'était dupe. Il était évident que les deux s'aimaient, rien qu'à les voir roucouler, tendrement collés l'un à l'autre.
- Qui aiment bien, châtie bien, dit Remus, d'un air docte, pour clore le sujet.
Peter arriva alors, les bras chargés de bierraubeurre, dans un équilibre précaire, qu'il distribua en urgence, avant que tout s'écroule.
- Tu sais, Peter, avec un sort de lévitation, ça aurait été plus facile ! Se moqua Sirius.
- C'est vrai, je n'y avais pas pens ! Acquiesça le désigné, en se frappant le front du plat de sa main.
Tout le monde éclata de rire, même Peter, qui avait l'habitude de se faire chambrer par ses amis..
Le reste de la soirée se passa dans la bonne humeur, et Maeve passa la meilleure soirée de toute sa vie.
Tous s'amusèrent énormément, et Maeve participa autant autant que les autres aux discutions, aidée par la bierraubeurre, qui l'avait légèrement grisée.
Vers minuit, la salle commença à se vider, mais les maraudeurs et les jeunes filles parlaient si passionnément qu'aucun se rendait compte de l'heure tardive.
Vers une heure, les voix commençaient à faiblir, et quand Madlyn, la petite amie de Sirius s'endormit sur l'épaule du beau Griffondor, ils se décidèrent enfin à se quitter pour rejoindre leur lit.
Sirius, galant, décida de raccompagner les deux Serdaigle dans leurs quartiers. En fait, il portait à moitié Madlyn, qui dodelinait dangereusement de la tête !
Les autres Griffondors leur dirent au revoir sur le pas de la porte, peu soucieux de l'exaspération de la grosse dame du tableau, qu'ils avaient réveillée.
Maeve, en se retrouvant dans la froideur des couloirs de Poudlard, grelotta. Remus, s'en apercevant, retira son pull, et le prêta à Maeve, qui le prit en rougissant.
-Tiens, tu me le rendras demain.
Elle l'enfila, recueillant avec délice la chaleur du jeune homme qui imprégnait encore l'étoffe.
Ils arrivèrent sans encombre à destination, et ne croisèrent en chemin que deux souris qui couinèrent de peur en les voyant. Par bonheur, le terrible concierge était malade, et ne furetait pas dans les couloirs, comme à son habitude.
Après avoir laissé Sirius dire au revoir à sa petite amie, Maeve guida la jeune Serdaigle qui tombait de fatigue jusqu'à son lit respectif, et regagna enfin le sien.
Morte de fatigue, elle enleva ses chaussures et se laissa tomber sur le couvre lit. Elle s'enfouit dans ses couvertures et, un sourire aux lèvres, s'endormit aussitôt, tout habillée, toujours vêtue du pull rouge de Remus.
La nuit lui offrit de jolis rêves, peuplés des fameux animaux qui revenaient toujours. Loup, chien, rat, cerf, explorant forêt et colline au clair de lune
Le soleil était levé depuis longtemps quand Maeve ouvrit les yeux. Et le dortoir était vide.
Elle s'étira, savourant ce moment de paix et de silence. Quel moment parfait ! La soirée de la veille emplissait son esprit de milles souvenirs heureux. Pendant quelques heures, elle avait vécu comme une jeune fille normale, entourée de gens amicaux, loin de ses démons.
Elle se leva et se prépara en vitesse. Avant de commencer la journée, elle voulait d'abord rendre le pull à son propriétaire. Si ses camarades Serdaigle voyaient ce vêtement dans ses affaires, elles trouveraient là une occasion supplémentaire de casser du sucre sur le dos de Maeve.
Elle enroula le pull dans sa cape, et partit à travers le château en direction de la tour des Griffondor. Même si elle ne voyait pas Remus, elle croiserait bien un de ses camarades à qui elle pourrait remettre son paquet, pour qu'il le transmette à son possesseur.
La jeune fille approchait du couloir menant à la tour, quand elle entendit des éclats de voix.
Sirius, James, Peter et Remus allaient débouchés à l'angle du passage. Etonnée par le ton peu amene des amis, elle se cacha derrière un pilier.
- Mais enfin, Remus ! A quel jeu tu joues ! disait Sirius. Tu t'es vu, hier soir ?
- Et la dernière fois aussi ! Enchaîna la petite voix fluette de Peter. Pourquoi tu as été voir la louve ? tu es inconscient ?!
Ainsi Peter les avait surpris ! Mais pourquoi avaient ils l'air autant en colère contre le pauvre Remus ! Il n'avait rien fait de mal ! Ni avec Caera, et encore moins hier !
- Franchement, Remus, tu es plus prudent, d'habitude ! Qu'est ce qui t'arrive ! Je sais que Maeve est charmante, mais ce n'est pas une raison pour te mettre en danger ! Continua James, d'un ton anxieux.
- Tu ne lui as rien dit, rassure moi ? dit Peter, inquiet.
- Non, je ne lui ai rien dit ! Ca vous va ! répondit Remus, visiblement en colère.
- Et tu ne vas rien lui dire, d'accord ? Je vois bien que Maeve te plait, et tu lui plait aussi, c'est clair…Mais c'est vraiment pas prudent, ce que tu fais, l ! continua Sirius.
- Sirius a raison, Remus ! reprit James. Au départ, on pensait que tu voulais juste être amical avec elle, mais l ! Tu lui tenais la main, hier ! Et tu as été voir son loup, par dessus le march !
- Mais foutez moi la paix, bon sang !! tonna Remus. C'est MA vie, et je fais ce que je veux, Ok ?
Maeve, toujours cachée derrière son pilier, écoutait avec de plus en plus de stupeur les maraudeurs, qui s'étaient arrêtés à quelques pas, pour poursuivre leurs discutions. Au moment où elle avait entendu Remus se mettre en colère, elle risqua un coup d'œil dans le couloir. Affolée, elle vit Sirius, rouge de fureur, attraper Remus par le col et le projeter sur le mur en face.
- Non, tu ne fais pas ce que tu veux ! Et surtout pas avec Maeve !
James et Peter se précipitèrent sur Sirius, et voulurent l'éloigner de Remus.
Mais celui ci s'était dégagé tout seul, et avec une force surprenante, avait plaqué ses mains sur la poitrine du Griffondor, et le projeta loin de lui.
Après avoir repris son équilibre, Sirius se rapprocha à nouveau. Les deux maraudeurs se toisaient du regard. De la où elle se trouvait, elle pouvait voir les yeux de Remus flamboyer de rage, et elle se doutait qu'il en était de même pour Sirius.
- Ecoute nous ! On est tes amis ! Eloigne toi d'elle, ça vaut mieux pour tout le monde, aussi bien pour toi, que pour elle…tenta James, implorant.
- Je ne te laisse pas le choix, dit alors Sirius d'un ton grave et menaçant. Je connais Maeve, ce n'est pas quelqu'un pour toi.
- Et qui es tu pour dire ça, hein ? grogna Remus sur le même ton.
- - je suis celui qui la connais le mieux. Répondit Sirius du tac au tac.
- Mais bon sang, vous ne comprenez pas ?! Dit Remus d'une voix qui se brisait. Je..je ne veux pas m'éloigner d'elle. Je me sens bien, quand elle est là…Avoua t'il. Je ne sais pas pourquoi…mais je suis bien avec elle….
- - Ca, on l'avait bien vu ! s'exaspéra Peter.
Remus lui lança un regard assassin et poursuivit, les yeux fuyants et les joues très rouges.
- Elle n'est pas comme les autres…Je me trompe peut être, mais…je crois…je crois qu'elle m'aime bien…et moi aussi ….et peut être même un peu plus…j'ai envie d'être heureux, comme vous…
Sirius inspira profondément et reprit, en posant une main sur l'épaule de Remus.
- Crois moi, Remus, laisse là tranquille. Evite là. Tu vas être malheureux avec elle, et vice versa. …
Les maraudeurs se mirent de nouveau en route, et bientôt, leur voix se perdirent dans l'écho des couloirs.
Maeve, quant à elle, se laissa glisser le long de la colonne. Les larmes coulaient silencieusement sur ses joues. Le pull de Remus toujours serré contre son cœur, elle resta un moment ainsi, accroupie sur les dalles froides.
Tout d'abord, elle avait été surprise et choquée d'entendre les amis se disputer à cause d'elle.
Ensuite, son cœur s'était mit à battre très fort, en comprenant que les sentiments de Remus à son égard n'étaient pas très différents des siens.
Enfin, les paroles de Sirius l'avait blessée, profondément. Elle l'entendait encore. « Tu vas être malheureux avec elle »… « ce n'est pas quelqu'un pour toi »… Lui, presque un frère, l'être en qui elle avait le plus confiance…il voulait l'empêcher d'être heureuse ! Mais pourquoi, bon sang !
Elle comprenait mieux à présent leur réaction, quand elle était arrivée, la main dans celle de Remus….Ils ne voulait pas d'elle à leur coté…Sirius disait vouloir la protéger, et l'aider, mais il ne voulait pas d'elle avec son meilleur ami…Il me crois dangereuse pour lui…pour eux !
Elle se sentait trahie, meurtrie au plus profond de son être. Au moment où elle pensait pouvoir être heureuse, Sirius ruinait ses espoirs. Lui… « Non, pas lui…s'il vous plait…pas lui…pas Sirius ! »criait son cœur, en pleur, lui aussi. C'était un choc, un terrible choc. Ainsi, même Sirius, son plus fidèle ami, du moins croyait-elle, médisait sur son dos.
En cet instant, elle avait l'impression de tomber au fond d'un gouffre. Sa douleur était si grande, qu'elle l'aveuglait.
Maeve se leva, et, titubante, sortit de sa cachette. Les larmes brouillait sa vue. Complètement désorientée par ce qu'elle avait découvert, elle jeta le pull de Remus devant la porte de la tour des Griffondor, et chercha une chose à faire, quelque chose qui pourrait l'apaiser.
Il ne lui restait plus qu'un être sur qui elle puisse entièrement compt : sa louve, Caera. Elle, ne la trahirait jamais, elle ne le pourrait pas, de par le lien qui les unissaient.
Courant à moitié, elle sortit du château, et se dirigea vers l'orée de la foret, où elle devait trouver Caera.
Le temps était en harmonie avec son état. Dans le ciel sombre, de lourds nuages noirs et menaçants étaient emportés par le vent, qui soufflaient par rafale.
Ne la trouvant pas de suite, Maeve appela Caera. Presque aussitôt, celle-ci accourut, la queue entre les pattes.
Maeve s'assit sur le sol couvert d'épines de pins, et enfouit son visage dans le cou de son amie. La louve se coucha tout prés d'elle, et, en gémissant doucement, lécha les larmes salées qui coulaient de plus belle sur les joues de la Serdaigle.
Aucun mot ne pouvait définir son état d'abandon, à ce moment précis. Les cheveux d'or se mêlaient aux poils argent du loup. De toute ses forces, Maeve agrippa de ses longs doigts la peau du dos de Caera, et se laissa aller à son désespoir.
C'était comme si, toute sa vie n'avait été qu'une lutte contre les flots. Parfois le ciel était clair, et l'espoir renaissait. Parfois aussi, les vagues se déchaînaient, essayant de la couler. Avant les bras de Sirius lui permettaient de garder la tête hors de l'eau. Maintenant, la louve était sa seule bouée. Oui, celle qui faisait son bonheur et son malheur était son seul secours…
Dans sa tête, elle pouvait entendre un murmure apaisant. Les voix, parfois si pesantes, étaient douces aujourd'hui. Elles cherchaient à panser son cœur blessé, comme l'aurait fait le chant d'un phénix.
Tout doucement, Maeve se calma, ses larmes se tarirent. Encore tremblante, elle apposa un dernier baiser sur la truffe de Caera, et se leva.
Ses muscles contractés lui faisaient mal et ses yeux rougis piquaient désagréablement.
Le dos voûté et la tête entre les épaules, elle repartit en direction du château. Ses pleurs l'avaient épuisés, et elle ne souhaitait qu'une chose, aller se coucher, malgré l'heure de la journée.
Les autres pourraient encore siffler sur son comportement, c'était le cadet de ses soucis, à présent…
- Salut ma belle !
- Oh nonnnnnnnnnn, pas lui….
Devant elle se tenant le coupable de tous ses pleurs, son ami médisant : Sirius.
Bien sûr, il ne savait pas que Maeve avait en partie entendue ses paroles en matinée, et accueillait Maeve avec les bras grand ouverts, et un grand sourire aux lèvres.
En tenue de Quidditch, il s'apprêtait certainement à aller s'entraîner sur le terrain, en compagnie de l'équipe des Griffondor. En parlant de l'équipe, le capitaine, James, arrivait en courant, un balai en chaque main.
Voilà, fini !! Comment va réagir maeve…..comment va t'elle s'expliquer avec Sirius ?
Alors qu'en pensez vous ?? Il est long ce chapitre,, c'est vrai, mais c'était pour me faire pardonner de mon retard !
La suite arrivera en temps et en heure, promis !! donc la semaine prochaine !!!!
Gros bisous à tous, et n'oubliez pas, un petit mot, ca me ferait super plaisir, et ca ne prend que quelques secondes !!
