Le bla-bla-totalement-inutile-et-dont-absolument-tout-le-monde-se-contre-fiche-comme-de-leur-première-couche-culotte
CassieBlack : Pfiou, ça fatigue de dire toujours les mêmes choses.
Marco : Alors ferme ta gueule...
CassieBlack : (regard furieux)
Marco : Et bien quoi ? Après tu vas te plaindre...
CassieBlack : (regard furieux) Tu m'auras saouler aujourd'hui ! (Marco commence à prendre le clavier) Non ! Tu te contentes du disclaimer !
Marco : Alors, tout appartient à JK Rowling, sauf ce qui n'est pas à elle...
CassieBlack : (plus du tout furieuse, éclate de rire) Logique implacable !
Marco : ... autrement dis, tous les personnages que JKR n'a pas inventé – comme Myrrha Smith, Lena et Jake Siong, Rachel Matthews, Kevin Knight, et plein d'autres – sont à moi.
CassieBlack : (claque)
Marco : A nous.
CassieBlack : (sourire satisfait) Bien... Et je tiens à m'excuser...
Marco : (maugréant) C'est pas trop tôt !
CassieBlack : Pas à toi ! Aux lecteurs ! Ce chapitre est un peu trop... dramatique pour une personne. Bon, il n'y a pas de mort, mais certainEs risquent de pleurer !
Marco : T'exagères là.
CassieBlack : Ou d'avoir envie de me tuer.
Marco : Là, tu as tout juste Auguste !
Réponses aux reviews :
CassieBlack : Alors, c'est peut être pas dans l'ordre, mais je les ai reçus comme ça, donc... Emilie Rosier, très joli cadeau, mais une groupie de Marco me l'a volée :'( T'en aurais pas une autre ?
Marco : Pauvre clavier, arrêtes d'y baver dessus ! Heureusement qu'on ne va pas mettre Sirius et Remus en maillot de bain !
CassieBlack : (rêveuse) Ou tout mouillés avec une serviette autour de la taille, ou avec un Tee-shirt mouillé montrant la forme de leurs abdos et pectoraux...
Marco : OOOHHH !!!!!! Calme tes ardeurs Cassie Chérie.
CassieBlack : (rougi) Désolée. Passons. Damien Lecomte, va apprendre à écrire George, et on reparlera de mon erreur sur Serdaigle ! lol. Bon, j'ai déjà répondu à ta review, je passe le clavier à Marco.
Marco : Qu'est ce que tu as contre Terminator ? Et si je voulais ça, moi ? Alors, tu veux dire que tu as interrompu ta lecture pour aller voir Fred et George (sans 's' s'il te plait) ? C'est inadmissible :p
CassieBlack : Myrrha, tu m'excuseras la panne d'inspiration pour ta réponse, mais merci pour ta review :)
Marco : Roudoudou (sourire charmeur) ça va, toi ? Ravi que tu te sois marrée ! Et j'aime bien ta minute de gentillesse, ça me va droit au cœur ! Puis, pas de détournement de mineur si je lui donne dix ans de plus ;)
CassieBlack : Steam', de passage en vitesse...
Marco : Tu n'étais pas obligée de répéter 'de passage en vitesse', ça prend de la place !
CassieBlack : Le simple fait que tu le répètes prend de la place ! Donc, Steam', de passage en vitesse...
Marco : Tu le redis !
CassieBlack : (grognement de désespoir) Et bien, on va arrêter avec ce mot pour exprimer la vérité, il commence à me gonfler ! J'aurais du mettre une formulation plus simpliste ! lol Méchant de me piquer ma massue, je fais la tête – j'ai oublié ma batte, va falloir que je la cherche.
Marco : Steam', chère Steam', tu sais que je t'adore ? :) Allons-y, toutes les fautes sur le dos de Cassie ! lol. Terminator, c'est mon idée. Navré.
CassieBlack Chimgrid, si tu imaginais bien Sirius et James comme ça, ça veut dire que j'ai réussi au moins une chose :) merci. Pour ce que le choixpeau a dit à Remus, elle apparaîtra presque dans le prochain chapitre. C'était pas prévu pour si tôt, mais si je donne juste les grandes lignes sans aller dans le fond du sujet... ZoroZéra, tu auras l'occasion de savourer d'autres explorations. Mais j'ai préféré l'écourter à cause de l'absence de Remus et du rat. Ils font partis des Maraudeurs, donc leur présence est un peu obligatoire. La Maraudeuse, merci merci merci merci !!!!!!!!
Marco : Et enfin quelqu'un qui était plié en quatre devant mon 'Snorernator' ! Ça fait plaisir ! :) Et continuons, m4r13 alors, je vais être original, merci de la part de Cassie et de la mienne ! Ah... McGo', je ne sais pas trop si elle les aime ou les déteste... lol, je plaisante. Padfoot a déjà eu sa réponse. D'ailleurs, si vous savez lire l'Allemand, vous pouvez maintenant découvrir 'Angriffe auf Hogwarts', le lien dans nos favoris. Et pour finir, Marco the wonderful...
CassieBlack : Non, c'est toi ça !
Marco : Ouf, je croyais que quelqu'un se prenait pour moi, comme d'autres se prennent pour Dieu, ou pour Elvis !
CassieBlack : (morte de rire, incapable de parler, Cassie envoie le chapitre)
Chapitre 6 : Une trop longue journée
Le lendemain matin, Sirius fût le premier réveillé, et il avait bien l'intention de ne surtout pas en faire une habitude. Il aurait bien aimé dormir un peu plus, mais il n'y arrivait pas et ce décida donc à aller prendre une douche. A son retour, ses trois camarades étaient toujours tranquillement en train de sommeiller. Sur la pointe des pieds, il quitta le dortoir.
Dans la salle commune, une bande de septièmes années discutait à grand renfort de gestes des mains, et ils l'ignorèrent superbement quand il leur passa devant pour sortir. D'ailleurs, ils l'ignoraient tellement qu'en contournant un fauteuil, Sirius aurait reçu un bras en plein dans son estomac s'il n'avait pas réagit vivement pour reculer. Mais le garçon à qui appartenait ce bras ne remarqua rien et continua sa discussion. Sirius entendit vaguement parler d'un match de Quidditch qui avait eu lieu durant l'été, mais il ne s'intéressa pas plus à l'histoire, ces septièmes années ne lui semblaient pas plus sympathiques que ça.
Une fois dans les couloirs, il dû faire un énorme effort de mémoire pour se souvenir par où il devait passer pour atteindre la Grande Salle.
'Eh ! Black !', l'interpella une voix dont il se souvenait vaguement. Il s'agissait de Kevin Knight, qui se dirigeait vers lui, Lena Siong le suivant lentement, peu sûre de ce qu'elle devait faire.
'Salut Knight, salut Siong !'
La jeune fille lui souri timidement avant de regarder le bout de ses chaussures.
'Vous tombez bien', continua Sirius, 'vous vous souvenez d'où est la Grande Salle ?'
'Sans problème', affirma Kevin.
Ils se dirigèrent d'un même pas vers un couloir qui devait, d'après les affirmations de Knight, les emmener dans la salle pour le petit déjeuner.
'Alors Siong, cette première nuit à Poudlard ?' demanda Sirius.
Lena soupira.
'Les filles de mon dortoir ont l'air un peu perdues. Et une n'a pas arrêté de pleurer car ses parents lui manquaient. J'ai passé une bonne partie de la soirée à la consoler.'
'Pas de chance', répondit Kevin, 'nous ça va. En fait, je m'entend surtout avec Jake.'
'Tiens, il est où au fait ?'
Sirius pensait que sa sœur l'aurait attendu avant de descendre, ce qui n'était apparemment pas le cas.
Quel sens de l'observation ! se félicita ironiquement Sirius, t'as trouvé ça tout seul ?
'Il dort toujours', soupira Kevin, 'et toi alors, Sirius ?'
'Mis à part que Pettigrow n'a pas arrêté de ronfler, pas mal. Et vous connaissez déjà un peu Remus et James. Ils sont cools.'
Leur arrivée à la Grande Salle mit fin à leur conversation. Ils se réparèrent avec un signe de la main, Sirius se dirigeant vers la table des Gryffondor, Kevin et Lena vers celle des Poufsouffles.
Sirius se laissa lourdement tombé à côté de Gidéon Prewett.
'Bien dormi ?' lui demanda ce dernier.
'Pas mal.'
Sirius se servi un toast et commença à y tartiner de la marmelade, quand des exclamations de surprise attirèrent son attention.
'Mais c'est pas encore l'heure du courrier !'
'Non, c'est un Hibou-Express !'
En effet, un hibou solitaire venait d'entrer dans la salle, une enveloppe rouge entre les serres. Sirius croisa alors le regard de Bellatrix, qui lui adressa un sourire goguenard. Le hibou posa sa lettre devant Sirius et reparti.
'Tu devrais aller l'ouvrir ailleurs', lui conseilla Kamel Benslimane, le meilleur ami de Prewett.
Tout autour de lui, Sirius pouvait entendre des chuchotements moqueurs. Il se leva d'un bond et sorti de la salle en courant, sous les regards taquins de ceux qui avaient compris, et celui perplexe de Kevin et Lena qui, étant trop loin, n'avaient pas vu l'enveloppe rouge si reconnaissable. Tout le monde, dans le monde sorcier, ne reconnaissait que trop bien une lettre de ce genre. Une Beuglante. Et à en juger par l'expression victorieuse de Bellatrix, elle venait de sa mère.
Sirius parcouru plusieurs couloirs avant qu'elle n'explose, loin de la Grande Salle heureusement.
'QUELLE HONTE !' hurla la douce voix mélodieuse de sa mère, puissance un million. 'QUELLE INFAMIE ! GRYFFONDOR ! COMMENT AS-TU OSE NOUS FAIRE CA ? TU AS TOUJOURS FAIT DES BETISES, MAIS CELLE-CI EST LA PIRE, SIRIUS BLACK ! TE RENDS-TU COMPTE DU DESHONNEUR QUE TU PORTES A NOTRE FAMILLE ! MEME ANDROMEDA EST ALLER A SERPENTARD, C'EST PEU DIRE ! TRAITE, HONTE DE MA CHER ET DE MON SANG ! MINABLE !'
Non démoralisé le moins du monde par la lettre, Sirius attendit patiemment qu'elle se termine. L'avantage avec une Beuglante, c'était qu'il ne recevait pas les postillons de sa mère. Une fois qu'elle eu cesser de hurler, la lettre s'autodétruisit en se réduisant en petits morceaux.
Il secoua la tête en pensant au pathétique de la situation, se retourna pour aller terminer son déjeuner, et se retrouva nez à nez avec un Remus Lupin vraiment pas réveillé, blanc comme un linge. Sirius lui aurait presque proposé des cures dents pour l'aider à garder les paupières ouvertes.
'Remus...'
'Sirius...' répondit le jeune garçon sur un ton ironique. Apparemment, son état comateux ne lui empêchait pas d'avoir du mordant.
'Ça fait longtemps que tu es là ?'
De toute façon, longtemps ou non, Remus avait forcement entendu le contenu de la Beuglante.
'Ecoute, Sirius,' commença Remus d'un ton soudainement très sérieux, 'que tu sois un Black, un Malefoy, ou même un Jedusor, ça m'est complètement égal.'
Comment sait-il qui est Jedusor ? Peu de gens le savent, songea Sirius.
'Et que penses-tu du fait que j'ai menti à ce sujet ?'
Il ne servait plus à rien de nier la vérité.
'Je comprends. Tout le monde peut avoir une raison de mentir. Chacun à sa part d'ombre, ou sa honte. Et puis, je savais que tu cachais quelque chose après que tu ais assurer ton ascendance Moldue alors que tu avais parlé de ton Elfe de maison.'
Sirius était perplexe. Non seulement Remus se moquait qu'il soit un Black, mais en plus il n'avait pas l'air de lui en vouloir d'avoir cacher la vérité.
'Alors... tu t'en fous ?'
Remus se contenta de sourire.
'Et... tu diras rien à James ? Il a l'air moins conciliant que toi.'
Remus fronça les sourcils.
'Tu devras bien le lui dire un jour. Il pourrait t'en vouloir de le lui avoir cacher. Et il n'a pas l'air si idiot, il finira par le découvrir.'
Pourquoi Sirius avait-il l'impression que les paroles de son ami avaient un double sens ?
Ils gardèrent le silence un moment.
'On... on devrait retourner à la Grande Salle.'
Pendant le trajet du retour, Sirius repensa à ce qu'avait dit son ami.
'Et toi, tu caches aussi quelque chose ?'
Remus détourna le regard et fixa obstinément le sol.
'Comme tout le monde.'
'Allez ! Tu connais mon sombre secret, dis-moi le tient !' insista Sirius.
Remus pâli encore plus qu'il ne l'était déjà.
'Je... il... enfin... tu... je...' bafouilla le pauvre garçon.
Sirius, voyant la gêne de son ami, décida de laisser tomber. Il éclata d'un petit rire forcé.
'Ça va, j'ai compris. Tu as de gros problèmes d'élocution !'
Arrivés à la Grande Salle, ils s'assirent. Prewett regarda Sirius.
'Une Beuglante le jour de la rentrée, tu n'as pas de chance !'
'T'as pas idée', grogna Sirius.
Cette foi, ce fût véritablement l'heure du courrier. Prewett reçu une épaisse enveloppe. Un immense sourire illumina son visage.
'Kamel !' appela-t-il son ami. 'J'ai reçu les photos du mariage !'
James, qui venait d'arriver au même moment, salua Sirius et Remus, puis se tourna vers Prewett.
'Montre, j'adore les photos.'
Tout fier, Gideon se fit un plaisir de les lui montrer.
'La mariée, c'est ma cousine Molly. Lui (il désigna un grand gaillard roux tenant la jeune fille par la taille), son mari, c'est Arthur Weasley. Ils se sont mariés en août, ils viennent tout juste de finir leurs études.'
Sur une photo, la jeune mariée, d'un roux aussi flamboyant que son mari, se tenait joyeusement sous un arc de fleurs, dans une superbe robe blanche. Sur une autre, le couple riait en dansant sur une valse. Une troisième les montrait en train de s'embrasser.
'Heu... Gidéon ?' demanda alors Kamel, 'tu devais pas donner leur emploi du temps aux premières années ?'
Prewett se frappa le front.
'Bien sûr ! Merci, Kamy !'
Il se précipita vers le professeur McGonagall.
'Bien dormi James ?' demanda Remus, pour combler le blanc qu'avait laissé le départ de Prewett.
'J'ai eu du mal, Pettigrow ronfle.'
'Oh, je suis désolé', intervint une petite voix timide.
Peter Pettigrow venait d'arriver, et il s'assit à côté de James.
'Y'a pas de mal', le rassura Sirius.
Pettigrow lui adressa un faible sourire de remerciement.
Une pile de parchemins atterrit au même moment sous le nez de Sirius.
'Faites passer aux premières années.'
Sirius jeta un coup d'œil rapide sur son emploi du temps. Double cours de potion, suivi d'un double cours d'histoire de la magie pour le matin, métamorphose et enfin deux heures de Défense Contre les Forces du Mal pour l'après midi.
'Oh mon dieu !' s'exclama Benslimane, qui regardait l'emploi du temps par-dessus l'épaule de James. 'Snelum et Benns à la suite !'
Il éclata de rire. Remus jeta un regard interrogateur à Prewett.
'Vous allez bien dormir', se contenta de dire celui-ci.
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Le cours de potions avait lieu dans une petite pièce tapissée de rose au premier étage. Le professeur Snelum les attendait, tranquillement assise derrière son bureau.
'Bon...jour. Mes. En...fants.'
Elle avait une voix essoufflée et lente, comme si elle avait couru un cent mètres avant de venir faire son cours.
'Veu...illez. Vous. In...sta...ller (grande inspiration). Par. Grou...pes (grande inspiration). De. Cinq.'
Les Potions étaient en commun avec les Poufsouffle. Sirius se dirigea vers une grande table au fond de la salle, et Remus et James s'empressèrent de le rejoindre.
'Je. Sou...hai...te...rais (grande inspiration). Que. Vous. Vous. Re...grou...piez (grande inspiration). A...vec. Des. E...lè...ves. D'une (grande inspiration). Au...tre. Mai...son. Que. La. Vo...tre.'
Elle reprit à nouveau une profonde inspiration. Pendant ce temps, Kevin Knight venait rejoindre les trois garçons, traînant Lena Siong derrière lui.
'Pour. Au...jou...rd'hui (grande inspiration). Vous. Me. Pré...pa...re...rez. Sim...ple...ment (grande inspiration). La. Potion. E...cri...te. En (grande inspiration). Pa...ge. Sept (grande inspiration). Vous. A...vez. Deux. Heu...res.'
'Exactement le temps qu'il lui faut pour terminer sa phrase ! Quelle coïncidence !', souffla James.
'Si. Vous. A...vez. Des. Que...stions. N'hé...si...tez. Pas' (grande inspiration).
'Bien sûr, si on a trois siècles à perdre', se moqua Knight.
'Et encore, c'est un euphémisme !', rajouta James.
Le professeur passa ensuite entre les rangs pour distribuer les ingrédients nécessaires à la confection de la potion. Heureusement pour les élèves, elle marchait bien plus vite qu'elle ne parlait. D'ailleurs, en parlant de la potion, Sirius la trouvait d'une simplicité enfantine.
'Quand avez-vous appris que vous étiez sorcier et que vous alliez venir à Poudlard ?'
Apparemment, James aussi trouvait la potion extrêmement simple, au point de se permettre de parler tout en la faisant.
'Quand j'avais huit ans,' commença Knight, 'j'ai accidentellement transformer un Doberman qui m'aboyait dessus en Caniche. Mes parents étaient ravis, ils avaient peur, à cause de leurs parents Moldus, que je ne reçoive aucun pouvoir magique. Vous savez, que ce ne soit que pour leur génération, et que je ne le sois pas. Je ne sais pas trop pourquoi ils avaient peur de ça. C'est quoi l'essence de Bulbobulb ?'
Machinalement, Sirius tendit la main vers le flacon rempli d'un liquide blanchâtre, épais et visqueux. James le regarda d'un air abasourdi.
'Comment tu sais ça ?'
Narcissa s'en servait pour ses potions anti-acné, pensa Sirius.
'Il a apprit à lire', intervint Remus d'une voix fatiguée. 'C'est écrit sur le flacon.'
'Oh !' grimaça James, 'je l'avais pas vu.'
Moi non plus, songea Sirius.
Tout en versant les trois goûtes d'essence dans leur chaudron commun, Knight reprit son récit.
'Donc, au début de l'été, j'ai reçu une lettre de Poudlard. Ma mère était extatique.'
Une immense explosion ponctua la fin de l'histoire de Kevin, et interrompit Sirius, qui découpait tranquillement ses racines de Saule Chialleur.
Peter Pettigrow, le visage d'un splendide bleu turquoise, complètement choqué, regardait son chaudron d'un air hébété. Myrrha Smith semblait sur le point de lui sauter dessus pour l'étrangler, et Lily Evans et Jake Siong durent faire de gros efforts pour la retenir. Pendant ce temps, Rachel Matthews expliquait au professeur Snelum que Pettigrow avait versé de la sève de Pin Dynamitas au lieu de l'essence de Bulbobulb. Il fût rapidement envoyé à l'infirmerie.
'Et toi Siong, raconte', dit James, comme si aucun incident n'avait eu lieu dans la salle de classe.
La jeune fille, intimidée à l'idée de parler devant tout le monde, hésita. Mais le sourire encourageant de Remus la décida. En effet, le jeune garçon, malgré le fait qu'il semblait sur le point de s'endormir et qu'il était d'une pâleur inquiétante, ne perdait aucun mot de la discussion, tout en continuant à broyer ses sauterelles séchées.
'Papa ne nous avait jamais dit, à Jake et moi, qu'il était un sorcier. Et maman refusait totalement qu'il en parle. Elle a apprit sa véritable situation après leur mariage, et ne l'a pas vraiment supporter. Quand on a reçu nos lettres, on a rien compris. On pensait à une blague. Finalement, papa nous a tout avouer.'
'Et ta mère ne s'y est pas opposé ?' questionna Remus.
'Si, mais elle n'avait pas vraiment le choix. Nous devions connaître la vérité.'
'Et tu n'avais jamais remarqué, avant, que tu faisais se produire des choses bizarres ?'
'Non, maman trouvait toujours des explications logiques.'
'Enfin, la logique à une limite quand même, non ?' intervint Knight. 'Par exemple, si ma mère m'avait dit qu'il était tout a fait dans la nature d'un Doberman de se transformer en Caniche, je me serais demandé si elle ne me prenait pas pour un abruti fini.'
Lena haussa les épaules.
'J'ai toujours fait confiance en mes parents. Je n'ai jamais imaginé qu'ils nous cachaient quelque chose.'
James se tourna vers Sirius.
'Et toi ? Je me suis toujours demandé comment les enfants de Moldus apprenaient la nouvelle.'
Remus, amusé, sourit à Sirius.
'Oui, vas-y, raconte nous ça.'
Le jeune garçon lui lança un imperceptible regard furieux, mais ne parvint pas à le rester longtemps. Après tout, il s'était lui-même mis dans cette situation.
'Je... j'ai reçu une lettre.'
'On l'aurait deviné tout seul', se moqua gentiment Kevin.
'En fait plusieurs, on n'y croyait pas. Et alors... le professeur Steevens est passé et... enfin voilà.'
'On t'a connu plus loquace', remarqua James.
'Il n'y a rien à dire de plus sur le sujet', maugréa Sirius. 'Et toi alors ?'
'Je savais déjà tout. Ça n'a pas été la nouvelle de l'année, cette lettre', répondit-il tout simplement.
Quatre têtes se tournèrent alors vers la seule personne à ne pas avoir parler. Cette même personne ajoutait tranquillement de la poudre de Sauterelles à la potion.
Sentant tous les regards braqués vers lui, Remus leva la tête.
'Quoi ?'
'Racontes-nous.'
'Raconter quoi ? Il n'y a rien à dire.'
Il paraissait plus pâle qu'une minute plus tôt. Sirius, se disant qu'il avait une hallucination, enchaîna.
'Allez Remus, vas-y, racontes-nous ça !'
Le pauvre Lupin ne sembla pas trop apprécier de voir ses propres paroles se retourner contre lui. Il pâli un peu plus, et cette foi Sirius fut certain de ne pas avoir rêver.
'Mes parents m'ont dis que j'étais un sorcier quand j'ai eu sept ans, après un... accident.'
'Que c'est-il passé ? Qui a eu un accident ?' demanda Lena, intriguée, d'une petite voix timide.
Remus la regarda, un ombre passant au même instant sur son visage.
'Moi... c'était... pas bien grave... mais on a dû me mettre au courant car...'
Il s'interrompit, ne sachant que dire d'autre. Il tripotait nerveusement une plume, et Lena lui posa une main sur la sienne, comme pour le rassurer.
'Ne te sens pas obligé de parler de cet accident si tu n'en as pas envi.'
Reconnaissant, il lui sourit. James ne semblait pas du même avis que la jeune fille, et s'apprêtait à parler, quand Sirius lui donna un discret coup de pied pour le faire taire. Normalement, il aurait asticoté Remus avec James, mais le garçon paraissait aller de plus en plus mal. De plus, il lui devait bien ça. Remus connaissait son secret, mais ne l'avait dit à personne.
Alors, Sirius attrapa la grosse louche, et mélangea la potion, avec des mouvements lents et circulaires, allant dans le sens contraire des aiguilles d'une montre. Comme le disait le livre.
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Il s'avéra que le professeur Benns était un fantôme. Le fait de le voir entrer dans la salle à travers le tableau ne pouvait être sujet à aucune contradiction. Mais pendant que le professeur récitait sa longue leçon soporifique, Sirius songea que Benns avait dû mourir d'ennuis un jour où il s'écoutait parler lui-même.
A côté de lui, James avait totalement décroché de la leçon et s'amusait à dessiner des petits vifs d'or sur sa feuille de cours. Remus, plus pâle et épuisé que jamais, tentait tant bien que mal de prendre des notes, alors que ses yeux menaçaient de plus en plus de se refermer pour l'emporter au pays des songes. Peter Pettigrow, au bord des larmes, regardait sa copie avec désespoir. L'infirmière avait fait des miracles, sa peau avait repris sa couleur originelle. Emma Brown discutait en riant avec Rachel Matthews, Myrrha Smith regardait le professeur avec des yeux vitreux. Seule Lily Evans prenait des notes, mais à en juger par son expression, elle ne devait rien comprendre à ce qu'elle écrivait. Soupirant de désolation, Sirius regarda à nouveau Remus. Il s'était endormi sur son bras gauche. Sa plume, toujours droite sur sa feuille, avait laisser une énorme tache d'encre sur une date qui ressemblait désormais soit à un 1654, soit à un 1837 (ce qui prouve bien qu'elle avait rendu l'écriture illisible).
'James.'
Sirius le frappa du coude et désigna Remus d'un mouvement de la tête.
'On devrait l'accompagner à l'infirmerie, il n'a vraiment pas l'air d'aller bien.'
'Le cours devrait bientôt finir, non ? On ira après. Il a besoin de dormir.'
Sirius regarda rapidement sa montre.
'Ça fait une demi heure.'
'Il reste une demi heure ?'
Sirius soupira.
'Non ! Le cours a commencé il y a une demi heure !'
James sembla avoir reçu une gifle.
'QUOI ??!!??!!'
Toute la classe se retourna d'un même mouvement vers lui, mais le professeur n'avait rien remarqué. James sourit et adressa un petit signe de la main à ceux qui le regardaient, attardant son sourire sur Lily Evans. Quand les élèves retournèrent à leurs occupations, James se pencha vers Sirius.
'Faut le réveiller et l'accompagner.'
Sirius songea que ce n'était pas très sympa de se servir de l'état de santé de son ami pour s'enfuir du cours. Il regarda Benns, et le ton monocorde du professeur lui fit changer d'avis.
'Remus', souffla-t-il en le secouant légèrement.
Le garçon releva d'un coup sa tête pour fixer Sirius. Il resta plusieurs secondes à le regarder, les yeux vides. Puis il sembla reprendre conscience.
'Je... quoi ?'
'Tu veux aller à l'infirmerie ?'
Remus bafouilla.
'Heu, non... ça va... pourquoi ? Je vais bien.'
Son ton disait, lui, tout le contraire. Sirius le regarda d'un air entendu.
'Tu as bavé sur la table en dormant.'
Remus rougit.
'Ho'
Il baissa les yeux vers la table complètement propre.
'Je sais', admit Sirius, 'j'ai menti. Mais tu es malade, et que tu le veuilles ou non, on t'emmène voir Mrs Pomfresh.'
Il adressa un signe d'acquiescement à James. Ce dernier se leva alors d'un bond, leva la main, et interpella le professeur Benns. Le fantôme interrompit son ô combien ennuyeux monologue et regarda James en clignant des yeux.
'Oui, Mr Geller ?'
'Remus ne se sent pas bien. On peut l'accompagner à l'infirmerie, Sirius et moi ?'
Le professeur le regarda un instant, semblant ne pas comprendre la question.
'Oui, Mr Geller, allez-y.'
Le problème fût que Remus était vraiment très malade. Il était sur le point de s'effondrer. Sirius et James passèrent chacun un bras de Remus autour de leurs cous, et le portèrent presque dans les couloirs.
'C'est où ?' demanda James.
'Nous sommes passés devant tout à l'heure. Par là.'
Soutenir Remus n'était pas une tâche confortable. Même s'il avait pratiquement la même taille que Sirius, James, lui, faisait une bonne tête de moins. Leur équilibre était donc sérieusement compromit. Ils arrivèrent tout de même tant bien que mal devant la porte, et James frappa.
Mrs Pomfresh faillit avoir une crise cardiaque en voyant l'état de Lupin.
'Vite ! Portez-le ici !'
Elle désigna le premier lit de la salle. Le pauvre garçon avait un teint plus que jamais cadavérique. Sirius s'inquiétait vraiment pour son ami. Il avait d'abord voulu s'enfuir du cours d'histoire, mais aurait désormais préféré écouter Benns monologuer, avec un Remus Lupin en parfaite santé à côté de lui.
Mrs Pomfresh leur demanda de quitter l'infirmerie. Non, en fait, elle les chassa prestement pour s'occuper de son malade.
Durant leur retour à la salle de classe, James emblait plongé dans ses pensées.
'Qu'est-ce qu'il a, à ton avis ?'
Sirius soupira. C'était vraiment une bonne question !
'Il était épuisé depuis hier, dans le Poudlard Express. Il n'a pas dû assez dormir, et comme il a l'air malade, il a fait un malaise.'
Ils marchèrent lentement dans les couloirs, plongés dans leurs sombres pensées, et se retrouvèrent bien trop vite devant la porte de la salle.
James reprit ses dessins, mais il était tellement préoccupé qu'il ne se rendait pas compte qu'il ajoutait une splendide paire d'ailes de Vif d'or à une batte.
Quelques siècles plus tard, la sonnerie retentit et les enfants sortirent de leur état léthargique. Sirius, qui avait déjà rangé ses affaires depuis environ cinq minutes, fût le premier dehors. James franchit la porte une fraction de seconde après lui. Sans même se regarder, par simple hochement de tête, ils décidèrent d'aller prendre des nouvelles de Remus à l'infirmerie.
Mrs Pomfresh les accueillit très froidement.
'Mr Lupin est malade. Il a de ce fait besoin de repos et de tranquillité. Aucune visite avant demain au minimum.'
Et elle leur claqua la porte au nez avant qu'ils aient pu ajouter un mot.
'Qu'est-ce qu'on fait ?' soupira James.
Sirius poussa un grognement de frustration. Remus était leur ami, non ? Ils avaient bien le droit d'avoir de ses nouvelles !
'On va déjeuner.'
A la grande salle, ils s'assirent à côté de Peter Pettigrow.
'Qu'est-ce qu'il a, Lupin ?' s'informa-t-il timidement.
'On en sait rien, Pomfresh nous a virés', répondit James.
Le repas sembla sans saveur pour un Sirius inquiet. Il ne connaissait pas Remus depuis longtemps, mais il était déjà mort d'inquiétude pour lui. Que pouvait-il avoir ? Et puis, pour être honnête, Peter avait une manière assez écoeurante de manger son repas. Il semblait avoir pour méthode d'engouffrer tout se qu'il pouvait dans son gosier avant de la mâcher, la bouche grande ouverte. Ce n'était pas un spectacle très ragoûtant. Pendant un moment, la quasi-indécence naturelle de Pettigrow rappela à Sirius son jeune frère Regulus. Mais alors en bien plus sympathique, et assez timide.
Après le repas vint le cours de métamorphose. McGonagall, droite comme un 'I' au milieu de la salle, les bras croisés contre sa poitrine, le regard sévère, les attendait.
'Asseyez-vous, je vous pris.'
Bien évidemment, Sirius et James s'installèrent au fond de la salle.
C'était le cours le plus intéressant de toute la journée. Mais, on s'en serait douté, Sirius et son ami décrochèrent très vite. Quand James, assit à la gauche de Sirius, frappa accidentellement la main de ce dernier en écrivant, ils se lancèrent dans une bataille de plume enragée. Dans leur concert de gloussements stupides, ils ne se rendirent pas compte que McGonagall s'était rapprochée d'eux.
'Puisque Mr Black et Mr Potter semblent prendre énormément de plaisir à écouter mon cours, l'un d'entre eux devrait être ravi de nous faire une démonstration.'
'Pardon ?' s'étouffa James.
McGonagall se plaça devant eux.
'J'attends', ajouta-t-elle d'une voix qui n'acceptait aucune réplique.
Pettigrow agita discrètement sa main pour attirer l'attention de Sirius, puis lui montra son parchemin où était inscrite une formule, au dessus d'un grossier dessin d'aiguille et de baguette magique.
'Je vais le faire, professeur', dit alors Sirius.
Il agita négligemment sa baguette en direction de son aiguille en prononçant la formule magique. Elle se transforma alors en un hérisson encore plus splendide que celui avec lequel le professeur avait dû faire la démonstration, alors qu'ils n'écoutaient pas, installé sur le bureau de McGonagall.
'Dix points pour Gryffondor', concéda le professeur. 'Y a-t-il autre chose que Mr Pettigrow voudrait vous souffler ?'
Peter rougit alors jusqu'à la racine de ses cheveux.
'N-n-non, pr-pr-professeur', bafouilla-t-il pitoyablement.
Sirius chuchota un 'merci' vers Peter au départ de McGonagall, ce qui sembla lui redonner confiance.
'De toute façon', reprit le professeur, 'ce n'était pas le sortilège que j'attendais. Je voulais juste que vous me transformiez votre aiguille en cure dents. Mr Pettigrow ne vous a pas donner la bonne formule.'
Le petit garçon rougit à nouveau à cette nouvelle.
'J'apprécie tout de même votre performance, Mr Black. C'était bien au dessus de ce que j'attends d'un enfant n'ayant jamais pratiquer de magie. Vous devriez être fier de vous, Mr Black.'
Après cette volée de compliments, McGonagall retourna à son cours. Quand Sirius regarda à nouveau James, il remarqua que se dernier le fixait avec un air d'admiration digne de Regulus devant Lucius Malefoy. Il éclata de rire en lui mettant un petit coup de poing à l'épaule. James éclata aussi de rire.
'Mon Seigneur, vous êtes incroyable. Stupéfiant. Ô aimez moi, pauvre mortel que je suis !'
Sirius rit de plus belle.
'Mr Black', dit alors McGonagall sur un ton de reproche.
Il prit son air le plus innocent possible.
'Oui, professeur ?'
'Ne vous avais-je pas dit d'aller vous faire soigner cette brûlure ?'
Il avait complètement oublié.
'En effet, professeur. Mais je n'ai pas encore eu le temps.'
'Allez-y maintenant, je ne tiens pas à ce qu'un de mes élèves ait une infection.'
'Je vais être en retard en Défense Contre les Forces du Mal'
'Pour l'intérêt que vous semblez porter aux cours, je ne vois pas en quoi c'est un problème. Et de toute façon, le professeur Steevens vous le pardonnera aussitôt. Filez, maintenant !'
En partant, il croisa le regard de James. Il acquiesça à sa question muette. Oui, il allait essayer d'avoir des nouvelles de Remus.
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La porte de l'infirmerie était entrouverte, et Sirius reconnut les voix de Dumbledore et de Pomfresh. Il allait frapper, puis se ravisa. Sa curiosité le retint. Ce n'était pas sa faute s'il entendait se qui se disait, et il n'avait absolument pas envi de déranger les deux adultes. Voilà ce qui lui donnait une excuse, et meilleure conscience.
'C'était avant-hier soir ? Dans la nuit d'avant-hier et de hier ?'
'J'en ai bien peur, pompom.'
'Et il ne s'est pas reposé depuis. Il est allé en cours aujourd'hui. C'est inacceptable, Dumbledore. Il faut être mieux organisé, cela ne doit pas se reproduire. La prochaine foi, il restera ici au moins deux jours.'
'Il faudra voir cela avec lui, pompom. Je ne sais pas si le jeune monsieur Lupin sera d'accord...'
La sonnerie retentie, et Sirius n'entendit pas la suite.
'... mon bureau.'
La porte s'ouvrit sur Dumbledore.
'Mr Black', sourit le vieil homme.
Pomfresh, elle, ne souriait pas du tout.
'Je vous ai déjà dit que Mr Lupin se repose !'
'C'est le professeur McGonagall qui m'envoie', plaida Sirius. 'Pour ma brûlure.'
'Oh.'
'Vous voyez, pompom, nul besoin de se mettre en colère', s'amusa Dumbledore avant de partir.
'Entrez.'
Dans l'infirmerie, un seul lit avait les rideaux tirés, tout au fond de la pièce. Sirius en conclu donc que, logiquement, il était occupé par Remus.
'Installez-vous là, je reviens', dit Pomfresh, en lui désignant un lit, avant de disparaître dans une pièce adjacente.
Discrètement, le jeune garçon tenta un bref coup d'œil pour voir qui occupait le lit fermé. C'était bien le pauvre Remus, à peine moins pâle que quelques heures auparavant, en train de dormir d'un sommeil très agité. En entendant les pas de Pomfresh revenir vers lui, Sirius regagna précipitamment sa place.
Pomfresh lui appliqua sur sa nuque un goûte de potion, produisant un très désagréable effet. Après la forte démangeaison qu'elle lui procura, la brûlure disparut en un instant, et Sirius put enfin rejoindre son cours de Défense Contre les Forces du Mal.
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Lorsqu'il le vit arriver, Steevens sourit.
'Ah ! Mr Black nous rejoint enfin ! Installez-vous donc, jeune homme !'
Avec un vague sourire vers son professeur, Sirius s'assit à côté de James.
'Alors ?'
'Il dort.'
'Mr Black', intervint Steevens, 'je suis sûr que vous et Mr Potter avez des choses d'une importance capitale à vous racontez, mais je ré expliquais uniquement pour vous le fonctionnement de ma classe, ainsi que mon programme pour l'année, et je souhaiterais que vous me portiez un peu plus d'intérêt.'
Il avait dit cela d'une voix très douce, presque amicale. Non, amicale, tout simplement.
'Désolé, professeur.'
'Pas de problème, je sais que c'est toujours ennuyeux d'écouter parler un vieux professeur.'
Le cours, bien que principalement théorique, fût passionnant. Sirius n'arrivait pas à jouer les indifférents, et visiblement James non plus. A la fin des deux heures, Sirius fût persuadé d'avoir trouver là sa matière favorite.
'Mr Potter, Mr Black, j'aimerais vous dire un mot', les interpella Steevens avant que les deux garçons ne sortent.
'J'ai ouie dire que vous aviez jeté des Bombabouses dans le Poudlard Express...'
'C'est faux !' répliqua aussitôt James. Sa défense prouva alors tout le contraire, bien trop vive pour être vraie.
'Oh, je doute que Mr Rogue mente, surtout en voyant votre réaction, Mr Potter. Mais vu que personne d'autre ne s'en ai plain, on va dire que je ne sais rien. Bonne soirée, messieurs.'
Souriant, Sirius et James quittèrent la salle... et le jeune monsieur Potter entra en pleine collision avec Severus Rogue, qui tomba lamentablement par terre.
'Regarde où tu vas, minable !' cracha le Serpentard en ramassant ses livres, qui s'étaient éparpillés sur le sol. Ni Sirius ni James ne se pencha pour l'aider.
'Excuses-nous, Rogue. C'est vrai qu'on aurait dû te sentir arriver de loin', lança Sirius au tac au tac.
'Tu te crois spirituel, Black ?', se moqua Rogue.
'Non, il est simplement réaliste', dit James, 'vas donc te laver, on pourra reparler plus tard. Là j'ai trop de mal à penser. Tu comprends, avec ton haleine...'
'Je veux bien croire que tu ais du mal à penser tout court, Potter.'
'Waw, mais c'est que ça mord !' rigola méchamment Sirius.
Il fit 'accidentellement' retomber les livres de Rogue, dont beaucoup, traitants de magie noire, n'avaient rien à faire dans les manuels scolaires d'un première année.
'Tu vas le regretter, Black', menaça Rogue.
'Tsu-tsu-tsu', reprocha James, 'c'est pas poli de menacer les gens.'
Sirius éclata de rire.
'Vu comme il est, ça doit être son seul moyen de défense...'
'Bellatrix sera ravie d'apprendre ce que tu m'as fait, Black.'
'Cause toujours, tu m'intéresses...'
Voyant qu'il n'aurait pas le dernier mot, Rogue décida de partir. Mais c'était sans compter sur Sirius qui lui fit 'accidentellement' un croche-patte. Décidemment, que d'accidents...
'Ho ! Désolé !' ricana Sirius, 'je n'ai vraiment pas fait exprès.'
Maugréant dans sa barbe, Rogue s'en fut.
Sirius et James se regardèrent, mais cette foi leur complicité était bien plus mauvaise que malicieuse. Severus Rogue semblait avoir trouver le truc pour les rendre haineux.
'Qu'est-ce que je peux détester ce bâtard...' grogna James. 'Tu as vu les livres qu'il avait, en plus ?'
Sirius ne répondit pas. En fait, c'était la première foi qu'il se permettait de démontrer physiquement son mépris envers quelqu'un. Et, il faut l'avouer, il trouvait ça soulageant...
To be continued...
Note de fin par Marco, et oui, on se refait pas :
Et bien, un mois pour écrire ça... et probablement tout autant pour publier la suite. Au programme : la première agression. Il faut bien entrer dans le sujet quand même, mdr. Donc, en attendant, n'hésitez pas à nous harceler de reviews :) A bientôt tout le monde !!!
Excuses :
Nous sommes infiniment désolés d'avoir montrer le côté 'sombre' de Sirius et James. Mais nous nous sommes dit qu'ils avaient bien dû faire quelque chose pour que Rogue les haïsse autant, donc... pardon.
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Comme toujours, nous vous encourageons à aller lire des fics géniales. Cette foi, nous en avons trois, plus une quatrième pas-si-géniale-que-ça-vu-qu'elle-est-de-nous.
LES YEUX GRIS, de STEAMBOAT WILLIE
HARRY POTTER ET LE PRINCE AU SANG MELE, de DAMIEN LECOMTE
ANMENEL, de M4R13
Et enfin
HARRY POTTER ET LES BETISES MARCASSIENNES, de NOUS MEME.
Vous trouverez évidement les liens dans notre bio :)
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