Série :Gundam Wing
Auteur : Ookami Shamandalie dagga Yang, encore et toujours là !
Genre : Trowa, OOC ? Mais non voyons ! Il sait juste agir comme il faut quand il faut ! Bon peut-être du OOC quand même, ça dépend toujours de votre manière de voir les persos lol ensuite du angst de Hee-chan (je le torture niak niak) et puis heu… bin voilà !
Disclaimers : Non, ils sont pas à moi, promis ! Ils savent boumer tout le monde, ils savent hacker des pc, ils savent aussi (hélas) m'échapper quand j'essaye de les avoir…par contre le médecin et la femme de chambre sont à moi! (mais bon je doute que ça vous intéresse ça…)
Petit blabla : Je vous jure que j'ai le moral frisant le zéro absolu -273°C en écrivant ça… le début en tout cas.

Chapitre 06 : Le détail énervant de Heero.

- Heero… murmura une voix douce. Heero…

Le pilote brun grommela avant d'ouvrir un œil. Il était assis sur une chaise. Penché en avant, la tête posée sur ses bras croisés. Sur un lit aux draps blancs. Quelqu'un le secouait doucement par l'épaule. Il se releva un peu et se retourna. Un garçon blond à l'air inquiet.

- Dare… Quatre ?
- Bon tu te souviens de moi, bonne nouvelle. Tu as passé la nuit ici Heero. Il faut partir maintenant.

Heero se tourna vers le garçon toujours immobile sous ses draps. Que ça faisait mal de le voir comme ça… il ne pouvait pas l'abandonner… seul… sans défense… Quatre le sentit. Evidement. Son empathie…

- Heero, nous devons le laisser se reposer, dit-il de sa voix douce, réconfortante. Nous reviendrons le voir plus tard, d'accord ?

Quatre avait raison… il ne pouvait pas rester tout le temps ici…

- Hn…

Heero se leva et se laissa guider par le blond. Il était proche d'un état de zombi. Perdu… seul… Une fois dans l'appartement, il s'affala par habitude devant son pc, sur la table du salon. Mais il ne l'alluma pas. Il regarda l'écran noir, sans vie. Puis, ses yeux aperçurent le canapé. La télé. Lieu favori de Duo, après son lit. Lieu où le natté n'était plus. Ca faisait un grand vide… c'était si douloureux… Des mains rassurantes lui serrèrent les épaules.

- Heero, je comprends parfaitement ce que tu ressens, dit Quatre d'une voix un peu tremblante. Mais nous devons nous ressaisir. Rien n'est perdu tu sais pour Duo. Il s'en sortira. Il est fort. En attendant, nous devons continuer.

Quatre avait raison, bien sûr. Même si Oz se tenait tranquille, il fallait continuer à surveiller. A se battre. A agir. Ne pas tout laisser tomber. Mais que c'était dur ! Si douloureux… une souffrance jusqu'au fond de son âme… et c'était maintenant qu'il comprenait ce qu'il ressentait… maintenant qu'il ne pouvait plus le montrer à Duo… alors qu'il l'aurait tant voulu…

- Hn, dit-il sur son ton glacial qui ne trompait nullement Quatre.

Le blond ne dit rien et lâcha Heero.

- Je contacte les autres, dit-il avant d'aller dans la cuisine.

Le pilote brun fixa son écran encore plusieurs minutes avant de se décider à l'allumer. Il devait se ressaisir. Rien n'était perdu. Duo allait vaincre cette saleté de coma. En attendant, lui s'occupait de surveiller Oz. Il ne l'avait pas fait depuis plus d'une journée. Ce n'était pas grand-chose mais on pouvait en faire des choses pendant tout ce temps, y compris préparer un mauvais coup. Heero brancha sa connexion et entama ses recherches habituelles. Il s'y plongea complètement, oubliant tout ce qui l'entourait. C'était bien. Il n'y avait aucune souffrance dans son travail acharné. Il pouvait s'y perdre. Ne plus rien ressentir du tout. Ni douleur ni souffrance. Plus rien du tout. Comme avant…

¤¤¤¤

- Heero ?

Le pilote ne répondit pas. Il s'était affalé sur son clavier. Il ne se souciait pas que sa recherche soit foutue en l'air à cause de « trrrrrrwjgfdhgkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkkk » qui s'affichait sur l'écran. Bras croisés, la tête enfouie dans ce creux, il essayait de se ressaisir. Par erreur, il était tombé sur un site de Noël qu'il avait parcouru quelques jours plus tôt pour se renseigner sur cette fête. Sur cette histoire de cadeau… pour Duo… Il avait craqué. Et maintenant il était là, ignorant Quatre, ignorant tout, se foutant royalement du clavier qu'il risquait de bouziller avec ses larmes coulant entre les touches.

- Heero…

Il sentit encore ces mains serrer ses épaules. Il ne broncha pas. Quatre ne dit rien. Il n'y avait aucun mot. Rien ne pourrait soulager sa douleur. Le pilote brun finit quand même par se calmer après un long moment.

- Pourquoi… dit-il lentement d'une voix faible, pleine de souffrance. Pourquoi…
- Je ne sais pas Heero, répondit Quatre. Mais tu dois te ressaisir. Pour lui. Tout n'est pas perdu, Heero. Va te reposer, je prends le relais si tu veux.
- Non… non, je m'en occupe. Ca va aller.

Heero se redressa et retira les mains de Quatre de ses épaules. Il inspira longuement pour se calmer. Il ne devait pas se laisser aller. Il ne pouvait pas. Le blond attendit encore un instant, puis s'éloigna.

- Arigato Quatre, dit Heero.

Quatre ne trouva pas quoi répondre et retourna dans la cuisine. Heero inspira une nouvelle fois longuement. Puis, une fois sûr d'avoir repris comme il pouvait le contrôle sur lui-même, il se remit au travail. Attendre… il ne pouvait faire que ça. Attendre… Il avait donné leur numéro de téléphone à l'hôpital. Il ne se souvenait pas quand mais peu importait. Dans son état, il avait pu faire n'importe quoi sans s'en rendre compte… Ils le préviendraient dès qu'il y aurait un changement. Une réaction…

Heero replongea dans ses recherches. La matinée passa rapidement. Quatre vint le chercher pour le repas de midi. Il n'avait pas du tout faim mais le blond ne lâcha pas l'affaire. Il le força à manger et y serait allé à la cuillère s'il l'avait fallu. Le pilote brun jugea sage d'obéir. Puis il décida d'aider à la vaisselle. Il n'avait pas envie de retourner tout de suite à ses recherches…

- J'ai contacté Trowa et Wufei, dit Quatre tout en rinçant les assiettes que lui passait Heero.
- Hn.
- Je leur ai… fait mon rapport. Trowa va passer.
- Hn.
- …

Quatre n'insista pas. Heero ne lui dirait rien d'autre que ses « Hn » indifférents. Ils finirent leur tâche ménagère puis le pilote brun retourna à son pc pendant que le blond s'occupa de recueillir toutes les infos utiles que la télévision pouvait leur donner. Vers le milieu de l'après-midi, quelqu'un sonna à la porte. Heero se décida à aller ouvrir, plus parce qu'il osait espérer que c'était quelqu'un de l'hôpital que parce que Quatre le lui avait demandé. Mais il savait que c'était impossible. Ils auraient appelé.

Lorsque Heero ouvrit la porte, ce fut pour voir un garçon au visage caché par une longue mèche châtain foncé.

- Bonjour Heero.
- Hn. Entre Trowa.

Le pilote brun le laissa entrer, referma la porte et retourna se planter devant son pc. Quatre décida qu'il valait mieux le laisser et alla parler avec Trowa dans la cuisine. Heero attendit sans rien faire devant l'écran en veille. Il ne pourrait jamais tenir longtemps comme ça. Comment vivre, comment survivre avec une telle douleur ? Il ne tiendrait pas. Jamais. C'était trop difficile. Duo… qu'il revienne… vite… l'embêter pendant ses recherches… faire tout pour le distraire… pour le faire rire… pour « l'humaniser » comme il disait… Qu'il revienne… pour qu'il puisse lui parler… lui avouer ce qu'il ressentait… Qu'il revienne…

- Heero, fit une voix neutre derrière lui.

Le pilote brun se retourna. Trowa lui tendit plusieurs feuilles. Il l'interrogea d'un haussement de sourcils. Pas question, bien entendu, de se laisser aller devant lui. Quatre, c'était différent. Masque ou pas, ça ne changeait rien, le blond pouvait savoir ce qu'il ressentait. Mais pas le garçon à la mèche.

- Quatre m'a parlé de cette usine que tu n'aimais pas, dit-il. J'ai fait une enquête plus détaillée. Tout est là-dedans. Tu trouveras peut-être ce qui a attiré ton attention.
- Hn. Merci.

Heero prit le dossier. Il allait s'obliger à le lire dès maintenant. Il devait absolument penser à autre chose. Trowa lui lança un regard étrange. Inhabituel chez lui. Un regard… compatissant ? Navré ? Possible… Le pilote brun se contenta de hocher la tête avant de désigner son ordinateur.

- Je vais lire tout ça maintenant, dit-il de sa voix froide. Si tu en as besoin, mon pc est à ta disposition.
- Merci.

Heero hocha à nouveau la tête avant de se retirer dans sa chambre. Là, il jeta un coup d'œil meurtri au lit vide de Duo, avant de s'asseoir sur le sien, le dossier posé sur ses genoux. Il attendit un peu avant de l'ouvrir et de commencer sa lecture. Trowa avait bien fait une enquête « plus détaillée » : il avait sous les yeux tout le détail de l'usine, ses équipements, ses employés, ses acheteurs, etc… Il se concentra, son impression de négliger un détail important revenant. Il passa tout le reste de l'après-midi à étudier le dossier. Bien évidement il oublia d'aller manger. Mais pas Quatre. Le blond réussit à nouveau à le forcer à avaler quelque chose.

Et puis, à la lueur de la petite lampe de sa table de nuit, Heero continua à éplucher le dossier. Jusqu'à ce que Quatre vienne et allume la lumière de la pièce. Le pilote brun se retourna vers lui, un sourcil haussé.

- Maintenant ça suffit Heero, fit le blond sur un ton autoritaire qui ne lui était pas habituel.
- Hn ?

Quatre entra dans la chambre et s'assit à côté de Heero pour le regarder droit dans les yeux tout en lui arrachant des mains le dossier.

- Tu dois te ressaisir, pas te tuer au travail.
- J'en ai besoin.
- Ca ne sert à rien de fuir ce que tu ressens en t'épuisant. Maintenant repose-toi.
- Tu n'as pas d'ordres à me donner.
- Oh si. Tu es incapable d'avoir une pensée cohérente ou presque. Il faut bien que quelqu'un s'occupe de toi en ce moment, et je suis le mieux placé pour ça. D'autant que je comprends ce que tu ressens. Bonne nuit Heero.

Le blond se leva, posa le dossier sur la table de nuit de Duo et sortit en éteignant la lumière. Heero resta un instant immobile. Puis il se déshabilla et se réfugia dans la douche de la salle de bain qui communiquait avec la chambre. Il laissa l'eau brûlante lui couler sur la peau. Ca faisait mal mais c'était une caresse bienfaisante par rapport à la douleur qu'il ressentait toujours en lui. Il attendit un long moment sous le jet avant de se laver, puis de sortir et de se changer. Il se glissa dans ses draps et, par habitude, croisa ses mains derrière sa tête, regardant le plafond. Il vida son esprit. Ejecta tout. Il ne voulait plus rien penser. Simplement fixer ce plafond sombre. Ne rien faire d'autre… rien d'autre…

¤¤¤¤

La première chose qu'il fit le lendemain, après s'être changé, c'est attraper le dossier de Trowa tout en allant dans la cuisine. Heero attrapa distraitement la cafetière encore à moitié remplie et se servit une bonne dose du liquide noir.

- Tu verses à côté, le prévint Trowa.

Heero lâcha le dossier des yeux et arrêta de répandre le café sur la table.

- Hn… gomenasai.
- Ce n'est pas grave Heero, fit Quatre en essuyant avec une éponge. Tu as une tasse là.
- Hn.

Heero recommença l'opération, mais cette fois en prenant soin de regarder la cafetière et non pas les papiers. Cette délicate mission accomplit, il engloutit son café avant de s'asseoir et de retourner au dossier, l'air songeur. Quelque chose n'allait vraiment pas mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Son énervement revenait. C'était bon signe au fond…

- Tu as trouvé quelque chose ? demanda Trowa en sirotant sa tasse de café.
- Hn… quelque chose m'énerve mais je ne trouve pas quoi…

Heero continua à étudier le document, de plus en plus contrarié. Il sentait qu'il y avait quelque chose de louche là dedans… mais quoi ? A côté, Quatre parlait à Trowa de l'hôpital qui avait pris en charge Duo. Les médecins semblaient compétents et ils n'hésiteraient pas à les appeler dès qu'il y aurait du nouveau. Les appeler ? Heero releva la tête, l'air vague. Ils avaient leur numéro… sans doute leur avait-il donné alors qu'il était dans cet état de zombi… mais pourtant il ne s'en souvenait pas du tout…

Il revint au dossier et parcourut rapidement plusieurs pages avant de trouver celle qui l'intéressait.

- Quatre ? dit-il après un moment.
- Oui Heero ?
- Comment s'appelle le médecin que nous avons vu hier ? Celui qui s'occupe de Duo.
- Heu… attends une minute, ça va me revenir… M… un nom peu commun… M… M. Irlynd je crois. Mathiew Irlynd, c'est ce qu'il y avait sur son étiquette de médecin.

Heero jeta un coup d'œil sur sa page avant de regarder Quatre.

- Tu en es sûr ?
- A peu près, oui. Ce n'est pas très répandu comme nom.
- Alors ce médecin fait aussi parti de l'équipe de secours de l'usine.
- Il a pu changer de service, avança Trowa.
- Possible, oui.

Mais quelque chose lui disait que ce n'était pas qu'une simple coïncidence… Heero se leva et alla brancher son ordinateur. Il se connecta sur le site officiel de l'hôpital. Mes les dossiers contenant la liste du personnel lui étaient interdits. Pas pour longtemps. Le pilote brun mit quelques minutes à hacker la base de données du site avant d'accéder aux informations qu'il cherchait. Puis, il les imprima et se tourna vers Quatre et Trowa qui attendaient patiemment. Heero posa les deux feuilles sur la table devant eux.

- Ca, c'est la page du dossier de Trowa contenant les noms du personnel des équipes de sécurité et de secours de l'usine, dit-il. Sur celle-ci, le personnel de l'hôpital dont les équipes ont été modifiées dans la nuit.
- Ce sont les mêmes, constata Quatre, troublé. Qu'est-ce que ça veut dire ?
- Notre docteur Irlynd, jusqu'à maintenant, était une semaine sur deux à l'usine. L'autre, il la passait à l'hôpital. Les transferts des autres se sont effectués cette nuit.
- Attends une minute, intervint Trowa.

Le garçon à la longue mèche s'installa sur l'ordinateur. Quelques minutes plus tard, il affichait un air contrarié. Autant dire qu'il était scandalisé, voir choqué. Mais il fit taire les interrogations des pilotes d'un geste de la main et continua son travail. Il finit par arriver au résultat qu'il voulait une demi-heure plus tard.

- Venez voir ça, dit-il aux deux autres.

Heero et Quatre se penchèrent vers l'écran. Des informations cryptées.

- Où es-tu ? demanda le blond.
- Sur la banque de données privées et cryptées de l'usine, dit-il. Je n'avais pas jugé utile de passer du temps à les décoder mais maintenant je crois que ça pourrait se révéler intéressants.
- Combien de temps ça va te prendre ? demanda Heero.
- Donne-moi une heure ou deux.
- Hn.

Le pilote brun alla s'asseoir sur le canapé avec le dossier, comptant bien passer ces deux heures à l'étudier davantage. Quatre décida d'aider Trowa à décrypter les données.

¤¤¤¤

- C'est fini, annonça Trowa.

Aussitôt Heero bondit vers le pc. Ce qu'il vit sur l'écran ne lui plut pas du tout.

- Ce sont des adresses de sociétés privées appartenant à Oz ? demanda-t-il, même s'il connaissait déjà la réponse.
- Oui, répondit Trowa. Des adresses auxquelles notre usine envoie régulièrement des rapports.
- Quel genre de rapports ?
- Des rapports sur nous, fit Quatre.

Heero prit une minute pour réfléchir. Alors… cette usine était une couverture… reliée à d'autres, sans doute un peu partout, ayant pour but de les… surveiller ? Non, c'était impossible. Si Oz savait où ils étaient, ils les auraient depuis longtemps attaqués.

- Alors, dit-il en continuant ses réflexions, Oz a créé tout un réseau composé d'usines et de sociétés privées afin de…
- De nous retrouver, compléta Trowa. Tous les pions d'Oz dans cette opération s'envoient les uns aux autres des rapports réguliers relatant les résultats de leurs recherches. Ils se sont bien organisés.
- Comment avons-nous pu ne pas le voir plus tôt ? pesta Heero.
- Ils se sont bien débrouillés, répondit Quatre. Seule l'équipe de sécurité et l'équipe de secours sont au courant dans chaque usine. Quant aux sociétés, il suffit que le patron connaisse ses ordres pour les faire appliquer aux autres sans problèmes. De plus, ils ne communiquent que par banques de données cryptées et très bien protégées. Ils ont installé un système qui efface tout régulièrement.
- Ces banques de données sont difficiles à trouver, ajouta Trowa. Je suis tombé sur celle-ci par hasard avant de venir, après avoir fouillé pendant plusieurs heures. J'ai jugé utile de retenir son emplacement. Et même en le connaissant, j'ai mis une demi-heure pour le retrouver.

Heero croisa les bras, réfléchissant. S'ils n'avaient pas transféré ces équipes à l'hôpital, ils ne les auraient pas trouvé. Mais…

- Pourquoi avoir infiltrer l'hôpital… dit-il doucement avant d'écarquiller les yeux.

Le pilote brun jeta un regard complètement affolé aux deux autres qui furent autant surpris par cet air dénué de masque que par la raison qui venait de leur sauter aux yeux.

- Duo ! lâcha Quatre.

Heero n'attendit pas plus. Il bondit comme un fauve dans l'entrée, attrapa son manteau et, vérifiant qu'il avait toujours son arme sur lui, sortit de l'appartement. Il dévala les escaliers et, une fois dans la rue, s'arrêta un instant pour reprendre son souffle et s'orienter. Une main lui agrippa fermement l'épaule.

- On va prendre la voiture que j'ai utilisé pour venir, fit la voix de Trowa. Tu m'indiqueras le chemin.
- Hn.

Pendant le trajet, Heero ne pouvait s'empêcher de se mordre les ongles. S'il avait été plus attentif… s'il avait fait le rapprochement plus tôt… bon dieu, s'il arrivait quelque chose d'autre à Duo il ne s'en remettrai jamais !

- Plus vite ! fit-il à Trowa entre ses dents.
- Je fais ce que je peux, répliqua le garçon à la mèche. Tu veux peut-être aller à l'hôpital par un moyen plus direct comme les ambulances ?

Heero ne répondit pas. Il se laissait emporter. Le pilote brun ferma les yeux et respira longuement, se calmant. Mais, une fois garé près de l'hôpital, il surgit de la voiture et Trowa fut obligé de le retenir par l'épaule pour l'empêcher de se ruer dans le bâtiment principal, arme au poing. Une fois à l'intérieur, Heero demanda son chemin à une infirmière qui le renseigna facilement. Heureusement qu'il avait retenu le nombre de la chambre de Duo. Ils se hâtèrent vers la pièce et, quand il ouvrit la porte, le pilote brun bondit vers le lit. Vide. Une jeune femme s'occupait de le faire, changeant les draps.

- Où est-il ? lui dit Heero.
- Comment ? demanda la femme de chambre.
- OÙ EST-IL ??? brailla le pilote brun.

Trowa eut le bon réflexe de lui attraper le bras, l'empêchant de prendre son arme.

- Excusez mon ami, dit-il poliment à la femme. Il avait un proche dans cette chambre qu'il voulait absolument voir. Sauriez-vous où il se trouve ?
- Oh le jeune homme à la natte ?
- Oui.
- Il a été transféré il y a quelques heures à peine. Une équipe de médecins est venue le chercher. Tout était en règle.
- Merci. Et savez-vous où ?
- Non, je n'ai pas demandé. Renseignez-vous à la réception.
- Merci beaucoup.
- Je vous en prie. Vous voulez quelque chose pour votre ami ? Il n'a pas l'air très bien…
- Ca ira, merci.

Le garçon à la longue mèche sortit avec Heero qui se reprit aussi rapidement qu'il s'était laissé allé. Trowa le surveilla discrètement. Ils allèrent à la réception, puis de là au bureau chargé des transfert. Les employés furent étonnés. Il n'était pas du tout prévu de transférer Duo. Ils allaient vérifier. Mais Heero n'attendit pas. Il fit demi-tour et sortit pour retourner à la voiture. Il n'avait pas besoin de vérifier. C'était clair. Oz s'était bien joué de lui. Oz lui était passé sous le nez. Et, au passage, Oz avait enlevé Duo. Un Duo seul, sans défense. Un Duo que Heero retrouverait, quoi qu'il lui en coûterait.

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Pfou voilà chapitre 6 fini ! J'hallucine n'empêche… ça commence à partir en liiiiiiiiiiive lol comme toujours dans mes fanfics… :)

Gomenasai ! Les ennuis pleuvent… gomenasai !!! Mais bon… là Heero c'est pire qu'en mode Zero System. Va y avoir du kill à mon avis… Oz aurait pas dû s'en prendre à Duo ;) Cela dit, désolée si ya des incohérences dans mon histoire, il est quand même 00h03, j'ai fait que écrire depuis… 20h ? 21h ? A peu près alors… z'avez qu'à me prévenir de ce qui va pas ! Sur ce, je mets le chap en ligne et…. dodo !