Série :Gundam Wing
Auteur : Ookami dagga Shamandalie Yang, tortureuse qui récompense bien ses victimes
Genre : Peut-être OOC, à vous d'voir, yaoï, yaoï, YAOÏ !!!! ayé le cheveu est devenu crinière !!! c'est même presque un cheval ! (mais où trouve-t-elle des comparaisons pareilles celle là ? lol c'est pasque chui folle, c'est normal) donc YAOÏ ! ¤fière d'avoir réussi à faire enfin une fanfic vraiment yaoï¤ heu quoi d'autre… angst de Hee-chan, et pi heu… POV de Hee-chan et chai po à vous de voir lol !
Disclaimers :
Ooka : Vous êtes à moi ?
Heero : non
Duo : encore heureux !
Trowa : …
Quatre : c'est pas bien l'esclavage sexuel
Ooka : Donc non, sont pas à moi… snif snif
Petit blabla : Pfou yatta ! Mais… qu'est-ce que ça m'énerve de pas pouvoir le mettre tout de suite en ligne !!! Devoir attendre mercredi, voir vendredi… snif. Enfin on verra bien quand :) ça m'énerve aussi d'avoir cours demain !!! j'veux pas retourner au lycée :'( pi j'pourrai pas écrire ! enfin… en planquant mon cahier sous mon trieur qui fait 40 cm d'épaisseur, si… ¤auréole d'ange au dessus de la tête¤ Enfin allez je vous laisse lire ! Bonne lecture !

Chapitre 10 : J'en ai le droit… ?

- Hé ouvrez-moi ! Ouvrez j'ai dit ! hurla Duo en tambourinant sur la porte de la cellule.

Heero était assis sur la couchette du bas, regardant le sol. C'était si… douloureux… il connaissait enfin ses sentiments… mais… il ne pouvait pas les écouter. Duo avait l'air de les partager. Mais il n'avait pas le droit. Il était incapable de protéger le natté…

- Si vous ouvrez pas, j'vous la bazarde moi votre porte !
- Qu'est-ce que t'as le mioche ? fit un soldat alors que la porte s'ouvrait brusquement.
- Mioche ? Fais gaf ! J'suis le meilleur pilote de gundam de l'univers !
- Ah alors ça va pas être dur d'attraper les autres.
- On s'en fiche ! Faut soigner Heero, il va pas bien.
- Pas mon problème.
- Et si en échange je te pète pas la figure, ça marche ?
- Toi ? Un morveux ? Bin voyons !

Heero entendit des bruits furtifs. Il releva la tête et regarda à sa droite Duo qui avait attrapé l'arme du soldat et qui le menaçait, le canon de la mitraillette sous le cou de l'homme.

- Il sait en faire des choses le morveux, fit Duo avec un sourire mauvais. Il sait même appuyer sur la gâchette.
- Arrête ça ! glapit le soldat d'une voix aigue.
- Quand on aura soigné Heero, répondit tranquillement le natté.
- Je vais voir ce qu'on peut faire…
- T'as intérêt !

Duo lança l'arme par terre vers le soldat qui lui jeta un regard noir tandis que ses collègues, restés dans le couloir, rigolaient. La porte se referma et le natté retourna s'asseoir à côté de Heero.

- A mon avis, ils vont nous envoyer quelqu'un, dit-il. Ca va Hee-chan ?
- Hn…

Heero ne pouvait pas en dire plus… Si faible… incapable de se défendre… Duo fronça les sourcils.

- Tu veux pas me parler peut-être… dit-il doucement, d'un ton un peu triste. J'aurai pas dû tout à l'heure… c'est ça ?

Bon dieu ! Voilà que maintenant, Duo semblait croire que c'était sa faute à lui si Heero réagissait ainsi… Le pilote brun ne savait pas comment le rassurer sans avoir à lui raconter ce qui s'était passé… il avait trop honte… brisé… meurtri…

- Duo, dit-il faiblement. Tu n'as rien à avoir avec… tout ça…
- Alors pourquoi tu fais la tête comme ça ? répondit aussitôt le natté. Pourquoi tu… tu as… fait ça alors que tu n'avais pas l'air d'être… forcé…

Malgré la pénombre de la cellule, Heero vit que le natté rougissait en baissant la tête, regardant ses pieds croisés sur la couchette. Le pilote brun esquissa un geste incertain, peut-être celui de caresser la joue de Duo pour le rassurer, mais il se ravisa. Même s'il en avait envie… il ne pouvait pas. Déjà ses muscles étaient au supplice. Et puis… s'il n'était pas capable de le protéger… il n'avait pas le droit de faire ça…

Et puis, Heero se sentit rougir en repensant aux paroles de Duo et à leur court baiser… non il n'avait pas été forcé, au contraire… il avait… aimé… et ça l'avait aidé à comprendre ses sentiments… Il s'était senti maladroit, certes, mais… bien… si bien… mais il s'était dégagé… pas le droit… pas le droit…

- Parce que… parce que… tenta-t-il avant de se taire, incapable de parler.
- Je te… dégoûte, c'est ça ?

Duo, non ! Pourquoi allait-il penser ça ? C'était n'importe quoi ! Et complètement illogique. S'il était dégoûté, il n'aurait jamais accepté… il se serait dégagé tout de suite… Heero regarda le natté, le cœur serré. Il ne devait surtout pas penser cela de lui.

- Non, pas du tout, répondit le pilote brun en se forçant à parler. Au contraire…

Duo releva la tête, les yeux brillant de confusion, d'interrogation… Heero essaya de faire des efforts. Il devait tout faire pour que le natté ne croie pas n'importe quoi… mais il ne pouvait pas non plus lui dire…

- Alors… pourquoi… ? demanda Duo, avant d'ajouter brusquement : C'est à cause de… de ce qu'ils t'ont fait ?

Heero eut un sursaut incontrôlé. Le natté lisait-il en lui comme dans un livre ouvert ? Non… il était juste intelligent… Le pilote brun préféra ne pas répondre et détourner les yeux. Duo sembla préférer ne pas poser d'autres questions, se perdant dans ses propres pensées. Un silence s'installa. Heero essayait de ne pas respirer trop vite. Il devait avoir des côtes fêlées à cause des coups qu'il s'était pris. Chaque respiration lui faisait mal.

Et puis la porte se rouvrit, laissant rentrer le soldat agressé plus tôt par Duo. Lequel se leva d'un bond pour lui faire face.

- Tiens moucheron, fit l'homme en lui balançant un paquet. Et estime-toi heureux d'avoir ça. Normalement on devrait le laisser crever comme un chien et continuer avec toi.
- Même pas merci, p'tite couille, répliqua Duo en attrapant le paquet.
- Je me ferai un plaisir de t'exécuter quand son excellence l'ordonnera.
- Moi aussi je t'aime.

Le soldat sortit et referma la porte. Duo posa le paquet sur le lit, entre Heero et lui. Le pilote brun jeta un coup d'œil. Des bandages. Un flacon pratiquement vide au liquide transparent. Et c'était tout.

- Pff les radins ! s'exclama Duo en ouvrant le flacon pour le renifler. Alcool à 90°. Tu vas souffrir Hee-chan.
- Hn…

Heero préféra ne pas répondre qu'il avait déjà souffert… et que l'alcool serait une douceur par rapport à ces trois soldats… Duo l'aida à retirer le t-shirt vert qu'on lui avait refilé. Après quelques grognements étouffés et quelques hurlements de la part des muscles meurtris, ils réussirent à vaincre le vêtement.

- Tu peux t'allonger ? demanda Duo. Ca serait plus pratique.
- Hn.

Le natté s'assit sur le côté de la couchette, à moitié dans le vide, tandis que Heero se mordait les lèvres pour ne pas gémir en s'allongeant sur le ventre sur toute la longueur du lit. Il se laissa presque tomber dessus et manqua cracher du sang sous le choc pourtant pas bien grand. Merde. Il avait peut-être une côté cassée ou qui se serait déplacée dans ses poumons. Peut-être que Duo comprit qu'il avait mal, peut-être pas, en tout cas il sembla ne pas le remarquer. Ou faire comme si.

- Si ça te fait trop mal, j'arrête, prévint le natté.
- Hn.
- Et s'il te plait dis-le quand ça fait mal ! Faire le fier ne t'avancera à rien. De toute façon, je le verrai bien.

Heero ne trouva rien à redire. Il réussit à croiser ses bras sous son menton et ferma les yeux, serrant les dents, attendant la douleur que provoquera le début de ses soins. Il attendit. Attendit. Et puis se crispa en sentant des doigts lui effleurer le dos. Puis des mains. Il se mordit les lèvres. Mais, étrangement, ça ne faisait pas aussi mal qu'il le croyait… Duo commença à passer ses mains avec lenteur et douceur sur ses muscles meurtris qui, du coup, se détendirent progressivement.

Malgré la douleur, c'était agréable. Le natté massait très bien son dos, doucement et fermement à la fois, mais jamais trop fort. Heero ferma les yeux et se serait presque mis à ronronner. Comment cela pouvait-il être apaisant ? Sentir des mains sur lui… les mains de ces soldats… ces mains violentes, agressives, prenant sans se gêner… A ce souvenir, le pilote gémit. Aussitôt Duo arrêta.

- Pardon, dit-il.
- Non, fit Heero. Ce n'est rien…
- Sûr ?
- Hn.
- Ca veut dire quoi ça ? Un « Hn-non-j'ai-hyper-mal-mais-je-veux-pas-le-dire » ?
- Ca veut dire que tu peux continuer.

Duo obéit. Il n'aurait peut-être pas dû lui dire ça… mais… c'était si différent… agréable… les mains du natté semblaient retirer les passages des autres… Mais malgré tout, Heero était trop faible. Il n'avait pas le droit…

- Serre les dents Hee-chan, prévint Duo. On passe à la partie la moins rigolote.

Le pilote brun obéit, étonné de constater qu'il avait arrêté sans s'en rendre compte de serrer les dents depuis un moment. Il entendit le flacon basculer, Duo jurer dans plusieurs langues. Et puis la brûlure sur son dos apparut. Il se retint de crier mais ne réussit pas à empêcher son corps de se cambrer. Se cambrer… ça lui était arrivé… involontairement… y repenser le mettait en rage. Honteux de lui-même. Si faible. Impuissant. A la merci de ces hommes qui avaient fait ce qu'il voulait de lui…

Heero se releva brusquement en gémissant sous la douleur et s'assit en tournant le dos à Duo.

- Hee-chan ? fit le natté, inquiet.
- Pardon… je ne peux pas…
- … c'est ma faute… ?
- Non.

Duo posa le flacon par terre et s'approcha furtivement du pilote brun. Heero chercha à s'éloigner mais le natté fut plus rapide. Il lui passa les bras par-dessus les épaules, les nouant sur son torse entaillé, et le retint de force contre lui. Il posa sa tête sur son épaule droite, ses lèvres à hauteur des oreilles du pilote brun.

- Explique-moi Heero, dit-il doucement, d'une voix étrange, presque tremblotante. Si tu m'expliques pas, je… je vais pas le supporter… qu'est-ce qui s'est passé ? Tu étais si différent juste avant l'interrogatoire…

Heero préféra ne pas demander ce qu'il avait pû faire pendant son sommeil avec Duo sur lui… Mais il ne pouvait pas lui dire… Le natté le mépriserait… Non, ce n'était pas son genre… mais… il ne pouvait pas… Le pilote brun ne dit pas un mot. Il ne savait pas quoi dire… il savait juste quoi ne pas dire… Duo resserra doucement ses bras autour de lui en enfouissant son visage dans le creux de son épaule. C'est alors que Heero sentit quelque chose d'humide couler lentement sur sa peau.

- Je… je pourrai pas le… supporter si tu… tu… si tu es comme ça… sanglota Duo. Dis-moi au moins… ce que je suis pour toi… moi j… je… je tiens à toi… alors… dis-moi si c'est moi qui te dé… dégoûte…

Heero ferma les yeux si fort qu'il vit des éclairs blancs. Et puis il les rouvrit. Il ne pouvait pas laisser Duo pleurer ainsi sur son épaule à cause de lui. Pas question. Le pilote brun dégagea son bras droit afin d'attraper les mains du natté. Il réussit à le faire lâcher et se tourna vers lui.

- Tu ne me dégoûtes pas du tout Duo, dit-il doucement. C'est ma faute, pas la tienne… ne dis pas n'importe quoi… je tiens à toi, moi aussi… plus que je n'en aurai jamais le droit…

Le natté le regarda, ses améthystes étincelant sous ses larmes, l'air perdu, confus. Heero se put se retenir et passa une main sur la joue de Duo, la caressant doucement, tendrement.

- Je… j'ai des… sentiments pour toi… dit le pilote brun en baissant un peu les yeux. Je… mais je n'ai pas le droit de les avoir…
- Pourquoi tu dis ça ? fit Duo, des larmes dans la voix.
- … je suis trop…

Il devait le dire. Duo devait au moins savoir ça…

- … trop faible pour te protéger comme je le veux…
- Tu dis n'importe quoi Hee-chan.
- Non… je suis trop faible… impuissant… incapable de te protéger… de te défendre… je n'ai pas le droit d'avoir des sentiments pour toi…
- Qu'est-ce que tu racontes ? fit soudain le natté avec violence. Pourquoi tu n'as pas le droit ? Moi aussi j'en ai pour toi ! Alors… c'est parfait si toi aussi tu en as pour moi !

Heero le regarda, incapable de savoir quelle expression il avait sur son visage. Incapable de savoir si c'était de la joie, de la tristesse, du désespoir, ou son masque habituel, impassible. Duo avait des sentiments pour lui… vraiment… Mais cela n'excusait pas sa faiblesse…

- Je ne peux pas te protéger… dit-il lamentablement.
- Pourquoi ? répliqua aussitôt Duo. Tu es un pilote de gundam, un casse-cou pas possible en plus, incassable même après avoir sauté d'un immeuble de trente étages minimum !
- … Je ne peux pas me protéger moi-même…
- Qu'est-ce que tu racontes à la fin ?

Non. Il ne pouvait pas le dire. Jamais. Il bloquait. Duo sembla le sentir et il alla se blottir contre le pilote brun, la tête juste sous la sienne. Heero ne broncha pas. Il avait mal. Mais il avait aussi envie de sentir la chaleur du natté contre lui…

- C'est pas à toi de juger si t'as le droit ou pas d'avoir des sentiments pour moi il me semble, fit Duo.
- Je ne peux pas te défendre… je suis faible… répondit Heero en regardant le mur d'en face.
- C'est faux, répliqua le natté. Je ne sais pas ce qu'ils ont pû te dire pour te foutre cette idée de merde dans la tête mais c'est faux.
- Je suis faible, répéta obstinément le pilote brun. Je ne peux pas… je n'ai pas le droit…
- Et bien moi je te le donne le droit ! Heero… si tu ne veux pas me dire ce qu'ils ont fait, je ne demanderai pas… mais, quoi que ce soit, je t'en prie, n'en tiens pas compte dans tes sentiments… si ce sont les mêmes que les miens alors… ne les gâche pas à cause de ces salauds… s'il te plait… je ne le supporterai pas… pas maintenant… alors que j'arrive à trouver le courage de te parler…
- …

Heero ne savait que dire… comme toujours. Ne pas tenir compte de ça dans ses sentiments… mais… s'il était faible… s'il ne pouvait pas le protéger…

- Heero, je…

Duo releva la tête pour le regarder. Le pilote brun baissa la sienne. Améthystes brillantes. Hésitantes.

- Je n'aurais rien dit si je ne t'avais pas vu changer… et si Quatre ne m'avait rien dit… chuchota-t-il. Mais… Heero, je…

Pour une fois dans sa vie, le pilote brun comprit ce que Duo voulait dire. Il lui ressemblait, au fond. Hésitant. Les mots ne venant pas dans ce genre de situation. Heero avait compris. Ils étaient pareils. Ils avaient les mêmes sentiments. Et bien… Il passa un bras autour de la taille de Duo, envoyant chier les protestations de ses muscles. Il se tourna vers le natté de façon à ce qu'ils soient en face, l'un contre l'autre. Les mots… c'était trop maladroit ces bêtes-là. Trop faibles.

Il n'avait pas le droit… mais Duo le lui donnait… Duo voulait qu'il l'accepte… Duo souffrirait s'il ne le prenait pas… mais… si faible lui-même… comme les mots… blessé… meurtri… pourtant… voir Duo contre lui… il ne pouvait pas empêcher son cœur de s'embraser… il ne pouvait pas s'empêcher de l'aimer… alors… advienne que pourra…

Heero passa sa main libre sous la nuque de Duo avant d'attirer ce visage d'ange contre le sien et de prendre possession de ces lèvres douces. Attirantes. Des bras s'entourèrent aussitôt autour de ses épaules qui hurlèrent. Silence vous. Le natté se serra davantage contre lui et le pilote brun lui rendait bien son étreinte. A nouveau ils cherchèrent à approfondir le baiser. Ensembles. Et cette fois Heero fut bien moins timide.

¤¤¤¤

Ils passèrent la nuit collés l'un à l'autre. Heero n'avait pas remis son t-shirt. Celui de Duo était allé le rejoindre par terre. Ils avaient dormi l'un contre l'autre, peau contre peau, torse contre torse. Heero serrait le natté contre lui, incapable de le lâcher, prenant sur lui les insultes lancées par ses muscles. Ils avaient juste dormi ainsi, enfin heureux de pouvoir se laisser sombrer dans le sommeil contre l'autre sans véritable gêne. Seulement de la timidité touchante.

Et puis, il ne devait pas être très tard, un grand fracas ébranla la base. Heero se réveilla aussitôt et se releva, serrant toujours Duo contre lui. Le natté clignait des yeux, encore à moitié endormi.

- Gnéééééééé… C'est. Quoi. Les. Réveils. Qu'ils. Ont. Ici ?
- Quatre et Trowa, répondit Heero en se dégageant de la couchette. Je ne vois qu'eux.
- Ah sont venus nous chercher ? Pas trop tôt !

Duo se leva, soudain tout joyeux et bien réveillé avant de frissonner et d'aller se coller contre le dos de Heero qui sursauta.

- Fait froid, s'excusa timidement Duo.

Heero se surprit à sourire en se tournant vers le natté avant de le serrer contre lui. Duo fit un grand sourire. Le pilote brun se dit qu'il faisait une bêtise. Il ne pouvait pas le protéger… mais tant pis. Dormir si paisiblement… ça ne lui était plus arrivé depuis longtemps…

- On ferait mieux de remettre nos t-shirts si on doit courir dans toute la base pour sortir, fit Heero.
- Dommage, soupira Duo. Moi, j'suis sûr que je peux courir sur la planète entière sans m'arrêter torse nu si je suis collé à quelqu'un…
- Dare ?
- A ton avis, nounouille ?

Duo se dégagea et pinça tendrement la joue de Heero avant d'attraper leurs t-shirts. Le pilote brun sourit. Comme ça pouvait être agréable… une étrange complicité naissait entre eux… et c'était si… apaisant de connaître ses sentiments… et de les savoir partager… Heero enfila son propre t-shirt tandis que le natté essayait d'écouter à la porte. Et puis, il ne résista pas. Il avait encore mal… il se sentait faible… mais cela semblait loin, chassé par la présence de Duo. Le pilote brun s'approcha du natté et, quand celui-ci se tourna vers lui, un air interrogateur sur le visage, il l'enlaça et l'embrassa sans rien demander.

Duo émit un petit rire étouffé par les lèvres de Heero avant de glisser aussitôt ses bras autour du cou du pilote brun et de lui rendre avec fougue son baiser. Ca semblait si naturel, tout d'un coup. C'était si agréable. Chaleureux. Intime. Partagé. Heero finit par rompre l'étreinte quand une seconde secousse, violente, ébranla le sol et les murs.

- Ils en font du boucan ! rouspéta Duo sans lâcher le cou du pilote brun.
- Tu pourras te plaindre quand on les rejoindra.
- Avec joie !
- Essayons de sortir.
- Ok !

Duo lâcha Heero et alla tambouriner à la porte.

- Hé s'passe quoi dehors ? cria-t-il. Répondez ! Hé !

La porte s'ouvrit et le soldat que Duo avait menacé lui plaça son arme sur le front avec un mauvais sourire.

- Si vous me suivez pas gentiment jusqu'au colonel, j'ai le droit de vous tuer, dit-il avec son sourire ravi.

Heero sentit son sang bouillir ainsi qu'un début de désespoir. Il ne pouvait pas protéger Duo… NON ! Il le pouvait ! Pas question de rester là sans bouger pendant qu'on menaçait le natté ! Le pilote brun bougea furtivement, si vite que le soldat, occupé à narguer Duo, ne le vit qu'au dernier moment. Quand la main de Heero lui agrippa la gorge avec violence tout en lui donnant un brutal coup de poing dans le ventre. Le soldat ouvrit la bouche, sans rien dire, les yeux écarquillés, avant de tomber par terre, inconscient.

Duo fit un grand sourire à Heero qui grimaçait.

- Mici Hee-chan ! Tu vois que tu peux me protéger ?
- Hn… apparemment… admit le pilote brun.

Il allait regretter son mouvement. Même s'ils s'étaient réchauffés, reposés, même s'ils pouvaient guérir très vite, ses muscles n'étaient pas encore complètement remis des entailles de Zechs. Ils allaient encore lui envoyer des réclamations… heureusement qu'il n'existait pas de syndicat des muscles surexploités, sinon il serait mal… Tiens mais… il faisait de l'humour intérieur maintenant ? Apparemment Duo avait vraiment réussi à effacer son désespoir…

Le natté ramassa l'arme du soldat et jeta un coup d'œil dans le couloir.

- Mince, yavait que lui… dit-il en regardant Heero.
- Profitons-en.
- Ouais ! Allons manger des Ozies et rejoindre nos deux zigotos.
- Heureusement qu'on s'est déplacés, sinon on aurait pû vous attendre, fit une voix dans le couloir.

Les deux pilotes sortirent, Duo braquant son arme vers l'origine de la voix, avant de faire un grand sourire, vite remplacé par une moue désapprobatrice.

- Ca te va pas du tout cet uniforme Quatou.

Quatre était vêtu de l'uniforme d'Oz. Il haussa les épaules.

- Ca ouvre des portes, dit-il. On devrait y aller maintenant, Trowa ne tiendra pas toute la journée.
- Ryokai, fit Heero. On te suit.

Quatre lui lança alors un long regard, l'air complètement surpris. Puis il eut un grand sourire qui en disait plus long qu'un discours. Heero haussa un sourcil, avec un « Hn ? » méfiant. Le blond eut le culot de faire un petit sourire purement innocent.

- Rien Heero, rien du tout ! dit-il avec son grand sourire d'ange.
- Gné ? Kékiya ? fit Duo, complètement largué.
- Rien, répondit Heero. Allons-y.
- Par ici.

Heero fut obligé de lancer une armée de regards noirs à Quatre pour que celui-ci arrête d'avoir l'air si content. Le pilote brun n'était pas stupide. Le petit blond non plus. Il avait dû sentir le changement majeur de Heero. Celui-ci serra les poings. Si Quatre faisait un seul commentaire… Comme s'il se sentait appelé, le blond se retourna tout en courant vers le pilote brun et lui dédia un sourire angélique, l'innocence même. Mais, étrangement, nonc'estpaspossiblec'estpaslegenredeQuatre, Heero crut apercevoir une lueur de « jesensquejevaism'amuser » sadique dans les yeux du blond…

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Ouais j'ai réussi à écrire un chapitre aujourd'hui dimanche 02 janvier 2005 ! Bin vi levée à 5h ce matin pour prendre l'avion… pi arrivée chez moi : 4 ou 6 cartons de déménagement énormes à vider et ranger… sans compter mon DM de bio à faire pour demain… je vous dis pas la galère !!! Pi j'ai dû rebrancher le pc, ma chaîne hi fi, autrement dit gros bordel de fils tout partout dans ma chambre !!! lol mais j'ai réussi ! J'ai fait un chapitre aujourd'hui ! J'espère pouvoir le mettre mercredi (si j'ai à nouveau internet…) ou sinon le vendredi prochain ! Enfin voilà ! Vous êtes contents ? lol Duo et Heero enfin ensembles ! première fois d'ailleurs (je crois pas l'avoir déjà dit) que je fais une fics yaoï qui met enfin les deux concernés ensembles ! j'espère que ça vous plait, laissez moi des reviews, vos avis comptent !