Série :Gundam-vive-les-Pyrénées-Wing
Auteur : Ookami dagga Shamandalie Yang, qui adore mettre des chansons dans ses fanfics.
Genre : Alors POV plus ou moins de Hee-chan (vous avez remarqué que je mets toujours « plus ou moins » ? c'est parce que c'est pas du « je » à 100 ;) si c'en était, je dirais POV tout court !), un poil d'angst de Hee-chan (mon sadisme doit être satisfait pour le moment… c'est rare !), yaoï évidement, je l'ai dit et je le répète, je l'ai je le lâche plus maintenant ! lol et song fic aussi, d'ailleurs faut que je mette la traduc après mon blabla de fin, j'ai failli oublier ! et peut-être d'autres trucs que je connais ni les termes ni les définitions alors voilà vous verrez bien !
Disclaimers :
Ooka : Hee-chan est à moi…
Duo : NON !!!
Ooka : Bon alors Dudu est à moi…
Heero : Omae o korosu.
Ooka : Mais heu ! C'est pas du juste !
Heero et Duo : Exactement.
Petit blabla : Voilà, chapitre 13 ! Et on voit que je me casse pas la tête pour le nom des chapitres… lol tout le temps le nom d'une chanson :p Sauf que dans le chapitre 12, ça avait un rapport un peu recherché avec l'histoire ! Le labyrinthe appelé « toi » ! Hee-chan qui se paume en lui-même avec tous ces méchants qui l'accusent de ceci ou cela… Enfin tout ça pour dire que là bin c'est juste parce que c'est le titre de la chanson qu'il y a vers la fin du chapitre lol remarque ya un rapport hein, si si ! Enfin bref, arrêtons là nos blablas que tout le monde il s'en fiche ! Bonne lecture !

Chapitre 13 : Dying in the sun.

- Tu es sûr que c'est par là ?
- Comment veux-tu que je sois sûr ? J'ai pas pour habitude de me balader à l'aube dans les Pyrénées moi !
- Tu aurais pû repérer les lieux pendant ton transfert. Tu devais avoir une bonne vue depuis le ciel.
- J'avais autre chose à faire que contempler le paysage je te signale !
- Comme quoi ?

Duo tira la langue à Heero qui s'autorisa un petit air narquois.

- C'est moi ou tu deviens plus expressif ? fit le natté.
- C'est une mauvaise chose ?
- Si tu commences à avoir des répliques aux miennes, oui.
- Dans ce cas, je crois que je vais continuer sur cette voie.
- Mais heu !

Cette fois, c'est Heero qui tira la langue à Duo. Le pilote brun n'en revenait pas lui-même. C'était fou à quel point il avait changé en si peu de temps. Le natté l'humanisait vraiment… Il voulait lui faire plaisir en se montrant moins distant, moins caché sous son masque. Mais, en même temps, ça l'amusait de répondre ainsi à Duo qui était habitué à ne pas se faire renvoyer ses balles. C'était sympathique de voir sa moue boudeuse quand il lui répondait, ou son air ahuri quand il lui tirait la langue.

- Toujours est-il qu'il me semble que nous sommes perdus, dit Heero en regardant autour d'eux les montagnes.
- Pas du tout, répondit Duo en tendant son bras libre au hasard. La ville est par là, j'en suis sûr !

Heero releva la tête pour tenter d'apercevoir le soleil entre les nuages blancs qui recouvraient le ciel. Sans succès. Si au moins ils pouvaient se diriger grâce à l'astre diurne… mais non. Et, bien sûr, ils n'avaient aucun point de repères, encore moins une boussole.

- Ca ne sert à rien de continuer au hasard, dit-il. Trouvons un moyen fiable de nous orienter.
- Si ce crétin de soleil voulait bien montrer le bout de son nez… grommela Duo.
- Insulte-le en levant le poing, peut-être qu'il daignera te répondre.
- Le natté aida Heero à s'asseoir sur les rochers, le dos appuyé contre un bloc de pierre.
- Je vais finir par te préférer en mode robot spécialiste du hn-age.
- Hn.
- T'es autant désespérant comme ça qu'avant…
- Hn.
- Mais t'as fini de te foutre de moi ?
- Hn ?

Heero prit un air innocent et interrogatif, air qu'il avait pû souvent voir sur Quatre. Duo lui tira la langue et se laissa tomber à sa droite en soupirant. Mais il cachait très mal un début de grand sourire. Le pilote brun ne chercha pas à dissimuler le sien.

- Bien, nous n'avons donc aucun point de repères, nous sommes perdus, le soleil ne semble pas vouloir nous aider, nous n'avons pas de boussole et nous sommes en territoire ennemi, résuma-t-il.
- Autrement dit, on est dans la merde, traduisit Duo.
- Nous devons nous dépêcher de quitter ces montagnes. Le temps n'a pas l'air de vouloir s'améliorer et la neige ne nous facilitera pas la tâche. Sans compter que nous ne sommes pas très couverts.
- Faudrait qu'on arrive à contacter quelqu'un, de préférence Quatou et Trotro.
- Tu n'as rien sur toi je suppose qui pourrait nous permettre d'établir une liaison ?
- Nan m'sieur.
- Alors nous devrions essayer de trouver un refuge en espérant qu'il y aura un téléphone ou quelque chose du genre.

Duo se tordit le cou dans tous les sens, inspectant les environs immédiats.

- On est pas sortis de l'auberge, dit-il en soupirant. Chercher la ville ou chercher un refuge, ça revient au même : on erre sans savoir où aller.
- Non, fit Heero. Les refuges sont en général dans des endroits faciles d'accès et près, voir sur les pistes de randonneurs. J'en ai aperçu une tout à l'heure. On devrait pouvoir trouver notre chemin à partir d'elle.
- T'as trouvé une piste et tu l'as pas dit ???
- Tu avais l'air tellement déterminé à retrouver ton chemin sans aides…
- Je rêve ou ya de la moquerie dans ton temps ?
- Tu dois rêver.

Le natté tira la langue à Heero avant de se lever et de lui tendre une main. Le pilote brun grogna intérieurement. Il se montrait si faible… incapable de faire plus d'un pas sans l'aide de quelqu'un… mais d'un autre côté, vu tout ce que son corps avait encaissé ces dernières heures, c'était plutôt normal qu'il soit dans cet état… Il pouvait remercier ses entraînements stricts et ses capacités à se remettre plus vite que la plupart des gens. Cela dit, il ne pouvait ressentir une certaine frustration à dépendre autant de Duo. Alors qu'il voulait le protéger… c'était l'inverse qui se faisait.

Heero tendit quand même sa propre main en étouffant un gémissement et laissa le natté le relever tout en lui entourant la taille de son autre bras, le soutenant en faisant attention à ses côtes cassées. D'accord, son orgueil en prenait un coup avec cette dépendance, mais… être continuellement ou presque collé au natté n'était pas pour autant désagréable. Il y a des avantages à tout, non ?

Le couple s'engagea tant bien que mal sur les rochers. Ils ne progressaient pas bien vite. Heero voulait se dépêcher, mais Duo ne l'entendait pas de cette manière. Il était évident que le natté refusait de brusquer le pilote brun.

- A ce train-là, on y sera encore l'hiver prochain, finit par faire Heero.
- Vaut mieux y aller doucement et sûrement, répliqua Duo en regardant où il mettait ses pieds et ceux du pilote brun.
- Laisse moi marcher. Va devant, je te rejoindrai.
- Et puis quoi encore ?
- Profite de ton avance pour repérer le refuge.
- Pas question de te laisser seul Hee-chan. De toute façon, t'es pas en état de marcher sans aide. Tutut ! Pas de « Mais » ou d'autres protestations ! Je suis aussi intraitable que Quatou là-dessus ! Je te lâche pas une seule seconde, un point c'est tout ! On y va ensembles ou on y va pas ! Et t'es pas en mesure de grommeler ou d'ordonner qu'on fasse autrement je te signale. Nan je t'ai dit de pas répondre ! Bon t'as le droit de gnagnagner si tu veux dans ta barbe, mais pas plus !
- C'est stupide, on perd du temps, Oz n'est peut-être pas loin, Zechs a pû survivre lui aussi à l'explosion, et…
- J'ai dit pas un mot ! M'oblige pas à prendre des mesures strictes.

Heero s'arrêta et lança un regard de défi au natté.

- Ah oui ? dit-il avec un sourire moqueur.
- Tu veux parier ? répliqua Duo en lui rendant regard et sourire.
- Tu as déjà perdu. J'ai dit plus d'un mot il me semble.
- C'est vrai ça. Dans ce cas, les mesures seront encore plus sévères !

Le pilote brun allait parler mais, comme promis, Duo l'en empêcha d'une manière plutôt efficace. Heero tenta de se dégager des bras du natté plus par défi que par envie mais bien entendu ses muscles s'y opposèrent. De même que son « bourreau ». Il serra les dents, bien décidé à ne pas laisser le champ libre à Duo. Peut-être que son corps était meurtri, mais ses mâchoires fonctionnaient très bien, elles. Les lèvres du natté esquissèrent un sourire, Heero le sentit, et relâcha un instant son attention. Il n'en fallut pas plus à Duo pour prendre possession du territoire.

Le pilote brun contre-attaqua aussitôt. Le combat fut fougueux, puis sombra petit à petit en un échange doux, partagé. Il n'était plus question de défier l'autre, seulement de se montrer ses sentiments. Un coup de vent glacial les fit rompre leur baiser. Mais il n'éloigna pas pour autant les deux adolescents qui se collèrent l'un à l'autre. Duo reprit sa place sous le bras de Heero, lui rattrapant la taille pour le soutenir, et leur marche continua. La méthode du natté pour le faire taire était très efficace, jugea le pilote brun. C'était à retenir. Après tout, si ça marchait dans un sens…

¤¤¤¤

Ils mirent bien une heure à le trouver, ce maudit refuge, et quand Duo poussa la porte en bois de la petite cabane de rondins, ils commençaient à être couverts de neige. Heero inspecta aussitôt l'endroit des yeux. A droite, se trouvait un lit de camp défait, avec des couvertures apparemment chaudes pliées dessus. A gauche, une petite cheminé dans laquelle un tas de bois était prêt à être enflammé. A côté, des réserves de combustibles. Enfin en face s'étalait un buffet respectable pour un refuge, avec des placards en bois, comme tout ici au fond.

Duo amena le pilote brun vers le lit et le fit s'y asseoir avec douceur, puis il alla refermer la porte.

- Na ! Dehors la neige ! Non mais ! dit-il sur un ton triomphale avant de se tourner vers la cheminé. Et bonjour le bon feu ! Ca va nous faire du bien ça !
- Hn, répondit Heero par automatisme.

Le natté trouva un briquet sur le buffet et alla allumer le feu. Heero se força à bouger les bras malgré la douleur. Pas question de les laisser s'ankyloser. Il en profita pour faire tomber les quelques flocons de neige qu'il avait dans sa tignasse. Tant qu'il ne se tournait pas, ça allait. Les bras et les jambes, il avait l'habitude de les entendre hurler à chaque mouvement. Mais les côtes… ça, c'était vraiment douloureux. Lorsque la chaleur du feu commença à se répandre dans la pièce, Heero ne put s'empêcher de fermer les yeux, prêt à ronronner. Ca faisait vraiment du bien.

- C'est super, ya des chips ! Avec de la viande séchée ! Et des rations de survie !

Heero rouvrit les yeux pour apercevoir Duo fouinant dans les placards.

- Regarde plutôt s'il y a un téléphone ou quelque chose s'en approchant, dit-il.
- Ok, ok, c'est bon. Mais ça nous ferait pas de mal de manger un morceau à mon avis.

D'abord contacter les autres.

- Ouais, ouais, je sais.

Duo laissa à regret le garde-manger pour fouiller ailleurs. Puis il vint s'asseoir à côté de Heero et fit tomber une sorte de petite balise.

- Pas de téléphone, ya que ça, dit-il. Tu crois que ça marche ?

Heero attrapa le petit boîtier et l'examina. C'était une espèce d'émetteur qui ne permettait pas d'établir une véritable communication, seulement un signal pour indiquer leur position. Mais, en le trafiquant un peu, le pilote brun jugea possible d'émettre quelque chose sur une fréquence choisie par ses soins. Au hasard, celle de Sandrock ou du Heavyarms.

- Je devrais pouvoir le trafiquer et émettre un signal aux autres, dit-il au natté.

- Mais impossible de savoir s'ils le recevront et, si c'est le cas, s'ils devineront qu'il s'agit bien de nous, n'est-ce pas ?
- Je pense qu'ils le sauront. Je vais essayer de m'arranger pour que le signal émette des sons en morse.
- C'est possible ? C'est censé faire que bip, bip, ces machins là, pas transmettre des messages en morse ou autre chose.
- Qui ne tente rien n'a rien.
- Tu peux le faire ? Ou tu veux de l'aide ?
- Je ne suis pas complètement hors service Duo.
- Sait-on jamais…
- Puisque tu as faim, prépare quelque chose.
- Ah voilà un ordre auquel j'obéirai avec plaisir !

Duo fit mine de se lever, vola un léger baiser du bout des lèvres à Heero avant de se précipiter sur les placards en riant comme un enfant. Le pilote brun porta un instant ses doigts à ses lèvres qui esquissaient un sourire sans même qu'il s'en rende compte. C'était étrange. Ils étaient dans une situation plutôt mauvaise. La plupart des MS avaient sans doute été détruit mais il pouvait en rester. Ils étaient toujours dans une zone contrôlée par Oz. Zechs pouvait, lui aussi, avoir survécu. En bref, ils n'étaient pas tirés d'affaire. Et pourtant…

Et pourtant, tout en ouvrant le boîtier et en commençant à trifouiller les fils et autres, Heero se dit qu'il s'en foutait complètement de tout ça. Il était heureux, au contraire, d'être dans cette situation. Il était avec Duo, dans un refuge, au chaud et au sec. Et il était en paix avec lui-même. Il se comprenait enfin. Même s'il avait encore du mal à se l'avouer, à le dire, il aimait le natté. Ces mots sonnaient étrangement dans son esprit mais il savait qu'ils étaient vrais. Jusqu'à présent, jamais il n'avait vraiment compris le sens de ces paroles. Mais maintenant, il se rendait compte à quel point elles lui exprimaient bien ses sentiments. Même s'ils les trouvaient quand même trop faibles par rapport à tout ce qui le submergeait dès qu'il était près de Duo. Qu'il pouvait le serrer contre lui. L'embrasser.

- C'est trop silencieux à mon goût, fit Duo tout en sortant chips et rations de survie des placards. Tu connais pas une chanson Hee-chan ?

Heero ne leva pas les yeux du petit émetteur posé sur ses genoux, tenant plusieurs fils dans ses doigts crispés.

- Non.
- Même pas une petite ?

Le pilote brun chercha dans sa mémoire. Mais il n'en avait aucune pour l'instant. Jamais on ne lui en avait appris. Et il n'avait jamais vu l'utilité à connaître par cœur des chansons. Et puis, une mélodie lui revint. Douce, calme. Où l'avait-il entendu ? Il ne pouvait se rappeler. Par contre les paroles lui revinrent. Dans son souvenir, la voix était celle d'une femme, mais cela ne l'empêcha pas de fredonner les mots, presque timidement.

- Do you remember
The things we used to say ?

Sa voix, d'abord hésitante, se fit un peu plus ferme. Le sens des paroles lui semblait vrai et c'était cela qui comptait.

- I feel so nervous
When I think of yesterday

Oh oui il se sentait nerveux en repensant à hier. Il n'avait pas oublié… ces accusations… ces vérités… Duo qui lui en voulait de ne pas avoir vu plus tôt ce qui, apparemment, aurait dû être évident… comment avait-il pû ne pas faire attention ? Pourquoi n'avait-il pas fait attention ? Peut-être qu'il aurait compris ses sentiments plus tôt… qu'il aurait vu ceux du natté… et que cet accident n'aurait pas eu lieu…

- How could I let things
Get to me so bad ?
How did I let things get to me ?

Heero s'en voulait. Comment avait-il pû ne rien voir ? Maintenant, il commençait à comprendre pourquoi Duo avait réagi ainsi avant leur journée en ville. Pourquoi Quatre avait ses petits airs d'innocent qui comprend tout. Il avait blessé le natté sans le vouloir tout simplement parce qu'il avait été incapable de comprendre que Duo puisse être jaloux… Le pilote brun se sentait un peu honteux… s'il était un peu plus ouvert aux autres… s'il pouvait mieux comprendre les relations entre les gens, il aurait pû comprendre…

Mais il était comme la mort. Indifférent à tout. Incapable de voir le soleil des autres, les émotions des autres, brillant comme l'astre. Même en étant aveuglantes, il ne les voyait pas. Il était...

- Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying...

Heero revint à son émetteur, veillant à le traficoter comme il fallait. Mais il n'avait pas fini sa chanson.

- Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying...

Mais il y avait Duo maintenant. Il avait fini par comprendre. Le natté avait fini par lui faire comprendre. Même s'il se sentait mal, indécis, timide, la volonté de l'autre l'aidait.

- Will you hold on to me
I am feeling frail
Will you hold on to me
We will never fail

Et le rendait plus fort. Heero était décidé, maintenant. Décidé à tout faire pour Duo. Pour ne pas échouer. Pour le rendre heureux. Il n'était plus question de jouer les soldats parfaits, comme avant...

- I wanted to be so perfect you see
I wanted to be so perfect

Oui, il voulait être parfait. Un soldat parfait. Qui ne s'occuperait de rien d'autre que de ses missions. Les autres ? Peu importe. Des équipiers, pas plus. Il voulait être si parfait... froid, indifférent, insensible. Comme...

- Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying...

Il était comme ça. Distant. Fuyant. Pas question de nouer des liens plus que professionnels avec les autres. Il voulait être parfait. Mais il était aussi si froid… indifférent… et si seul… comme…

- Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying...

Heero entendit un bip venant de l'émetteur et il l'observa attentivement. Apparemment, il marchait. Le pilote brun vérifia la fréquence. C'était bien celle de Sandrock. Une bonne chose de faite. Maintenant, il n'était plus si sûr de pouvoir faire jouer du morse à cette petite bête… mais au fond, il avait dit ça plus pour rassurer Duo qu'autre chose. Si Quatre recevait le signal, et il n'y avait pas de raisons pour qu'il ne le reçoive pas, il utiliserait son empathie pour savoir si c'était bien leur position qu'hurlait l'émetteur.

Duo s'assit à côté de lui, un paquet de chips dans les mains et se colla contre lui tout en grignotant, étrangement silencieux. Apparemment, il méditait le sens des paroles de la chanson…

- L'émetteur marche comme il faut, fit Heero en refermant le boîtier. Il n'y a plus qu'à attendre que Quatre et Trowa le capte et nous trouve.
- Ah… super !

Le ton joyeux sonnait faux.

- Quelque chose ne va pas ? demanda Heero, se forçant à essayer de comprendre sa faute.

Il n'aurait peut-être pas dû chanter cette chanson. Duo pouvait mal l'interpréter. Le natté releva les yeux vers lui pour le regarder, sa tête étant posé sur l'épaule droite du pilote brun.

- Non, non. Je réfléchissais juste à ta chanson.
- Je ne me rappelle pas où je l'ai entendue… et comme je n'en connais pas d'autres et que tu avais l'air d'en vouloir une…
- Alors le sens ne compte pas ?
- … tout dépend de ta manière de l'interpréter…
- Tu es comme la mort au soleil ? Je te rappelle au passage qu'à la base, la mort, c'est moi !
- Tu es le Dieu de la Mort, c'est différent. Nous nous complétons en fin de compte, non ?
- Vu comme ça…

Heero regarda les flammes dans la cheminée devant lui, cherchant ses mots. Il voulait faire un effort, dire ce qu'il pensait. S'ouvrir à Duo. Il fallait qu'il prenne cette habitude, même s'il n'appréciait pas trop. S'ouvrir, c'était se montrer. Se montrer, c'était prendre un risque. Le risque qu'il souffre. Mais il voulait bien souffrir pour Duo.

- J'étais comme la mort au soleil… tenta-t-il. Froid, indifférent, cherchant plus à m'éloigner des autres qu'à m'en approcher… mais un nouveau soleil est arrivé et, petit à petit, il a fini par me réchauffer. A lui tout seul, il a réussi là où des milliards avaient échoué. Je voulais être parfait, distant, sans me soucier des autres, froid comme la mort.
- Ce n'est plus le cas, hein ?
- Tu trouves que ça l'est toi ?

Heero baissa la tête vers Duo et lui fit un petit sourire amusé avant de se dégager pour lui faire face. Il passa une main derrière la nuque du natté, une autre sur sa joue et l'attira contre lui. Evidement, son corps hurla, mais peu importait. Loin, très loin de là, et pourtant juste à leurs pieds, tomba un petit émetteur qui continua malgré tout à envoyer ses « bip, bip » insistants.

¤¤¤¤¤¤¤¤

Rho mais j'arriverai jamais à la finir cette fanfic !!! Lol à chaque fois depuis le chapitre 10 ou 11, je me dis « ça y est cette fois c'est THE dernier chapitre » et en fait non… alala ! Et toujours pas d'internet… alors qu'on est vendredi 14 janvier !!! j'vais porter plainte là !!! ça se fait pas de me laisser sans internet aussi longtemps ! c'est un crime !!!

Enfin au passage pour les curieux (et pervers aussi :p) NON Hee-chan et Dudu ne vont pas s'envoyer en l'air dans le refuge ! Là bin ils passent le temps, c'est tout ! Remarque j'aurai bien pû faire un lemon là (ce serait le premier… aucune idée de ce que ça donnerait lol) ou préciser implicitement ce qui se passerait entre ce chap et le suivant, mais techniquement c'est pas possible ! Heero est peut-être super solide mais ça n'empêche pas que des côtes cassées ça gêne pour ce genre d'exercices ! Et de toute façon Duo serait pas d'accord ! Il peut être comme Quatre des fois Dudu ! mère poule ! T'es pas bien, tu bouges pas et tu te reposes point barre même si on a envie de faire autre chose !

Dites c'est qu'une impression ou mes blablas de fin se font de plus en plus long ? lol ça doit être à cause du fait que j'ai pas internet ! (comme mes phrases sont bien françaises… lol) enfin voilà ! J'espère que je pourrai poster mes quatre chapitres ( du 10 au 13… ça en fait un petit paquet en plus d'un coup là !) ce week-end ! Sur ce, et bien laissez donc des reviews si vous avez des commentaires ou un avis sur ma petite fanfic (enfin petite… je crois que j'ai jamais fait autant de chapitres SERIEUX avant !)

Au fait, j'allais oublier (ouh la vilaine Ookami !) voilà les paroles de la chanson (que Hee-chan chante au complet mais bon je préfère la remettre quand même sans les « commentaires » de notre petit Heechou entre) avec la traduction pour ceux qui aime pas l'anglais ! Lol voilà ! Au passage, vous remarquerez que dans la traduction c'est au féminin, normal la chanson est de The Cranberries. Cela dit, comme en anglais on ne voit pas les marques du féminin, moi j'estime que ça peut être un mec qui chante alors Heero la chante et voilà na !

Dying in the sun

Do you remember
The things we used to say?
I feel so nervous
When I think of yesterday

How could I let things
Get to me so bad?
How did I let things get to me?

Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying

Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying

Will you hold on to me
I am feeling frail
Will you hold on to me
We will never fail

I wanted to be so perfect you see
I wanted to be so perfect

Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying

Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying in the sun
Like dying

Morte au soleil

Te souviens-tu ?

Les choses que nous avions l'habitude de dire ?

Je me sens si nerveuse,

Quand je pense à hier

Comment j'ai osé laisser passer les choses,

Me rendez vous si mauvaise ?

Comment ai-je pu laisser ces choses m'arriver ?

Comme la mort au soleil,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort,

Comme la mort

Comme la mort au soleil,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort,

Comme la mort

La volonté que tu tiens sur moi,

Je me sens frêle,

La volonté que tu exerces sur moi,

Nous n'échouerons plus jamais,

J'ai voulu être si parfaite, tu vois,

J'ai voulu être si parfaite,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort au soleil,

Comme la mort,

Comme la mort