Bonjour à tous ! Vous allez bien ?

Moi, oui, surtout que cette histoire marche comme sur des roulettes dans ma tête et entre mes doigts...

Tout d'abord, merci à :

Nee Chan : ah, vraiment désolée mais pour le coup mais tu ne te trompes pas... c'est bien une fic pour savoir comment ils en sont arrivé là... mais si tu pleures tant mieux, c'est fait nesprès pour ça ! bisous et merci pour ta review !

Tetedenoeud : eh bien, pour le moment, je n'ai pas une idée très précise de la fin... je n'en suis qu'au début et d'ici là il va se passer beaucoup, beaucoup de choses... alors on verra bien ! a plus et merci !

Val : voici la suite, c'est assez rapide ? j'espère mais tu sais, je ne suis pas réputée pour ma rapidité, c'est pas pour rien qu'on m'appelle Speedy... donc, même si j'ai fait plutot vite, ne t'y habitue pas trop ! merci et bisous !

Feemusty : Voila la suite et bonne lecture ! bisous et merci !

Zaz : timbré du bulbe ? c quoi cette expression ? enfin, bref, oui, effectivement, de la grosse déprime, même ! et ce n'est que le début ! gros bisous !

Lily Ewans/Potter : pleure pas ! enfin, si pleure, c'est fait pour ça ! merci, bisous !

Lovespike : merci ! gros bisous, à plus !

Ensuite, je voudrais préciser que pour ce chapitre et l'histoire en général, j'ai repris quelques détails de mon autre fic (Harry Potter et les Dix Pouvoirs Elementaires pour ceux qui ne le savait pas). Pour ceux qui ne l'ont pas lu, j'ai mis des numéros à certains endroits et des explications en bas (ça faisait trop lourd dans le texte si je le réexpliquais, à mon avis tout du moins). A part ça, c'est l'été avant la septième année (pour le moment) et il y aura des spoilers du tome 5 (il y en avait déjà dans le prologue).

Je rappelle également que cette fic est un slash, comprenez relations entre personnes du même sexe, donc homophobes ne lisez pas ça, ce n'est pas pour vous...

Un disclaimer : on le sait et on le repete, tous ces personnages et tous les éléments et lieux qui s'y rapportent ne m'appartienent absolument pas, ce sont ceux de la GRANDE MME JKROWLING. La seule chose qui soit à moi ici est le scénario et la rédaction.

Voila, je crois bien que c'est tout... Ah, j'oubliais : Cette histoire est entièrement dédicacée à la SKCMDP et particulièrement à CLEMENCE (heureuse de savoir que ça te plait autant !)

Gros bisous à tous et bonne lecture ! Et laissez-moi une review pour me dire ce que vous en pensez !

Speedy

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Rien d'autre que ma haine

Chapitre 1 :

Quand tout va mal...

Cette falaise (1) était vraiment un endroit... parfait. Isolé, comme j'en avait besoin. Par cette chaude journée d'été, j'y étais tranquillement posé. Non, pas tranquillement. La dernière fois que je m'étais posé tranquillement quelque part datait d'au moins deux ans. J'étais vraiment mal. Depuis que la guerre avait été officiellement ouverte entre Voldemort et le reste du monde magique, le Seigneur des Ténèbres avait apparemment décidé de rattraper les quatorze années qu'il avait perdues. Sirius n'avait été que l'un des premiers sur la longue liste de morts et je ne comptais plus les pertes que notre coté avait subies. A peine un mois après l'incursion au ministère, les attaques et les attentats n'avaient cessé de s'enchaîner.

Un stade de Quidditch d'environ cinquante mille personnes détruit entièrement avec tous ceux qu'il abritait, durant un grand match de coupe d'Europe entre - comme par hasard - la France et la Grande Bretagne (2). Pas de survivants. Des tas de petites familles isolées, sans grand intérêt remarquable et sans réel schéma visible. Un attaque sur le chemin de Traverse la veille de Noël. Des milliers de blessés et plus de cinq cents morts, dont George Weasley qui, avec son frère, venait juste d'ouvrir une boutique de farces et attrapes. Fred avait fini par le suivre après s'être laissé dépérir pendant plus de deux mois. Tonks avait elle aussi perdu la vie dans une mission secrète pour l'Ordre du Phœnix. Hagrid était revenu du pays des géants avec un bras en moins.

La dernière fois que j'avais vu Molly Weasley après la mort de deux de ses fils, elle m'avait parue effondrée mais avec une flamme de détermination effrayante dans les yeux. Ron avait lui aussi affronté le choc beaucoup mieux que moi : après deux jours de silence obstiné dans le dortoir sans manger, il nous avait clairement fait comprendre que ça ne se passerai pas comme ça et qu'il se battrait jusqu'au bout, quitte à tuer Voldemort lui-même s'il le fallait. Tant mieux pour lui s'il avait encore la force d'y croire. Personnellement, je n'en avait plus la force.

Toutes ces horreurs m'avait rendu malade. Déjà, à la mort de Sirius, j'avais passé un mois la tête dans les toilettes de Dursley à vomir tout ce que je savais, comme pour exorciser... quoi ? Ma culpabilité ? Ma tristesse ? Ma haine ? En tout cas, le résultat n'avait pas été très concluant : Remus était venu me chercher à la suite d'une non-réponse de ma part à l'une de ses lettres, et il m'avait trouvé amaigri, pale et le regard vitreux, allongé sur mon lit où je n'arrivais pas à trouvé le sommeil. Il ne m'avait pas emmené au douze Square Grimmaurd, mais chez les Weasley. Molly m'avait forcé à manger pour que je reprenne du poids. Je n'ai jamais eu le courage de refuser, mais je gardait très peu de ce qu'elle me donnait dans l'estomac.

Après ces pénibles vacances, la rentrée ne fut pas plus agréable : j'avais, Merlin seul sait comment, réussi à obtenir mes BUSEs de Potions avec la mention Optimal, mais malgré son obligation à me prendre dans sa classe d'ASPIC, Rogue ne l'entendait pas de cette oreille. Je le haïssais. Jamais il ne m'avait autant humilié en l'espace d'un an. J'avais encore dans la bouche le goût immonde d'une potion que j'avais lamentablement ratée et qu'il m'avait fait avalé devant toute la classe. Malefoy était mort de rire, le salaud ! J'ai cru que j'allai le tuer.

Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, je ne travaillais plus ; jusqu'au jour où McGonnagall est venue me voir pour me rappeler entre quatre yeux qu'elle avait juré de m'aider jusqu'à son dernier souffle pour que je devienne Auror, mais qu'elle ne pouvait pas tout faire toute seule et qu'il fallait que j'y mette du mien. Je la soupçonnais d'avoir fait pression sur Rogue pour qu'il m'accepte dans sa classe. Alors, bon gré mal gré, je me mis au travail, découvrant presque avec soulagement que cela m'empêchait de penser à la guerre et aux massacres de l'extérieur. Je mangeais un peu plus, mais je restais très maigre, bien plus que je ne l'avait toujours été. Le matin, je n'osais plus me regarder dans la glace tellement j'étais lamentable : les joues creuses, le regard vide, la cicatrice rouge bien visible dans mon visage d'une pâleur effrayante, les cernes noires. Hermione me regardait d'un air malheureux, Ron était désemparé, Ginny tristounette. Il faut dire que la mort des jumeaux l'avait particulièrement affectée et elle en avait été physiquement malade pendant plusieurs jours.

Physiquement malade, je l'était aussi. Non seulement par toutes ces morts, toutes ces attaques, mais aussi et surtout parce que j'étais censé tuer Voldemort et que je m'en sentais incapable. L'idée de devenir un assassin me hantais la nuit. Merlin merci, mes cours d'Occlumancie avec Dumbledore portaient leurs fruits et le peu que je dormais n'était pas troublé par des visions de massacres. Mon imagination se débrouillait très bien toute seule, pas besoin de Voldemort.

Je repliai les genoux sous mon menton et entourai mes jambes de mes bras. Ma vie n'était qu'un désert rempli de mort et de souffrance. Il était très tentant de me jeter du haut de la falaise, mais je rejetai cette idée. Je ne pouvais pas faire ça. Quelque part, je me sentais terriblement responsable de tout de qui se passait et je devais tout faire pour stopper cette escalade de violence.

Il y avait au moins une chose qui me plaisait réellement et pour lequel je me donnait à fond : le Quidditch. McGonnagall m'avait nommé capitaine pour essayer de me détourner de mes idées noires, et ça fonctionnait tant que j'étais que mon balai et que je me défoulais pour faire de mon équipe la meilleure qui ait jamais été à Poudlard. Mais dès que je regagnais les vestiaires le répit était fini.

Sans doute, cela participa au fait que, bizarrement, mon apparence lamentable n'affaiblissait pas l'attirance que j'exerçais sur un certain nombre de filles, et même certains garçons, depuis les excuses publiques de Fudge à mon égard. Mais je ne me faisais aucune illusion : la seule chose qui les intéressait, c'était la célébrité qu'ils n'auraient pas manqué d'acquérir s'ils étaient sortis avec moi. Aucun ne semblait vouloir me connaître réellement, moi et mes souffrances. Néanmoins, j'avais misérablement cédé à quelques filles une nuit de ma vis, cherchant l'oubli de ma tristesse dans l'ivresse du plaisir. Oui, je sais, c'était monstrueux comme réaction, mais malgré les regards désapprobateurs d'Hermione quand je revenais de mes folles nuits, j'étais incapable de m'en sentir coupable. Déjà trop de choses pesaient sur ma conscience. C'était elles qui venaient me voir, pas le contraire. Et elles n'avaient rien à dire, elles le voulaient et moi... Je rougis de gène en me rappelant avec quelle nonchalance Rosia, une septième année de Serdaigle - et amie de Cho, à ma plus grande honte - s'était collée à moi en m'effleurant les parties intimes avec un sourire suggestif.

Mais même si je n'avais pas un comportement tout à fait correct du point de vue morale, il y avait pire que moi et cela me rassurait. D'après ce que j'avais entendu dire, Malefoy avait déjà fait passé une bonne partie des effectifs de Poudlard par son lit et ne semblait par plus attiré par les filles que par les garçons. Enfin, peu m'importait les prouesses sexuelles de Malefoy, j'avais mes propres problèmes. Pour le moment, j'essayais de savoir si ma décision de cacher la Prophétie à Ron et Hermione pouvait tenir encore longtemps. Ils se doutaient bien que quelque chose n'était pas normal, il n'y avait qu'à voir comment ils me regardaient à chaque nouvelle d'attaque. Je réagissait toujours très violemment : même si la façon dont les meurtres étaient commis était horrible, je ne devrais pas passer un quart d'heure à vomir dans les toilettes. Je n'avais même pas eu un haut-le-cœur le soir de la troisième tache, pourtant j'avais subi plusieurs Doloris, le meurtre de Cédric, le retour de Voldemort, la vision de mes parents... Et là, j'étais malade pour des personnes que je ne connaissais même pas et que je n'avais jamais vu de ma vie. Mais il y avait un autre fait, une autre circonstance dont seul moi, Dumbledore, Remus et Voldemort dans une certaine mesure connaissaient l'existence. La Prophétie, qui faisait de moi le sauveur du monde, celui qui devait stopper Voldemort ou mourir... Stopper Voldemort. Chose que je me sentais totalement incapable de faire.

Comme toujours quand je pensais à cette histoire, le désespoir s'empara de moi par les tripe et ne me lâcha pas. Devais-je le dire à Ron et Hermione ? Oui, certainement. Mais comment réagiraient-ils ? Sans doute mal. Plus d'un an que je leur cachais la vérité, ils ne pouvaient que mal le prendre. Je n'avais rien à dire pour ma défense, excepté peut-être que je les aimais trop et que voir leur désarroi et leur pitié, c'était plus que je ne pouvais en supporter.

J'avais déjà été à deux doigts de le leur dire, à cette fin de sixième année, mais je m'étais lâchement dérobé au dernier moment. Voldemort s'était servi d'eux comme appât pour m'attirer dans son repère. Le piège avait commencé à fonctionner, mais au dernier moment Rogue m'avait empêché de partir et c'était l'Ordre du Phoenix qui était intervenu. Ron et Hermione avaient été soulagés, mais aussi surpris : manifestement, ils s'étaient attendus à ce que ce soit moi qui vienne les chercher. J'avais commencé à donner un début d'explication, mais j'avais abandonné. Plus tard, m'étais-je dit. Mais quand ?

Aujourd'hui, j'étais à Poudlard. C'était le jour de mon anniversaire et de ma majorité, mais je n'en ressentais aucune joie. Qu'était une année de plus dans ma vie ? songeai-je, dépité. Oncle Vernon n'avait pas supporté de me voir me comporter comme une loque, alors après une semaine d'injures et de menaces variés, il avait décidé de se montrer un peu plus persuasif et m'avait envoyé son poing dans la figure. Avant que j'ai eu le temps de dire ouf, des membres de l'Ordre du Phoenix étaient arrivés et m'avaient amené ici, où j'étais resté depuis, inquiet, malheureux et désespérément seul.

Ma cicatrice me fit soudain souffrir. Je grimaçai sous la douleur, mais c'était supportable et je fixai mon regard à l'horizon. C'était toutefois inquiétant : l'Occlumancie empêchait désormais Voldemort de pénétrer mon esprit et de me faire voir ce qu'il voulait, mais elle agissait aussi sur les douleurs de ma cicatrice. Alors qu'elle me fasse aussi mal, sur les terres de Poudlard par-dessus le marché, cela ne me disait rien qui vaille. Non, vraiment rien.

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(1) c'est une falaise qui surplombe Poudlard, le parc et les environs. Un peu plus loin dessus, il y a un cimetière où sont enterrés, entre autres, Sirius et les parents de Harry.

(2) Ce match a eu lieu en France. Ci-après, l'article de la Gazette, paru le lendemain :

Le Seigneur des Ténèbres reprend son reigne de terreur après 14 ans de répis.

Hier soir avait lieu, en France, la finale de la Coupe d'Europe de Quidditch, opposant l'équipe de France et l'équipe d'Angleterre. Le match en était à son moment critique quand soudainement, malgré les barrières anti-transplanage érigées autour du stade, des Mangemorts sont apparus dans les gradins, lançant des Avada Kedavra à tour de bras sur tout ce qui bougeait, tuant en particulier les joueurs sur leurs balais. Puis, quand tout semblait perdu pour les spectateurs pris de panique, les serviteurs du Seigneur des Ténèbres ont de nouveau transplané, laissant le public totalement surpris par cette retraite apparente.

Malheureusement pour eux, le carnage n'était pas terminé. Une épouantable explosion fit s'écrouler le batiment quelques secondes après le départ des Mangemorts. La Marque des Ténèbres apparut juste après au-dessus du lieu de l'attentat.

Le bilan de l'attaque est tout simplement horrifiant : il n'y a aucun survivant. Le stade habritait plus de 50 000 spectateurs, dont de nombreux dignitaires français et britanniques. Le Ministre de la Magie Cornélius Fudge, n'a pas souhaité s'exprimer sur ce qu'il a qualifié de "monstrueuse démonstration de supériorité." Son homologue français était lui aussi éffondré.

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Voila ! vous avez aimé ? une tite review ça coute rien !

Speedy