Salut tout le monde !
Ca va bien ? Moi oui, en tout cas.
Bon, j'ai décidé de vous postez en fait, deux chapitres par semaine, étant donné que j'écris cette histoire très très vite. j'essairai... disons, le mardi et le vendredi, si ça vous va.
Merci à Ornaluca, zaz (le slash c'est pas pour tout de suite, mais ça va venir... il faut savoir être patient, dans la vie...), tetedenoeud et Nee Chan.
voila voila... comme d'hab, dédicace à CLEMENCE et à la SKCMDP.
Disclaimer : rien n'est à moi sauf le scénario et la rédac...
Titre :
Rien d'autre que ma haine :
Chapitre 3 :
Une bonne nouvelle, deux mauvaises, c'est déséquilibré, vous ne croyez pas ?
Une semaine après, Dumbledore me convoqua dans son bureau. A ma grande surprise, Malefoy y était aussi, accompagné de Rogue. Il était resté toute la semaine à l'infirmerie. Je n'étais pas allé le voir : ce n'était pas parce que nous étions du même coté que j'allai me soucier plus de lui. Il était en meilleur état que la dernière fois que je l'avais vu, bien que plus sombre. Rogue semblait, lui, partagé entre l'inquiétude et la colère. Dumbledore me sourit, ne laissant aucune émotion transparaître sur son visage. Je jetai un coup d'œil à Fumseck avant de m'asseoir : le phoenix était toujours aussi beau. Il me regarda ; ses yeux étaient apaisants. Dumbledore m'invita à m'asseoir et je m'exécutais, choisissant le siège le plus éloigné possible de Rogue et Malefoy.
"Bien," dit alors le professeur Dumbledore. "Comme vous le savez tous déjà, Mr Malefoy va devoir rester ici jusqu'à une date indéterminée, pour sa propre sécurité. Je pense que l'occasion est bonne pour vous donner à tous deux des cours particuliers de Duel."
J'en serais tombé de ma chaise. Des cours de Duel ! Moi qui en avais réclamé à Dumbledore durant toute l'année dernière ! Enfin une bonne nouvelle ! Je ne pus empêcher un grand sourire de s'installer sur mon visage... qui fut aussitôt effacé par les paroles du directeur.
"C'est le professeur Rogue qui va vous donner ces cours. Il a une excellente expérience là-dedans et c'est le seul qui puisse le faire en ce moment."
Comment casser le moral d'un jeune sorcier enthousiaste à l'apprentissage ? Appeler le professeur Dumbledore, c'est un spécialiste. Pour une fois que j'avais vraiment envie de faire quelque chose de très intéressant, fallait-il vraiment que ce soit avec Rogue ? Merde, à la fin ! Je me renfrognai et jetai un coup d'œil furieux à Dumbledore. Lui eut un léger sourire, le genre de sourire qui annonçait une nouvelle très, très ennuyeuse... voir détestable.
"Je sais très bien que ce que je m'apprête à vous proposer ne va pas vous plaire..."
Mais ça ne va pas vous empêcher de le faire quand même, n'est-ce pas, cher directeur ?
"... mais je pense qu'il vaudrait mieux que Mr Malefoy s'installe dans les appartements de Harry pour -"
"Quoi ?" m'exclamai-je, en même temps que Malefoy.
"Pour que ces cours," continua Dumbledore, imperturbable, "aient réellement quelque chose de constructif."
"Mais -" voulus-je protester.
"C'est un grand avantage pour votre entraînement. Vous ne vous appréciez pas vraiment, ainsi, vous n'aurez aucun scrupule à vous attaquer férocement, s'il le faut."
"Je veux bien, mais est-il vraiment nécessa -"
Avez-vous déjà eu l'impression de n'être qu'un mur ? C'est exactement ce que je ressentais à ce moment-là.
"Plus la tension sera élevée et plus vous vous retiendrez, plus ces cours seront efficaces et intéressants."
"De là à -"
"Cette décision est sans appel," dit Dumbledore d'une voix autoritaire en tournant enfin le regard vers moi.
Je me renfrognai encore plus. J'étais coincé au château pendant encore près d'un mois. D'accord, c'était mon choix. J'allais avoir des cours de Duel, et même si je n'attendais que ça, le fait qu'ils me soient donné par Rogue en compagnie de Malefoy rendait l'idée beaucoup moins attrayante. Mais alors ça ! Je jetai un coup d'œil à Malefoy qui semblait aussi furieux que moi. Pour une fois que nous étions d'accord !
L'entretien se termina de façon plutôt houleuse. Dumbledore annonça quelques règles élémentaires de vie au château à Malefoy, pendant que je ruminais ma colère. Plusieurs fois, moi et Malefoy tentâmes de faire valoir notre point de vue sur cette cohabitation forcée, mais quand Rogue s'énerva à son tour en nous reprochant de ne pas faire confiance au directeur, nous nous enfermâmes tous deus dans un mutisme buté. Pourquoi, bordel ?
Je pinçais les lèvres tellement fort qu'elles devaient être blanches. Quelle idée, non mais, quelle idée, vraiment ! Comment faire confiance à Dumbledore avec une idée aussi stupide ?
Quand, enfin, il nous autorisa à partir, je sortis le plus rapidement possible de son bureau sans lui jeter un regard et regagnai mes appartements, qui n'étaient plus vraiment les miens désormais mais aussi ceux de Malefoy.
Argh ! Malefoy ! J'allai passer un mois à vivre au même endroit que Malefoy ! Quelle abomination !
"Bon, respire, Potter," me dis-je, "c'est pas si grave, après tout..."
Pas si grave ! Facile à dire ! Comment allions-nous bien pouvoir faire pour ne pas nous entretuer au bout de... deux minutes dans la même pièce ? Je respirai profondément avec un soupire. De toute façon, je ne pouvais pas y échapper, alors... Je pris le livre sur les Animagus que j'avais trouvé ici et que j'avais commencé à lire, puis me réinstallai près de la fenêtre pour le continuer. J'aurais bien aimé y arriver... comme Sirius... comme mon père...
Peu après, le mot de passe de la tapisserie fut prononcé. Je levai à peine les yeux de mon livre : ça ne pouvait être que Malefoy et je n'avais aucune envie de le voir. Il faisait leviter une petite valise derrière lui et se dirigea sans un mot vers la pièce désaffectée qui, je l'avais vu plus tôt, avait été remeublée pour en faire une chambre. Si j'avais été paranoïaque, j'aurais immédiatement pensé que Dumbledore avait tout prévu depuis au moins mon arrivée et qu'il m'avait donné cet appartement dans l'unique but de m'y caser avec Malefoy ! Il claqua la porte de sa chambre. J'entendis ensuite une pluie de coups contre le mur. Môsieur n'avait pas l'air content de la situation. Tant mieux ! Au moins, un léger sentiment de satisfaction me calma un peu. Malefoy furieux, voilà qui avait le don de me mettre de bonne humeur. Puis il sortit de sa chambre et vit se poster devant moi. Je le laissa poireauter cinq bonnes minutes avant de daigner lever le regard vers lui. Lentement, je me levai et me tint à moins de quinze centimètres de lui. Merde, j'étais obligé de lever les yeux pour le regarder : il mesurait pratiquement une tête de plus que moi. Il soutint mon regard d'un air glacial que je lui rendit bien.
"T'es dans un état lamentable, Potter," me dit-il avec un sourire sarcastique.
"J'aurais pu en dire autant de toi, Malefoy," rétorquai-je. "T'as bien de la chance que Pomfresh ait pu t'arranger tout ça. T'étais vraiment pas beau à voir à ton arrivée."
"Il parait," répondit-il tranquillement. "Nous sommes du même coté, désormais. Que les choses soient bien claires, Potter," souffla-t-il. "Nous ne serons jamais amis. Jamais. Et il n'est pas question que cette histoire change quoi que ce soit entre nous. Je ta hais et rien ne me fera changer d'avis."
"C'est tout à fait réciproque, Malefoy, ne t'attends pas à quoi que ce soit d'autre," répondis-je en essayant d'ignorer son souffle caressant mon visage, si... quoi ? Troublant ? Tentateur ?
"Parfait," décréta-t-il an se détournant et en quittant la pièce.
Je restai debout une seconde en foudroyant la porte du regard, puis me laissai de nouveau tomber dans le fauteuil avec un soupir. Tout est parfait, songeai-je. Rien n'avait changé. Rien, excepté peut-être ce que j'avais ressentit quand il était si proche de moi...
Mais non, pensai-je. C'était la fatigue causée par le choc de tous ces évènements en si peu de temps. J'avais besoin de voler. Bonne idée. Je me précipitai dans ma chambre pour prendre mon balai puis m'envolai directement de la fenêtre du salon. La falaise... besoin de solitude.
Trois heures de réflexions, de solitude et de vol acrobatique me remirent les idées en place et je redescendis vers le château. La fenêtre du salon était fermée. Merde, il était rentré ! J'allai devoir faire le tour. Je poussai un soupir agacé.
"Zen, Potter," pensai-je, "zen..."
De un, Malefoy ne pouvait pas savoir que j'étais parti par la fenêtre. De deux, il pouvait encore moins savoir que j'aurais voulu y rentrer. De trois, quand bien même il l'aurait su, il n'aurait probablement pas fait autre chose.
Une fois revenu à l'appartement, je pris une douche, puis allai aux cuisines pour manger un morceau.
"Harry Potter, monsieur !" s'écria Dobby de sa voix suraiguë en surgissant de nul part.
"Bonjour, Dobby," répondis-je avec un sourire crispé.
"Oh, Dobby est si heureux de voir Harry Potter !" continua l'Elfe de Maison. "Qu'est-ce que Dobby peut faire pour Harry Potter ?"
"Est-ce que tu pourrais me donner de quoi manger, s'il te plait ?" demandai-je. "Et puis, ça me fait penser... j'ai un service à te demander..."
Une demi-heure plus tard, je quittai les cuisine, le ventre plein et Dobby à mon service particulier jusqu'à nouvel ordre. Je n'aurais plus à descendre aux cuisines tous les matins et à chaque fois que je ratais un repas, et puis, must du must, ça allait faire les pieds à Malefoy. Quoi ? Non, c'est pas vrai, je cherchais - presque - pas la bagarre !
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Voila... dites-moi si vous aimez... allez, une tite review sa coute rien... et ça fait tellement plaisir... siouplait...
Bisous !
speedy
