Salut à tous !

bon, je vais vite ce matin, je vous poste donc ce chapitre 4 et je vais pas faire de réponses perso au reviews, donc merci à Ornaluca, Nee Chan et Chana, zaz, céline402 et Melhuiwen.

Voila, bisous à tous, bonne lecture et laissez moi une tite review, please !

gros bisous

speedy

Dédicace : à CLEMENCE et à la SKCMDP !!!! comme dab, quoi !

Disclaimer : rien n'est à moi exepté le scénar et la rédac...

Titre :

Rien d'autre que ma haine :

Chapitre 4 :

Cohabition :

Ce fut probablement le plus long mois de ma vie. Malefoy était d'une humeur exécrable : son père lui avait totalement coupé les vivres – comment Rogue avait expliqué sa survie à Voldemort, je l'ignorais, mais il avait du trouver quelque chose en béton - et la plupart des affaires auxquelles il tenait étaient restées au manoir Malefoy. Il recevait régulièrement des Beuglantes de la part de son père qui explosaient dans le salon et dans sa chambre. Je finis par insonoriser ma chambre pour pouvoir dormir. Ce n'était certes pas très sympa, mais après tout je ne pouvais pas l'aider et de toute façon, même si je l'avais pu, il aurait refusé, stupide et fier Serpentard sang pur comme il l'était.

Les cours de duels commencèrent dès le lendemain de notre entrevue avec Dumbledore. Contre toute attente, Rogue ne fut pas aussi mesquin avec moi qu'à l'habitude. J'ignorai si c'était par demande de Dumbledore ou s 'il était réellement sincère mais… attendez une minute… qu'est-ce que je venais de penser ? Rogue ? Sincère avec moi ?

Donc, Dumbledore le lui avait probablement demandé, ce qui fit de ces cours supplémentaires un réel plaisir. Evidemment, nous n'étions qu'au début et il ne nous apprenait que les techniques de bases pour le moment, mais je savais que ça allai réellement devenir intéressant. Alors, à ce moment, le courage me revint en partie et je me surpris à penser, un soir, que l'avenir n'était peut-être pas si sombre que cela… Et en plus, c'était foutrement agréable de se défouler sur Malefoy.

Rogue arrivait le matin à l'appartement à 9h30 pétantes. Sans échanger un mot, il se rendait dans la salle d'entraînement, où nous devions le rejoindre sans tarder, et là, c'était apprentissage et exercices jusqu'à 12h30, heure à laquelle Dobby nous apportait notre déjeuner. J'avais été stupéfait de l'attitude de Malefoy à son égard la première fois que l'elfe était venu. Dobby était totalement pétrifié à cause du regard de Malefoy sur lui, mais juste avant qu'il ne parte, celui-ci maugréa à voix basse que ce n'était plus la peine d'avoir peur de lui : il n'était plus son maître depuis bien longtemps déjà. Si je n'avais pas été si étonné, j'aurais explosé de rire devant la tête de Dobby : on aurait dit qu'il avait avalé un melon tant il était interloqué. Il hocha la tête en tremblant puis disparu dans un « pop » sonore.

Je jetai un coup d'œil en haussant un sourcil à Malefoy qui avait commencé à manger.

« Quoi ? » m'avait-il vertement demandé. « Je sais que je suis craquant, Potter, mais j'aimerais bien que tu cesses de me regarder, c'est gênant. »

« Désolé, Malefoy, mais c'est la première fois que je te vois faire preuve d'honnêteté, alors je vérifie que tu n'es pas un imposteur, » avais-je rétorqué.

« Tu as une bien mauvaise opinion de moi. »

« Ca t'étonne ? »

« Non. »

Le seul point positif de cette histoire, c'était que je pouvais désormais me retrouver dans la même pièce que lui sans mourir d'envie de l'étriper. Je ne lui parlais pas, lui non plus : mieux valait l'ignorance qu'une dispute inutile et malsaine. On se tolérait ça n'allait pas plus loin. Je me demandais toujours où Dumbledore voulait en venir avec cette cohabitation : c'était plutôt risqué, mais il semblait savoir ce qu'il faisait – comme toujours, d'ailleurs.

Il fallait que je lui demande la permission de garder les appartements toute l'année. Je m'y sentais chez moi – enfin, autant que je le pouvais. Alors, une semaine avant la rentrée, je pris le taureau par les cornes et allait le voir directement dans son bureau. Il sembla à peine surpris de me voir – qu'est-ce qui pouvait bien le surprendre ? – et me dit de m'asseoir.

« Alors, Harry, que puis-je faire pour toi ? » me demanda-t-il avec un sourire.

Je suis sur qu'il savait très bien ce que je m'apprêtais à lui demander. Perfide, parfois, ce cher directeur !

« Professeur, est-ce qu'il serait possible que… je reste dans les appartements que vous m'avez prêtés… toute l'année ? » dis-je, me sentant parfaitement ridicule.

Il me regarda en souriant, avec un toutefois un léger air triste sur le visage.

« Es-tu sur de le vouloir ? » me demanda-t-il.

Je hochai lentement la tête, un peu hésitant, puis avec plus de fermeté.

« Oui, » dis-je. « J'en suis sur. »

Dumbledore hocha lentement la tête à son tour, puis se leva et se dirigea vers Fumseck.

« Fuirais-tu tes amis ? » me demanda-t-il, toujours aussi perspicace, en me tournant le dos.

Je me tortillai sur ma chaise, mal à l'aise.

« A vrai dire… » commençai-je. « Je n'ai pas encore eu le courage de leur dire… pour la Prophétie… »

Il hocha de nouveau la tête et vint se rasseoir en face de moi.

« Je comprends, » dit-il doucement.

« Vous croyez ? » rétorquai-je, sarcastique.

Rien ne m'énervait plus que tous ces gens qui je disais 'je comprends', 'je sais ce que tu ressens,' etc… On ne pouvait pas comprendre ce que je vivais sans le vivre. Personne. Dumbledore ôta ses lunettes et se passa une main sur les yeux, puis me lança un regard perçant.

« Harry, j'ai 112 ans, » me dit-il. « Ce n'est pas exceptionnellement vieux pour un sorcier, mais ce n'est pas tout jeune non plus. J'ai fait des tas de choses au cours de ma vie, entre autre, j'ai vaincu le mage noir Grindelwald, aidé si tu veux mon avis, plus par la chance que par autre chose. Depuis que j'ai commencé mon éducation magique, on m'a toujours dit que j'avais un grand pouvoir, et on m'a fait figure du Bien et espoir de tous. Ton pouvoir à toi est plus grand encore. Ton destin est de te battre contre Voldemort, comme le mien est de t'aider et d'être un soutien pour Poudlard, l'Ordre du Phœnix et le reste du monde. Alors, oui, je crois que je comprends. »

Je me mordis la lèvre et rougis. D'accord, une personne pouvait comprendre.

« Je suis désolé. »

« Moi aussi. Quant à tes amis, je pense que tu devrais le leur dire, mais ce n'est pas mon choix. A toi de voir. Je ne le ferais pas pour toi. »

Je hochai la tête. Retour à la case départ.

« En ce qui concerne ces appartements, je te les laisse de bon cœur. » finit-il, « mais à une condition. »

« Laquelle ? »

« Je voudrais que tu me promettes de ne jamais laisser tomber. De te battre jusqu'au bout. Je sais que c'est beaucoup te demander, mais je crois qu'il est temps que tu comprennes que l'espoir est toujours là, tant qu'il y a quelqu'un pour y croire. Alors, promets-moi que tu continueras de croire en toi-même. »

Je poussai un gros soupir.

« Je vous le promets. »

Quand je rentrai aux appartements, je trouvai Malefoy posé devant la fenêtre, debout, dans une attitude méditative. Je cachai ma surprise et me dirigeai vers le bureau pour travailler sur un devoir de Potion que j'avais à faire pour la rentrée quand il m'interpella.

« J'ai une question, Potter, » dit-il sans se retourner.

« Ah oui ? Quoi ? » demandai-je en me stoppant.

« A ton avis, est-ce que Dumbledore me laisserait garder cet appartement toute l'année ? C'est pas que je n'ai pas envie de retourner à Serpentard, mais ils sont tous Mangemort là-bas désormais… »

« Ah, oui, je comprends, » dits-je méchamment. « Le grand Drago Malefoy a peur de se faire réduire en pièce par ses anciens amis.

Je me rendis compte de la mesquinerie de ce que je venais de dire et me mordis la lèvre. Très lentement, Malefoy se retourna et me jeta un regard glacial.

« Désolé, » dis-je précipitamment.

Putain, je venais de m'excuser auprès de Malefoy ! Et j'allai probablement regretter plus d'une fois ce que je m'apprêtais à dire.

« Je viens de le lui demander pour moi, » ajoutai-je. « Il a accepté. Je suppose qu'il ne verra pas d'inconvénient à ce que tu restes aussi. Moi oui, mais je pense que mon avis n'entre pas en ligne de compte. »

Il me lança un regard complètement décontenancé et je m'enfermai dans le bureau sans plus de commentaires. Bizarrement, au lieu d'être furieux de cette nouvelle, je la zappai totalement de mon esprit et me concentrai sur mon devoir. En réalité, ça ne me faisait ni chaud ni froid. J'avais beau le haïr, je comprenais parfaitement qu'il n'ait aucune envie de se retrouver dans un dortoir plein de gens prêts à l'étriper.

J'espérai juste que toute cette histoire ne finirait pas dans un bain de sang.

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Voila... une tite review pour me dire ce que vous en pensez ! siouplait... prochain chap vendredi !

biz

speedy