Moi : Conscience...

conscience : oui ?

Moi : qu'est-ce que je leur dis ?

conscience : qu'en sais-je ? tu as vraiment foiré sur ce coup-là...

moi : mais oui, je sais... mais tu c'est bien que c'est pas de ma faute...

conscience : moi, je le sais, et je le comprends, mais eux, derrière leur écran, le résultat est le même... un jour de retard, avoue que c'est abusé, quand même...

moi : oui, oh, faut rien exagérer, c'est qu'un jour ! ça aurait pu être une semaine... voire plus !

conscience : si tu le dis...

moi : mmphr...

Bon... je suis vraiment, sincèrement, profondément désolée pour ce petit retard... j'aurais du vous publier ça hier... mais j'ai eu n leger problème de reveil, voyez-vous... et comme j'ai l'habitude d'uploader le matin avant d'aller en cours... et puis, hier soir, j'ai totalement zappé... donc voila... pour me faire pardonner je vous posterai le chap suivant demain... si vous êtes d'accord, bien sur... (conscience : bien sur qu'ils sont d'accord ! abrutie, va !)

Donc, voila... réponses aux reviews :

Malhuiwen : moi ? vous tuer ? mais non, enfin... aucun interet... après je n'aurais plus de lecteur... par contre, j'aime bien vous faire mariner un peu... c'est pas moi, c'est conscience qui m'influence ! (consience : ouais, évidemment, c'est facile de m'accuser...) bref... voila donc la suite ! merci pour ta review ! bisous !

Artémis : merci !!! désolée pour le retard, à plus !

Syl2sy : mais t'en fais pas, ya pas de problemes ! merci pour ta reiview ! bisous !

tetedenoeud : merci beaucoup, bisous !

vif d'or : bah, ouais, mais il n'allait pas se jetter sur lui, non plus... ça aurait été un peu trop vite... mais t'inquietes, sa va venir ! HP 3, il est vraiment, vraiment, vraiment excellent... de très très loin (ion va encore dire que je me répetes, mais c'est tellement vrai !) le meilleur des trois films. même si quelques détails qui me paraissaient à moi, importants dans le bouquin, ont sautés, ça n'en reste pas moins un chef-d'oeuvre du cinèma... voila pour mon avis, après... tu l'as vu hier, donc ? t'en a pensé quoi ? moi je retourne le voir aujourdh'ui, mais dans un autre ciné, plus beau, plus grand, mieux quoi ! allez, bisous à toi et merci pour ta review !

Nee Chan et Chana : oui, je vois que vous ne vous genez pas pour ça ! merci, ça fait plaisir ! c'est sur, je voyais mal Drago en soumis... se retenir de le mordre ? bah, ouais, mais bon, ce cher dray n'en fait un peu qu'à sa tête... je lui avait bien dit, avant décrire la scène, qu'il ne fallait pas qu'il soit trop violent, mais il n'a rien voulu entendre ! et je crois qu'il n'a pas fini d'en faire baver à ce pauvre petit Harry... ah, non, je ne dis rien ! vous verrez... oui, oui, j'aurais bien aimé me faire de l'argent sur votre dos ! et conscience aurait accepté, bien sur ! ce n'est pas une conscience exemplaire, vous l'aurez compris ! c'est pour ça qu'on me l'a donné, d'ailleurs... moi, je suis un peu plus... comment dire... modérée dans mais mauvaises actions ? oui, on peut dire ça... (conscience : ouais, ouais... c'est cela même... prends-nous tous pour des crétins... moi : oh, ça va, hein ! avoue que tu es pire que moi, quand même... conscience : ça, c'est quand tu le veux bien, ma chérie... parce que quand tu t'y mets... tu peux être vraiment mauvaise ! moi : moui... peut-être... si tu le dis...) pfff ! saleté de conscience qui a laché le morceau ! oui, le chap 12 est particulièrement interressant... mais je ne dis rien, vous jugerez par vous-même ! quant à HP 3, oui, il est à la hauteur, il n'y a pas de problème ! mais ne soyez pas en colère contre votre chorale, enfin... moi, j'étais vénère contre mon prof de maths, qui nous a rajouté deux heures, comme ça, sans prévenir... il aurait pu le faire n'importe quand, mais non, il fallait vraiment que ça tombe LE jour où on avait besion de finir à 10h30... d'ailleurs, pour protester contre ce flagrant manque de diplomatie, moi et mes amis avons... euh, coment dire ça... fait la grève ? (conscience : seché, speed', vous avez seché... moi : c'était à toi de m'en empecher, conscience ! ce que tu n'as pas fait ! tu as lamentablement accepté que je trace ! alors, tes leçons de morale, tu peux de les mettre où je pense ! conscience : mais quelle vulgarité ! j'y crois pas ! et je ne te faisais aucune leçon de morale, je t'aidais à trouvé le mot que tu cherchais !) bref... voila, quoi. merci pour votre review ! bon film et à la prochaine !

thaana : Conscience ? méchante ? mais non, allons donc... juste un peu perverse et corompue sur les bords... merci pour ta review ! bisous !

niano : que la force du gateau au chocolat soit avec toi, jeune jedi... ça sonne bien, non ? bref... merci pour ta review ! voila la suite ! bisous !

céline 402 : un bout de Dray et un bout de Harry ? Oh, oui ! moi aussi ! aucun problème ! c'est vrai, dray a un appétit... comment dire ça... débordant ? mouais... il est surtout orgueilleux et... possessif... dominateur... tout ce qu'on veut, quoi ! merci beaucoup pour ta review ! bisous et à plus !

voila voila pour les rar... donc, je vous laisse avec ce chap 8... un peu moins centré sur Harry et Dray, mais plutot sur la guerre... quoi qu'il ne faut pas oublier quelques allusions par-ci par-là...

bonne lecture !

speed'

$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$

Disclaimer : rien n'est à moi suaf le scénar et la rédac...

Dédicace : A la SKCMDP !!!!!!!!! et surtout à CLEMENCE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

titre:

Rien d'autre que ma haine :

Chapitre 8 :

Armistice :

Mme Pomfresh soigna efficacement ma lèvre coupée et ma main droite meurtrie, mais j'étais certain qu'elle n'avait pas gobé mon explication vaseuse selon laquelle je m'étais mordu en mangeant et que j'étais tombé. Qu'importe, elle ne posait jamais beaucoup de questions et c'était tant mieux. Non, ce qui me préoccupait plus avait été ma réaction à l'acte de Malefoy.

J'avais adoré ce baiser.

A la fois doux et enflammé, profond... et terriblement excitant. Et ses mains, que j'avais brièvement senties sur mon corps, m'avaient littéralement électrisé. J'en aurais voulu plus. Mais ma conscience, ma raison, bref, appelez ça comme vous voulez, une partie de moi a réalisé ce qui se passait et m'avait arrêté. Juste à temps.

Bizarre. Je n'avais jamais été attiré par les hommes, enfin, je ne crois pas. Sauf cette fois. Cette fois, je l'avais voulu, réellement. Souvent, depuis cet incident, je l'avais discrètement observé et l'avais détaillé avec beaucoup d'attention. Et je conclus de mes observations qu'il était vraiment très séduisant. Il y avait vraiment quelque chose de magnétique dans sa façon d'être. J'étais cependant certain que ce changement dans ma manière de la voir datait de cet été : il avait quelque chose en plus... ou en moins. Ca ma gênait. J'aurais voulu retrouver le Malefoy d'avant, avec se détestable fierté et son air méprisant. Il me manquait : je n'avais plus personne à qui m'opposer... Bien sur, il restait les nouveaux Mangemorts, que Dumbledore préférait ne pas renvoyer afin de les empêcher de commettre des actes graves, mais... ils n'avaient pas la rage froide que lui avait su développer... Sa classe... je ne sais pas, quelque chose qui le rendait beaucoup plus intéressant à provoquer et à énerver... Peut-être était-ce pour ça que j'avais voulu le pousser à bout. Pour retrouver l'ancien Malefoy, celui qu'on peut détester sans efforts.

Le nouveau était différent, plus sombre, plus renfermé sur lui-même... tellement plus... tellement moins... bref, ce n'était plus tout à fait le même et je ne pouvais plus le détester. Et non content de ne plus pouvoir le haïr, j'étais désormais également attiré par lui...

Et merde !

$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$

Depuis cette histoire, je l'avais de plus en plus évité. J'avais l'impression d'avoir été humilié ; il avait découvert et m'avait fait découvrir une de mes faiblesses. J'ai craint pendant un moment qu'il ne s'en serve pour me ridiculiser, mais il n'en fit rien. Ses regards étaient totalement indifférents à mon égard et, finalement, la vie repris - presque - un cours normal.

Ce fut un jour de cours de Potions que je put "apprécier" totalement le changement. J'étais en train de couper en morceau les limaces d'Espagne selon ses instructions, quand un violent accès de douleur à ma cicatrice me frappa brutalement. J'avais l'impression d'avoir la tête sur le point de se fendre en deux. Je déglutis et me mordis la lèvre. Je fis comme si de rien n'était pendant quelques minutes, mais j'aperçus soudain du coin de l'œil que Rogue se tendait légèrement. Il revint s'asseoir à son bureau après avoir vertement réprimander Hermione dont la potion était probablement parfaite, comme d'habitude. Il serra les dents et se crispa : nul doute qu'il soufrait autant que moi.

J'avais si mal que mes mains tremblaient. Malefoy le remarqua et, après un instant d'hésitation, il me prit le couteau et les limaces des mains.

"Laisse, je vais le faire," dit-il à voix basse, "Tu vas finir par te couper un doigt."

Le contact de sa main sur la mienne fut comme un électrochoc. Je lâchai immédiatement ce que je tenais et serrai les poings sous la table.

"Depuis quand tu t'inquiètes pour moi ?" murmurai-je, énervé par la douleur.

"Oh, ce n'est pas le cas," rétorqua-t-il, sarcastique. "Mais figures-toi qu'avec une seule micro goutte de sang humain dans cette potion, nous n'aurions plus jamais ni toi ni moi la possibilité de s'insulter... ou quoi que ce soit d'autre, d'ailleurs. Ce serait dommage, non ?"

Je ne répondis rien et me contentai d'un regard assassin à son égard pour le sous-entendu. J'essayai ensuite de me concentrer sur la douleur pour la faire diminuer ; peine perdue. Au bout d'un quart d'heure, je devais être pale comme la mort. Je transpirais et ma respiration était saccadée. Rogue n'en menait pas plus large mais il le cachait mieux.

"Tu devrais aller à l'infirmerie, Potter, tu n'as par l'air très bien," me dit Malefoy avec un regard bizarre.

"Rogue ne me laissera jamais sortir," répondis-je.

"Peut-être que si moi je le lui demande..."

Je lui lançai un regard surpris.

"Pourquoi tu ferais ça ?" demandai-je.

"Un Malefoy propose rarement ses services, Potter, tu devrais en profiter sans poser de questions."

Nous échangeâmes un long regard bourré de sous-entendus et de non-dits, puis je hochai la tête sous une nouvelle vague de douleur en me mordant encore plus fort la lèvre.

"Professeur," dit alors Malefoy à voix haute en se tournant vers Rogue. "Pourriez-vous expliquer à Potter qu'il ferait mieux de sortir avant de tout faire sauter ?"

Rogue, tout concentré sur sa propre douleur, leva un regard surpris puis me jeta un coup d'œil curieux. Je vis les rouages s'enclencher parfaitement dans son esprit et il se leva, menaçant.

"Potter," dit-il d'une voix mauvaise en s'approchant de moi. "Vous auriez du me dire que vous n'alliez pas bien ! A moins, bien sur, que votre but était de faire rater la potion de Mr Malefoy et de plaider votre mal après ? Ca ne m'étonne pas de vous !"

Je ne savais pas quoi répondre. Comment pouvait-il aussi bien jouer la comédie avec ce qu'il devait ressentir ?

"Avec moi chez le directeur," ajouta-t-il d'une voix cassante. "Nous allons discuter de cela avec lui. Maintenant ! Vous autres, je reviens bientôt. Si qui que ce soit pose un problème, il ou elle finira en retenue pour le reste de l'année. Est-ce bien clair ?"

Il regarda en particulier les quelques Serpentard devenus Mangemort cet été. Puis il me tira par le col et me jeta dehors avant de claquer la porte.

"Vous pouvez marcher, Potter ?" me demanda-t-il en laissant tomber son masque de froideur.

"Je crois que oui," répondis-je.

"Alors en route, dépêchez-vous !"

Le chemin jusqu'à la gargouille du couloir du deuxième étage me parut interminable. Je trébuchai et manquai de tomber plus d'une fois, ma tête me faisait de pus en plus mal et Rogue finit par me porter par le bras à moitié. Je m'étonnai de sa résistance à la douleur : ce n'était certainement pas moi qui étais visé et le fait que sa Marque le fasse tant souffrir prouvait que quelque chose n'allait pas.

"Potter, faites un effort, bon sang !" s'exclama Roque quand je faillis m'écrouler devant la porte du bureau du directeur.

Puis il frappa et entra sans attendre de réponse. Il me conduisit à un siège tout en expliquant la situation à Dumbledore.

"Harry," me demanda ce dernier en s'agenouillant devant moi. "Qu'est-ce que tu ressens ? Ses sentiments ?"

"Je... je ne sais pas," répondis-je en secouant la tête.

"Essaye de te concentrer, s'il te plait," me dit-il avec insistance.

Je fermai les yeux. Des flashs... la douleur...

"De la colère," murmurai-je. "Haine... colère, oui, beaucoup de colère... envie de voir les autres souffrir..."

"C'est dirigé contre moi," fit Rogue.

Je tournai les yeux vers lui. Il était pale et une fine pellicule de sueur lui recouvrait le front. Sa main droite était crispée sur son avant-bras gauche.

"J'ai du faire quelque chose de mal," ajouta-t-il.

"Vous croyez qu'il a découvert que vous étiez notre espion ?" demandai-je.

"C'est possible," médita-t-il. "Il faudrait que je sache. Si c'est le cas, je ne peux absolument pas retourner le voir... Si c'est une autre erreur, il y a moins de risques..."

Il y eut un lourd silence. Je savais ce que je pouvais, non, devais faire ; seulement, Dumbledore n'accepterait jamais. La seule fois où nous l'avions tenté... Mais c'était la seule solution. Nous ne pouvions pas nous permettre de perdre un tel atout, si on pouvait l'éviter.

"Professeur," dis-je à Dumbledore.

Il tourna ses yeux bleus vers moi et je vis qu'il avait compris.

"Donnez-moi une potion de Rêve."

"Non," protesta-t-il aussitôt. "C'est trop dangereux."

"C'est le seul moyen de savoir de façon sure," rétorquai-je. "Et puis j'ai fait des progrès en Occlumancie, il y a moins de risques que la dernière fois..."

La dernière fois. La seule et unique fois où j'avais bu ce type de potion pour savoir ce que préparait Voldemort. Ce jour où il avait de nouveau senti ma présence en lui. Et où il en avait profité... Torture, douleur... Il avait réussi à me frapper sans que lui-même soit touché et je ne devais la vie sauve qu'à Roue qui avait préparé un antidote pour me réveiller. Mais cette fois... la donne était différente.

"Donnez-m'en une, professeur," répétai-je.

Dumbledore soupira, jeta un regard à Roque, puis se releva, farfouilla dans ses placards et, enfin, me tendis un flacon remplit d'un liquide bleuté. J'inspirai profondément, puis l'avalai d'un trait.

L'effet ne se fit pas attendre. Mes paupières se firent lourdes et je me sentis tomber. Des bras solides me rattrapèrent de justesse et tout devint noir.

$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$

voila voila... je sais, ce n'est pas très gentil comme fin, mais bon, ça pourrait être pire ! allez, la suite demain, comme promis ! bisous et review, pliz !

speedy