Bonjour et bon dimanche à tous !
voila, comme promis, le chap 9... je suis un peu préssée, donc je fais pas de rep perso aux reviews, mais un ENORME MERCI à : Melhuiwen, Ornaluca, LilaRose Snape, céline402, akashana et niano !!!
voila voila... je vous laisse ici avec le chap 9...
non, non, pas d'intervention de conscience aujourd'hui, elle boude...
Bonne lecture !
speedy
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Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf le scénar et la rédac... tout est à Mme JK Rowling !
Dédicace : A la SK !!!!!!!! et à CLEMENCE, en particulier !!!!!!!!!!!!!!
titre :
Rien d'autre que ma haine :
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Chapitre 9 :
A découvert :
J'étais dans un état de fureur comme je ne l'avais jamais été. Je pointai une longue baguette sur le bras gauche de Queudver, sur sa Marque des Ténèbres plus précisément.
"Alors, Severus," murmurai-je, "on m'a trahi ? On s'imagine qu'on peut vendre mes secrets à Dumbledore sans que je ne m'en rende compte ? Mais tu verras..." murmurai-je avec un sourire sadique. "Tu verras ta souffrance quand tu te représenteras devant moi... Je ne vais pas te laisser t'en tirer de cette manière... Ce serait trop simple... et tu accueilleras la mort avec plaisir..."
Je serrai encore plus fort ma baguette sur Queudver qui se tordait de douleur sur le sol. Puis je cessai brusquement le sort.
"Sortez cette loque de ma vue," dis-je froidement. "Et amenez-moi Lucius... et sa femme, aussi. Tout de suite !"
Mon esprit luttait depuis le début du rêve. Puis, enfin, je réussis à le détacher de celui de Voldemort et observai la scène de haut. Le Seigneur des Ténèbres, assis comme toujours sur son sombre trône, Nagini à ses pieds, regardait sortir deux de ses Mangemorts qui portaient Queudver. Puis il se retrouva seul dans la pièce, ruminant sa colère. Enfin, presque seul : mon esprit rodait quelques mètres au-dessus de lui. Si j'avais réussi, physiquement, à me placer en dehors de son corps, nos esprits restaient liés et je percevais toujours ses sentiments. Le tout était que lui ne perçoive pas les miens.
En bas, la porte s'ouvrit de nouveau et deux personnes entrèrent, encagoulées et en robes noires. Elles tombèrent à genoux, embrassèrent l'ourlet des robes de leur maître, puis reculèrent, toujours à genoux.
"Lucius, tu vas enfin avoir l'occasion de réparer en partie l'erreur de ton fils," dit Voldemort d'une voix dangereusement douce. "Dis-moi... jusqu'où es-tu près à aller pour cela ?"
"Jusqu'où vous m'ordonnerez, maître," répondit la voix de Lucius Malefoy.
"Serais-tu près à tuer ?"
"Bien évidemment, maître."
"Même à tuer un de tes plus vieux amis ?"
"Si vous me l'ordonnez, monseigneur, je le ferai," répondit Lucius.
"Bien, bien," fit Voldemort.
Je sentais qu'il contrôlait sa colère et une espèce de sadisme sans bornes le faisait agir avec plus de lenteur et de réflexion.
"Narcissa," dit-il alors.
"Oui, mon maître ?" répondit Narcissa Malefoy avec beaucoup de déférence.
"As-tu eu des nouvelles de ta chère sœur et de son mari, récemment ?" demanda Voldemort.
"Oui, monseigneur," répondit Narcissa. "Leur mission en Albanie marche très bien. Ils ont trouvé plusieurs ouvrages intéressants et ils semblent être sur le point de découvrir le lieu qu'ils recherchent."
"Je vois..." fit Voldemort, pensif.
Il sembla avoir de légers regrets mais il les balaya rapidement.
"Ta marque, Narcissa," ordonna-t-il.
La femme se leva et tendit son avant-bras gauche découvert à son maître. Il effleura légèrement du doigt la Marque des Ténèbres qui devint noire. Narcissa eut un léger frissonnement sous la douleur mais autrement resta stoïque.
J'hésitai. Il fallait sans doute que je me réveille pour aller faire mon rapport à Dumbledore et Rogue mais quelque chose me retint ; Voldemort appelait Bellatrix Lestrange et j'aurai voulu savoir pourquoi. Cette femme était un démon, un monstre de cruauté, de sadisme et de mal. Je voulais savoir ce qu'il lui voulait. Je me doutais que ça avait un rapport avec ce qu'il voulait faire subir à Rogue pour sa trahison et le fait qu'il appelle son meilleur élément ne présageait rien de bon. Mais plus je restais, plus le risque qu'il me découvre était grand.
Bellatrix arriva à ce moment-là en transplanant. Elle se prosterna devant le Seigneur des Ténèbres.
"Bonjour, Bella," dit celui-ci.
Sa voix aiguë me vrilla la tête et je sus que je devais plus m'attarder très longtemps. Mais je ne pus empêcher une bouffée de colère et de haine profonde me submerger quand j'entendis la voix cruelle de Bellatrix répondre avec un horrible ton mielleux.
"Bonjour, Maître," dit-elle.
Et, avec un imperceptible mouvement de tête de la part du maître en question je sus que j'étais découvert et un fin sourire se dessina sur sa bouche sans lèvres.
Merde.
Il ne tenta pourtant pas tout de suite de m'atteindre ; il me fallait du temps pour me réveiller et il le savait.
C'est le moment de partir, Potter, me dis-je. Je n'entendis pas le reste de la conversation. Je me concentrais sur moi-même, sur l'endroit où se trouvait mon corps à ce moment. A Poudlard... bureau du directeur...
"Alors, Harry, tu es encore là ?" interrompit la voix glacée de Voldemort.
"Plus pour longtemps," pensai-je intensément.
Je l'espérai. Peu à peu, la pièce devint noire. Voldemort continuait de me parler mais je ne l'entendais presque plus. Je sentais également de moins en moins ses sentiments. Le plus fort était... la peur ? Impossible, et pourtant...
Puis ce fut le trou noir. Je ressentit une puissante décharge de douleur, mais elle cessa brusquement et j'ouvris brutalement les yeux sur une voûte d'or brillant. Je fus ébloui et rebaissai les paupières immédiatement.
"Harry !" dit la voix de Dumbledore avec inquiétude.
Je réouvris les yeux, plus prudemment cette fois. Je papillonnai un peu, puis fixai mon regard sur un point fixe, à savoir le long nez aquilin du directeur. Je portai une main à ma cicatrice qui me brûlait encore un peu puis me redressait. Je me rendis compte alors que je tremblais.
"Bordel, Potter," s'écria Rogue avec colère, qu'est-ce que vous avez trafiqué, encore ?"
Je lui jetai un regard mauvais.
"J'essayais de vous sauver la vie, figurez-vous !" rétorquai-je vertement, agacé par cette agression.
Rogue voulut rétorquer mais Dumbledore l'interrompit.
"Qu'as-tu vu, Harry ?" me demanda-t-il. "Tu as eu de violents spasmes juste avant de te réveiller. Qu'est-il arrivé ?"
"Je suis resté un peu trop longtemps," répondis-je. "Il m'a perçu et a eu le temps de me jeter un Doloris, je crois, avant que je ne réussisse à revenir."
"Potter, vous êtes décidément un demeuré !" s'exclama Rogue avec dépit. "Quelle idée d'être resté si longtemps ! Surtout pour moi !"
"Je sais, merci," répliquai-je. "Mais au moins, je sais désormais que vous êtes découvert, qu'il va lancer Bellatrix Lestrange à vos trousses et qu'il a prévu de vous faire tuer par Lucius Malefoy."
Il y eut un blanc.
"En es-tu certain ?" me demanda Dumbledore.
"Pratiquement," répondis-je.
"Racontes-moi ce que tu as vu," m'ordonna-t-il.
Je lui fit un rapport le plus détaillé possible, sans omettre que c'était ma haine contre Bellatrix qui m'avait trahi, ce à quoi Rogue réagit avec un reniflement dédaigneux. Je savais ce qu'il pensait et il avait raison. J'aurais du me concentrer plus sur la fermeture de mon esprit et, surtout, revenir plus tôt. Je le savais très bien.
"Il faut que je retourne en cours," dit Rogue soudainement. "J'ai déjà laissé tous ces petits flemmard bien trop longtemps seuls, ce sera miracle si je les retrouve tous entiers. Nous nous voyons plus tard, Albus ?"
Dumbledore hocha la tête avec un sourire indulgent et il sortit.
"Est-ce que ça va, Harry ?" me demanda Dumbledore. "Veux-tu retourner en cours ou préfères-tu aller te reposer ?"
"Je vais aller dormir un peu," répondis-je.
"Va," me dit-il. "Si jamais ta cicatrice te fait mal de nouveau, va voir Severus, il te donnera un anesthésiant partiel."
Je hochai la tête et quittai la pièce à mon tour. Je regagnai les appartements et m'endormit sur le canapé avant d'avoir eu le temps de m'en rendre compte.
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voila fin du chap ! bisous ! et review, pliz !! la suite, euh... mardi ? demain soir si j'ai 10 review d'ici là...
biz !
speedy
