Salut tout le monde !

bon, je peux enfin vous poster ce chapitre, après avoir passé la tondeuse dans mon jardin. Suite à cette experience magnifique, j'ai découvert trois choses me concernant : j'ai absolument horreur des morceau d'herbe coupée qui se faufile partout, je fais une violente allergie aux mots 'passer la tondeuse' et j'ai une sainte horreur, ainsi qu'une haine pure qui s'est dévelloppée, pour les petites fleurs jaunes.

bref, à part ce coup de gueule aussi stupide qu'inutile, je vais les réponses aux reviews... Merci à :

ornaluca (artemis) : je suis contente que ça t'ai plu, voila la suite, gros bisous !

Nee Chan et Chana : oh, c'est gentil de vous soucier de moi !oui, enfin, Drago est sorti de son cachot. Encore heureux ! bref. Vous partez en vacs ? moi aussi, je repars, sauf que cette fois je suis à peu près sur d'avoir un ordi pour la première semaine. Faudra simplement pas que j'oublie ma disquette (je me connais...) je vais me débrouiller pour poster un chap avant de partir, de toute façon. bonne vacances à toutes les deux si on ne se voit pas d'ici là, et gros bisous, et merci !

Syl2Sy : crétin ? oui, un peu, mais bon, c'est pas grave... bon, bah voila la suite qui t'impatiente tant ! merci et bisous !

Melhuiwen : tu m'aimes ? oh, mais moi aussi je t'aime ! une tite fète, ah, oui, bonne idée ! croustillant ? mais non, enfin, pas tant que ça... je n'ai pas l'esprit si pervers que ça ! ah, tu as reçu ta hache ? boooooooon. on va la jouer cool, d'accord ? je te mets un chapitre, et tu me trucides pas, d'accord ? loool ! des moments de lucidité intense ? mouais, c'est rare alors... non, non, pas tapper, et pas trancher la tête à speed', je rigole, c'est bon, ok ? loooool ! ma nouvelle fic ? eh bien, non, pas fin aout, enfin, en principe, non, ça devrait arriver avant la semaine prochaine, si mon béta l'a corrigé avant. Mais je n'ai pas de ses nouvelles depuis que je le lui ai envoyé, donc, je ne sais pas... oui, c'est un slash HD (je n'écris à peu près plus que ça, à part ma suite du tome 5...) bon, eh bien, bon appétit à toi (même si c'est un peu en retard !lol!) merci et gros bisous !

dianael : oui, voila les explications, j'espère qu'elle vous satisferons ! merci beaucoup pour ta review, et au fait, pourquoi tu me vouvoies ? je ne suis pas si vieille, lol ! bisous !

YunaFab : coucou ! oh, oui, il va s'en passer des choses ! mais non... je ne dis rien, vous verrez, tous... merci pour ta review, et voila la suite ! bisous !

Mégane Malefoy : tu verras pourquoi l n'a rien fait... il y a une explication bien précise, ne t'en fait pas ! voila la suite, merci et bisous !

niano crazy cookies : c'est bon, ils se casent ensemble, pas de panique, ça va venir ! contente que tu ais aimé, bisous !

tete-de-noeud : oui, je sais, je suis l'auteur et je fais ce que je veux ! lol ! en fait, je suis surtout une flemmarde, et j'ai pas envie de devoir, tous les jours, répondre aux reviews... c'est nul, je sais. voila les explications, bisous !

crazysnape : t'inquiete, tu review quand tu veux ! voila la reponse à ta question, bisous !

Umbre77 : oh, ne t'en fait pas, on est tous pareils... moi-même, j'ai parfois des crises de flemme aigue qui me laisse avachie devant la télé ou devant l'ordinateur ! voila la suite ! Les messieurs Potter-Malefoy, c'est la suite de Coeur de Cristal ? Ouais ! trop cool ! bon, il faut que je désenclenche le mode gamine qui vraiment commence à me tapper sur les nerfs... enfin, bref, j'ai hate de lire ça ! merci de me lire, gros bisous à toi !

FairyLightPan : tu es feignante ? moi aussi. trèèèèèèès feignante. je te rpomets de lire tes fics dès que j'aurais le temps... lol, je suis overbookée, en ce moment. si, si, c'est vrai... de toute façon, si ce n'est pas avant mes prochaines vacs, ce sera après, promis. cesser de vous faire languir ? mais non, enfin, ça n'aurais plus aucun intret d'écrire... niark ! moi sadique ? mais non, enfin... gros bisous à toi, à plus !

Shadowcat : pourquoi il y a cinq chap d'avance sur ce site ? euh... chui obligée de répondre ? lol, eh bien, tu apprendras qu'en plus d'un sadisme prononcé, je suis d'une flemmardise... (ça se dit, ça ?) enfin, bref... je sais, il aut que j'aille faire l'up sur les autres sites, je sais, je le ferais avant de repartir en vacs, promis... en tout cas, heureuse que ça te plaise ! voila la suite, bisous !

slipou : j'ai une bonne nouvelle pour toi : la suite est déjà écrite. Et une mauvaise : non, vous ne l'aurez pas tout de suite... merci de m'avoir prévenue pour les chocolats, je me connais, je les aurais manger tout de suite... bon, bah à part ça voila la suite, j'espère qu'elle te plaira ! gros bisous !

Nyonoshii : salut ! je suis contente que ma fic t'ai plu ! alors, oui, bien sur, il n'y a pas que du cul dans ma fic... ça devient lassant à la longue... et tous les lemons qui apparaissent sont importants, soit pour le réalisme de leur relation, soit pour la suite de l'intrigue et de la fic. oui, 43 chapitre, et 45 pour la suite. (dans quoi me suis-je engagée, oh, mon dieu, j'ai pas fini...). si je publie mes chapitres rapidement, c'est parce que, si tu veux tout savoir... bon, je commence par le début. en fait, cette fic est la réponse à un défi que m'a lancé une amie (je t'épargnes les circonstances). elle voulait que je lui écrive une histoire d'amour. Elle m'a donné un mois. Je ne savais pas quoi faire, alors j'ai décidé d'utiliser une idée qui me trottait dans la tète depuis un moment. Elle a adoré et m'a demandé d'écrire le plus vite possible la suite, elle m'a mi la pression, quoi. Donc, tous les chapitres sont déjà écrits et tappé dans l'ordinateur. c'est pour ça que j'ai des délais de publications assez rapides. si cette fic risque de se terminer bien ou mal ? eh bien, tout dépend du point de vue... lol, on va dire qu'elle n'a pas vraiment de fin. c'est assez dur à expliquer, mais je vais juste te faire remarquer qu'il n'y a pas écrit drama dans le genre de l'histoire... à toi de tirer tes conclusions, lol ! Désolée, mais je ne vois pas ce que tu veux insinuer dans ta dernière question... Drago ne s'est pas fait violé, si c'est ça. Mais tu verras l'explication dans ce chapitre ! bisous à toi et merci pour ta review et tes compliments qui m'ont énormément touchée !

voila, fin des rar !

Un ENORME MERCI, également, à Polonius Silver, mon béta, qui a corrigé ce chapitre, pour ses compliments et son soutien... si ce n'est pas encore fait, allez lire Plus loin et Fantomes, ça vaut le détour !

je vous laisse donc ici avec ce chapitre 23, que personnelement j'ai beaucoup aimé écrire, et qui est un de mes préférés de toute la fic.

voila, bisous à tous et bonne lecture !

biz !

speed'

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Disclaimer : rien n'est à moi, sauf le scénar et la rédac, tout à JKR... et non, je ne me fais pas de fric dans son dos (qui voudrait payer pour mes délires ?)

Dédicace :à la SK, et à Clemence, surtout !

titre :

Rien d'autre que ma haine

Chapitre 23 :

Je t'aime :

Un mois était passé depuis l'enlèvement de Drago. Il était resté dix jours à l'infirmerie, à cause des blessures de ses jambes qui étaient empoisonnées. Je n'étais pas allé le voir. Puis il était revenu et je l'avais évité. Comme un lâche. J'étais un lâche. Je savais que le voir provoquerait une discussion que je ne voulais pas avoir avec lui. Je l'aimais ; lui pas, j'en étais sur. J'avais repoussé ses avances, méchamment, parfois. Je ne voulais pas, je ne voulais plus coucher avec lui. Je l'aimais. Il ne comprenait pas ; il me l'avait dit. Je n'avais pas répondu et je l'avais laissé.

J'étais assis sur les marches devant la porte du château, seul. Nous étions le 31 juin. Fin des cours et de ma vie d'étudiant. Je ne quittais pas Poudlard. Les Dursley avaient catégoriquement refusé de me reprendre chez eux, maintenant que j'étais majeur, et de toute façon Dumbledore refusait de m'y renvoyer après ce qui était arrivé l'été précédent. Drago... eh bien, Drago, je ne savais pas ce qu'il allait faire. Probablement rester aussi. Je l'ignorais. De toute façon, j'allai le savoir bientôt ; le banquet de fin d'année était sur le point de se terminer. Je n'y assistais pas, je n'avais pas le cœur à faire la fête.

La porte s'ouvrit derrière moi, presque silencieusement. Elle se referma, puis quelqu'un s'assit sur la marche juste au-dessus de la mienne. La personne derrière moi poussa un léger soupir.

"Qu'est-ce qu'il se passe dans ta tête, Harry ?" me demanda Drago à voix basse.

"Pourquoi tu me demandes ça ?"

"Tu me fuis. Tu m'évites. Tu ne veux plus que je te touche. Qu'est-ce qu'il y a ? Je te dégoutte ? Tu as honte de coucher avec moi ? Parce que je me suis laissé capturer ?"

"Non !" dis-je plus fort que je ne l'aurais voulu. "Ce n'est pas ça !"

"Alors quoi ?" s'énerva-t-il. "Dis-moi !"

Je ne répondis pas tout de suite. Je pris une grande inspiration.

"Je..."

Non. Je ne pouvais pas. Ca bloquait. J'étais incapable de le lui dire.

"Tu quoi ?"

"Non," dis-je en me levant et en descendant les dernières marches. "N'insiste pas."

"Oh, si, j'insiste," dit-il en m'attrapant par le bras pour me retenir. "Je veux savoir. Et tu va me le dire."

"Laisse-moi," dis-je en essayant de le repousser.

"Pas question. Pas tant que je n'aurais pas de réponse."

Il resserra sa prise sur mon bras et me força à me tourner vers lui. Je baissai les yeux vers le sol pour ne pas croiser les siens. Je ne devais pas croiser son regard gris car j'ignorais ce que j'allai y trouver et je risquais de perdre tout contrôle sur moi après cela.

"Dis-moi ce qu'il y a, Harry," murmura-t-il de nouveau. "Je t'en prie. Je ne supporte pas cette situation. Dis-moi et je te jure qu'après je te laisse tranquille."

"Je ne sais pas..." soupirai-je. "Je ne sais plus... je crois que je ne veux pas que tu me laisses tranquille... je ne sais plus ce que je veux..."

Je me passai la main dans les cheveux avec désespoir. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ?

"Commence par le début," me conseilla-t-il doucement.

J'eus un léger frisson. Il savait parfaitement moduler sa voix pour me faire céder à tout et n'importe quoi. Je soupirai une nouvelle fois. Il ne m'avait toujours pas lâché.

"Je... je ne sais pas.... comment ça a commencé," dis-je avec hésitation. "Peut-être... peut-être après qu'on couche ensemble... peut-être même avant... je ne sais pas. Toujours est-il que je m'en suis rendu compte à ton enlèvement... je ne sais pas depuis combien de temps c'était le cas... probablement avant... sans doute que je me voilais la face... mais je ne voulais pas..."

"Tu ne voulais pas quoi ?" chuchota-t-il.

Je ne répondis pas. Il resserra sa main sur mon bras et je grimaçai légèrement.

"Je ne voulais pas tomber amoureux," répondis-je en fermant les yeux. "Enfin, si, mais pas de toi... tu ne m'aimes pas... tu ne veux que mon cul... et moi, Drago, j'ai réalisé que j'étais amoureux quand j'ai découvert que tu as disparu... mon désespoir était tel que... j'avais l'impression qu'on m'avait transpercé le cœur avec une lame..."

Je ne fis rien pour endiguer le flot de larmes qui voulait s'échapper de mes yeux. Pas de sanglots. Juste des larmes. Je pris une inspiration.

"Je t'aime, Drago Malefoy," dis-je d'une voix quasi inaudible. "Je suis fou amoureux de toi. Il m'a fallu du temps pour comprendre. Tu ne voulais que du sexe... et je t'ai donné plus. Je ne voulais te donner que ma haine... et tu as tout de moi. Fais ce que tu veux. Je ne t'en empêcherai pas. Frappe-moi, tue-moi. Embrasse-moi. Peu importe. Je t'aime, et j'ai l'impression de mourir parce que tu ne m'aimes pas."

Sa prise sur mon bras s'était relâchée. Il allait partir. Il allait me laisser planté là avec mon désespoir. Sa main se détacha totalement de moi. Je ne tentai rien pour le retenir. J'attendis d'entendre ses pas sur l'herbe, mais rien ne vint. Il était toujours devant moi. J'avais toujours les yeux fermés. Puis, je sentis une main sous mon menton. Il me força à relever la tête. Je le fis mais n'ouvrit pas les yeux.

"Regarde-moi," ordonna-t-il d'une voix douce.

Ce fut plus fort que moi, j'ouvris les yeux et croisai le regard de ses deux iris argentés. Ses yeux qui pétillaient. Ses yeux qui m'ensorcelaient. Une indéfinissable nouvelle lueur y brillait. Je voulais me perdre dans ces yeux. Et tout oublier.

"Répète ta dernière phrase," dit-il sans me lâcher.

"Je... je t'aime... et j'ai l'impression... de mourir... parce que tu ne m'aimes pas," dis-je d'une voix hachée.

Il me regarda pendant une demi-seconde, puis son pouce vint caresser ma joue avec tendresse. Je n'osais imaginer ce qu'un tel geste voulait dire.

"Je trouve que tu conclues un peu trop vite de mes sentiments, Harry," dit-il.

Puis il sourit. C'était le plus beau sourire que j'ai jamais vu sur lui. Il reflétait le bonheur absolu. La joie, l'amour. Oui, le bonheur. Il se pencha vers moi et posa son front contre le mien. J'attendais.

"Je t'aime, Harry Potter," souffla-t-il tout contre mes lèvres. "Je t'aime comme je n'ai jamais aimé personne."

Son autre main vint se poser sur ma taille et il me rapprocha doucement de lui.

"Quand je croise ton regard j'ai l'impression de fondre," continua-t-il. "Tes pleurs et tes larmes son pour moi une source de douleur bien plus insoutenable que le Doloris. Quand je t'ai vu dans ce cachot..."

Sa voix trembla. Ses yeux brillèrent étrangement.

"Quand je t'ai vu dans ce cachot, j'ai cru à un rêve," reprit-il. "Depuis que je t'avais vu dans cette ruelle, je croyais mourir de peur qu'il t'arrive quoi que ce soit. Et ce n'est pas parce que tu dois tuer Voldemort. C'est parce que je t'aime et rien pour moi ne vaut plus que ta vie."

Une larme roula sur sa joue.

"Alors je t'ai caché dans la ruelle. Et je me suis laissé capturer, parce que s'il m'avait tué, ils auraient pu te trouver. Je t'ai laissé ma baguette... parce que je ne pensais pas en revenir et je voulais que tu ne m'oublies pas. Et quand tu es arrivé, j'ai cru à un rêve car mes pensées ne s'étaient pas détournées de toi depuis que je t'avais quitté. Au plus dur de ma torture... j'avais tes yeux dans les miens et ton sourire devant moi."

Il marqua une pause et approcha sa bouche jusqu'à frôler la mienne.

"Je t'aime," chuchota-t-il. "N'en doute jamais. Je t'aime. Je ne veux plus que tu pleures pour moi. Je veux te garder à mes cotés jusqu'à la fin du monde. Je veux te garder dans mes bras pour te protéger à jamais. Je veux te voir rire de nouveau. Je ne veux plus de cette étincelle de désespoir dans ts yeux. Le monde pourrait s'écrouler que ça ne m'empêcherait pas d'être avec toi. Es-tu d'accord ?"

Je souris. Je ne répondis pas tout de suite. Je passai mes bras autour de son cou, puis lâchai un faible "oui" avant d'attirer ses lèvres sur les miennes. Je fermai automatiquement les yeux pour ne plus sentir que sa bouche, ses mains, son corps. Sa langue vint caresser la mienne, hésitante. Je lui répondis par un baiser enflammé.

J'aurai voulu que cet instant sur toujours. Je voulais me perdre dans ces baisers. Je voulais que le temps s'arrête pour rester avec lui à jamais. Sa voix résonnait encore à mes oreilles tandis que je l'embrassais sans relâche. Plus rien ne comptait. Je n'étais plus dans le parc de Poudlard, je n'étais plus sur Terre. J'étais dans les bras de l'homme que j'aime et plus rien n'avait d'importance.

J'ignore combien de temps nous restâmes là, sans nous arrêter de nous embrasser, mais nous fûmes soudain interrompus par un toussotement des moins discrets. Je me détachai à regret de ses lèvres et tournai la tête vers la porte. Je me figeai aussitôt de stupeur et de gène. A peu près tous les élèves de l'école étaient là, semblait-il. Le banquet devait être terminé. Ils nous regardaient tous avec des yeux stupéfaits, moqueur pour certains, dégoutté pour d'autres, attendris quelques fois.

"Je crois que c'est l'heure de la remise des diplômes à l'oreille," me chuchota mon Drago à l'oreille - jamais cette phrase n'avait été plus vraie. "Nous ferions bien d'y aller."

Sans me laisser le temps de répondre, il se détacha de moi, m'attrapa par la main et fendit la foule en direction de la Grande Salle en me tirant derrière lui. Les regards nous suivirent jusqu'à ce que les portes se referment. Nouvelle séance de dévisagement stupéfaits.

Tous les septièmes années étaient rassemblées dans la Grande Salle, à la table de leur maison respective. Les professeurs étaient tous là, eux aussi. Tous les yeux étaient fixés sur mous... ou plutôt sur nos deux mains toujours accrochées l'une à l'autre. Instinctivement, je tentai de dégager la mienne mais Drago la resserra, défiant du regard tous ceux qui nous adressaient une attention un peu trop insistante.

Mon regard glissa sur la table des Gryffondors : Hermione était ravie ; elle n'avait pas bien compris qu'après l'enlèvement, Drago et moi ne soyons toujours pas ensemble. Ron semblait sur le point de tomber dans les pommes. Malgré ses encouragements le soir de la sortie à Pré-au-Lard, il avait paru quelque peu soulagé que je ne sorte pas avec Drago. Que voulez-vous, c'était Malefoy, quand même ! Neville, Dean et Seamus paraissaient surpris mais ils sourirent. Dean leva son verre en me portant un toast appréciateur. A Serdaigle et Pouffsouffle, stupéfaction totale et quelques moues dégouttées, mais rien de bien méchant. Les Serpentard nous adressèrent un regard méprisant, auquel je ne prêtai guère attention.

Les professeurs étaient aux aussi passablement surpris mais tentèrent de le cacher. McGonnagall me regarda, effarée - décidément, l'entente Gryffondor-Serpentard, c'était pas pour tout de suite. Rogue eu un léger rictus mais son expression envers moi était moins méprisante... attendrie ? Non, c'était Rogue, quand même, il ne fallait rien exagérer... Dumbledore me sourit très largement et se leva.

"Bien," dit-il, "puisque nos deux derniers diplômés sont arrivés, nous allons pouvoir commencer la remise des prix."

Il nous commanda discrètement de la tête de nous asseoir et nous prîmes place à la table des Gryffondor - Ron faillit faire une syncope, à ce moment-là, je crois.

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Après la remise des diplômes et un dernier au revoir à tous mes amis qui partaient prendre le train, nous avions regagné nos appartements. Il n'y avait plus besoin de mot. Nous fîmes l'amour toute la nuit, alternant douceur et empressement, comme deux adolescents en manque - ce que nous étions. J'eus du mal à croire mon plaisir quand il me laissa le prendre. Bon, il n'y eut qu'une ou deux fois, et je préférais tout de même quand c'était lui qui me possédait, mais le geste en lui-même me toucha profondément.

Le petit jour se levait. J'étais serré dans les bras de mon amant, épuisé par tant d'exercice physique, ne croyant pas encore à mon bonheur. Drago avait enfoui son nez dans mes cheveux, mais je savais qu'il ne dormait pas. Sa main, d'ailleurs, reprenait ses entreprenantes caresses.

"Drago..." murmurai-je en sentant mes yeux se fermer.

"Quoi ?" demanda-t-il.

"Il faudrait peut-être qu'on dorme..."

"Pourquoi ? On est en vacances depuis hier soir."

"Mmh..." grommelai-je en repoussant sa main. "Je suis fatigué."

Il poussa un soupir, puis sa main vint se poser sur ma taille. Il respira profondément.

"Putain, qu'est-ce que ça a pu me manquer, tout ça..." murmura-t-il dans mes cheveux.

"A moi aussi," répondis-je avant de m'endormir.

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fin du chap...

je sens que je vais encore me faire jetter des pierres pour le comportement de Harry au début du chap, je sais, je sais... mais n'oubliez pas qu'il n'est qu'un Gryffondor et que... quoi, comment ça, je fais de la discrimination entre les maisons ? oui, parfaitement, je suis à Serpentard, et alors ?

bref, qu'est-ce que je disais ? je ne sais plus...

en tout cas, la suite, je pense dimanche...

bisous à tous !

speed', et une review ne se refuse pas, jamais...