Bonjour à vous !

non, non, pas tapper, pas tapper, je suis désolée, ce n'est aucunement ma faute, enfin un peu si quand même mais j'ai eu un disfonctionnement d'organisation et en fait je n'ai pas eu accès à l'ordi... pardonnez-moi !

je n'ai d'ailleurs pas beaucoup de temps, donc je ne fais pas de reponses aux reviews. Mais j'adresse quand même un immense merci tous ceux aui ont pris le temps de me laisser un message d'encouragement, je répondrai à tout le monde la prochaine fois.

Un MERCI spécial à Polonius Silver, mon béta, pour ses corrections, ses compliments et ses encouragements, et aussi pour ses superbes fics Plus loin et Fantomes, sincèrement, allez les lire ! Draco, j'ai bien reçu ton chapitre malheureusement je ne pourrai pas m'en occuper avant... heu, vendredi, éventuellement, sinon au pire du pire mercredi de la semaine prochaine... vraiment désolée, je ferai le plus vite possible ! gros bisous à toi et encore MERCI !

voila voila, je vous laisse ici ! gros bisous et bonne lecture à tous !

speed'

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Disclaimer : rien n'est à moi... tout à JKR... sauf le scénar et la rédac... mais qui ne le sait pas encore ?

Dédicace : à la SKCMDP, et bien sur en tout particulier à Clemence !

titre :

Rien d'autre que ma haine

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Chapitre 25 :

Je ne peux plus me passer de toi :

J'eu du mal à convaincre Drago de me dire ce qui l'avait poussé à accepter d'être l'assistant de Hagrid. Finalement, après pas mal d'insistance de ma part, il me dévoila que c'était une façon pour lui de s'excuser des problèmes qu'il lui avait causés par le passé. J'en fus un peu surpris mais ravi. En échange, il voulut savoir pourquoi le Phœnix avait si longtemps gardé le contact avec moi. Je lui expliquait brièvement le test qu'il m'avait fait passer et ses yeux pétillèrent quand je lui dit qu'il était ma force. Mon amour. Ce qui allait me permettre de tuer Voldemort.

"Ravi de savoir que tu ne peux plus te passer de moi," dit-il, ses prunelles argentées brillantes.

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Nous apprîmes à transplaner dès le lendemain. C'était un exercice qui demandait pas mal de concentration, mais dès qu'on y arrivait une fois, ça en devenait presque automatique. Du moins en était-il ainsi pour Drago et moi. Ron et 'Mione était allés passer leur permis au Ministère l'année précédente. Drago aurait aussi du l'apprendre l'été d'avant, juste après avoir reçu sa marque... plan qui avait été contrarié par son refus. Bref, cette erreur fut vite rattrapée et, à peine deux jours après notre premier transplanage, nous obtînmes le petit bout de parchemin à notre nom qui nous autorisait à le pratiquer quand nous le voulions.

Je passai finalement la dernière semaine de juillet au Terrier. Les Weasley furent merveilleux, accueillant ma relation avec Drago avec chaleur et simplicité, comme si cela coulait de source. Je reçu une lettre de mon amant dès le deuxième jour, qui me fit beaucoup rire, car il m'accusait d'avoir fait de lui un crétin de romantique sentimentaliste.

Mais cette lettre fut aussi une des plus belle que j'aie reçu. Il m'y disait qu'il m'aimait. Que je lui manquais. Que sa vie sans moi lui paraissait vide de sens. Qu'il avait hâte de me revoir pour me faire l'amour jusqu'à ce que je devienne fou de plaisir. Tout ça dans un style de langue qui me laissa pantois. Il jouait avec les mots comme avec ses Potions, semblait-il. Les larmes me montèrent aux yeux.

Je conservai précieusement ce parchemin et lui répondit en lui déclarant que lui aussi me manquait et que je l'aimais plus que tout. Que je n'avais jamais été aussi heureux.

Il n'y a rien de plus beau que l'amour partagé.

La veille de mon départ, pendant la nuit, je me réveillai brutalement, suite à un horrible cauchemar sur la mort de mes parents. Il y avait longtemps que je ne m'étais pas réveillé avec tant d'horreurs dans la tête. Ca devenait de plus en plus rare et, habituellement, Drago était là pour me réconforter. Mais cette nuit-là, j'étais seul. Ron avait un sommeil de plomb et je n'avais pas du faire de bruit. Le cœur lourd, je me levai pour aller respirer un peu d'air frais à la fenêtre et boire un peu.

Le ciel était couvert et menaçant, cette nuit-là. L'air était lourd. Un orage couvait. Je poussai un profond soupir, songeant que nous étions aujourd'hui le 31 juillet, jour de mon anniversaire, de mes dix-huit ans. Cela faisait exactement un an que Drago nous avait rejoint, un an qu'il vivait cloîtré à Poudlard, un an que son refus de devenir Mangemort avait tout changé entre nous. Un an, et j'avais l'impression que c'était hier.

J'entendis soudainement un bruit étrange, qui semblait provenir du rez-de-chaussée. Je me retournai vers la porte de la chambre et fronçai les sourcils. Il y eut le silence pendant un moment, puis... un craquement dans l'escalier. Je sursautai légèrement, puis pris ma baguette et me lançai un sort pour aiguiser mon ouie. J'entendis alors des murmures indistincts. Il y avait au moins trois personnes. C'aurait pu être des membres de la famille Weasley mais mon instinct m'affirmait le contraire et un frisson me parcourut la nuque.

Je secouai doucement Ron pour le réveiller, mettant une main sur sa bouche pour l'empêcher de crier. Il me regarda avec effarement et remua, le froissement de draps résonnant amplifié à mon oreille. Je désactivai le sort et murmurai à voix basse :

"Il y a des gens qui montent et ce sont des intrus," dis-je. "Prends ta baguette et viens."

"Comment sais-tu que ce sont des intrus ?" s'étonna Ron.

"Je le sens," répondis-je succinctement.

Il parut un peu surpris mais se leva tout de même. Il prit sa baguette sur la table de nuit et me suivit, sortant de la chambre après que j'aie jeté un sort sur la porte pour l'empêcher de grincer. Nous nous postâmes tous deux en haut des escaliers, attendant avec appréhension que les intrus n'arrivent. Mais ils ne vinrent pas. Je fronçai les sourcils, perplexe. Ron me jeta un regard interrogatif. Puis je me sentis brusquement attrapé par la taille et collé contre un corps chaud. Je poussai un cri de surprise avant de croiser deux iris argentés que je connaissais bien. Elles brillaient toutefois d'un feu inconnu qui ne me plaisait guère.

"Dr... Drago ?" balbutiai-je.

"Salut mon cœur," répondit-il avec un sourire qui ne m'était pas familier. "Tu m'as manqué."

Il m'embrassa alors sans poser de questions. Il força mes lèvres de sa langue et je sus à ce moment que cet homme n'était pas Drago. Pour plusieurs raisons. D'abord, ce regard et ce sourire que je ne connaissais pas. Puis le surnom qu'il m'avait donné, il ne m'avait jamais appelé autrement que Harry ou petit lion, parce qu'il trouvait ce genre d'appellation d'une niaiserie insupportable et écœurante. Et puis, Drago n'embrassait pas, mais alors pas du tout comme ça. Je repoussai brutalement mon agresseur avec une décharge de magie si puissante qu'elle l'envoya à travers le couloir contre le mur, si fort qu'il en fut assommé.

Je me tournai ensuite vers Ron qui était aux prises avec un homme habillé de noir de la tête aux pieds, encagoulé et masqué. Un Mangemort. Et il y en avait plus d'un.

"Lâchez-le," dis-je d'une voix forte.

Celui qui tenait Ron tourna son regard vers moi. Il eut un rire moqueur.

"Oh, et qui va m'y forcer, Potter ? Toi ? Et comment vas-tu faire sans ta baguette ?"

"Expelliarmus," dit l'un des trois autres.

Ma baguette s'envola de mes mains et atterrit aux pieds des Mangemorts, riant moqueusement.

"Alors, Potter ?" dit la voix sarcastique de Lucius Malefoy sous sa cagoule.

Je lui lançai un regard glacial et rageur.

"Transplane, Harry !" cria Ron. "Va à Poudlard ! Je vais me débrouiller !"

Je ne bougeai pas. J'entendis des bruits de pas dans l'escalier, mais les Mangemorts eurent tôt fait de lancer leurs sorts et de maîtriser les Weasley qui se retrouvèrent tous au sol, ligotés et bâillonnés, entre moi et les Mangemorts.

J'aurais peut-être dû fuir. J'aurais peut-être dû transplaner. Mais je ne pouvais pas me résoudre à abandonner ceux que je considérais comme ma seconde famille. Lucius Malefoy pointa sa baguette sur moi. Allait-il me tuer ? Non, il se contenta d'un simple sort pour m'empêcher de transplaner.

"Bien, Potter," reprit-il d'une voix suffisante. "Maintenant, nous allons pouvoir discuter."

"Discuter ?" dis-je sarcastiquement. "Comme si j'avais envie de discuter avec vous !"

J'essayais de gagner du temps pour réunir suffisamment de mon énergie magique afin de pouvoir attaquer sans baguette.

"Ce n'est pas comme si tu avais spécialement le choix..." rétorqua Lucius. "J'ai une proposition à te faire..." dit-il, tandis que le Mangemort déguisé en Drago reprenait lentement ses esprits.

"Mais je vous en prie, faites," dis-je d'une voix froide.

Un rire mauvais fusa de sous sa cape.

"Que dirais-tu de... ta vie en échange de celle de tes amis ?"

"C'est-à-dire ? Vous allez me tuer ou simplement me livrer à votre maître ?"

"Perspicace, le petit Potter," fit Lucius. "A ton avis ?"

"Ni l'un ni l'autre."

Je jetai un puissant sort de répulsion et ils furent envoyés par surprise contre le mur. Lucius resta coi un moment mais se reprit le plus rapidement.

"On veut jouer, Potter ?" fit-il rageusement en pointant sa baguette vers moi.

"Ce n'est pas un jeu," rétorquai-je plissant les yeux dans un effort de concentration, faisant ainsi atterrir sa baguette à mes pieds.

Je lui lançai un sort immobilisant qui le cloua au sol.

"Que diriez-vous d'un autre petit passage à Azkaban, Mr Malefoy ?" dis-je d'une voix mauvaise. "Je trouve que vous n'y êtes pas resté bien longtemps, la dernière fois..."

Les trois autres Mangemorts se relevèrent à leur tour et s'approchèrent dangereusement de moi. Je pris alors conscience que celui qui s'était fait passer pour Drago avait transplané mais je n'eut pas le temps de m'attarder sur cela.

"Je vous le déconseille," dis-je froidement en voyant leur baguette se tourner vers moi. "Je tiens à vous signaler que je tiens votre leader dans mes mains et que je peux très bien le torturer voire le tuer."

"Nous n'avons rien à faire de la souffrance des autres, Potter," dit l'un d'eux. "Au contraire, nous nous en réjouissons."

"Je peux faire pareil sur vous," répondis-je.

"Tu n'as pas ce pouvoir, Potter," rétorqua un autre. "Personne excepté notre maître ou ce vieux fou de Dumbledore n'en est capable. Pas si tu veux garder Lucius à terre, en tout cas."

"Vous êtes prêt à prendre le risque ?"

Il s'entreregardèrent, puis rirent.

"Tu es un bluffeur, Potter," dirent-ils.

Je m'empressai de leur prouver le contraire. Des hurlements de douleur se firent entendre dans le petit couloir. Je cessa rapidement le sort mais de la bile remonta dans ma bouche quand je pris conscience de ce que je faisais.

"Vous en voulez encore ?" dis-je sans laisser percevoir mon trouble.

"Qu'est-ce que tu veux, Potter ?" demanda un des Mangemorts à terre.

"Que vous dégagiez," répondis-je. "Cassez-vous d'ici. Ma baguette, Mr Malefoy."

Il me lança un regard plein de haine de derrière son masque. Je brisai son sort d'immobilisation et il me jeta ma baguette.

"Pourrais-je avoir la mienne ?" demanda-t-il.

Je souris froidement en récupérant l'objet.

"Je ne crois pas, non," répondis-je. "Stupéfix !"

Il fut atteint par le rayon rouge et s'écroula à terre alors que les autres transplanaient sans demander leur reste. Je poussai un soupir et m'approchai de Lucius. Je lui retirai son masque et je regardai avec mépris. J'aurais voulu défoncer sa petite gueule d'aristocrate hautain, principalement pour effacer toute ressemblance avec mon Drago. Je secouai la tête et me détournai pour libérer les Weasley.

"Tu dois partir, Harry," dit aussitôt Ginny. "La maison n'est plus sûre."

"Vous venez avec moi," rétorquai-je. "Je ne vous laisse pas ici."

"Tu es le seul qui soit en danger," protesta Arthur. "Pars. Dépèche-toi. Va à Poudlard et dis à Dumbledore qu'on a besoin de lui ici pour réactiver les protections magiques."

"Mais je -"

"Vas-y maintenant et reste là-bas !" m'interrompit Arthur.

Je lui lançai un regard exaspéré mais résigné.

"Je passerai quand les protections seront réparées," dis-je.

"Très bien, pars, maintenant."

"A plus tard," conclus-je en transplanant.

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voila, un peu plus d'action ici. Mais je tiens à vous prévenir que les quelques prochains chapitres seront assez soft...

vraiment désolée encore une fois du retard, j'essaye de vous poster le prochain chap vendredi ou samedi, mais je ne promets rien... en dernier cas, ce sera mercredi prochain.

une tite review pour me feliciter, m'encourager, m'insulter, me tuer... comme vous voulez, enfin évitez la dernière proposition si vous voulez la suite... lool !

bisous à tous, à la prochaine !

bye

speedy