Bonjour tout le monde ! ¤l'auteur affiche un grand sourire joyeux qui s'efface peu à peu en voyant les regards noirs des lecteurs...¤
quoi ? qu'est-ce qu'il... ah, j'y suis ! je suis à la bourre, c'est ça ? oui, je sais... désolée... mais c'est les vacances, mon emploi du temps se modifie au fur et à mesure que je me leve le matin et... je sais, je vous dit la même chose depuis trois chapitres...
je pense que je ne vais pas faire de rar, encore aujourd'hui, parce que sinon vous n'aurez pas ce chapitre avant la semaine prochaine, ce qui serait ennuyeux, vous ne croyez pas ?
juste, encore une fois mais je ne le dirai jamais assez, un énorme merci à Polonius Silver, pour ses corrections, ses encouragements et ses fics que je vous conseille absolument de lire, c'est à dire Plus loin et Fantomes !
gros bisous à tous et bonne lecture !
speed'
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Rien d'autre que ma haine
Chapitre 26 :
Joyeux anniversaire :
J'arrivai aux grilles mêmes du château. Je me mis à courir jusqu'au portes puis jusqu'au bureau du directeur. Je donnai le mot de passe et frappai. Il me fallut attendre quelques minutes avant que Dumbledore ne vienne m'ouvrir, en robe de chambre mais l'air parfaitement réveillé.
"Harry ?" s'étonna-t-il. "Que fais-tu là ? Tu ne devais rentrer que demain, non ?"
"Il y a eu une attaque au Terrier," dis-je sans préambule. "Des Mangemorts. Les protections ont été désactivées... J'ai chassé les Mangemorts et stupéfixé Lucius Malefoy, mais je crains que les Weasley ne soient encore en danger..."
Dumbledore ouvrit de grands yeux stupéfaits
"Tu as chassé les Mangemorts ? Toi seul ? Avec ou sans baguette ?"
"Euh... sans, mais... on en reparlera plus tard," répondis-je. "Pour le moment, il vaudrait mieux que vous y alliez..."
Le vieil homme cacha sa surprise et hocha la tête.
"Oui, tu as raison," dit-il en s'habillant d'un sort. "Tu restes là, je suppose ?"
J'acquiesçai d'un hochement de tête.
"Va te coucher," me conseilla-t-il. "Nous discuterons demain. Au fait..." ajouta-t-il tandis que je me détournais.
Je le regardai.
"Joyeux anniversaire," dit-il avant de disparaître en touchant Fumseck.
Je redescendit avec un sourire. Je me rendis aux appartements, espérant vaguement que Drago soit encore réveillé - ce qui aurait été étonnant étant donné qu'il était tout de même quatre heures du matin. Je prononçai le mot de passe de la tapisserie et entrai sans bruit. Personne. Je me dirigeai directement vers sa chambre et fut surpris de la trouver vide. Je fronçai les sourcils puis me dirigeai vers ma propre chambre Il était là, profondément endormi. Mon armoire était ouverte et je me rendis compte qu'il portait l'un de mes pyjamas. J'eu un sourire attendri. Je me déshabillai rapidement et me glissai à ses cotés sous les draps, non sans avoir ouvert la fenêtre avant - l'air était étouffant. Il remua un peu en sentant le matelas bouger, puis se retourna face à moi et me prit dans ses bras sans se réveiller.
"Je t'aime," marmonna-t-il dans son sommeil.
"Moi aussi," murmurai-je en m'endormant.
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Je me réveillai le lendemain avec le bruit de la pluie dans les oreilles. L'orage semblait avoir enfin éclaté. Je tentai de me rendormir mais, n'y parvenant pas, j'ouvris les yeux et posai le regard sur le blond à mes cotés. Il sourit. Il avait les yeux fermés mais je savais qu'il ne dormait pas. Je posai doucement mes lèvres sur les siennes et il ouvrit les yeux.
"Salut beau blond," dis-je doucement.
Il sourit d'un air endormi, bailla un peu et s'étira avant de m'attraper par la nuque pour m'embrasser plus profondément.
"J'adore ce genre de surprise," murmura-t-il.
Il m'embrassa de nouveau, puis d'un simple mouvement de hanches bascula sur moi.
"Dis-moi," fit-il en lâchant mes lèvres quelques secondes. "Qu'est-ce que tu m'as fait pour que je ne puisse plus me passer de toi ? Ca fait à peine une semaine qu'on ne s'est pas vu et j'ai eu l'impression que ça fait des mois. Qu'as-tu fait ? »
« Qu'en sais-je ? » répondis-je. « Tu sais bien que je ne contrôle pas toujours ma magie… »
« Tu m'as ensorcelé, » dit-il en riant.
« Peut-être, » fis-je avec un sourire perfide.
« Je me demande parfois ce que tu faisais à Gryffondor… »
« Arrête de te poser des questions et embrasse-moi. »
Il s'exécuta de suite avec un sourire lubrique.
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Je somnolais doucement dans les bras de Drago, quelques temps après, quand je sentis soudainement quelque chose me tomber sur la tête. Je fronçai les sourcils et ouvris les yeux, pour voir une plume dorée avec un morceau de parchemin. Je me saisis du message qui était de Dumbledore, me disant qu'il m'attendait dans son bureau pour parler de cette nuit.
Je poussai un soupir et me dégageai de l'étreinte de mon amant. Il protesta en grognant. Je souris, attendri, mais me levai tout de même.
« Harryyyyy, » gémit-il. « Où vas-tu ? Une semaine qu'on ne s'est pas vu ! Tu ne vas pas repartir ! »
Ses yeux gris me dardaient, presque suppliants.
« Je ne repars pas, » répondis-je avec un léger rire. « Mais il faut que j'aille parler avec Dumbledore de que qu'il s'est passé cette nuit et avant ça il vaut mieux que je prenne une douche, » ajoutai-je en me regardant.
« Oooh… » fit-il, une lueur s'allumant dans ses yeux. « Je peux venir ? »
« Je ne sais pas si c'est une très bonne idée… » répondis-je en reculant lentement vers la porte.
Il marcha à quatre pattes sur le lit comme un félin, une expression de puissance sur le visage qui me fit frémir. J'attrapai la poignée de la porte alors qu'il descendait du matelas et se mettait sur ses pieds, se rapprochant doucement de moi avec un sourire de prédateur.
« N… non, Dray… » dis-je en tournant la poignée et en ouvrant la porte. « Il… il faut vraiment que j'y aille… »
« Je sais, » dit-il d'une voix sensuelle alors que je reculais à travers le salon pour aller dans la salle de bain. « Et je viens avec toi. »
« Euh… Drago, il vaudrait mieux que… » balbutiai-je en atteignant la porte de la salle d'eau.
Il franchit d'un pas la distance qui nous séparait et me bloqua de son corps nu et brûlant.
« N'imagine pas que je vais te lâcher, Harry, » ajouta-t-il en me bloquant les mains et en m'embrassant.
Je gémis quand sa main vint me caresser avec langueur.
« Non… Dray… » protestai-je difficilement. « S'il te plait… »
Il sourit et accentua ses attouchements, m'empêchant de lui demander d'arrêter alors que tout ce que je voulais à ce moment était qu'il continue.
« Tu es sur que tu veux que j'arrête ? » demanda-t-il, un sourire pervers aux lèvres.
J'avais du mal à me concentrer sur ses paroles tant sa main était déstabilisante. J'envoyai promener ma raison et laissai mon instinct parler pour moi.
« Con… continue… c'est si bon… » il eut un sourire triomphant. « Mais faisons ça rapidement, » ajouta ma conscience au dernier moment alors que je l'entraînai dans la salle de bain.
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Je me débrouillai pour être présentable avant de me rendre chez Dumbledore avec un peu de retard. Drago tint à m'accompagner quand je lui expliquai brièvement que j'avais capturé son père – son géniteur comme il l'appelait. Une flamme de haine passa dans ses yeux qui m'effraya un peu mais elle s'estompa rapidement. Je frappai, attendis la réponse du directeur, puis entrai.
« Vous voilà déj ? » s'étonna-t-il avec un sourire malicieux. « Je ne vous attendais pas avant cet après-midi… »
Je pis une jolie couleur écarlate sous l'insinuation, qui s'accentua quand Dray me prit la main et me chuchota à l'oreille :
« J'adore quand tu es gên »
« Eh bien, » dit Dumbledore, « Asseyez-vous, asseyez-vous, » offrit-il en désignant les siège devant son bureau.
Nous nous exécutâmes, moi essayant de faire descendre le sang de mon visage et Drago ricanant doucement dans mon dos. Je levai le regard vers Dumbledore, tentant vainement de ne pas prêter attention à son sourire moqueur.
« Bon, » dit-il après un court silence qui me parut interminable. « Je suppose que tu seras content de savoir que j'ai réactivé les protections magiques sur le Terrier. Tes amis ne courent plus aucun danger, toutefois, je préférerais que tu n'y retournes pas… Je ne sais pas encore comment les sorts ont été annulés et je ne veux pas prendre de risques. »
Je hochai la tête.
« Arthur et Molly m'ont raconté de qui s'est passé, » continua-t-il. « Mais j'aimerais que tu le fasses aussi, si tu le veux bien. »
Ce que je fit bien volontiers. Drago eut un sursaut quand je dis qu'un des Mamgemorts s'était fait passer pour lui et m'avait embrassé. Il sourit en entendant que j'avais tout de suite vu que c'était un imposteur mais un pli soucieux barrait son front. Je terminai en disant que j'avais stupéfixé Lucius et que les autres s'étaient enfuis. Dumbledore me regarda quelques secondes avant de reprendre la parole.
« Je suis au regret de vous dire que Lucius Malefoy est parvenu à s'enfuir… »
Je fronçai les sourcils. Drago grimaça.
« Voldemort a mis au point un anti-sort au Stupéfix, » dit-il. « Cela fait un certain temps déjà et il voulait que tous les Mangemorts le maîtrisent. Mon cher père a été le premier. »
« Mmh… oui, Severus m'en avait parlé… c'est bien dommage… » soupira Dumbledore. « Mais j'avoue que je suis bien plus intéressé par ton exploit… Repousser cinq Mangemorts, ce n'est pas une mince affaire, surtout sans baguette… »
Je me sentis rougir de nouveau.
« J'arrivais déjà à lancer des sorts sans baguette avant… » dis-je modestement.
« Oui, mais dans une situation de panique comme celle-là, c'est bien plus dur, » répondit Dumbledore « Surtout qu'ils ont tout fait pour te déstabiliser… »
Je restai silencieux. C'était tout de même étrange… pourquoi cette mascarade ?
« Je n'aime pas ça… » murmura Drago. « J'ai un mauvais pressentiment. »
Je me tournai vers lui et l'inquiétude que je vis dans ses yeux me fis peur. Je lui saisis la main et il serra la mienne fortement.
« Il est vrai que c'est bizarre, » admit Dumbledore. « J'essayerai de comprendre pourquoi… En attendant, évitez de quitter les environs de Poudlard et de Pré-au-Lard. Je sais que vous avez envie de voir du monde, mais il ne vaudrait mieux pas. »
J'acquiesçai d'un signe de tête.
« A propos, Harry, Remus aimerait s'entretenir avec toi pour le programme de l'année prochaine, » ajouta le directeur. « Il est au château. Les Weasley ne devraient pas tarder non plus. Ils avaient prévu de fêter ton anniversaire et ils ont bien l'intention de le faire. Hermione sera avec eux. »
Je souris. Dumbledore nous congédia et nous quittâmes le bureau.
« Une petite balade dans le parc, ça te dit ? » me proposa Drago avec un sourire.
« Avec ce temps ? » m'esclaffai-je.
« J'adore la pluie, » me répondit-il.
Je penchai un peu la tête sur le coté, pensif.
« Mmh… » fis-je. « D'accord, pourquoi pas ? Mais pas longtemps. Les Weasley et 'Mione vont bientôt arriver. »
« T'inquiète, » répondit-il en me plaquant un baiser sur les lèvres.
Il me prit par la main et me tira par le bras jusqu'aux portes du château. Il pleuvait si fort que nous fûmes trempés avant d'avoir atteint l'endroit où il voulait m'emmener – sous un arbre près du lac.
« Qu'est-ce qu'on fait l ? » demandai-je, curieux.
Il prit mes mains entre les siennes et me regarda, pensif, l'air totalement ailleurs, pendant quelques secondes, à peine à l'abri de la pluie sous l'épais feuillage de l'arbre. Je haussai un sourcil.
« Drago ? »
Il sembla revenir sur terre et secoua un peu la tête.
« Cet endroit est très particulier, pour moi, » dit-il doucement. « C'est toujours là que je viens quand quelque chose ne va pas. Je m'assois par terre et je regarde le lac pendant parfois des heures entières. »
Je souris doucement, comprenant que cet endroit était pour lui aussi important que la falaise pour moi. Il fouilla un peu dans les poches de sa robe de sorcier et en sortit un paquet qu'il me tendit.
« Joyeux anniversaire, Harry, » dit-il avec un grand sourire.
Comment faisait-il pour faire passer tant d'amour dans une simple phrase, sans aucun 'mon amour', 'mon cœur' ou toute autre nomination d'un romantisme qu'il trouvait écœurant ? Je souris et prit le paquet. Puis, sans prévenir, je me jetai à son cou et l'embrassai follement.
« Je t'aime, » chuchotai-je.
« Moi aussi, je t'aime, » répondit-il. « Ouvre mon cadeau. »
Je lui obéis avec plaisir. Le papier, délicatement emballé, révéla une boite en velours vert foncé. Je haussai un peu les sourcils et l'ouvrit. J'y découvris une splendide montre en argent, simple et élégante, avec quatre petites émeraudes incrustées aux chiffres douze, trois, six et neuf. J'étais estomaqué par la beauté simple de cet objet.
« Dray, tu n'aurais jamais du ! » m'exclamai-je.
« Elle te plait ? » demanda-t-il, ravi.
« Bien sur, elle est sublime, » répondis-je en la dégageant de sa boite.
Je la retournai et découvris, sur l'envers du cadre, une gravure qui me montra les larmes aux yeux un simple 'je t'aime' signé 'Drago'. Il ma la prit des mains et me la passa au poignet.
« Tu n'as pas intérêt à m'oublier avec ça, » dit-il avec ironie.
« Au.. aucun risque que je t'oublie, » balbutiai-je. « Même sans ça. »
Je lui souris largement et l'embrassa de plus belle. Il passa ses bras autour de ma taille et me rapprocha de lui. Cela aurait pu dégénérer rapidement si toute la famille Weasley n'avait pas choisi précisément ce moment pour apparaître avec un portoloin.
« Ron, j'en étais sûre ! » s'écria Hermione d'une voix aiguë. « Tu l'as mal régl ! On ne devait pas atterrir sous la pluie ! »
« Oh, ça va ! » répliqua Ron. « Tout le monde peut se tromper ! Allons nous mettre à l'abri au lieu de – »
Il s'interrompit brusquement en nous voyant, trempés et tendrement enlacés.
« Bon sang ! » s'exclama-t-il. « Vous êtes cinglés ou quoi ? Il pleut à verses, au cas où vous ne l'auriez pas remarqu ! »
« Oh, merci, Ronny, pour cette judicieuse observation, » répliqua moqueusement Drago. « Effectivement, nous nous demandions exactement pourquoi nous étions mouillés… »
Ronny marmonna dans sa barbe mais ne répondit rien.
« Au lieu de vous disputer, » rétorqua Ginny, « si on rentrait ? »
La proposition fut accueillie avec l'accord de tous et nous rentrâmes au château.
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vala, fin du chap, la suite, euh, je préfere ne pas vous donner de date...
une review fait plaisir et ne coute rien !
bye !
speed'