bonjour tout le monde ! vous allez bien ? j'espère que oui !

bon, voyons... les rar...

merci à :

Kass, myhahou, ornaluca, oxaline, YunaFab, fairylight-pan, Vif d'Or, tete-de-noeud, Dragon bleu, tatunette, sweet Jane, jade : boujour vous tous ! je vous remercie beaucoup de vos petits messages, ils m'ont fait très plaisir ! voila la suite, j'espère que vous allez aimer aussi, et gros bisous !

Twiggy : alors, mon adresse e-mail, c'est , je ne comprends pas, ça aurait du marcher, en principe, c'est la même que celle de mon pseudo... en tout cas j'ai rien reçu, désolée... La catastrophe ne va pas arriver tout de suite... mais d'ici un ou deux chapitres. Le lemon t'a plu, j'espère ! c'est bien, soit fière de ta ville, lol ! je t'embrasse fort, gros bisous et merci !

Melhuiwen : oui, je sais, il m'a fallu du temps pour publier, je suis désolée, mais entre la rentrée, mon anniv et les soirées, j'ai eu un peu du mal ! Drago, pervers ? non, juste un peu obsédé sur les bords, oh, on est tous comme ça à cet age-là, tu sais, les hormones... ah, toi aussi, ta du boulot pour les cours ? moi ossi, relou, j'ai pas envie... enfin. je t'embrasse, gros bisous !

Nee Chan et Chana : oui, syndrome de Peter Pan, tout à fait. Le problème, quand on grandit, c'est qu'on a plein de trucs à faire en plus, rien qu'à 16 ans, on peut avoir un boulot, passer le code, la conduite accompagnée, etc... je vais le faire, tout ça, parce que bon, une fois que c'est fait, c'est fait, mais ça me fait chier, mais à un point ! désolée d'être vulgaire, mais il n'y a pas d'autre mots ! bref, arretons de parler de ça ou je vais déprimer toute la journée. Ah bon, NC s'est pervertie ? mais t'en fait donc pas, va, c'est normal, à notre age, c'est les hormones ! bien sur, nous autres Serpentard sommes sadiques. C'est ça qui est drole ! lol ! je vous embrasse fort, toutes les deux ! à la prochaine !

dianael : ma reprise se passe à peu près bien, pour le moment... oui, j'ai pas mal de devoirs, mais bon, je me dis qu'une fois que je les ai fait, je peux passer mon temps à lire et à écrire, lol ! je suis contente que tu aimes toujours, je t'embrasse fort ! gros bisous !

Saael' : mon style s'est amélioré ? c'est bien ce que je me disais, en fait j'ai relu les premier chap et je me suis rendue compte que c'était très différent de ce que j'écris maintenant... enfin, bref ! je suis contente que tu aimes toujours, je t'embrasse fort, voila la suite ! gros bisous et merci !

Crystal : eh bien, non, je n'ai jamais reçu de fanart pour mes fics, mais je n'ai rien contre ! pourquoi, tu en as fait ? si oui, je serais curieuse de les voir, lol ! non, je ne m'arrete jamais, j'ai même de plus en plus d'idée, c'est terrible por ma pauvre tête ! lol, je t'embrasse fort, gros bisous !

fin des rar...

Un GRAND merci à Polonius Silver, mon béta... pour ses corrections, ses compliments, et son soutien... allez absolument lire Plus loin, Fantomes et Dans les pales méandre d'un Hiver brumeux !

je vous laisse ici !

gros bisous et bonne lecture à tous !

speed'


Rien d'autre que ma haine

Chapitre 31 :

Fêtons Noël et oublions pour un temps que le bonheur ne nous est pas destiné :

Je me réveillai le matin de Noël, seul, enfoncé sous une épaisse couette, dans un doux cocon de chaleur. Avec un soupir bienheureux, je m'étirai longuement, puis sortit la tête de sous la couette, cherchant Drago des yeux. Il n'était pas là. Je baillai en jetant un coup d'œil par la fenêtre. Un soleil éclatant se reflétait sur la neige, éblouissant la chambre d'une douce lumière.

Je repoussai la couette et me levai. Je trouvai au salon une scène qui me parut si incroyable que je me demandai si je ne dormais pas encore et si je ne rêvais pas.

Drago, et Dobby, en train de décorer un sapin près de la cheminée. Drago se retourna vers moi en entendant la porte et sourit en voyant mon visage stupéfait.

"Salut Harry," dit-il alors que, à peine remis de ma surprise, je m'avançais vers eux. "Bien dormi ?"

"Comme un loir," répondis-je en arrivant à ses cotés. "Tu es réveillé depuis longtemps ?"

"Assez, oui," dit-il avec un sourire. "Il est midi, la marmotte !"

"Déjà ?" m'étonnai-je.

Il ricana et reporta son attention sur le sapin. Dobby semblait attendre son avis.

"Oui, mets-la là, je suis d'accord," dit Drago en passant derrière moi, glissant ses bras autour de ma taille.

Je m'appuyai avec un soupir bienheureux contre lui tendis que Dobby installai d'un claquement de doigt une guirlande rouge et or sur le sapin. Dray fit claquer sa langue, satisfait.

"Mmmh," fis-je en évaluant le tout. "Ca manque un peu de vert et argent, non ? C'est très Gryffondor, tout ça."

"Tu trouves ?" dit Drago. "Moui, peut-être. Dobby ?"

L'Elfe sourit largement.

"Tout de suite, monsieur," dit-il joyeusement.

Il claqua ses doigts de nouveau et les couleurs du sapin s'équilibrent aussitôt.

"Ah, c'est mieux," dis-je. "Merci, Dobby."

"C'était un plaisir, Harry Potter !" s'exclama l'Elfe. "Je vais vous chercher le déjeuner que Drago Malefoy a demandé pour Noël."

Il disparut dans un "pop" sonore et je me tournai vers Drago avec un regard interrogatif.

"Un déjeuner de Noël ?" dis-je, surpris.

"Eh bien, comme tu semblais déçu de ne pas pouvoir aller chez les Weasley, j'ai pensé à te changer les idées…" répondit-il. "D'abord, un déjeuner de Noël ici. Après, on pourrait aller se balader dans Pré-au-Lard, faire les boutiques, faire l'amour à tous les coins de rue si tu en as envie, bref, n'importe quoi… Et puis, ce soir, je t'emmène au restaurant."

"Où ça ?" demandai-je curieux.

Il me fit un sourire mystérieux.

"Tu verras," répondit-il. "Je te suggère d'aller t'habiller…"

Il m'embrassa tendrement et je m'exécutai. C'était une journée spéciale… donc, je devais mettre quelque chose de particulier. Je fouillai un peu la garde-robe, puis, après quelques hésitations optai pour une robe bleu foncé, brodée d'étoiles d'argent, sur un jean et une chemise bleu ciel.

Dray me rejoignit quelques secondes plus tard, me dévisagea des pieds à la tête et sourit légèrement.

"Tu es superbe," dit-il en s'approchant.

Je passai mes bras autour de son cou alors que les siens venaient étroitement entourer ma taille.

"Je ne serai jamais aussi beau que toi," répondis-je en l'embrassant.


Ce fut une merveilleuse journée. Nous passâmes l'après-midi à Pré-au-Lard, riant comme deux gamins, avec une insouciance que je n'avais pas sentie chez lui depuis bien longtemps.

Quand le soir vint, nous étions tous deux couverts de neige de la tête au pieds, trempés et heureux. Nous rentrâmes au château main dans la main pour nous changer, après quoi nous revînmes aux grilles pour transplaner.

Je me retrouvai ainsi dans un immense hall d'un luxe époustouflant. Tout n'était que marbre, hautes colonnes surdécorées et riches tentures. J'attrapai le bras de Drago, pris de vertige, en voyant la hauteur du plafond. Il rit légèrement.

"On… on est où ?" demandai-je.

"A Rome," me répondit-il. "Au Colisée, c'est le nom du restaurant."

"A… à Rome ?" fis-je estomaqué. "Mais… mais…"

"Mais quoi ?" son visage de fit soudain inquiet. "Ce ne te plaît pas ? Tu veux aller ailleurs ? Je croyais…"

Je le rassurai aussitôt d'un grand sourire et d'un long baiser.

"C'est parfait," dis-je doucement. "Super idée."

Il sourit à son tour.

"Viens."

Il me prit par la main et me guida vers de grandes portes qui s'ouvrirent sur une immense salle de restaurant, en cercle. On se serait cru au centre du Colisée même. Tout y était, le faux sable sur le sol, les colonnes, les tribunes… et partout, des centaines, probablement des milliers de petites tables.

Un Elfe de Maison vint à notre rencontre.

"Bonsoir, messieurs," dit-il en s'inclinant. "Puis-je avoir votre nom, s'il vous plait ?"

"J'ai réservé une table dans la tribune principale au nom de Malefoy," répondit Drago.

"Veuillez me suive, je vous prie," dit l'Elfe.

Il se détourna et nous guida jusqu'au centre de l'arène. Là, un cercle d'or était dessiné au sol, sur lequel nous nous plaçâmes. L'elfe fit quelques pas qui semblaient calculés autour de nous et nous fûmes soudain entourés d'une lumière dorée. Puis la lumière s'estompa et je me rendis compte alors que nous étions dans la tribune d'honneur, là où on voyait toute l'arène. Il y avait des espèces de cloisons entre chaque table.

Nous prîmes place à une petite table ronde que nous désigna l'Elfe. Les parois étaient sans doute entourées d'un charme de silence car les conversations autour de nous ne nous parvenaient pas, ni même le cliquetis des couverts, ni quoi que ce soit d'autre. Rien qu'un silence magique et apaisant.


Ce fut un merveilleux dîner. Ce fut un de ces moments où la vie paraît simple, belle, et où l'avenir n'est qu'un futur très lointain, qui ne compte pas, qu'on peut oublier. Il n'y avait plus ni angoisse, ni mauvais pressentiment, ni douleur, ni cauchemars. Ni pour moi, ni pour Drago. Je le savais, je le sentais. Je ne me l'explique toujours pas, mais c'était comme si je ressentais ses émotions. Et il m'avait confié ressentir les miennes.

Il n'y avait que les yeux gris orage de l'homme que j'aime. J'en avais oublié tout le reste. Tout, vraiment tout. Cette foutue Prophétie, Voldemort, les Mangemorts, leurs actions étranges, vraiment tout.

Le charme, la beauté de cet instant, perdura jusqu'à tard dans la nuit, après que nous ayons fait l'amour avec tendresse et douceur. Jusqu'au lendemain, même, quand nous ouvrîmes nos cadeaux, jusqu'au soir suivant, où Ron et 'Mione vinrent nous rendre visite.

Et même après, pendant le reste des vacances, jusqu'au nouvel an, jusqu'à la rentrée, tout semblait beau, simple, sans problème.

Il aurait suffi de si peu pour que tout soit parfait. Si peu, enfin, j'aurais simplement voulu que Voldemort arrête ses attaques et ses meurtres… l'Ordre déjouait beaucoup de ses plans mais il semblait toujours en avoir davantage.

Et puis, soudain, plus rien, le grand vide. Une inaction pesante, menaçante. Une ou deux semaines seulement après la rentrée, l'angoisse et l'inquiétude me nouèrent de nouveau les entrailles. Drago semblait bien plus tendu et sur les nerfs que moi. Il avait du commencer une cure de potion calmante pour pouvoir assurer ses cours et nos nuits étaient perturbées par ses cauchemars.

Je finis par lui conseiller de prendre des potions de sommeil pour qu'il puisse dormir un peu. Il refusait de me parler de ses rêves mais je sentais à ses regards que ça avait quelque chose à voir avec moi. Et je savais que ce que je voyais n'avait rien de comparable avec ce qu'il ressentait réellement. Je le savais pour avoir déjà été à sa place, bien que visiblement dans une intensité plus faible.

De plus, il arrivait, à certains moment, que je ressente dans son entièreté ses émotions. Mais ces instants étaient rares et éphémères, et je ne comprenais pas vraiment ce qu'il se passait. Je commençais à peine à me pencher dessus que déjà, cela disparaissait.

Et inexorablement, mon destin et l'accomplissement de la Prophétie approchaient, trop vite, trop tôt.

Et inexorablement, je sentais que mon bonheur touchait à sa fin, alors que j'avais à peine eu le temps de le savourer, me laissant un arrière goût amer d'inachevé dans la bouche.


fin du chap... la suite, dimanche prochain !

une review n'est pas de refus !

gros bisous à vous !

speed'