bonjour vous !!!

bon, comme je l'ai dit dans Lune d'Argent, je ne vais pas faire de rar aujourd'hui, je n'ai pas le temsp, mais je vous embrasse tous très fort et je vous remercie de vos petits messages !

Un GRAND merci à Polonius Silver, mon béta... pour ses corrections, ses compliments, et son soutien... allez absolument lire Plus loin, Fantomes et Dans les pales méandre d'un Hiver brumeux !

voila voila ! je vous laisse ici, bonne lecture à tous !

biz

speedy


Rien d'autre que ma haine

Chapitre 38 :

A bas le latin : (nda : petite conviction personnelle… lol !)

Doucement, je me réveille, je reviens à la conscience. J'ai des courbatures partout - ouais, Potter, super idée de dormir sur un tapis. Enfin, dormir… si on peut appeler cette espèce de torpeur comateuse du sommeil…

De toute façon, c'est la même chose depuis six ans… on s'habitue à tout. Ou presque. Putain, encore une lettre… encore une foutue séance de remord. Il est quelle heure ?

Je regarde ma montre, celle-là même que Drago m'a offerte, il y a six ans et demi. Neuf heures douze. La bibliothèque ouvre à dix heures. Je me lève et m'étire, puis me rends dans la salle de bain pour prendre une douche. L'eau chaude me fait du bien, mais je sais qu'il y a toujours une partie de moi qui restera sale tant que je n'aurais pas déjoué cette malédiction.

C'est peut-être ça qu'on ressent quand on a été violé. Parce que c'est exactement mon impression. Voldemort m'a violé, il m'a pris une partie de moi.

Je me sens sale à cause de ce morceau d'âme que j'ai en moi, et je sais que le seul moyen de retrouver un semblant de propreté c'est de virer cette partie qui n'est pas moi.

J'y arriverai. Je le dois à tout le monde. A Sirius pour m'avoir prévenu, à moi-même pour avoir échoué, à Ginny que j'ai tuée - mon cœur se serre douloureusement quand je revois son expression terrifiée et douloureuse… - à Drago à qui j'ai promis que je serai toujours l

J'ai failli à deux de mes promesses, une envers Sirius, une envers Drago. Je tiens à tenir la dernière qui compte à mes yeux.

Je reviendrai, Drago. J'en fais le serment.

Aujourd'hui, je suis près, si près d'atteindre mon but… les recherches que j'ai menées à travers le monde depuis six ans m'ont reconduit ici. Je sais qu'il y a une solution. Je sais qu'elle est dangereuse. Je sais qu'elle est là. Et je sais aussi que, aussi risquée soit le rituel, je le tenterai.

Pour… pour Sirius, pour Gin', pour Dray. Pour moi.

Je sors de la douche, m'habille rapidement, puis je prends mon livre de potion de changement d'apparence que j'ai trouvé à la bibliothèque de Londres. Un livre rare et diablement utile…

Je m'assois sur mon lit et je le parcours jusqu'à la page que j'ai repérée la dernière fois. Impeccable. Trente minutes de préparation. Agit pendant douze heures. Parfait.

Je regarde de nouveau l'heure. Mon regard vacille légèrement en voyant une dernière fois la montre. Je secoue la tête. Il ne faut pas que je recommence à me plonger dans mes souvenirs. Je n'ai pas le temps. Je n'ai pas le droit, non plus. Pas le droit de m'apitoyer sur mon sort alors que j'ai peut-être le moyen de m'en sortir.

C'est étonnant comme l'espoir donne des ailes. L'espoir fait vivre, c'est bien connu. Je peux vous certifier que c'est vrai.

Je prends mon chaudron et mes ingrédients réduits dans mon sac et leur rends leur taille normale d'un geste de la main. Mon dernier combat avec Voldemort a décuplé ma puissance magique. Ma baguette ne me sert presque plus à rien, c'est étonnant… et un peu déprimant, peut-être. Bref, ce n'est pas un problème, tant mieux pour moi.

Je lance la potion, et pendant qu'elle mijote je fouille dans mon sac à la recherche d'un reste de quelque chose que je pourrais manger. Je grignote vaguement un morceau de pain, plus pour ne pas replonger dans l'enfer de ma sixième année que par réel appétit.

S'il y a bien une chose que je ne veux pas, c'est recommencer une dépression. De toute façon, je n'en ai pas le droit. Je vous l'ai déjà dit, non ?


Bien. Parfait. Cette potion marche très très bien - je bénis Drago pour m'avoir aidé à m'améliorer en potion, sinon je ne pense pas que j'aurais été capable de la réussir si facilement. Lui doit se maudire pour m'avoir donné une possibilité de lui échapper plus efficacement.

Je regarde mon nouveau moi dans le miroir : cheveux châtain clair, yeux bleus nuit, peau claire, lèvres fines. Pas un canon, mais mignon… Je lève les yeux au ciel. Qu'est-ce que je peux avoir des pensées stupides, parfois ! Comme si j'avais le temps de m'attarder sur mon physique. Rien à foutre tant qu'on ne me reconnaît pas.

James Mackenzie.

C'est moi, enfin, mon nouveau moi. Le nom avec lequel j'ai acheté cet appartement.

Je crois que c'est bon, je peux y aller. J'ai tellement hâte de me replonger dans ces foutus bouquins pour trouver enfin ce que je cherche…

Je prends mon sac ainsi que toutes les notes que j'ai prises depuis le début de mes recherches. Merlin, c'est Hermione qui est douée pour ce genre de chose, pas moi ! Enfin, depuis six ans à ne faire que ça, je commence à avoir de l'entraînement.

Je me remémore à nouveau les quelques mots que j'ai trouvés et qui m'ont redonné espoir.

"La malédiction des Frères du Diable n'est pas infaillible. On peut la déjouer. Le moyen en est retranscrit dans un des Grimoires de Merlin, mais pas n'importe lequel exemplaire ; il est conservé à la Grande Bibliothèque d'Alexandrie. Et seul un code bien particulier permet de le découvrir… une fois le livre trouvé."

Les Grimoires de Merlin. Je n'y avais absolument pas pensé la dernière fois. Mais l'erreur est réparée. Enfin, j'ose l'espérer.

Je souris à la sorcière qui garde l'entrée de la bibliothèque. Elle hoche légèrement la tête pour toute réponse, et je pénètre enfin dans l'atmosphère paisible et silencieuse où les livres paraissent vivants.

J'ai fini par comprendre l'amour d'Hermione pour les livres, à défaut de la partager. Je sais pourquoi elle se réfugiait si souvent à la bibliothèque de Poudlard. Si vous voulez faire une comparaison, c'était un peu comme moi sur la falaise. Ou Drago au pied de son arbre.

Je me dirige d'un pas vif vers la section des Grimoires de Merlin. Je grimace légèrement en voyant la quantité de livre que je vais devoir consulter. Je me rappelle maintenant pourquoi j'ai préféré ne pas m'y plonger tout de suite il y a six ans.

Imaginez, imaginez seulement, des étagères de dix voire douze mètres de haut, remplies à craquer d'épais grimoires, tous en latin, et autres langues perdues. Que de réjouissances, n'est-ce pas ?

Seule la certitude que la fin de mon calvaire est là, quelque part, me donne le courage de m'y mettre.


Décidément, je n'aime pas le latin. Cette phrase tourne dans ma tête depuis un mois, depuis que je suis en Egypte. Un mois que je passe mes journées à lire minutieusement tous les Grimoires cherchant tous les détails, tous les indices qui me permettraient de savoir lequel de ces fichus bouquins me donnera la réponse.

Et rien. Niet, nada. Je n'ai rien trouvé, à part une description précise de la Malédiction.

"La Malédiction des Frères du Diable consiste à un transfert d'une petite partie de l'âme de celui qui maudit dans le cœur de celui qui est visé. Après exécution du rite, le maudit ne peut plus rester proche des personnes qu'il aime pendant plus de trois minutes, ni croiser son regard, sous peine d'éveil de l'âme étrangère, provoquant une perte totale de contrôle du corps et de l'esprit. La personne maudite attaquera sans pouvoir s'en empêcher les personnes qu'il aime, jusqu'à les tuer.

Il n'existe aujourd'hui qu'un seul moyen de déjouer cette malédiction."

Merci pour ces renseignements que j'avais déjà, mais moi je veux ce moyen, bordel ! J'ai gardé ce Grimoire là dans un coin, au cas où ce serait celui dont j'ai besoin.

Décidément, ce cher Merlin a bien caché cette solution. Un code secret, en plus de le mettre dans un de ses Grimoires !

Je claque la couverture de celui que j'étais en train de consulter. Ce n'est pas celui-là non plus.

Je vais le reposer et en prends un autre. Je me contente pour le moment de la section Magie Noire, j'en suis à la moitié. On verra le reste plus tard.


A bas le latin, qui a inventé une langue aussi horriblement barbare ?

Respirer profondément. Calme. Je finirai par y arriver. Mes yeux tombent sur une certaine montre en argent. Je vais y arriver, je l'ai juré. Je l'ai juré.

Drago…

Non, non, non. Ne pas repartir dans mes souvenirs. Concentre-toi, Potter, concentre-toi sur ce bouquin. Tu vas trouver.

Deux heures plus tard, je m'adosse à ma chaise, soupirant et fermant les yeux. Ce n'est pas celui-là non plus. Je vais le reposer et m'apprête à en prendre un autre quand je sens une présence derrière moi.

"Besoin d'aide, Monsieur Potter ?" murmure une voix à mon oreille.


voial, fin du chap !

oooooooohhhhhh ! j'avais oublié qu'il se finissait comme ça, celui-là ! niark niark, niark, alors à votre avis, qui est-ce ? hihihihihi

bon, bref, maintenant je file, je vous embrasse fort et une review fait plaisir !

à plus

speedy

note du 08/11 : alors, navrée que ce chap arrive en retard, mais il y avait un énorme bug sur mon profil... j'espère que vous me pardonnezrez... la suite dimanche !

kiss

d.