bonjour vous tous !
alors, de nouveau, le temps me presse, donc je ne fais toujours pas de rar (désolée), mais je vais essayer de les faire dans la semaines pour reediter ce chapitre.
je vous embrasse tous très fort !
à bientot
Un GRAND merci à Polonius Silver, mon béta... pour ses corrections, ses compliments, et son soutien... allez absolument lire Plus loin, Fantomes et Dans les pales méandre d'un Hiver brumeux !
speed'
Rien d'autre que ma haine
Chapitre 39 :
Une aide inattendue :
"Besoin d'aide, Monsieur Potter ?" murmura une voix à mon oreille.
Je me retourne brutalement en poussant une exclamation de stupeur. Mes yeux rencontrent les deux pupilles noires comme la nuit de Severus Rogue avant que je ne baisse les paupières en m'éloignant de lui. Il m'attrape par le poignet pour m'empêcher de partir.
"Restez là, Potter," siffla-t-il à voix basse. "Quel est votre nom de substitution ?"
"James… James Mackenzie," réponds-je sans ouvrire les yeux.
"Bien, Monsieur Mackenzie, buvez ça," dit-il en me mettant un flacon dans les mains.
Je baisse les yeux sur ce qu'il m'a donné. La même potion rouge qu'il m'avait donné à boire à mon réveil à l'infirmerie. Je la bois avec à peine une fraction d'hésitation. Je grimace sous le goût atroce.
"Bien, maintenant, regardez-moi."
"Professeur Rogue, ce n'est pas vraiment une bonne idée, croyez-moi," réponds-je en détournant le regard et en essayant de me dégager de son emprise.
"Je sais très bien ce qu'il vous arrive Po… Mackenzie, alors regardez-moi avant que je ne change d'avis et que je vous laisse seul une fois de plus dans la merde où vous vous êtes encore fourré."
"Professeur, je -"
Il m'interrompt en m'attrapant le menton et en me forçant à tourner la tête vers lui. Instinctivement j'ouvre les yeux et croise de nouveau son regard noir.
Rien. Il ne se passe rien. Le morceau d'âme de Voldemort dans mon cœur y reste bien sagement.
"Parfait," dit-il, satisfait, en me relachant. "Cette foutue potion fonctionne. Y a-t-il un endroit où nous pourrons parler tranquillement, monsieur Mackenzie ?"
Il appuie fortement sur mon faux nom. Je le regarde, suspicieux, puis je hoche la tête.
"Venez, allons chez moi," réponds-je en me détournant.
Qu'est-ce qu'il fout ici ? Et, au nom de Merlin, comment se fait-il que je ne le tue pas sur-le-champ ?
Ca vous étonne ? Non, je n'aime pas Severus Rogue. Pas comme Ron ou Hermione, ni comme Drago, en tout cas. On va dire que je l'estime et que je le respecte. Il m'a démontré plusieurs fois que malgré son caractère rêche, mauvais, haineux, antipathique, asocial et tout ce qu'on voudra, il sait mettre ses préjugés de coté quand il le faut. Il m'a avoué, lors d'une de nos innombrables séances de cours de Magie Noire, que ses sentiments vis-à-vis de moi avaient évolués depuis ma première année et qu'il me respectait pour ce que j'avais fait et vécu. Ce qui ne m'empêche pas de rester, je cite, 'un maudit Gryffondor courageux, loyal, arrogant et stupide, qui ne sais pas se taire quand il le devrait, qui a un don inéluctable pour se fourrer dans la merde, et qui est bien le fils de son père'.
Bref, lui aussi est en danger à cause de cette foutue malédiction en ma présence.
Je l'emmène jusqu'à mon appartement.
"Asseyez-vous. Vous voulez quelque chose à boire ?"
"Je suppose que vu votre goût prononcé pour le whisky vous en gardez une bouteille quelles que soient les circonstances ?"
Je lève les yeux au ciel mais ne relève pas le ton moqueur et sarcastique dans ses paroles. Il se laisse tomber dans le fauteuil pendant que je nous sers un verre chacun, puis je conjure un deuxième siège pour moi d'un geste négligeant de la main tout en faisant léviter les verres du regard. Je m'assieds en face de lui et m'aperçois qu'il me regarde, totalement stupéfait.
"Quoi ?" fais-je sans comprendre.
"Potter, vous vous rendez compte de ce que vous venez de faire ?"
Je rougis. A vrai dire, je ne fais plus vraiment attention à tous ces petits gestes magiques sans importance depuis longtemps mais il est vrai que pour quelqu'un qui n'y est pas habitué, c'est sans doute impressionnant.
"Ah, ça… Et bien, je dois dire que se battre avec Voldemort et le vaincre multiplie en quelque sorte la puissance magique…"
Je regarde de coté sous ses yeux scrutateurs. La curiosité me brûle la langue mais j'attends qu'il ait fini de m'examiner.
"Je vois," finit-il par dire. "Pourriez-vous enlever ce masque, Potter ? Je préférerais voir votre visage."
"Euh… la potion agit sur douze heures… donc, si vous voulez me voir, il faudra attendre encore une heure."
"Quelle potion avez-vous utilisé ?" demande-t-il aussitôt, sa curiosité de maître des potions aiguisée.
"La Métamorphine de Franklin Rich," réponds-je.
"Bon choix," approuve-t-il.
Il sirote son verre de whisky et je ne retiens plus les questions qui m'obsèdent.
"Pourquoi êtes vous là, professeur ? Et comment savez-vous ?"
"La réponse à votre première question, Potter, vous la connaissez. Pour vous aider, je vous l'ai déjà dit. Pour la deuxième question, et bien, il vous suffit de savoir que j'ai fait partie des Mangemorts favoris du Seigneur des Ténèbres pendant très longtemps et que peu de détails de ses plans ne m'ont été cachés vous concernant."
"Qui est au courant ?"
"Personne à part moi," répond-il. "Vous saviez ce que vous faisiez, quand vous vous êtes enfui, Potter ? Vous avez fait ce qu'il fallait. Vous l'ignoriez, sans doute. Toute autre solution aurait été catastrophique."
Je pousse un soupir.
"Expliquez-vous."
"Je pense que vous n'avez pas trouvé grand chose sur cette malédiction," commence-t-il avec lenteur. "Pour la simple et bonne raison qu'il n'y a que peu de chose la concernant qui soit retranscrit à travers le monde. La plupart des informations sur elle se transmettent de bouche de mage noir à oreille de mage noir. Le Seigneur des Ténèbres -"
"Voldemort."
"… m'en a fait part à moi, Lucius Malefoy et Bellatrix Lestrange," continue-t-il en grinçant des dents sous l'interruption." Vous avez bien fait de ne dire à personne ce qui vous arrive, car le simple fait de prévenir qui que ce soit aurait tué cette personne."
"Mais, et vous ?"
"Moi, je le savais avant que la malédiction ne vous soit lancée."
"Alors, pourquoi n'avez-vous rien fait pour l'empêcher ?"
"Il était trop tard, Potter, bien trop tard," répond-il en haussant les épaules. "Les rouages étaient déjà en marche. Mon ancien maître ne m'avait pas dit qu'il comptait l'utiliser sur vous, en tout cas pas avant de commencer la procédure et les rituels. Une fois le processus enclenché, vous prévenir n'aurait rien changé."
Je déglutis.
"Pourquoi n'êtes-vous pas venu plus tôt ? Si vous étiez au courant… depuis toutes ces années ?"
"Vos amis ne vous ont peut-être pas envoyé de lettre pour expliquer ce qu'il est arrivé après votre victoire…"
"J'ai quand même une vague idée d'après les journaux," réponds-je. "Mais ce qui est arrivé aux gens que je connais, aucune idée. Les lettres de mes amis ne m'en parlaient pas. Il me questionnait, simplement, pour savoir les raisons de ma fuite…"
"J'ai été arrêté," me dit-il alors. "Trois jours après que vous l'ayez vaincu."
Je fronce les sourcils.
"Mais vous étiez espion. Ils le savent, non ?"
"Oui, ils le savaient," répond-il. "Mais je porte toujours la Marque des Ténèbres. Pour eux, c'est une preuve que je suis Mangemort. Dumbledore a usé de son influence pour me sortir d'Azkaban, bien sûr, mais j'ai été condamné à rester à l'école pendant une durée de six ans et deux mois. La peine a pris fin avant-hier. Je me suis empressé de prendre quelques jours de congé pour venir vous retrouver. J'ai eu un mal fou à trouver qui vous étiez."
"Comment savez-vous que je serais ici ?" fais-je, étonné.
"J'ai attentivement suivi les recherches de Dumbledore et de vos amis," me dit-il. "Depuis le début. On peut dire que vous savez comment faire pour vous cacher, ils ont eu beaucoup de mal à vous suivre. Et même si eux ont laissé tombé depuis que vous avez… diplomatiquement expliqué à Monsieur Weasley que vous le haïssiez et que vous ne vouliez plus jamais le revoir, Drago continue encore et toujours. Il m'a expliqué ce qui est arrivé à Paris. Il m'a dit que vous vous apprêtiez à partir quand ils vous retrouvé. J'en ai conclu que vous aviez trouvé le texte parlant du moyen de déjouer la malédiction et que vous alliez revenir ici."
Il y a un silence. J'ai du mal à digérer le fait que quelqu'un soit au courant, et que parmi tous ce soit Rogue qui m'ai retrouvé pour m'aider. Je finis mon verre et m'aperçois que le sien est vide. Je fais venir la bouteille vers nous du regard et lui jette un coup d'œil interrogateur. Il hoche la tête, le visage impassible, mais je vois bien qu'il est impressionné, même s'il ne l'avouera jamais.
"Et maintenant que vous êtes ici, comment allez-vous m'aider ? Vous aller traduire pour moi tous les Grimoires de Merlin ?"
"Oh, non," répond-il en buvant une gorgée. "J'ai beaucoup, beaucoup mieux que cela pour vous sortir de là. Evidemment, je suppose qu'une aide en latin n'aurait pas été de refus, vu vos capacités… médiocres dans cette langue…"
Je pousse un grognement.
"… mais j'ai quelque chose qui, à mon avis, va vous plaire. J'ai trouvé le Grimoire."
Sous le coup de la surprise, je recrache ma gorgée de whisky sur le sol.
"P-p-p-pardon ? Com-m-m-m-ment avez-vous fait ? Vous êtes là depuis deux jours et vous avez trouvé plus que moi en six ans !"
"Mon ancien maître me l'a expliqué," me répond-il, l'air neutre. "Il avait déjà trouvé ce livre, il n'a fait que me dire lequel c'était. Et pour votre information, c'est lui aussi qui m'a parlé de cette potion que je vous ai donnée. Dans une limite de temps d'une journée, vous pourrez être en contact avec des gens que vous aimez sans risque de les trucider. Mais ne vous réjouissez pas, tant que ce bout d'âme sera en vous, il n'y a que moi à qui vous pourrez parlez. Et pour ce qui est du code secret, par contre, je ne sais pas. Le Seigneur des Ténèbres l'avait peut-être trouvé, mais si c'est le cas il a emporté ce secret en Enfer."
"Est-ce que… vous l'avez ?"
"Oui, bien sûr, c'est la première chose que j'ai faite en arrivant ici."
Je déglutis.
"Puis-je le voir ?"
Il me regarde une seconde, puis sors quelque chose de sa poche - le Grimoire réduit - et lui rend sa taille normale d'un coup de baguette magique. Avec une dernière hésitation, il me le tend et, fébrilement, je m'empare de ce qui est ma seule chance de retrouver Drago.
"Il n'était pas tout à fait certain que c'était celui-ci," me dit Rogue. "Mais le titre m'a aussitôt fait penser à vous."
Je hausse un sourcil surpris.
L'amour et sa force. (nda : connaissant mes capacités en latin, j'ai préféré le traduire directement.)
Je tourne le regard vers lui.
"Pourquoi cela ?"
"Allons, Potter, nous savons tous les deux que sans l'amour, vous ne seriez pas là aujourd'hui," me répond-il avec un rictus moqueur.
"Effectivement."
J'ouvre le grimoire et le feuillette vaguement avant de le refermer et de poser mes mains à plat dessus. J'ai du mal à réaliser que le moyen que je cherche depuis si longtemps est là, quelque part… Et même si tout n'est pas gagné, c'est déjà mieux que rien…
"Voldemort vous a-t-il dit pourquoi il pensait que c'était celui-là ?"
"Non," répond-il, son visage s'assombrissant.
Je pince les lèvres de dépit.
"Tant pis. Je verrai cela demain."
Il me regarde quelques secondes puis un sourire ironique s'affiche sur son visage.
"Vous n'avez pas changé, Potter," dit-il. "Aussi bien mentalement - toujours aussi paresseux - que physiquement."
Je le regarde, interdit, puis je comprends.
"La Potion a cessé d'agir ?"
"Oui. Vous êtes toujours le même. Pourquoi ne cherchez-vous pas tout de suite ? J'aurais cru qu'après six ans de recherche et compte tenu de votre impatience légendaire…"
"D'abord, parce que je suis dans le latin depuis ce matin, et, franchement, vous le savez très bien, ça n'a jamais été ma tasse de thé," réponds-je. "Ensuite, ça fait trop longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de discuter avec quelqu'un et j'ai bien l'intention de vous garder éveillé jusqu'à ce que vous m'ayez raconté tout ce qui est arrivé à Poudlard ces six dernières années. Et enfin, comme vous venez de le souligner, mon impatience légendaire n'a d'égale que ma paresse. J'ai attendu six ans. Je peux bien attendre quelques jours de plus."
Il ricane, toujours aussi moqueur.
"C'est une invitation à rester ici ?"
Je hausse les épaules.
"Vous avez un autre endroit où aller ?"
"Non."
"Parfait, c'est donc réglé."
"Je n'ai pas le choix, visiblement."
"Non."
Il éclate de rire.
"Décidément, vous êtes bien le Potter que je connais."
"Et vous, vous êtes toujours le même Rogue. Racontez."
"Mon verre est vide, Potter."
Je lève les yeux au ciel et le ressers encore une fois. Il avale une gorgée, puis me regarde à nouveau.
"Que voulez-vous savoir ?"
Je souris avec malice.
"Tout."
voila voila, je file, a plus pour vos rar ! bisous !
speed'
note du lundi : même bug que la semaine dernière, mais ce matin ça remarche, je vais peut-être me mettre à publier cete fic le lundi ou plutot le mardi matin au lieu du dimanche... je vais voir, si ça recommence dimanche, vous aurez le prochain chap seulement mardi matin. à bientot tout le monde !
