Bonjour tout le monde !
alors vraiment... je vous présente mes plus plates excuses pour ce retard... mais ce n'est pas de ma faute ! pas entièrement, tout du moins. Mon béta a eu des problèmes d'ordinateur ces derniers temps et j'ai beaucoup hésité à publier sans ses corrections... je le fais finalement et je rééditerai le chapitre corrigé quand il me l'aura renvoyé. Et puis le site buggait, enfin bref, ce n'est pas de ma faute, quoi !
Qui a dit quelle mauvaise foi ? Je vous en prie, hein ! un peu de tenue ! je ne suis pas n'importe qui !
Faut que j'arrete, là... hem, enfin, bref ! je vais faire les rar à la fin, puisqu'il y en a pour trois chapitres. Je n'aurais sans doute pas le temps ce matin, mais je m'en occuperai cet aprèm certainement, avec celle de Lune d'Argent (je prie pour que ma session ne buggue pas à nouveau sur mes édition de cette fic, sinon je pete un cable !!! bref !
bonne lecture à vous, et je vous rappelle que ce chapitre n'a pas été corrigé, donc... pas de commentaire sur les éventuelles fautes.
Il reste, avec celui-là, quatre chapitres à cette fic, plus l'épilogue, mais il y a une loooooooongue séquelle derrière, qui avance bien si ça vous interresse.
allez, cette fois je vous laisse.
bonne lecture à vous !
gros bisous !
speed'
Rien d'autre que ma haine
Chapitre 40 :
Rien d'autre que ma haine : (nda : non, ce n'est pas une étourderie…)
Ca faisait des années que je ne m'étais pas senti aussi bien. Doucement, je me réveille dans mon salon, la tête un peu douloureuse. Rogue et moi avons discuté toute la nuit, en buvant, un peut trop, peut-être. Mais je suis tellement content de pouvoir parler à quelqu'un qui me connaisse !
Je roule sur le coté et m'étale lamentablement par terre. Mouais, j'aurais peut-être du conjurer un lit plutôt qu'un canapé, mais je ne m'en sentais pas la force. La porte de la chambre s'ouvre et Rogue me regarde en train de me redresser par terre.
« Potter, pas encore déssoulé ? »
« Je me passerai de vos sarcasmes, Rogue, » dis-je en me relevant dignement. « Café ? »
« Buvez ça, si ça ne vous ennuie pas, d'abord, » répond-il en me tendant une autre fiole de la même potion qu'hier. « Je n'ai pas vraiment envie de me faire écartelé, je risquerai de salir votre si beau tapis. »
Je laisse un ricanement m'échapper. Le tapis en question est taché d'alcool. J'avale la potion qu'il me tend.
« Ecœurant. Je croyais que ça marchait sur une journée ? »
« Je n'en suis pas sur, donc je ne prends pas de risques, » répond-il. Avec tout alcool que vous avez ingurgité hier soir, je ne suis pas sur qu'il n'y ai pas eu interaction avec la potion… je ne sais pas ce qui peut arriver. »
« Ce qui veut dire ? »
« Si vous crevez par ma faute, Potter, je m'engage à expliquer au monde ce qui vous est arrivé, puis j'irai m'empoisonner sur la tombe de votre père pour n'avoir pu lui rendre ma dette de vie, avant qu'un certain blondinet ne me retrouve pour utiliser les si charmants sorts de torture de magie noire que son père lui a enseigné. »
Mon visage s'assombrit en parlant de sort de torture de magie noire. Je repense à celui que j'ai utilisé sur Ginny. Rogue me jette un regard indescriptible et scrutateur, puis un rictus ironique vient s'afficher sur son visage.
« Vous ne m'aviez pas proposé du café ? »
Je hoche la tête puis me dirige vers la cuisine.
Nous prenons notre petit déjeuner en silence, puis je débarrasse et je fais la vaisselle avant de reprendre le Grimoire et de le poser sur la table de la salle à manger.
« Bien, alors, qu'est-ce qu'on fait, maintenant ? » me demanda Rogue en venant s'asseoir à coté de moi.
« Eh bien, on commence par chercher ce qui a bien pu faire penser à Voldemort que c'était bien le bon livre, » réponds-je en l'ouvrant. « Vous parlez latin, bien sur ? »
Il m'adresse une grimace.
« Evidemment, Potter, » répond-il avec mépris. « J'ai tenté de vous l'enseigner, vous vous rappelez ? »
Je lève les yeux au ciel mais ne relève pas la remarque.
« Parfait, » dis-je alors. « Lisez, faites la traduction à voix haute. Moi je prends des notes. »
Trois jours plus tard, nous en sommes toujours au même point. Rogue a pris une semaine de congé mais je commence à penser que ce ne sera pas suffisant. Ce cher Merlin semble avoir décidé que l'amour méritait une rédaction particulière et il nous a sorti toute une série de poèmes dont, si on ne peut douter de la beauté, le sens nous échappe totalement.
Merde.
Je repose ma plume avec un soupir et me passe la main dans les cheveux.
« Moui, c'est plutôt confus, » concède Rogue.
Je lui jette un coup d'œil amusé.
« Vous trouvez ? »
Il hoche la tête, méditatif.
Je tends la main pour prendre le livre.
« Permettez ? »
« Je vous en prie. »
Je feuillette rapidement l'ouvrage tout en réfléchissant à voix haute.
« Il y a forcement quelque chose… Pourquoi Merlin aurait-il si bien caché cette solution ? Et surtout, si c'est ce livre là, pourquoi ? Quelque chose m'échappe, et pourtant je suis sur que c'est gros comme un camion… »
J'arrive à une page qui m'a marqué… j'ignore pourquoi, elle ne présente rien de particulier, mais elle a attiré mon attention… Pris d'une impulsion, je pose mes mains à plat sur les deux pages et je ferme les yeux.
« Potter, qu'est-ce que vous – »
« Chuuut ! »
Je me concentre sur… je ne sais pas quoi. Je reste plusieurs minutes comme ça, puis, inconsciemment, l'image de Drago tel que je l'ai vu la dernière fois se forme dans mon esprit. Je me concentre sur son regard et je sens un afflux de magie sous mes doigts, pendant quelques secondes. Puis tout s'arrête.
« Potter… » me dit Rogue. « Regardez. »
J'ouvre les yeux et retire mes mains. La solution est là, noir sur blanc, enfin, bleu foncé sur papier jauni, plutôt. Je regarde… encore du latin. Avec un léger soupir, je tourne le Grimoire vers Rogue.
« Vous pouvez lire ça ? »
Il prend le livre sans un mot.
Le texte final est clair comme de l'eau de roche, si clair que j'en ai des frissons jusqu'au bas de la colonne vertébrale. Rogue me regarde avec suspicion.
« Potter, vous êtes sur de ce que vous voulez faire ? » me demande-t-il.
Je lui jette un regard déterminé.
"Oui," réponds-je. "J'en suis sur."
Il pince un peu les lèvres mais ne répond.
"Vous m'aiderez ?"
Je ne peux empêcher l'inquiétude de percer dans ma voix. Je ne suis pas certain de pouvoir le faire tout seul.
"C'est pour ça que je suis là, Potter," grince-t-il.
Je lui adresse un demi-sourire.
"Et arrêtez de sourire comme ça," ajoute-t-il. "Je ne le fais pas pour vous, mais pour Drago."
"Je comprends."
"Croyez-vous ?"
"A votre avis, je fais ça pourquoi ?" dis-je d'un ton cinglant. "Drago est la seule personne sur cette Terre pour laquelle j'ai envie de ma battre."
Il me regarde, scrutateur, puis son visage s'adoucit un peu.
"Je vois cela."
Un silence pesant s'installe, puis je me secoue un peu.
"Bon. Quand pensez-vous que nous pourrons le faire ?"
"Eh bien… le temps de rassembler tout ce dont nous allons avoir besoin…"
Il médite quelques secondes puis se tourne vers moi.
"Après demain."
Je hoche la tête.
"Très bien."
"Je pars tout de suite," ajoute-t-il. "Vous, débrouillez-vous pour être dans un état physique correct, c'est-à-dire, dormez et mangez correctement. Prenez une potion de sommeil au besoin. Cet acte de magie blanche sera extrêmement puissant et extrêmement fatiguant pour vous."
"D'accord."
"Rapportez le Grimoire à la bibliothèque. Je reviens dans deux jours."
"A dans deux jours, alors."
Il transplane sans dire un mot de plus.
Avec un soupir, je referme le grimoire, puis reprend le parchemin sur lequel nous avons recopié la traduction des instructions. Et encore une fois, mes mains deviennent moites.
Je n'ai pas peur de la mort… mais ce qui risque d'arriver, c'est bien pire. L'extraction de ce morceau d'âme pourrait endommager voire détruire totalement la mienne. Mon corps ne serait alors qu'une coquille vide. Comme si j'avais reçu le baiser du Détraqueur.
Merlin merci, c'est le cas de la dire, un échec n'aurait de conséquences que sur moi.
Mes pensées se tournent de nouveau vers Drago. L'imminence de nos retrouvailles me frappe de plein fouet et je n'ai désormais plus qu'une hâte : être dans deux jours et enfin le revoir.
Deux jours plus tard, j'entends le caractéristique petit 'clac' d'un transplanage dans la cuisine alors que je suis dans ma chambre. J'ai à peine le temps d'ouvrir la porte que le bruit se fait entendre à nouveau. Je fronce les sourcils, puis j'aperçois le flacon de potion sur la table. Je grimace un peu mais je la bois tout de suite.
Quelques minutes après, Rogue arrive de nouveau, les yeux clos.
"C'est bon," dis-je. "Vous pouvez me regarder."
Ses yeux noirs croisent les miens.
"Vous êtes toujours décidé ?"
Je retiens un soupir exaspéré.
"Ecoutez, Rogue, ça fait six ans que j'attends cela," réponds-je. "Alors, oui, je prends le risque."
Il me regarde quelques secondes, silencieux.
"Très bien."
Il s'approche de moi et me tend la main.
"Je vais vous faire transplaner," me dit-il. "Vous devez conserver vos forces."
"De toute façon, je ne peux pas le faire, Drago surveille le réseau," réponds-je en fronçant un peu les sourcils.
Il hoche la tête et je prends la main tendue. Je le regarde dans les yeux. Tout devient flou autour de nous, puis tout se fixe à nouveau. Il fait nuit, mais le ciel s'éclaircit à l'est. L'aube est proche.
Nous sommes au centre d'un cercle de pierre, du style de Stonehenge mais en plus petit. La hauteur menaçante des pierres dans la pénombre me fait frissonner.
Je jette un coup d'œil à Rogue qui est en train d'ouvrir le sac qu'il tenait. Il en sort des chandelles, treize précisément, les allume d'un coup de baguette puis les envoie leviter autour de la pierre centrale. Il me regarde ensuite et me tend un petit sac en cuir fermé.
"C'est à vous de tracer l'étoile, Potter."
Sans un mot, je prends la bourse, en défait le lien, puis y plonge la main, prenant une poignée de poudre de diamant. Je me place devant la pierre, à l'endroit où il n'y a pas d'herbe, juste un cercle de terre sèche. Je trace une étoile dans le cercle avec la poudre et je me place au centre.
Je prends une profonde inspiration puis tourne le regard vers Rogue. Il jette un coup d'œil à l'est, puis me tend la fiole d'une potion claire comme de l'eau que je dois boire, au moment exact de l'apparition du premier rayon de soleil, pile face à moi.
"Prêt, Potter ?"
Je ferme brièvement les yeux, puis hoche la tête.
"Donc, vous buvez la potion, puis vous brûlez la poudre, et enfin vous prononcer l'incantation."
"Je sais. Sortez du cercle, professeur," lui dis-je. "Je ne sais pas ce qu'il peut arriver."
"Il vous reste trois… deux…" dit-il en reculant pas à pas jusqu'à atteindre les pierres et les dépasser.
J'approche le goulot de mes lèvres, le regard fixé sur l'horizon.
"Un."
Le soleil me darde de son premier rayon et j'avale la potion jusqu'à la dernière goutte. Le goût est atroce. Je lâche le flacon puis tourne ma main vers l'étoile de diamant à mes pieds.
"Diamantes Incendio," dis-je.
La poudre s'enflamme dans un horrible et acre odeur de brûlé. Je regarde de nouveau vers le soleil, puis prononce les mots qui seront ma délivrance.
"Rien d'autre que ma haine.
Que les Ténèbres s'effacent et que la pureté me revienne,
Que l'âme de mon ennemi regagne les Enfers de son cœur,
Qu'en ce lieu sacré de prière où je me trouve aujourd'hui,
Sanctuaire de pierre par les anciens druides forgé,
Soit levée de mon cœur la Malédiction des Frères du Diable.
Retourne en Enfer et restes-y, Tom Elvis Jedusort,
Car en ce jour, béni pour mon âme, je déclare ici même,
Que dès ce moment et pour toujours, tu n'auras plus jamais
Rien d'autre que ma haine."
Aussitôt les mots prononcés, je pousse un cri de douleur et pose une main sur ma poitrine à l'emplacement de mon cœur. Merlin, c'est atroce. J'avais oublié combien cela fait mal de recevoir une partie de l'âme de quelqu'un que l'on hait. L'extraction en est tout aussi douloureuse.
Oh, Merlin, je sens ma magie qui remue dans tout mon corps, me secouant des pieds à la tête, tandis qu'elle migre vers le lieu de ma souffrance.
Ca ne va pas, ça ne va pas du tout. Je tombe à genoux sur le sol, au centre du diamant brûlé. Trop de sang dans mon cœur, je sens qu'il va exploser. Je hurle, putain, je hurle à m'en briser les cordes vocales.
Quelque chose passe entre mes doigts crispés sur mon cœur, mais je ne peux pas ouvrire les yeux, la douleur est trop forte.
J'ai l'impression que mon cœur s'arrête, puis la douleur reflue et tout devient noir.
Alors... est-ce que le rituel a marché ? Harry va-t-il enfin pouvoir retrouver Drago pour faire tout plein de chose pas nomables ??? héhéhéhéhé... la suite au prochain épisode, niark !
tout d'abord, un grand bravo à ceux qui avaient deviné que c'était Rogue qui avait rejoint Harry.
hem... après relcture des review (ou plutot du nombre...) je pense que je ne vais pas les faire du tout... ça me permettra de poster ce chapitre plus vite.
si vous avez des questions et que vous voulez que j'y réponde (encore que c'est pas dit que je le ferai, niark !) laissez moi une petite review, et je promets, je jure que j'y répondrai au prochain chapitre.
La suite, je ne sais pas encore quand, plutot le dimanche de la semaine prochaine a mon avis
encore désolée pour le retard
je vous embrasse tous très très très fort, je vous adore !
speedy
