Bonjour tout le monde !!!

navrée pour le petit contre-temps, mais j'ai pas mal lutté pour installer correctement mon ordi... mais me revoila, avec un nouveau chap de RDQMH (un des derniers... snif !) Mais la séquelle arrive après (ouais !!!)

bref ! place aux rar, et elles sont nombreuses cette semaine ! MERCI, MERCI, vous êtes merveilleux, tous, je vous aime !!!

UN ENORME MERCI A :

ornaluca, myhahou, dobbie, akashana, Saturne, angelinadelacour, Eowyn Malefoy, YunaFab, stephanie, Pithy, pimouss, Crystal, Sarah Lost, yue-kero, Kimmy Lin, Kaoro, alanthia, Alucard, bins, Mara Snape, Piosson Rouge, manehou, Quiproquo, Alysa77, Lyna-Shy, Saina, Vif d'or, Dragon Bleu, lune, Oxaline, marina, anonyme : merci à vous tous pour vos nombreux messages ! merci d'aider à faire peter ce foutu compteur de review, je vous aime, vous êtes géniaux ! gros bisous à vous tous !!!

lune (3 fois): est-ce un happy end ? vais-je vraiment répondre à cette question ??? non, vraiment, surtout qu'il ne reste que quelque chapitres... tu verras bien ! Niark ! T'inquiete pour la longueur de tes reviews, tu les fait aussi longue que tu veux ! Gros bisous à toi !

Anagramme (21 fois, espèce de folle !!!): alors, reprenons : folle ? oui, incontestablement. sadique ? pff, au bout de 42 chapitres, d'accord, j'admets que je suis (peut-être) un peu sadique sur les bord. tarée ? bah, non, pourquoi ? enfin, ça va un peu avec folle, tout de même. suicidaire ? ah non ! la je dis stop ! je ne suis pas suicidaire, pas du tout. J'aime la vie, je chante la vie, je danse la vie et... hum... bref... non, ce n'est pas mon sadisme qui me pousse à faire des chapitres trop courts, simplement ma grande flemme pour laquelle j'ai décidé de ne faire que des chapitre pas trop long donc facile à taper (merci pour mes doigts...). Bon, je sais qu'il y a au moins une dizaine d'autre reviews de toi, donc je ne te dis pas au revoir tout de suite. ah, rereview ! lool, non, je n'ai pas coupé ce chapitre. On dit merci qui ??? non, je n'ai pas fais exprès de retarder les uptade, vraiment, au départ j'avait pensé finir de publier la fic le mois dernier (a peu près...) et poster le prologue de la séquelle le 1er janvier. Mais malheureusement... à, ça pourra peutêtre se faire quand même ! on verra bien, lol. Pour les énormes reviews que tu m'as laissé, j'y répondrai, mais quand j'aurais le temps, et par mail, ça sera plus simple. Ne t'inquiete pas, je n'ai pas oublié ! les cours, bah, pour le moment, je n'ai pas encore commencé à bosser, donc, je suis en chute libre, mais dès que j'ai fini les manuscrits de Pouvoirs Nocturnes et de Histoire sans Fin (séquelle de RDQMH) je m'y mets (donc, selon mes calculs, je me mettrai à bosser le 11 janvier, oui, c'est très planifié tout ça) non, la S c'est pas trop chiant, parce que j'aime ça, mais par contre je suis en train de baliser grave (et ouaich) pour le bac de français, parce que ma prof n'a pratiquement pas été là depuis les vacances de la Toussaint à cause de problème de santé, et donc, je suis dans la merde (comme un peu toute ma classe...) heureusment que le proviseur se débrouille pour nous donner des cours de rattrapage, mais bon... c'est pas encore ça, quoi ! Le pire c'est l'oral (je me pisse dessus !) Bref ! Il me semble qu'il y a encore d'autres reviews de toi, non ? EN tout cas, sache que j'ai adoré le 'j'aime cette fic' et le ' je vais faire peter ce putain de compteur de review', lol, j'ai failli me pisser dessus à faire de rire, et maintenant, à cause de toi, je n'ai plus d'abdo !!! méssante (enfin, remarque, après la patinoire de samedi, je n'avais plus de bras ni de jambe, donc bon, tu n'as fais que m'achever !) looool ! allez, gros bisous à toi ! attends, je reviens deux secondes... 'oui, j'ai pitié de toi, voila, c'est bon, on se calme, maintenant !' lol ! Tu fais une syncope ? oups... hihihihihihi !!! j'espère bien que je ne vais pas mourir dans d'atroces souffrances, sinon, la séquelle pvvit ! elle te passe sous le nez ! non mais ! moi j'ai pas besoin d'un gosse pour me vautrer à la patinoire, lol ! voila, voila, j'update ! non mais, vraiment, ça tiens du harcelement, là ! GROS BISOUS, et cette fois, c'est définitif pour ce chapitre !

lemoncurd : lol, moimême je me suis bien amusée à écrire un Harry hystérique au petit matin près d'un cercle de pierre ! hilarant, vraiment ! gros bisous à toi, et au fait je suis heureuse de savoir que tu me lis, j'aime énormément toutes tes fics, mais je ne t'ai jamais laissé de review car je suis une flemmarde de première (pardon...) tu es même dans mes favoris, lol ! gros bisous !

antedaemonia : Drago s'évanouir et passer par-dessus la rambarde ? mais non, enfin ! quoique, avec mon esprit tordu, j'aurai peut-être pu y penser, enfin bon, pour ma propre satisfaction personelle, je ne pouvais pas faire un truc comme ça. Moi aussi j'ai beaucoup aimé les débuts, mais j'ai beaucoup aimé écrire la fin aussi. Ma préférence va toutefois vers la séquelle (eh oui...) que j'ai presque fini et qui est super longue aussi. Quant à mon défi, il est bien parti, ne t'en fait pas, lol ! Gros bisous à toi !

Procne Aesoris : ah, non, pas en un seul chapitre, enfin... jusqu'à la fin (je sais, fo pas trop en demander, non plus...) lol, mes corrections étaient bien ? en tout cas j'ai hate de lire la suite (et c'est moi qu'on traite de sadique... non mais vraiment...) gros bisous à toi !

Nee Chan et Chana : ah, mais non, heureusueemnt que vous n'êtes pas morte la semaine dernière, vous me suiviez depuis le prologue, toutes les deux, ça m'aurait attristé que vous soyez mortes... parties, plus jamais de Nee Chan, plus jamais de Chana... snif, voila, vous avez réussi à me faire pleurer ! Chez vous il fait nuit ? chez moi, c'est le matin, et il fais très très froid... juste une question indiscrète (pas obligées de répondre !) vous habitez dans quel coin de notre petite planete ? Gros bisous à toutes les deux !

SilVerThoRn : un garçon ! naaaan, pas possible !!!!snif, petite larme au coin des yeux, une des rares personnes portant le chromosome Y et lisant des slash ! C'est un grand moment ! Sache que je suis fort honorée d'être la première auteur que tu ais lue, et la receveuse (comment ça ça se dit pas???) de ta première review, lol ! mais non, il ne faut pas me tuer, c'est pas gentil, ça ! Tu as 15 ans ? mais... c'est mal, ça ! bon, alors juste pour la confidence... j'en ai tout juste 16... mais chut ! faut pas le dire ! lool, en tout cas, si tu es fan du couple HD, je te conseille la fic Jugé Coupable... l'auteur désespère de voir un lecteur male dans ses reviews (juste pour lui faire plaisir...) et puis cette fic est super ! Ne t'inquiete pas, il y aura tjrs des moment où je ne donnerai pas de signe de vie, mais je suis toujours là ! Gros bisous à toi !

fin des rar... alors un très très grand merci à ANAGRAMMES, qui pour le moment remporte la palme du plus grand nombre de reviews pour un seul chapitre... et qui fais peter le compteur à elle toute seule !

bon, à part ça, tjrs pas de béta pour ce chapitre, désolée... d'ailleurs, j'en recherche un provisoirement (voire définitivement) sachez que l'heureux élu aura les chapitres un certains temps en avance... contactez moi par mail si interressé, mais bon, soyez, s'il vous plait, serieux, c'est un travail de correcteur que je propose, pas de flemmard qui fais ça uniquement pour avoir les chaps en avance !!!

je vous laisse ici !

gros bisous à vous

speedy


Rien d'autre que ma haine

Chapitre 42 :

Prouve-moi que tu es toi !

Ses yeux gris. J'en avais oublié l'intensité et la profondeur et je suis cloué sur place.

Lui me regarde, l'air totalement stupéfait. Puis ses yeux prennent une lueur de folie qui m'effraie un peu. Il fronce légèrement les sourcils et se retourne complètement, plantant son regard d'orage dans le mien.

Non, décidément, je n'aime pas du tout la lueur de démence que j'y vois. Je recule instinctivement d'un pas, puis deux, et lui s'avance d'autant.

« Toi ! » s'exclame-t-il brusquement, me faisant sursauter.

Je recule encore et lui continue de s'avancer, s'approchant de plus en plus de moi.

« D-d-d-d-drago ? »

Je sens le mur du manoir dans mon dos, juste à coté de la fenêtre, et lui se rapproche encore, plaçant ses mains des deux cotés de ma tête.

« Qui es-tu ? » demande-t-il, son souffle balayant mon visage.

Je suis abasourdi.

« M-m-mais enfin, Drago… c'est moi… c'est Harry… »

J'ai horreur de la façon dont je bégaye mais je dois avouer qu'il me fait vraiment peur.

« Menteur ! »

« Q-quoi ? Bien sur que non ! »

« Tu n'es encore qu'une illusion ! »

Alors là, c'est moi qui m'énerve.

« Pardon ? »

Pathétique. J'essaye d'avoir l'air furieux mais je suis terrifié par cette réaction à laquelle je ne m'attendais pas du tout.

« Je fais cent kilomètres sur un balai pour te retrouver, et je ne suis qu'une illusion ? Bordel, Dray ! C'est moi ! C'est Harry ! C'est vraiment moi ! »

Une lueur de doute brille dans ses yeux un peu fous.

« Prouve-le moi ! »

Je cille un instant, et je vois alors luire dans ses yeux une lueur de désir qui a tôt fait d'allumer le mien. Je laisse un sourire langoureux s'étirer sur mes lèvres et je le vois tressaillir. Très content de mon petit effet, je me rapproche de lui, mes mains cherchant les boutons de sa chemise, faisant passer ma langue sur mes lèvres dans un geste sensuel. Une fois la chemise dument ouverte, je glisse mes mains en dessous, le faisant de nouveau frissonner, et j'enroule mes bras autour de sa taille, rapprochant mon visage du sien.

« Et comment veux-tu que je te le prouve, beau dragon ? » dis-je d'une voix chaude et basse.

Il s'empare alors de ma bouche avec violence. Une de ses mains se place sur ma nuque, écrasant mes lèvres contre les siennes. Sa langue force le barrage de mes dents et s'enroule autour de la mienne qui réagit instinctivement. Son autre main vient se poser sur mes fesses, pressant mon entrejambe contre le sien, me faisant gémir dans sa bouche sous la sensation merveilleuse qui m'avait manqué, bien trop ces dernières années.

Il me répond par un grognement, puis s'écarte brutalement et déchire ma chemise qui finit rapidement en lambeaux par terre. Je suis un peu surpris par la violence dont il fait preuve mais j'ai trop envie de lui pour me poser des questions. Je me colle de nouveau conte lui mais il me plaque sans douceur contre le mur, ses mains s'attaquant déjà à mon pantalon.

Sa bouche s'est de nouveau emparé de la mienne et j'étouffe un cri de surprise quand, une fois mon pantalon enlevé ainsi que mon boxer, jetés au loin sans autre forme de procès, une main brûlante vient s'enrouler autour de mon sexe.

Mais déjà sa main est déjà repartie. Elle caresse l'intérieur de ma cuisse tandis que je m'évertue à le déshabiller lui aussi. J'y parviens au moment même où je sens un doigt entrer difficilement en moi. Je pousse un cri de douleur et j'agrippe mes mains sur son dos.

Mais incontrolablement, mes cuises s'écartent, lui quémandant encore plus. Il continue sa préparation et peu à peu la douleur s'efface, laissant place à un plaisir inhumain.

Mais ce n'est pas son but, je crois. Il me jette à terre sur le ventre, violemment, et j'émets un cri de protestation qui se termine dans un gémissement quand je le sens s'allonger sur moi. Il m'écarte les cuisses et me pénètre d'un coup.

Oh Merlin.

Ca fait mal, mais c'est tellement ce dont j'ai besoin. Je pousse un cri et mes doigts se crispent sur le sol de pierre. Il commence à bouger, lentement, aggripant mes hanches.

« Oh mon dieu… » gémis-je quand il vient percuter ma prostate.

Son va-et-vient est brutal, profond, violent. Mais c'est tellement bon, si douloureux mais à la fois si nécessaire pour que tout recommence. Besoin d'être à lui, de lui appartenir, simplement.

Il met peu de temps à jouir en moi, et la simple pensée que c'est lui, l'homme de ma vie, qui vient de me faire sien comme jamais, accompagnée de la sensation brûlante en moi, me fait le rejoindre dans sa jouissance. Il reste quelques secondes sur moi, puis se dégage et roule à mon coté. Je le regarde, encore un peu haletant.

Ses yeux sont tout ce qu'il y a de plus surpris, mais plus aucune folie n'y rode. Au contraire, un bonheur sans bornes les fait briller et sa main passe sur ma joue en un attouchement aérien qui me fait pratiquement ronronner.

« Oh, Merlin… Harry, c'est vraiment toi… » dit-il, l'air de ne pas oser y croire.

Je le regarde puis me rapproche de lui, me blottissant dans ses bras forts qui me serrent presque jusqu'à étouffement, comme s'il avait peur de me voir partir encore.

Nous restons enlacés ainsi longtemps. Ses bras sont serrés autour de moi. J'écoute sa respiration qui s'est calmée, paisible et régulière. Puis sa main vient me caresser le dos avec douceur, remontant de mes reins, se perdant dans ma nuque puis basculant vers l'avant de ma tête. Il me soulève le menton pour me faire lever les yeux vers lui.

« Je n'y crois pas, » dit-il, « je n'y crois tout simplement pas. »

Je souris doucement, puis j'attrape sa main et entrelace mes doigts aux siens.

« Moi non plus, » réponds-je. « Il y a quelques jours j'étais loin de toi, croyant ma vie perdue, espérant sans y croire pouvoir revenir… et aujourd'hui je suis là, dans tes bras… »

Il sourit à son tour et m'embrasse doucement, presque timidement, comme si chaque contact risquait de me faire disparaître. Puis il se détache, rouvre les yeux et me caresse la joue. Son regard descend vers mes lèvres mordues et enflées, puis vers mon cou parsemé de suçon. Il hausse les sourcils en effleurant mes hanches meurtries.

« Désolé pour ma réaction… un peu, hum… violente, » souffle-t-il.

« Aucun problème, » réponds-je en souriant.

« T'ai-je fait mal ? »

« Un peu… mais ne t'en fait pas, pas beaucoup… j'avais besoin d'un peu de douleur physique… provoquée par toi… »

Il hausse un sourcil narquois.

« Toujours un peu maso sur les bords, toi, » murmure-t-il, me faisant sourire.

« Pourquoi pensais-tu que je n'étais qu'une illusion ? »

Je murmure doucement, savourant son contact comme j'en ai rêvé et même plus encore. Il pousse un léger soupir, puis il se détache de moi et se lève.

« Viens, allons discuter ailleurs, » me dit-il en me tendant la main. « Il fait un peu frisquet. »

Je souris et me lève à mon tour, remettant juste mon boxer et mon pantalon, et je le suis à l'intérieur, lui aussi à moitié habillé. La pièce au balcon est un bureau, apparemment.

Tenant étroitement ma main, il me guide jusqu'à un couloir que nous traversons, puis nous nous rendons dans un salon à l'air confortable. Je n'ai d'yeux que pour lui, Merlin, il est aussi parfait que quand je l'ai quitté. Il s'arrête et se tourne vers moi, surprenant mon regard. Il sourit légèrement - Dieux, ce sourire ! - et me rapproche de lui par la taille, m'embrassant avec une tendresse qui me fait venir les larmes aux yeux.

Je passe mes bras autour de son cou. Je suis assoiffé de lui depuis si longtemps, de sa langue, de ses lèvres, je crois que je ne m'en rassasierai jamais.

« Oups ! »

Il vient de s'asseoir dans le canapé, m'entraînant avec lui. Je regarde la cheminée et je tends la main vers elle pour allumer un feu, puis je me blottis contre lui avec délice. Sa peau nue et chaude contre la mienne m'envoie des frissons tout le long du corps et de la colonne vertébrale.

« Tu m'as tellement manqué, Harry… » chuchote-t-il.

« Toi aussi, » réponds-je doucement. « Alors, pourquoi croyais-tu que ce n'était pas moi ? »

Il rigole un peu.

« Merlin, Harry, je ne sais pas ce que tu m'as fait… mais quand tu as commencé à me fuir… j'ai failli devenir fou. Et j'ai fait des crises. Plus d'une fois, Remus et Hermione m'ont trouvé hurlant totalement dingue. Je croyais te voir… je croyais que tu étais là… »

Sa voix se fait un peu lointaine et douloureuse, puis il secoue légèrement la tête et reprend plus sûrement.

« Alors tout à l'heure… comme j'étais en train de penser à toi… »

Je comprends et hoche la tête. Ses bras se resserrent autour de moi je me mets à califourchon sur lui, prenant son visage entre mes mains, appuyant mon front contre le sien et le regardant droit dans les yeux. Puis je caresse ses lèvres des miennes avec douceur.

« Je suis là, maintenant, » dis-je dans un chuchotement. « Pour toujours. »

Il sourit légèrement et m'embrasse avec tout son amour.

« Il y a intérêt… » répond-il. « De toute façon, je ne te laisserai pas repartir, quitte à t'attacher dans les salles de torture du manoir… Crois-moi, il y a un tas de choses que j'ai rêvé de te faire et je te jure que tu vas adorer… tu n'auras plus jamais envie de me quitter… »

« Je n'en ai jamais eu envie, crétin, » rie-je. « Mais… »

Je m'arrête, hésitant.

« Raconte, » dit-il alors. « Dis-moi pourquoi… dis-moi ce qui est arrivé… »

Je prends une grande inspiration, puis me détache un peu de lui, m'asseyant sur ses genoux. Je lui prends les mains et les entrelace au miennes.

Et je commence mon récit, débitant tout d'une voix la plus neutre possible, essayant mais échouant lamentablement de ne pas pleurer en resongeant à toutes ses années… les trois premières, les plus noires, les plus désespérées, les plus dures… et puis un nouvel espoir… Paris… Rogue… Et Ginny…

Un sanglot m'arrête en repensant à elle. Ginny…

« Elle n'est pas morte, » dit doucement Drago.

J'ai du mal à enregistrer les mots mais ils parviennent tout de même à mon esprit et je le regarde, sans comprendre, sans oser y croire.

« Quoi ? »

Il sourit doucement, puis me caressa la joue, essuyant mes larmes.

« Elle est vivante, » répéte-t-il. « Tu ne l'as pas tuée. »

« Mais… comment ? Je lui ai lancé le sort mortel… il y a eu l'éclat vert… la bourrasque de la mort… elle s'est écroulée… »

« Tu l'as simplement assommée, » me répond-il. « Tu venais de te réveiller de trois semaines d'inconscience, Harry. Aussi puissant sois-tu, réussir à lancer un Avada Kedavra après ça, et après le sort de torture que tu as utilisé sans baguette… »

J'ai peine à croire ce qu'il vient de me dire, et pourtant, ça paraît tout à fait logique…

« Alors… elle est en vie ? Je ne l'ai pas tuée… ma petite sœur… »

Le soulagement que je ressens est tel que je me mets à rire. Je me colle contre Drago, riant aux éclats. Il me caresse doucement les cheveux.

« Rogue ne me l'avait pas dit… salopard, je vais le tuer… »

« Je le ferais avec toi, » plaisante Drago. « Pour ne pas m'avoir dit ce qui t'arrivait. Et pour m'avoir effacer la mémoire. »

« C'était pour ton bien, » réponds-je.

« Je sais, » murmure-t-il. « Maintenant que tout est au clair, j'ai très envie de profiter de ta présence… »

Je reconnais le ton qu'il prend et je le regarde avec désir.

« Mmh, profiter comment ? »

Il me sourit perversement.

« Et bien… j'ai pensé à un tas de choses… » reprend-il en m'effleurant doucement le dos.

Il rapproche sa bouche de mon oreille et la mordille légèrement.

« Je vais te faire payer ces six années, Harry, » chuchote-t-il, me faisant frissonner.

Très doucement, il m'allonge sur le canapé et se met à califourchon sur moi. Il tient son visage à quelques centimètres du miens, ses courts cheveux blonds me chatouillant les joues, son souffle caressant mes lèvres.

« Je vais te faire payer ces mois de recherche, » continue-t-il en faisant descendre sa main sur mon torse. « Je vais te faire payer chaque jour que tu as passé loin de moi… chaque heure sans sommeil… chaque minute sans penser à moi… »

La flamme de la jalousie brille un instant dans son regard.

« Chaque seconde dans les bras d'un autre… »

« Il n'y a p- »

Il m'empêche de protester en m'embrassant à pleine bouche, ses mains sur les boutons de ma braguette. Je ne peux m'empêcher de gémir dans sa bouche quand l'une d'elle frôle mon sexe à travers la dernière barrière de tissu qui me protège.

Je le déshabille à mon tour sans cesser de l'embrasser, puis il se détache de moi et me regarde à nouveau.

« Je vais te faire gémir encore et encore, » dit-il d'une voix terriblement excitante. « Je vais te faire crier que tu m'appartiens, que tu es à moi… je vais te faire hurler mon prénom dans l'orgasme le plus fort de toute ta vie… »

Hmm… que de promesses intéressantes…

« Oh, oui, Drago… » dis-je dans un gémissement qui le faire sourire. « Fais-moi jouir… et jouis pour moi… »

Ce qu'il fait, plus d'une fois, pour notre plus grand bonheur à tous les deux.


fin du chap...

prochains, je pense après noël, ou si je peux, le 25 décembre.

bisous à vous

speed'