bonjour tout le monde !
juste un petit passage vite fait pour vous poster ce chapitre, pas de rar ce matin, je n'ai pas le temps.
chapitre pas encore corrig mais j'ai re des nouvelles de mon béta, il faut qu'on s'organise, mais bref
Joyeux Noëlà tous et si je ne poste pas d'ici la, bonne année
speed'
Rien d'autre que ma haine
Chapitre 43 :
Expliquer, pardonner, inviter…
Je me réveille plutôt tard dans l'après-midi le lendemain. Drago dort encore. Je reste blotti dans ses bras, dans une béatitude des plus douces et des plus merveilleuses de ma vie. Merlin… il m'aura fallu du temps pour avoir le droit de vivre ça… du temps et des épreuves…
Mais ça valait le coup. Désormais le bonheur n'en est que plus fantastique. Nous avons passé la nuit, et une bonne partie de la matinée, à nous redécouvrir, encore et encore, à retrouver nos corps, nos cicatrices, comparer les nouvelles et les anciennes… jouer plus d'une fois avec nos points sensibles, rire comme des gamins, et faire l'amour, encore et encore, jusqu'à tomber sans énergie sur son lit…
Je ne sais d'ailleurs même pas comment nous avons rejoint la chambre, ni comment nous avons eu la force de rabattre la couette sur nous.
A coté de moi, je sens que le beau blond se réveille doucement. Il ouvre les yeux, e regarde comme s'il ne me voyait pas, papillonne un peu puis ses pupilles se fixent sur moi. Il sourit.
« J'ai eu peur d'avoir fait un rêve… » murmure-t-il.
Je soulève un peu la tête, réponds à son sourire, puis pose mes lèvres sur les siennes.
« Tu ne rêves pas… » réponds-je à voix basse. « Je ne pars pas… plus jamais.. »
« De toute façon, je ne te laisserai pas partir, petit lion, » rétorque-t-il avec une légère férocité. « Tu es avec moi, tu le restes. Et gare à quiconque ose essayer de t'approcher et de t'éloigner encore de moi. »
Je ris. J'adore quand il est possessif. Je l'embrasse, plus franchement, cette fois.
« Il est quelle heure ? » demande-t-il.
« Quinze heures trente, » réponds-je e regardant ma montre.
Il y jette un coup d'œil à la fois surpris et ravi.
« Tu l'as encore… »
« Bien sur, » réponds-je. « C'est une des choses qui m'ont fait garder espoir.. six ans, c'est long… »
« Je sais… »
Je souris un peu. Oui, nous savons tous deux plus que quiconque combien six années peuvent être longues… Il m'embrasse encore une fois. Je crois que je ne m'en lasserai jamais.
« Alors, quel est le programme, aujourd'hui ? » me demande-t-il.
« Il faudrait que j'aille à Poudlard… » réponds-je en caressant son torse du bout des doigts. « Je dois des explications à beaucoup de gens… »
« Je monde sorcier aussi voudra savoir pourquoi tu es parti… »
Je fais une légère grimace.
« Je n'y avais pas pensé… le mieux, ce serait d'en parler à la presse, non ? »
« Luna Lovegood a repris le journal de son père qui est mort pendant la guerre, » me répond-il. « Comme tu la connais… »
J'acquiesce.
« Et Ginny bosse là-bas comme rédactrice. »
Je souris.
« Il suffit de les contacter toutes les deux… et de réunir tout le monde à Poudlard. Tu peux faire ça ? Oh, et aussi Arthur et Molly, peut-être… »
« Tout ce que tu voudras, » répond-il. « Mais d'abord… »
Je le regarde et il me sourit.
« On va prendre une douche, » termine-t-il en se levant et en m'entraînant avec lui.
Deux heures plus tard, les cours se finissent à Poudlard et Drago et moi utilisons ka poudre de cheminette, arrivant à nos anciens appartements.
« Je suis l'assistant de Remus pour les cours de Défense Contre les Forces du Mal, » me dit Drago. « J'utilise ces appartements quand je doit venir à Poudlard. »
Je lui souris et il me prend la main. Nous marchons tous deux jusqu'au bureau du directeur, en silence. Je dois bien avouer que je suis un peu nerveux, mais bon…
Nous arrivons devant la porte d'où nous parviennent des bruits de conversations. Drago me regarde et me serre la main, encourageant. Il passe en premier et frappe, attend la réponse, puis entre avec un signe de tête à l'assemblée présente. J'entre derrière lui et il s'efface, me faisant apparaître aux yeux de tous. Il y a un léger moment de stupeur durant lequel les regard incrédules de Ron, Hermione, Mr et Mrs Weasley, Remus, Neville, Rogue, McGonnagall, et Dumbledore se fixent sur moi, puis Hermione pousse un cri aigu et se jette sur moi.
« Harry ! Harry, c'est toi ! Tu es revenu ! »
Ses bras me serre le torse si fort que mes cotes craquent et je lui rend son étreinte, le nez dans ses cheveux, si ému et si heureux que je ne peux pas articuler un mot.
« Par la barbe de Merlin ! » s'exclame Arthur. « Harry Potter est de retour parmi nous ! »
Il se lève à son tour et vient à ma rencontre, vite suivi de sa femme, de Remus et de Neville. Ce n'est pendant quelques minutes qu'embrassades et étreintes, qui me laisse larmoyant de joie. Le professeur McGonnagall me serre la main avec un sourire, l'air particulièrement de bonne humeur.
« Eh bien, Harry, » dit alors Dumbledore avec un sourire jusqu'au oreilles.
Il s'approche de moi et me temps la main solennellement, ses yeux pétillant de malice.
« Bienvenu parmi nous, » dit-il. « Je suis heureux de te revoir. »
« Moi aussi, si vous saviez… » réponds-je en serrant sa main sèche et en recouvrant la poignée de mon autre main.
Il se détache de moi et je jette un regard à Ron, qui vient de se lever et qui s'approche lentement, le visage indescriptible. Il s'arrête juste devant moi et me fixe longuement.
« Toi, tu as des explications à me donner, » dit-il, l'air un peu en colère. « Tu as intérêt à avoir une bonne raison pour m'avoir traité comme ça, la dernière fois que je t'ai vu. »
Je rougis et me mords la lèvre. Il fait référence à la fois où il m'a surpris, à Londres, il y a… hum, deux ans, à peu près. Je l'ai insulté. Je lui ai dit que je le détestais, que je ne voulais plus jamais le revoir, ni lui ni toute la bande d'imbéciles que me collait aux basques depuis des années. Je l'ai laissé planté là et je suis parti en courant pour lui cacher mes larmes.
Je suis mal à l'aise sous ses yeux scrutateurs, pleins de reproches, et je m'apprête à répondre mais une aide, encore une fois inattendue, me vient.
« Mr Potter avait en effet une excellente raison de le faire, » dit Rogue, surprenant tout le monde. « Je crois que vous ne pouvez guère l'imaginer, Mr Weasley. »
Tous les regards se tournent vers Rogue, stupéfaits. Ron me regarde de nouveau, l'air encore plus furieux.
« Il est au courant ? » me demande-t-il. « Avant nous ? Lui entre tous ? »
« Je n'ai pas choisi, Ron, » réponds-je. « Mais c'est grâce à lui si je suis là aujourd'hui. »
Il me regarde encore quelques secondes, puis contre toute attente il me serre dans ses bras. Une fois la surprise passée, je lui rends son étreinte.
« Putain, Harry, tu m'as tellement manqué… » dit-il d'une voix rauque de larmes retenues.
J'entends alors la porte du bureau s'ouvrir derrière moi et je me retourne pour voir les deux dernières personnes que j'attendais.
Luna, toujours aussi… toujours Luna, quoi. Et Ginny.
Celle-ci me lance un regard littéralement incrédule. Elle s'approche lentement de moi et me regarde droit dans les yeux. Je n'arrive pas à définir la lueur que j'y vois… Puis, avant que j'ai pu faire un geste, sa main et se lève et elle me colle une gifle retentissante, si forte que j'atterris par terre. Stupéfait, je porte une main à ma joue qui me brûle et me rend compte qu'elle s'est agenouillée à coté de moi. Elle se met à califourchon sur mon ventre et m'attrape par le col, rapprochant son visage du mien, l'air à la fois furieuse et ravie.
« Ne me refais plus jamais le coup de m'attaquer et de fuir comme un lâche, Harry Potter, » me dit-elle en sifflant. « Parce que la prochaine fois, je te jure que mes relations dans le monde magique ne serviront pas à re courir après ! »
Elle me colle un baiser sur la bouche - j'entends à ce moment les exclamations étouffées de Drago et de Neville qui est le compagnon de Ginny - puis elle me serre très fort contre elle. Pour le coup, j'ai du mal à m'en remettre. Je la serre à mon tour, les larmes coulant de nouveau librement sur mon visage.
« Gin', Gin', ma frangine, ma petite sœur, mon dieu, je suis désolée, pardonne-moi, je ne voulais pas te faire de mal… »
« Je suis si heureuse que tu sois là, Harry, » dit-elle en riant légèrement, toute fureur envolée. « Tu m'as tellement manqué… tu nous as tous manqué… Pourquoi, Harry ? Dis-moi… pourquoi es-tu parti ? »
« C'est quelque chose que nous voudrions tous savoir, » intervient Remus derrière nous.
Je me détache de Ginny et me relève en me tournant vers eux. Je suis soudainement frappé par le nombre de personnes présentes et je mords nerveusement la lèvre en détournant les yeux. Les foules attentives à moi m'ont toujours déstabilisé… Drago s'aperçoit immédiatement de mon trouble et vient se placer près de moi, passant ses bras autour de ma taille et, sans aucune gène face aux personnes présentes, il m'embrasse avec douceur, me transmettant son soutien, effaçant du même coup le contact des lèvres de Ginny sur les miennes. Drago restera toujours un Malefoy.
Mon visage doit être cramoisi de gène mais Dumbledore me sauve la mise. Il prend sa baguette et installe une espèce de petit salon face à la cheminée, avec suffisamment de siège pour tout le monde et un plateau à thé sur la table.
« Je pense que nous ferions mieux de nous asseoir, » dit le vieil homme. « La conversation que nous allons avoir risque d'être longue. »
Je hoche la tête, reconnaissant, et j'ai une vague impression de déjà vu quand, une fois assis, Dray me tire par le bras pour me prendre sur ses genoux. Je rougis de nouveau mais il n'y a de commentaires de la part de personne et je dois bien avouer que le contact de Drago est apaisant.
Dumbledore sert une tasse de thé à tout le monde, puis les regards convergent vers moi. Voyant cela, Drago ressert son bras autour de moi et ce simple geste me donne le courage de commencer.
« Tout a commencé… là où tout aurait du finir… »
« J'ai découvert par la suite, durant mes six années de recherche, que la Malédiction des Frères du Diable provoque, par contact oculaire, la levée de l'âme dans le corps du maudit, le forçant à commettre les pires atrocités sur les personnes qu'il… aime… »
J'ai gardé les yeux fixés sur le sol durant tout mon récit mais je le tourne à ce moment vers Ginny.
« C'est pour ça que j'ai attaqué Ginny à mon réveil. Quand je l'ai cru morte, j'ai récupéré le contrôle de mon corps. A ce moment, vous êtes arrivés et je vous ai stupéfixé pour vous empêcher de m'approcher. Et j'ai pris la fuite. »
Je marque une pause.
« Sur le coup, je n'ai pas vraiment réfléchi à ce que je faisais. J'ai fais comme d'habitude, j'ai pris la première solution qui m'est venue à l'esprit. Et j'ai eu raison. Entre ce que j'ai découvert sur cette Malédiction et… mais la personne qui en sait le plus là-dessus, bien plus que ce que j'ai pu découvrir en six ans, c'est le professeur Rogue, » conclu-je en tournant le regard vers lui.
Il me lance un regard indescriptible puis se tourne vers Dumbledore.
« C'est une des choses sur le Seigneur des Ténèbres dont je ne vous ai jamais parlé, Albus, » dit-il. « Il ne m'avait jamais dit qu'il contait l'utiliser sur Potter, je ne l'ai compris qu'après coup… et il était trop tard. »
Il leur explique alors ce qu'il m'a expliqué il y a quelques jours. Seigneur, même pas une semaine et j'ai l'impression que ça fait des années qu'il m'a surpris dans la bibliothèque… je m'appuie contre Drago avec un léger soupir, relâchant la tension qui s'était inconsciemment accumulée en moi. Il pose doucement ses lèvres dans mon cou, me chuchote un léger 'je t'aime' à l'oreille tout en suivant le récit de Rogue.
Je remarque alors que Ginny et Luna prennent des notes, ainsi, elles ont l'intention de mettre un article dans le Chicaneur… Bien, comme ça, le monde magique sera au courant. Il faudra tout de même que je vois avec elles ce qu'elles ont l'intention d'écrire…
Rogue raconte jusqu'au moment où je me suis évanoui dans le cercle de pierre… hier matin.
« Tom Jedusort est totalement détruit, » conclu-t-il avec un léger rictus.
« Il pourrit en Enfer, » interviens-je avec une haine froide, faisant sursauter tout le monde. « Pour toujours. »
Albus hoche la tête.
« Bien, bien, » dit-il. « C'est parfait tout ça ! Il ne reste plus qu'à en informer le monde de la magie… je suppose que vous allez vous occuper de ça ? » demande-t-il en s'adressant à Gin' et Luna.
« Bien sur, » répond Ginny avec un sourire rayonnant. « On n'aura pas fait un tel scoop depuis la réhabilitation posthume de Sirius. »
« Il faudra aussi prévenir Percy, » ajoute Molly. « Il voulait depuis longtemps te décorer de l'Ordre de Merlin, première classe. »
« Je m'en occupe, » dit aussitôt Arthur en se levant.
Il s'approche de moi et me tend la main. Je me lève à mon tour et la lui serre avec un sourire.
« Vraiment, Harry, je suis très heureux de te savoir de retour, » me dit-il.
« Moi aussi, Mr Weasley, moi aussi, » réponds-je.
« Nous pourrions peut-être… » il jette un coup d'œil à sa femme qui hoche la tête. « Voudriez-vous venir manger à la maison, un de ses jours ? »
« J'ai une autre idée, » intervient Drago en se levant derrière moi, passant ses bras autour de ma taille. « Venez tous dîner au Manoir, ce soir, » propose-t-il en regardant tout le monde.
Quelques minutes plus tard, nous quittons tous deux le bureau après avoir donné rendez-vous à nos invités à huit heures. Nous nous rendons à nos appartements pour repartir, mais j'aperçois alors par la fenêtre un endroit où je voudrais retourner avant de rentrer.
« Attends, » dis-je à Drago. « Je… euh, je voudrais… »
Il suit mon regard et comprends.
« Vas-y, » me dit-il avec un baiser. « Je t'attends. »
Je lui sourit et sors mon balai de ma poche, lui rendant sa taille d'un geste de la main, puis m'envole vers la falaise et me rend vers les tombes de mon père, de ma mère et de Sirius. J'y reste quelques minutes, une paix au cœur comme je n'en ai jamais eu, puis je rentre vers le château.
La vis va reprendre son cours. Je ne sais pas ce que je vais faire, mais je sais que désormais je vais être heureux, et rien ne peut entacher le bonheur que je vis depuis ce jour.
Avec une dernière pensée triste pour tous les gens morts pendant la guerre, je rejoins mon amour et je célèbre la vie comme jamais je n'ai pu le faire.
voila voila, fin du chap... snif, :'-( c'était le dernier de RDQMH... il reste encore l'épilogue, mais bon, ça fait quand même bizarre... (renifle) enfin !
je mettrais l'épilogue en ligne dès que je rentrerai ché moi, mercredi ou jeudi. Et puis, après, il y a encore la séquelle... niark ! mais je ferai une petite pause entre les dex, je pense, enfin, ça dépendrade mon humeur !
gros bisous à vous, et un peu de courage, il reste moins de trente reviews pour atteindre les 800, en deux chapitres, ça doit pouvoir se faire, non ?
gros bisous à vous, je vous aime, et encore joyeux noël !
speedy
