Disclaimer : Voir les autres chapitres!
---
Dumbledore ouvrit les portes de la Grande Salle de façon dramatique.
Tout le monde se tut lorsqu'ils le virent. Dumbledore soupira et jeta un coup d'oeil autour de lui. Il y avait des manifestants partout et ils brandissaient tous des panneaux de manifestants verts et argents, c'est-à- dire des pancartes.
"Allons, allons, quel est le problème?" Dumbledore sourit à la foule de gens fâchés d'une manière qui laissait sous-entendre qu'il savait parfaitement quel était le problème. Lucius Malefoy s'avança vers lui.
"Albus! Cette fois, vous êtes allé trop loin!" Il pointa les banderoles et les drapeaux de Serpentard qui avaient toujours des mignons petits lapins dessus. Dumbledore cligna des yeux.
"Oui?" Lucius poussa un soupir irrité.
"ALBUS! Les couleurs de Serpentard ont été changées pour. . ." Lucius tenta de contrôler sa rage, tandis que son visage rouge crachait les mots, "ROSE et LILAS." Un petit lapin blanc sautilla sur la chaussure bien cirée de Lucius et alla à la toilette. Ce dernier poussa un grognement. "Et la mascotte a été changée pour. . . des lapins. Un. Tas. De. LAPINS." Dumbledore acquiesça, car Lucius avait bien évalué la situation.
"Ça m'en a tout l'air."
"EH BIEN?"
"Eh bien quoi?" Demanda Dumbledore d'un ton innocent, prenant plaisir à chaque instant de la conversation.
"Nous," Lucius indiqua la Grande Salle qui était bourrée d'élèves Serpentards et de leurs parents ex-Serpentard, "voudrions que ce soit changé comme ça l'était, IMMÉDIATEMENT, ou nous informerons le Ministère de cette indignité dont vous nous avez imposée!"
Des applaudissements retentirent dans toute la salle au court discours de menace bien préparé de Lucius. Dumbledore soupira et fit un geste des mains, changeant les couleurs pour vert et argent, et faisant retourner les serpents sur les banderoles de Serpentard. Puis, il décida de laisser les manifestants à leur propre affaire, et quitta la Grande Salle en refermant les portes derrière lui.
Non, mais vraiment, pensa-t-il, ils sont tellement chialeux, dans cette maison! Il n'y a rien de mal avec les lapins. N'ont-ils jamais vu le terrifiant lapin dans 'Monty Python and the Holy Grail'? Dumbledore se pencha et jeta un coup d'oeil aux Serpentards à travers la serrure de la porte.
". . . HEEEEEEEUUUUUUGGGG – HAAAAAAA. . . " Hurla Dumbledore à l'intérieur de lui-même, trop en état de choc pour qu'un son ne sorte de sa bouche.
Ils faisaient. . . LA DANSE SECRÈTE DE LA VICTOIRE DE SERPENTARD!
Dumbledore fut transporté d'urgence à l'infirmerie, souffrant d'un sévère choc émotionnel, et fut incapable de prononcer la moindre parole pendant des heures.
C'était. . . vraiment quelque chose.
---
Les Compagnons se trouvaient tous dans des barques séparées, flottant joyeusement le long du cours d'eau. C'était un voyage sensationnel, grâce au paysage spectaculaire avec un tas d'arbres magnifiques et d'autres trucs de ce genre.
Rogue, Sam, Boromir et Frodon étaient dans la même barque, et Sam jetait des regards noirs à Boromir et à Rogue à chaque fois qu'ils regardaient Frodon.
"Ooooo," fit soudain Sam. Il s'accrocha au bras de Rogue. Celui-ci le repoussa brutalement et dit, irrité :
"C'est quoi votre problème?!" Sam frissonna et pointa quelque chose se trouvant à côté de la barque, non loin d'où Rogue était assis. Ce dernier s'étira le cou pour voir par-dessus le côté de la barque et ne vit que ce qui ressemblait à une bûche flottante.
"Désolé, Monsieur Severus, mais. . . mais cette bûche a. . . a des YEUX!" Rogue roula les yeux et se tourna vers Sam.
"Faites-vous délibérément exprès pour mener ma patience à bout? Désirez- vous que je vous jette par-dessus bord? Je ne suis PAS d'humeur pour des stupides jeux de hobbit – et je ne le serai jamais. Et maintenant, foutez- moi la paix avant que je ne fasse quelque chose d'irrationnel que je regretterai plus tard."
Ou ne regretterai pas, pensa Rogue pour lui-même, qui serait assez content que le hobbit se noie – et n'aurait aucun remords, s'il le noyait personnellement. Sam tira encore une fois sur la manche de Rogue.
"Sérieusement, Monsieur! Ce n'est pas une farce, cette bûche a des YEUX!"
"Oh, pour l'amour du ciel, Samsagace Gamegie! LES BÛCHES N'ONT PAS D'YEUX!" Rogue posa encore une fois les yeux sur la bûche étrange, et vit qu'il n'y avait toujours pas d'yeux à voir. La tête lui tournait – il détestait voyager sur l'eau. Et puis maintenant, ce stupide hobbit essayait de lui faire accroire à son absurde notion de bûches avec des yeux.
"Je suis désolé de devoir vous contredire, Monsieur Severus," dit Sam d'un ton vexé, "on me voit peut-être comme un faible d'esprit, Monsieur, et peut- être même comme l'idiot du village, mais je sais reconnaître une paire d'yeux quand j'en vois une et je vois UNE. . . PAIRE. . . D'YEUX!" Rogue serra les poings et afficha un sourire étrange.
"Vous marquez deux points : Oui, vous êtes un faible d'esprit. Oui, vous êtes l'idiot du village. Mais il n'y a pas de foutus YEUX sur cette foutue BÛCHE!" Il fusilla Sam du regard, qui lui renvoya son regard (au plus grand agacement de Rogue), puis lui tourna le dos pour s'occuper d'un Frodon maintenant réveillé.
Rogue tenta de défroisser ses vêtements où Sam l'avait agrippé et regarda de l'autre côté de la rive. Après avoir passé plusieurs minutes à penser à un tas de choses différentes, il reposa son regard sur la bûche qui flottait toujours à proximité de la barque.
"Hah, des yeux!" S'exclama-t-il à voix basse, n'ayant rien d'autre à faire que d'imiter Sam. Il commençait vraiment à en avoir marre d'être coincé dans cet endroit, et il commençait également à se demander pour combien de temps il allait devoir rester dans la Terre du Milieu. Ennuyé, il sortit sa baguette et l'enfonça dans ce qui ne semblait pas être totalement une bûche.
"Iiiiii! Ça nous fait mal, mon préccccieux!" La bûche poussa un cri de douleur aigu, puis disparut sous l'eau. Rogue cligna plusieurs fois des yeux, fixant toujours l'endroit où ce qui n'avait apparemment pas été une bûche venait de disparaître, et jeta un coup d'oeil à Sam qui n'avait heureusement rien remarqué.
Ah, pensa Rogue, ça c'était quelque peu inquiétant. . . Mais peu importe ce que c'était, c'est maintenant parti, pas vrai?
---
Un peu plus tard, la Compagnie était en train de monter le camp sur la rive.
Hermione apprenait joyeusement l'elfique et était en grande conversation avec Legolas – avec beaucoup d'enroulage de mèches de cheveux autour des doigts, de croisage de jambes et d'autres trucs de flirtage du genre. Tout allait incroyablement et parfaitement bien pour elle. Ron ne s'était pas mis le pied dedans depuis une éternité, et elle recevait même une réponse de Legolas!
Et la réponse de Legolas provoquait également Grands-Pas à se tourner vers elle. . . D'accord, il s'était tourné vers elle une fois et c'était pour lui dire qu'elle avait des miettes sur la figure, mais hé, au moins il avait REGARDÉ son visage pour remarquer les miettes!
Wouhou! Pensa Hermione, tout se passe parfaitement bien! À présent, tout ce qui me reste à faire, c'est rendre Legolas dévoué à moi, rendre Grands-Pas jaloux en continuant de coller Legolas, puis plaquer Legolas une fois que Grands-Pas aura admis son amour! Oh, ça va être tellement simple!
Ron était assis, occupé à fixer Hermione et Legolas. Ce n'était tout simplement pas juste. Comment, dans toutes les façons concevables, était-ce juste? Il la connaissait depuis qu'ils étaient rentrés à Poudlard! Il l'avait toujours défendue et aimée. . . Ron renifla et essuya ses yeux.
---
Boromir frappa du poing le sol dangereusement près de la jambe de Rogue. Ce dernier se demandait maintenant si être 'ami' avec ce cinglé était prudent. Car il commençait vraiment à s'inquiéter pour sa propre sécurité – sans tenir compte de récupérer sa baguette ou pas. Boromir parlait toujours avec avidité de combien il voulait l'anneau. Rogue avait essayé de lui expliquer qu'il serait peut-être sage d'oublier l'anneau; après tout, il existait d'autres moyens pour gagner du pouvoir. . . mais le coeur et l'âme de Boromir demeuraient fixés sur l'anneau. Et Rogue n'y pouvait rien, à part d'afficher un faux sourire.
Puis, Rogue fit une erreur.
"Boromir, si tu veux tant l'anneau, eh bien, prends-le! Un simple petit hobbit ne devrait pas être difficile à contrôler." Il pointa dans la direction où il avait vu Frodon s'en aller tout seul, dans les bois, plus tôt, et dit, dans ce qu'il croyait être un ton indiquant qu'il plaisantait : "Regarde, voilà ta chance!" Puis, il ajouta en chuchotant : "Vas chercher. . ."
À ces mots, Boromir eut une étincelle dans les yeux et courut dans la direction indiquée par Rogue. Ce dernier ouvrit la bouche pour dire quelque chose du genre de : 'Merde! Je ne voulais pas vraiment que tu AILLES le chercher. . .', mais décida de faire comme si de rien n'était et de prétendre qu'il n'avait rien à voir avec ce qui était pour se produire.
---
Rogue fut rudement réveillé de son sommeil par Hermione qui déversait sur lui un flot de paroles incompréhensibles.
"MISS GRANGER! Du calme! Et pour l'amour du ciel, RESPIREZ! Vous êtes bleue!" Lui cria Rogue en la prenant par les épaules et la secouant. Hermione prit plusieurs grandes inspirations.
D'accord, Hermione, pensa-t-elle, du calme. . . paix, amour et sérénité. . . Et maintenant, forme des phrases! Parle à Rogue! Elle ouvrit la bouche, puis la referma. Rogue fit un geste de la main, comme pour dire : 'Allo? Dépêchez-vous, je n'ai pas toute la journée. . .'
"Attaque-Boromir-cor-Frodon-orques!" Dit rapidement Hermione. Elle sembla aussi confuse que Rogue, puis dit, "Ça a mal sorti!"
"C'est ce que j'ai vu," fit remarquer Rogue. "Et je suggère que si vous n'êtes que pour parler du charabia, ne parlez pas DU TOUT." Rogue fit une pause dans laquelle il regarda autour de lui, seulement pour voir Hermione et Ron. "Miss Granger, où est tout le monde?"
Les épaules d'Hermione s'affaissèrent et elle dit lentement : "Frodon a disparu. Des orques nous ont attaqués. Merry et Pippin se sont enfuis. Boromir les a suivis. Les autres sont en train de se battre dans une clairière pas loin, derrière nous. À L'AIDE!"
Sur ces mots, un cousin de la scène dramatique de la Moria apparut pour faire en sorte que Boromir souffle son cor sur le 'À L'AIDE!' d'Hermione. Rogue réalisa enfin que depuis les dernières minutes, celle-ci essayait de l'avertir qu'ils étaient en une sorte de danger. Il regarda son visage incertain.
"Je crois, Miss Granger, que vous et Weasley devriez suivre Grands-Pas et les autres. . . ils sont mieux équipés pour se battre. Je. . . " Rogue tourna la tête dans la direction où le cor de Boromir avait sonné. "Je vais essayer de trouver Boromir et l'aider. . . "
Rogue se leva et sortit sa baguette. Alors qu'il se précipitait déjà dans la direction de Boromir, il se retourna pour faire face à Hermione et à un Ron blanc comme un drap. ". . . Restez en lieu sûr," dit-il d'un ton sans émotion. Son visage exprima momentanément de l'inquiétude, puis il disparut entre les arbres en courant. Hermione et Ron se regardèrent.
"On aurait dit qu'il s'inquiétait –vraiment– pour nous," dit doucement Hermione.
"Mais bien sûr qu'il l'est!" Ron lui sourit. "Si on meurt – Dumbledore ne va pas lui donner sa paye!"
---
"BOROMIR!" Hurla Rogue en apercevant enfin Boromir qui essayait de combattre beaucoup trop d'orques pour lui seul. Rogue leva sa baguette.
Dieu merci, pensa-t-il, je peux enfin l'utiliser. Cependant, avant qu'il n'ait pu ouvrir la bouche pour faire exploser en morceaux toutes les créatures mutilées, il entendit un coup de tonnerre ainsi qu'un grand "HAH!"
Rogue fit volte-face pour voir un petit nuage de fumée se dissoudre pour faire place à un petit homme. Le Dieu de la Fiction Moldue (et des Sardines) ajusta les lunettes sur son nez et sourit de façon énigmatique. Rogue le regarda, confus.
"Qui êtes-vous?"
"Qui je suis n'a pas d'importance! Ce pour quoi je suis ICI, en a!" Le Dieu prit une grosse branche qui était par terre et s'en servit pour assommer Rogue sur le côté de la tête. Avant que celui-ci ne s'effondre sur le sol et ne perde conscience, il put entendre la voix de l'inconnu s'exclamer :
"Vous avez tout ruiné! JE NE VOUS LAISSERAI PAS JOUER LE HÉROS MAINTENANT!"
---
Hermione se précipita vers un Boromir rempli de flèches.
"Bon sang, tu ne pourrais même pas ficher une autre flèche dans cette poitrine, si tu essayais," chuchota Ron dans l'oreille d'Hermione. Cette dernière le frappa sur le bras, agacée, puis reporta son attention sur l'homme mourant qui se trouvait devant elle.
"Boromir, peux-tu m'entendre?" Demanda-t-elle d'un ton ferme. Boromir fit un léger signe de tête affirmatif.
"J'ai essayé de prendre l'anneau à. . . "
"Je sais, je sais!" Le coupa Hermione. "Mais où se trouve le Professeur Rogue? Merry? Pippin?" Boromir leva lentement un bras pour pointer dans la direction où un tas de traces de pas d'orques recouvraient le sol. Hermione croisa le regard de Ron et afficha une expression inquiète. "Les orques les ont enlevés."
"Mais. . . Mais Rogue avait sa baguette!" Dit désespérément Ron.
Boromir leva une nouvelle fois son bras et l'agita. "Allo? Je suis en train de mourir!"
Hermione et Ron l'ignorèrent. Hermione se releva.
"Je sais qu'il avait sa baguette. . . Quelque chose a dû lui arriver. . ."
"Qu'est-ce. . . qu'est-ce qu'on fait, maintenant?" Demanda Ron. Hermione hocha la tête.
"Je ne sais pas vraiment. Mais on devrait peut-être suivre Grands-Pas," soupira-t-elle. (Parce qu'il n'est pas question que je quitte ce mec, pensa- t-elle.) Elle sourit à cette pensée. "Et Rogue, lui, serait censé suivre Merry et Pippin."
"Et Frodon et Sam?" Questionna Ron.
"Eux," Hermione agita la main à Legolas qui venait d'apparaître entre les arbres, puis se retourna vers Ron, "ils partent tous seuls pour le Mordor."
À l'arrière-plan, Boromir cessa d'essayer d'attirer leur attention et mourut enfin dans un dernier grognement de : "Je déteste être le personnage ignoré."
---
FIN DU PREMIER LIVRE ÉTANT LA COMMUNAUTÉ DE L'ANNEAU
---
Gaeriel Palpatine : Lol! T'as ben raison d'être jalouse de Galadriel. . . elle ne le mérite pas!!! Fort heureusement, il n'y a pas que la Communauté qui est écrite, alors ne t'inquiète pas, quoique l'auteur original n'a pas donné de signe de vie depuis plus d'un ans. Mais il y a quelques semaines, elle a publié un nouveau chapitre! J'étais full contente! Bref, merci pour la review!
Tolkiane : Wha! Merci beaucoup! Et ne t'inquiète pas pour l'affaire d'Hermione et d'Aragorn; dis-toi que –lui– n'a pas l'air intéressé à elle, au moins! Mais c'est vrai qu'il n'y a que nous qui devrions être attirées par des types aux cheveux longs trempés de sueur ainsi qu'au visage recouvert de boue (regard rêveur). Mais entre nous deux, je peux bien te le laisser; je me contenterais bien de mon petit Sevie, avec ses cheveux longs, noirs et gras, lol!
---
Dumbledore ouvrit les portes de la Grande Salle de façon dramatique.
Tout le monde se tut lorsqu'ils le virent. Dumbledore soupira et jeta un coup d'oeil autour de lui. Il y avait des manifestants partout et ils brandissaient tous des panneaux de manifestants verts et argents, c'est-à- dire des pancartes.
"Allons, allons, quel est le problème?" Dumbledore sourit à la foule de gens fâchés d'une manière qui laissait sous-entendre qu'il savait parfaitement quel était le problème. Lucius Malefoy s'avança vers lui.
"Albus! Cette fois, vous êtes allé trop loin!" Il pointa les banderoles et les drapeaux de Serpentard qui avaient toujours des mignons petits lapins dessus. Dumbledore cligna des yeux.
"Oui?" Lucius poussa un soupir irrité.
"ALBUS! Les couleurs de Serpentard ont été changées pour. . ." Lucius tenta de contrôler sa rage, tandis que son visage rouge crachait les mots, "ROSE et LILAS." Un petit lapin blanc sautilla sur la chaussure bien cirée de Lucius et alla à la toilette. Ce dernier poussa un grognement. "Et la mascotte a été changée pour. . . des lapins. Un. Tas. De. LAPINS." Dumbledore acquiesça, car Lucius avait bien évalué la situation.
"Ça m'en a tout l'air."
"EH BIEN?"
"Eh bien quoi?" Demanda Dumbledore d'un ton innocent, prenant plaisir à chaque instant de la conversation.
"Nous," Lucius indiqua la Grande Salle qui était bourrée d'élèves Serpentards et de leurs parents ex-Serpentard, "voudrions que ce soit changé comme ça l'était, IMMÉDIATEMENT, ou nous informerons le Ministère de cette indignité dont vous nous avez imposée!"
Des applaudissements retentirent dans toute la salle au court discours de menace bien préparé de Lucius. Dumbledore soupira et fit un geste des mains, changeant les couleurs pour vert et argent, et faisant retourner les serpents sur les banderoles de Serpentard. Puis, il décida de laisser les manifestants à leur propre affaire, et quitta la Grande Salle en refermant les portes derrière lui.
Non, mais vraiment, pensa-t-il, ils sont tellement chialeux, dans cette maison! Il n'y a rien de mal avec les lapins. N'ont-ils jamais vu le terrifiant lapin dans 'Monty Python and the Holy Grail'? Dumbledore se pencha et jeta un coup d'oeil aux Serpentards à travers la serrure de la porte.
". . . HEEEEEEEUUUUUUGGGG – HAAAAAAA. . . " Hurla Dumbledore à l'intérieur de lui-même, trop en état de choc pour qu'un son ne sorte de sa bouche.
Ils faisaient. . . LA DANSE SECRÈTE DE LA VICTOIRE DE SERPENTARD!
Dumbledore fut transporté d'urgence à l'infirmerie, souffrant d'un sévère choc émotionnel, et fut incapable de prononcer la moindre parole pendant des heures.
C'était. . . vraiment quelque chose.
---
Les Compagnons se trouvaient tous dans des barques séparées, flottant joyeusement le long du cours d'eau. C'était un voyage sensationnel, grâce au paysage spectaculaire avec un tas d'arbres magnifiques et d'autres trucs de ce genre.
Rogue, Sam, Boromir et Frodon étaient dans la même barque, et Sam jetait des regards noirs à Boromir et à Rogue à chaque fois qu'ils regardaient Frodon.
"Ooooo," fit soudain Sam. Il s'accrocha au bras de Rogue. Celui-ci le repoussa brutalement et dit, irrité :
"C'est quoi votre problème?!" Sam frissonna et pointa quelque chose se trouvant à côté de la barque, non loin d'où Rogue était assis. Ce dernier s'étira le cou pour voir par-dessus le côté de la barque et ne vit que ce qui ressemblait à une bûche flottante.
"Désolé, Monsieur Severus, mais. . . mais cette bûche a. . . a des YEUX!" Rogue roula les yeux et se tourna vers Sam.
"Faites-vous délibérément exprès pour mener ma patience à bout? Désirez- vous que je vous jette par-dessus bord? Je ne suis PAS d'humeur pour des stupides jeux de hobbit – et je ne le serai jamais. Et maintenant, foutez- moi la paix avant que je ne fasse quelque chose d'irrationnel que je regretterai plus tard."
Ou ne regretterai pas, pensa Rogue pour lui-même, qui serait assez content que le hobbit se noie – et n'aurait aucun remords, s'il le noyait personnellement. Sam tira encore une fois sur la manche de Rogue.
"Sérieusement, Monsieur! Ce n'est pas une farce, cette bûche a des YEUX!"
"Oh, pour l'amour du ciel, Samsagace Gamegie! LES BÛCHES N'ONT PAS D'YEUX!" Rogue posa encore une fois les yeux sur la bûche étrange, et vit qu'il n'y avait toujours pas d'yeux à voir. La tête lui tournait – il détestait voyager sur l'eau. Et puis maintenant, ce stupide hobbit essayait de lui faire accroire à son absurde notion de bûches avec des yeux.
"Je suis désolé de devoir vous contredire, Monsieur Severus," dit Sam d'un ton vexé, "on me voit peut-être comme un faible d'esprit, Monsieur, et peut- être même comme l'idiot du village, mais je sais reconnaître une paire d'yeux quand j'en vois une et je vois UNE. . . PAIRE. . . D'YEUX!" Rogue serra les poings et afficha un sourire étrange.
"Vous marquez deux points : Oui, vous êtes un faible d'esprit. Oui, vous êtes l'idiot du village. Mais il n'y a pas de foutus YEUX sur cette foutue BÛCHE!" Il fusilla Sam du regard, qui lui renvoya son regard (au plus grand agacement de Rogue), puis lui tourna le dos pour s'occuper d'un Frodon maintenant réveillé.
Rogue tenta de défroisser ses vêtements où Sam l'avait agrippé et regarda de l'autre côté de la rive. Après avoir passé plusieurs minutes à penser à un tas de choses différentes, il reposa son regard sur la bûche qui flottait toujours à proximité de la barque.
"Hah, des yeux!" S'exclama-t-il à voix basse, n'ayant rien d'autre à faire que d'imiter Sam. Il commençait vraiment à en avoir marre d'être coincé dans cet endroit, et il commençait également à se demander pour combien de temps il allait devoir rester dans la Terre du Milieu. Ennuyé, il sortit sa baguette et l'enfonça dans ce qui ne semblait pas être totalement une bûche.
"Iiiiii! Ça nous fait mal, mon préccccieux!" La bûche poussa un cri de douleur aigu, puis disparut sous l'eau. Rogue cligna plusieurs fois des yeux, fixant toujours l'endroit où ce qui n'avait apparemment pas été une bûche venait de disparaître, et jeta un coup d'oeil à Sam qui n'avait heureusement rien remarqué.
Ah, pensa Rogue, ça c'était quelque peu inquiétant. . . Mais peu importe ce que c'était, c'est maintenant parti, pas vrai?
---
Un peu plus tard, la Compagnie était en train de monter le camp sur la rive.
Hermione apprenait joyeusement l'elfique et était en grande conversation avec Legolas – avec beaucoup d'enroulage de mèches de cheveux autour des doigts, de croisage de jambes et d'autres trucs de flirtage du genre. Tout allait incroyablement et parfaitement bien pour elle. Ron ne s'était pas mis le pied dedans depuis une éternité, et elle recevait même une réponse de Legolas!
Et la réponse de Legolas provoquait également Grands-Pas à se tourner vers elle. . . D'accord, il s'était tourné vers elle une fois et c'était pour lui dire qu'elle avait des miettes sur la figure, mais hé, au moins il avait REGARDÉ son visage pour remarquer les miettes!
Wouhou! Pensa Hermione, tout se passe parfaitement bien! À présent, tout ce qui me reste à faire, c'est rendre Legolas dévoué à moi, rendre Grands-Pas jaloux en continuant de coller Legolas, puis plaquer Legolas une fois que Grands-Pas aura admis son amour! Oh, ça va être tellement simple!
Ron était assis, occupé à fixer Hermione et Legolas. Ce n'était tout simplement pas juste. Comment, dans toutes les façons concevables, était-ce juste? Il la connaissait depuis qu'ils étaient rentrés à Poudlard! Il l'avait toujours défendue et aimée. . . Ron renifla et essuya ses yeux.
---
Boromir frappa du poing le sol dangereusement près de la jambe de Rogue. Ce dernier se demandait maintenant si être 'ami' avec ce cinglé était prudent. Car il commençait vraiment à s'inquiéter pour sa propre sécurité – sans tenir compte de récupérer sa baguette ou pas. Boromir parlait toujours avec avidité de combien il voulait l'anneau. Rogue avait essayé de lui expliquer qu'il serait peut-être sage d'oublier l'anneau; après tout, il existait d'autres moyens pour gagner du pouvoir. . . mais le coeur et l'âme de Boromir demeuraient fixés sur l'anneau. Et Rogue n'y pouvait rien, à part d'afficher un faux sourire.
Puis, Rogue fit une erreur.
"Boromir, si tu veux tant l'anneau, eh bien, prends-le! Un simple petit hobbit ne devrait pas être difficile à contrôler." Il pointa dans la direction où il avait vu Frodon s'en aller tout seul, dans les bois, plus tôt, et dit, dans ce qu'il croyait être un ton indiquant qu'il plaisantait : "Regarde, voilà ta chance!" Puis, il ajouta en chuchotant : "Vas chercher. . ."
À ces mots, Boromir eut une étincelle dans les yeux et courut dans la direction indiquée par Rogue. Ce dernier ouvrit la bouche pour dire quelque chose du genre de : 'Merde! Je ne voulais pas vraiment que tu AILLES le chercher. . .', mais décida de faire comme si de rien n'était et de prétendre qu'il n'avait rien à voir avec ce qui était pour se produire.
---
Rogue fut rudement réveillé de son sommeil par Hermione qui déversait sur lui un flot de paroles incompréhensibles.
"MISS GRANGER! Du calme! Et pour l'amour du ciel, RESPIREZ! Vous êtes bleue!" Lui cria Rogue en la prenant par les épaules et la secouant. Hermione prit plusieurs grandes inspirations.
D'accord, Hermione, pensa-t-elle, du calme. . . paix, amour et sérénité. . . Et maintenant, forme des phrases! Parle à Rogue! Elle ouvrit la bouche, puis la referma. Rogue fit un geste de la main, comme pour dire : 'Allo? Dépêchez-vous, je n'ai pas toute la journée. . .'
"Attaque-Boromir-cor-Frodon-orques!" Dit rapidement Hermione. Elle sembla aussi confuse que Rogue, puis dit, "Ça a mal sorti!"
"C'est ce que j'ai vu," fit remarquer Rogue. "Et je suggère que si vous n'êtes que pour parler du charabia, ne parlez pas DU TOUT." Rogue fit une pause dans laquelle il regarda autour de lui, seulement pour voir Hermione et Ron. "Miss Granger, où est tout le monde?"
Les épaules d'Hermione s'affaissèrent et elle dit lentement : "Frodon a disparu. Des orques nous ont attaqués. Merry et Pippin se sont enfuis. Boromir les a suivis. Les autres sont en train de se battre dans une clairière pas loin, derrière nous. À L'AIDE!"
Sur ces mots, un cousin de la scène dramatique de la Moria apparut pour faire en sorte que Boromir souffle son cor sur le 'À L'AIDE!' d'Hermione. Rogue réalisa enfin que depuis les dernières minutes, celle-ci essayait de l'avertir qu'ils étaient en une sorte de danger. Il regarda son visage incertain.
"Je crois, Miss Granger, que vous et Weasley devriez suivre Grands-Pas et les autres. . . ils sont mieux équipés pour se battre. Je. . . " Rogue tourna la tête dans la direction où le cor de Boromir avait sonné. "Je vais essayer de trouver Boromir et l'aider. . . "
Rogue se leva et sortit sa baguette. Alors qu'il se précipitait déjà dans la direction de Boromir, il se retourna pour faire face à Hermione et à un Ron blanc comme un drap. ". . . Restez en lieu sûr," dit-il d'un ton sans émotion. Son visage exprima momentanément de l'inquiétude, puis il disparut entre les arbres en courant. Hermione et Ron se regardèrent.
"On aurait dit qu'il s'inquiétait –vraiment– pour nous," dit doucement Hermione.
"Mais bien sûr qu'il l'est!" Ron lui sourit. "Si on meurt – Dumbledore ne va pas lui donner sa paye!"
---
"BOROMIR!" Hurla Rogue en apercevant enfin Boromir qui essayait de combattre beaucoup trop d'orques pour lui seul. Rogue leva sa baguette.
Dieu merci, pensa-t-il, je peux enfin l'utiliser. Cependant, avant qu'il n'ait pu ouvrir la bouche pour faire exploser en morceaux toutes les créatures mutilées, il entendit un coup de tonnerre ainsi qu'un grand "HAH!"
Rogue fit volte-face pour voir un petit nuage de fumée se dissoudre pour faire place à un petit homme. Le Dieu de la Fiction Moldue (et des Sardines) ajusta les lunettes sur son nez et sourit de façon énigmatique. Rogue le regarda, confus.
"Qui êtes-vous?"
"Qui je suis n'a pas d'importance! Ce pour quoi je suis ICI, en a!" Le Dieu prit une grosse branche qui était par terre et s'en servit pour assommer Rogue sur le côté de la tête. Avant que celui-ci ne s'effondre sur le sol et ne perde conscience, il put entendre la voix de l'inconnu s'exclamer :
"Vous avez tout ruiné! JE NE VOUS LAISSERAI PAS JOUER LE HÉROS MAINTENANT!"
---
Hermione se précipita vers un Boromir rempli de flèches.
"Bon sang, tu ne pourrais même pas ficher une autre flèche dans cette poitrine, si tu essayais," chuchota Ron dans l'oreille d'Hermione. Cette dernière le frappa sur le bras, agacée, puis reporta son attention sur l'homme mourant qui se trouvait devant elle.
"Boromir, peux-tu m'entendre?" Demanda-t-elle d'un ton ferme. Boromir fit un léger signe de tête affirmatif.
"J'ai essayé de prendre l'anneau à. . . "
"Je sais, je sais!" Le coupa Hermione. "Mais où se trouve le Professeur Rogue? Merry? Pippin?" Boromir leva lentement un bras pour pointer dans la direction où un tas de traces de pas d'orques recouvraient le sol. Hermione croisa le regard de Ron et afficha une expression inquiète. "Les orques les ont enlevés."
"Mais. . . Mais Rogue avait sa baguette!" Dit désespérément Ron.
Boromir leva une nouvelle fois son bras et l'agita. "Allo? Je suis en train de mourir!"
Hermione et Ron l'ignorèrent. Hermione se releva.
"Je sais qu'il avait sa baguette. . . Quelque chose a dû lui arriver. . ."
"Qu'est-ce. . . qu'est-ce qu'on fait, maintenant?" Demanda Ron. Hermione hocha la tête.
"Je ne sais pas vraiment. Mais on devrait peut-être suivre Grands-Pas," soupira-t-elle. (Parce qu'il n'est pas question que je quitte ce mec, pensa- t-elle.) Elle sourit à cette pensée. "Et Rogue, lui, serait censé suivre Merry et Pippin."
"Et Frodon et Sam?" Questionna Ron.
"Eux," Hermione agita la main à Legolas qui venait d'apparaître entre les arbres, puis se retourna vers Ron, "ils partent tous seuls pour le Mordor."
À l'arrière-plan, Boromir cessa d'essayer d'attirer leur attention et mourut enfin dans un dernier grognement de : "Je déteste être le personnage ignoré."
---
FIN DU PREMIER LIVRE ÉTANT LA COMMUNAUTÉ DE L'ANNEAU
---
Gaeriel Palpatine : Lol! T'as ben raison d'être jalouse de Galadriel. . . elle ne le mérite pas!!! Fort heureusement, il n'y a pas que la Communauté qui est écrite, alors ne t'inquiète pas, quoique l'auteur original n'a pas donné de signe de vie depuis plus d'un ans. Mais il y a quelques semaines, elle a publié un nouveau chapitre! J'étais full contente! Bref, merci pour la review!
Tolkiane : Wha! Merci beaucoup! Et ne t'inquiète pas pour l'affaire d'Hermione et d'Aragorn; dis-toi que –lui– n'a pas l'air intéressé à elle, au moins! Mais c'est vrai qu'il n'y a que nous qui devrions être attirées par des types aux cheveux longs trempés de sueur ainsi qu'au visage recouvert de boue (regard rêveur). Mais entre nous deux, je peux bien te le laisser; je me contenterais bien de mon petit Sevie, avec ses cheveux longs, noirs et gras, lol!
