Disclaimer : Voir les chapitres précédents!

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Hermione observait Grands-Pas faire les cents pas, ses sourcils se baissant et se levant, suivant le fil de ses pensées. Pour un homme avec autant de splendeur et qui plus est avait des rapports avec le Gondor, il ne possédait assurément pas l'intelligence à laquelle Hermione s'était attendue.

"Si seulement nous pouvions savoir quelle direction les orques ont prise!" S'exclama Grands-Pas avec colère.

Hermione roula les yeux, puis sourit. Elle prit la main de Grand-Pas et pointa le sentier recouvert d'empreintes d'orques. C'était également dans cette direction que Boromir avait pointée avant qu'il ne rende l'âme.

"Ils sont partis par-là," dit Hermione.

Grands-Pas libéra sa main de celle d'Hermione. Oh, quel culot, il a! Bon. . . je suppose que je peux lui pardonner, pour cette fois, pensa Hermione en observant son joli arrière-train.

Grands-Pas secouait maintenant vigoureusement le corps de Boromir en lui criant : "Comment saurons-nous jamais quelle direction ils ont prise? Oh, Boromir! Si seulement tu avais survécu pour nous le dire!" Hermione soupira.

"Il NOUS l'a dit! Ils sont partis –par-là–!" Et elle se retrouva encore une fois en train de pointer le seul sentier existant qui menait hors de la clairière. Et, encore une fois, elle se fit fusiller du regard par l'homme qu'elle aimait et désirait.

Grands-Pas s'approcha soudain d'elle et lui siffla : "N'as-tu donc –jamais– entendu parler de donner-au-puissant-et-sexy-guerrier-un-moment-rempli-de- drame-dans-lequel-il-va-résoudre-l'énigme-et-être-ainsi-encore-plus-aimé?!"

"Ooooo!" S'exclama Hermione à voix haute. Quelle situation parfaite! Pensa- t-elle. Il est tellement puissant et viril, présentement. . . Je crois qu'il me veut. Ouais, il me veut définitivement. Regarde le regard qu'il me jette! Hermione fixa Grands-Pas pendant quelques instants de plus, jusqu'à ce qu'il jette un cri de frustration.

"ARGH! Écoute, laisse-moi seulement être le héros que je suis censé être, d'accord?!" Grands-Pas s'éloigna d'elle avec un soupir vexé vis-à-vis son savoir-tout. Derrière elle, Hermione entendit soudain Gimli s'exclamer :

"Ma première réplique dans la fic! Écoutez-moi! J'ai trouvé des broches! Des BROCHES! Des broches que la Dame Galadriel a donné à nos jeunes amis hobbits!" Grands-Pas se précipita vers Gimli et lui arracha les broches des mains.

"AHA!" Dit-il. "Ce doit être un indice! Les orques ont dû prendre cette direction et les hobbits, eux, ont dû laisser tomber leur broche derrière eux afin que nous les retrouvions!" Grands-Pas pointa héroïquement (comme c'était son travail) le sentier recouvert d'empreintes d'orques qu'Hermione lui avait elle-même pointé durant les quinze dernières minutes. Hermione soupira.

"Je l'ai déjà –dit– qu'ils sont partis par-là!"

Grands-Pas ignora Hermione et s'élança sur le sentier avec Gimli. Ron, qui était derrière elle, s'avança vers elle et lui prit la main. Puis, souriant de la façon la plus tendre et la plus douce qu'on puisse imaginer, il dit :

"Tu sais quoi? Moi je te crois quand tu dis qu'ils sont partis –par-là–. . . " Ron sourit intérieurement. –Ça– c'était une bonne réplique. Ce devait sûrement en être une, car il avait passé les trois dernières minutes à y penser. Hermione poussa un soupir exaspéré et libéra sa main de celle de Ron. Plissant les yeux, elle dit d'une vois agacée :

"Tu étais –présent– quand Boromir nous a pointé le sentier, Ron. Bien sûr, que tu dois me croire! Et tu aurais au moins pu prendre ma défense, quand Grands-Pas ne voulait rien savoir de moi!" Hermione tourna les talons et se dirigea vers Legolas qui l'attendait. Ron devint rouge colère quand il la vit serrer Legolas dans ses bras.

"Oh! OHHH!" S'écria-t-il en regardant Hermione lui tourner le dos. "Et je suppose que Legolas t'a défendue, lui? HEIN?!"

Hermione l'avait sans doute entendu car elle leva le nez et s'éloigna en prenant Legolas par la main.

"HA! Tu sais que je pourrais me tresser les cheveux comme ça, si je le voulais?" Continua Ron en criant et en brandissant son poing vers eux. Réalisant ce qu'il venait de dire, il ajouta rapidement : "Et puis non! Les tresses c'est pour les filles! Et moi je suis un homme! Un HOMME!"

Ron, prit une grande inspiration, n'ayant pas respiré depuis deux minutes, et se rendit compte qu'il était seul dans la clairière mis à part un écureuil perplexe qui était le seul à l'écouter. Et ce qu'il disait n'était pas beaucoup et n'était pas vraiment intelligible.

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Dumbledore avait enfin réussi à arracher des mains de Harry Le Livre avec considérablement de difficulté. Ceci était très compréhensible quand on tenait compte qu'Harry était un adolescent de 16 ans fou et violent qui faisait du sport et que Dumbledore était techniquement un vieil homme qui faisait de l'arthrite. Le fait que Dumbledore était un sorcier puissant n'était visiblement pas là.

Enfin, Dumbledore avait récupéré Le Livre et Harry regardait maintenant Dumbledore d'un regard meurtrier.

"C'est à moi! Mon livre! C'est. . . c'est PRÉCIEUX pour moi!"

"Hum, Harry, ce n'est pas ton livre. Il appartient à la bibliothèque de l'école," dit Dumbledore en mettant une fois de plus un pas de distance entre lui et Harry.

"Mon précieux! C'est à moi! À MOI!" Harry s'élança vers Dumbledore pour lui prendre Le Livre, mais Dumbledore s'éloigna du chemin juste à temps.

"Précieux? Ce n'est qu'un vieux livre rapiécé, Harry. Il n'a rien de précieux. Oh. . . enfin, je suppose que si l'on tient compte que les trois vies se trouvant présentement dans Le Livre sont précieuses (pour quelqu'un, quelque part), Le Livre –pourrait– être considéré précieux. Mais sois raisonnable, Harry. Ce n'est qu'un livre.

Dumbledore sourit, ne sachant pas trop pourquoi il venait de dire cela ou si ce qu'il venait de dire avait un sens. Harry fronça les sourcils et courut vers la porte. Mais avant de quitter, il se retourna vers Dumbledore.

"Je me suis fait un nouvel ami!" Cria-t-il. "J'aurai ma vengeance! VENGEANCE! Vous le regretterez tous! Des voleurs! Tous des voleurs! Voler ma célébrité! Voler mon préccccccieux!" Il chassa une mouche de son visage, puis disparut par la porte. Dumbledore se précipita vers cette dernière et jeta un coup d'oeil dans le couloir.

"Je te suggère d'aller voir Madame Pomfresh!" Cria-t-il après Harry qui continua sa course. "Elle peut faire des merveilles pour ton nouveau zézaiement!" Dumbledore ouvrit Le Livre et se réinstalla derrière son bureau.

Sacré petit chercheur d'attention, pensa-t-il avec un rire. Oh, eh bien, je suis sûr qu'il s'habituera à être ignoré des autres, très bientôt. . . Il le faudra.

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Mararan-Nerwen : Hé hé hé, non, ce n'est malheureusement pas moi qui décide du sort de nos personnages; je ne fais que la traduction :P Merci pour ta review!

Kero : Lol! Je crois que tout le monde doit se douter que les orques sont sado! Merci pour l'info du château de Argh; je ne connais pas Monty Python, mais de la façon que l'auteur originale de cette fic en parle (et en reparlera), ça a l'air très drôle. J'espère que tu vas avoir de bonnes notes, pour ton Bac.!

Scalla : Loooool! J'aime bien tes hypothèse de ce que le Dieu des Éternelles Pensée de Vengeance et de la Folie va faire! Celle de la dénonciation à Celeborn que Galadriel l'a trompé avec Rogue est la plus drôle! Trop bien! Ciao :-)

Gaériel Palpatine : Je partagerais bien volontiers une boîte de Kleenex avec toi; ils n'ont pas le droit de faire du mal à notre petit Sev! Mais pour Pippin, eh bien. . . disons qu'une fois que Rogue est hors de danger, ça ne me dérange pas. Lol, ben non, voyons! Il fait pitié pareil, Pippin, même s'il est incroyablement stupide, dans cette fic!

Ash : Ma foi! (Je ne vais pas te dire pourquoi ta review m'a surprise (tu verras pourquoi plus tard), mais tout ce que je peux dire, c'est que tu en as, de l'intelligence!)