chapitre 3: L'un ou l'autre.
Il devait être au moins une heure du matin, la nuit était fraiche, le ciel parsemé d'étoiles. Hermione roula sur le côté se rapprochant de Severus. Sa main tâta le matelas, à sa grande suprise la place de Severus était vide. Depuis un bon moment semblait-il, celle-ci était froide. Hermione eut un frisson au contact de la froideur du sol à ses pieds, elle se rendit néanmoins jusqu'au salon. Il était assis dans le fauteuil qui fesait face au foyer, les jambes relevées sous son menton.
- Sev...
Aucune réaction de sa part. Hermione ne parrut pas offusquée pour autant. Quelque chose le tracassait, c'était évident. Hermione vint de placer derrière lui, une main sur son épaule.
- Severus, quest-ce qu'il y a? demanda-t-elle doucement.
- Je n'arrive pas à dormir, c'est tout.
- Prends une potion de sommeil, alors.
- Inefficace.
Hermione contourna le fauteuil sur lequel Severus était instalé et lui fit face.
- Quest-ce qu'il y a, Severus? Tu... tu sembles préocupé, ces derniers jours... tu m'inquiètes....
Severus resta muet. Elle détestait quand, il lui jouait le coup de l'incompris, Hermione le forca à la regarder. Résigné, il leva les yeux. Elle fut frappée par ce simple regard. Les yeux rougis, il avait l'air épuisé, de grands cernes bordaient ses yeux sombres, son teint était plus pâle que d'habitude, ses mains tremblantes. Il était à bout. Pourquoi ne s'en était-elle pas apperçue plus tôt?
- Je...Je ne sais pas ce qui ce passe, Hermione, avoua-t-il après un moment de silence, mais il y a quelque chose qui ne va pas, tu l'avais déja remarqué, je ne t'ai pas dit pour quelle raison.
- Alors? demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Ma..ma marque... elle a recommencé à me faire mal...
- Mais ce n'est quand même pas... tu... tu crois vraiment que...il...
- J'en sais rien...
- Tu dois avertir Dumbledore immédiatement, il saura quoi faire.
- Je viens juste de lui envoyer un hibou.
- Oh... Dans ce cas, allons nous coucher, la réponse de Dumbledore n'arrivera surement pas cette nuit.
Hermione lui prit la main et l'entraîna jusque dans leur lit. Elle sortit ensuite de la chambre.
- Et, dit-elle en revenant, tu me feras le plaisir de prendre cette potion Anti-Douleur.
Severus acquiessa, de toute façon il ne se sentait pas d'attaque pour la contredire. Cela ne pouvait que mal finir, la jeune femme était tetue, plus que lui. Il avala la potion d'un trait puis grimaça. Un sourire apparut sur les lèvres de la jeune femme.
- Beuârk! J'avait oublié à quel point ce goût était écoeurant! Faudrait trouver un moyen pour le modifier.
Hermione s'allongea près de lui et carassa doucement sa tête, ses doigts passaient aisément dans la chevelure soyeuse. Son autre main s'attardant ici et là sur son torse...
- Sev?
- Mmmm?
- Pourquoi ne m'as tu rien dit?
- À propos de quoi?
Hermione se redressa et lui décrocha un regard sombre pouvant facilement rivaliser avec le sien.
- Tu sais de quoi je veux parler, Severus.
- Je ne voulais pas que tu t'inquiète inutilement, répondit-il précipitament.
- Que je m'inquiète innutilement? répliqua-t-elle, sentant la colère monter en elle. Non mais à quoi joues-tu? Tu n'aurais pas dû attendre aussi longtemps avant d'agir. Cesse de faire comme si tout allait bien quand tu sais parfaitement que c'est le contraire. Cesse de jouer les durs un peu, bon sang! Laisse les autres t'aider quand tu en a besoin!
- Ce n'était que passager....
- Passager, tu sais aussi bien que moi qu'il n'y avait rien de passager la dedans. Ce que tu peux être borné parfois, je te jure!!! Il est en train de t'achever, et toi tu ne fais rien... De jour en jour...il...
- Mais que veux-tu que j'y fasse, Hermione? coupa Severus, brusquement, hein? Je n'ai pas le choix, figure toi! C'est le prix à payer pour ma traitrise, je ne peux qu'accepter ce qui m'arrive. Habituellement le sort réservé aux traîtres est bien pire, Hermione, et je l'asume que cela me plaise ou non. De toute façon, elle ne me fait presque plus mal maintenant.
Severus avait toujours été un homme mystérieux, il ne parlait jamais de lui. Ses sentiments restaient cachés derrière un rempart infranchissable. Rares étaient ceux à qui il faisait part de telles choses. Hermione comprit qu'elle ne faisait pas partie de ce cercle déjà limité à un nombre restreint au nombre d'une personne et encore. Albus Dumbledore. Même, il viellard lui avait confié un jour que Severus restait toujours très mystérieux, il n'en savait pas beaucoup, mais suffisament...
- C'est cela! La prochaine fois que cela arrivera, garde tout pour toi, comme tu le fait si bien. Tu pourras souffrir en silence comme un martyr! ajouta-elle avec fureur.
Furieuse, elle claqua la porte, mais regretta aussitôt son geste. Le buit avait réveillée Léa. La petite fille pleurait bruyament en apellant sa mère.
- Chut...Chut, mon ange... ce n'est rien, la calma Hermione. Rendors-toi, maintenant.
Rassurée, Léa ferma les yeux et mit son pouce dans sa bouche. Avant que sa tête n'eut touché l'orreiler, elle dormait déja. Hermione ne revint pas dans sa chambre.
° ° °
Une fois de plus, une fois de trop, il avait refusé l'aide qu'on lui proposait. Qu'elle lui proposait. Severus savait bien qu'en gardant le secret de la douleur de sa marque, tout serait pire quand elle apprendrait la vérité. Cette manie de toujours vouloir s'en sortir seul, sans l'aide de personne... Pourquoi ne pouvait-il pas, tout simplement, admettre que cette fois-ci, seul, il ne pourrait en sortir le vainqueur. Elle lui tendait la main, lui s'obstinait à la repousser sans cesse. Il avait fallu qu'ils se disputent pour que Severus s'en rende compte réèlement. Il l'avait blessée et maintenant les remors l'envahissait. Il ne pouvait supporter le fait d'être faché avec elle.
Quand Severus arriva dans le salon, il la vit endormie. Severus la contempla un instant, comme elle était belle, pensa-t-il en souriant, puis il prit une couverture juste à côté et lui en couvrit les épaules. Hermione remua légerement et ouvrit les yeux.
- Oh, je ne voulais pas te réveiller, dit-il.
Elle ne daigna même pas de lui adresser un simple regard quand il lui parla. Severus la forca gentiment à le regarder dans les yeux et se mit en face d'elle. Les rôles s'étaient inversés, il allait la faire parler comme elle l'avait fait plus tôt.
- Pardonne-moi, Mione... j'aurais vraiment dû t'en parler... J'ai été idiot, c'est juste que je n'ai pas l'habitude de me confier aux autres...
Hermione le foudroya du regard. Elle faisait peur quand elle le voulait, songea-t-il.
- Tu ne te confies jamais, aux autres, nuance!
- Eh...bien...oui...euh... c'est vrai que je ne suis pas porté à me confier à quelqu'un...
- Mais j'étais là, moi! Severus... Mais tu as préféré....
- Chut.... je sais, je sais....
L'homme appuya sa tête sur ses cuisses et soupira.
- Depuis plus d'une semaine que la douleur est présente, toujours plus intense à chaque jour. Il...il m'apelle, il veut que j'aille le rejoindre, mais moi je ne veux pas donc je résiste, encore. C'est comme si on me poignardait, mais de l'intérieur. Je sais que ça parait étrange, c'est la description la plus proche de ce que je ressens. Parfois ça fait si mal, j'ai l'impression que je vais devenir fou. Je ne sais pas si je pourrais tenir encore bien longtemps, Hermione. Il réussit à avoir une plus grande emprise sur moi à chaque fois. J'ai peur de ce qui va se passer ensuite, Mione, peur de vous perdre. Je ne veux pas qu'il vous arrive quelque chose à cause de moi, je ne pourrai le supporter.
Hermione prit son visage entre ses mains.
- Il n'arrivera rien, Severus, si cela venait à être le cas, je ne le laisserai pas te prendre.
Severus lui sourit faiblement, Hermione l'embrassa.
- Promet-moi que tu feras attention à toi. Tu peux tout me dire...
- Promis.
La jeune femme lui fit une place à ses côtés, Severus l'enlaça tendrement, respirant son doux parfum. Il aurait pu rester ainsi une éternité.
- Sev?
- Mmmm?
- Je suis désolée pour tout à l'heure, ce que je t'ai dit....enfin...
- Je l'avait bien mérité, tu n'as pas à t'excuser pour cela...
La douleur le fit brusquement revenir sur terre, loin de ses pensées.
- Agggggrrrrrrr!!!!!!!!!!
Brusquement, il se redressa, la main crispée sur son avant-bras gauche, se tordant sous l'effet de la douleur. Hermione l'entoura de ses bras. Tout ceci avait un goût de déjà vu, disons quelques années auparavant....
- Tiens bon, Severus... je suis là...
Il la regarda. Ce regard, le même que pendant cette fameuse retenue qu'il lui avait infligé au cours de sa dernière année à Poudlard, là où tout avait commencé. Un regard douloureux et triste, humain. Pendant longtemps elle avait pensé qu'il était totalement dépourvu d'émotions. On ne le voyait jamais sourire, ni pleurer. La plupart du temps, froid et sarcastique, rabaissant, critiquant les élèves sans cesse, du moins ceux qui n'appartenait pas à sa maison, Sepentard, et elle plus que les autres, une Gryffondor, fille de moldus et incroyablement intelligente... la Miss-je-sais-tout. Mais ce soir là, elle comprit que cet homme n'avait pas eu la vie facile et qu'il avait du renoncer à beaucoup de choses, à trop de choses. Son rôle d'espion l'en empêchait. Le peu de temps qu'elle avait passé en sa compagnie lui avait fait découvrir beaucoup plus de choses qu'en presque sept ans en tant que son élève. Elle l'avait aidé et il avait accepté son aide pour la première fois. Peu à peu, elle avait apprit à l'aimer et lui à avoir confiance en elle. Des liens solides s'étaient tissés pour faire naître une union que beaucoup de sorciers concidéraient comme immorale... Un Serpentard, ex Mangemort de surcoît, avec une Gryfondor, fille de moldus, une Sang-de-Bourbe?!
Il songea soudainement que sans elle, il ne serait plus là depuis bien longtemps. Elle avait été sa bouée dans les moments les plus durs, il pensait à elle... les horreurs de sa vie lui paraîsaient alors plus endurables. Elle était toujours présente quand quelque chose n'allait pas, et quoi qu'il arriverait elle serait là. Même si elle ne savait pas exactement ce qui se trammait derrière tout ça.
Quelques minutes plus tard, la douleur diminua. Severus se laissa glisser sur le fauteuil, le visage blême, les yeux fièvreux, la respiration halletante, le corps temblant et en sueur. Toujours la même routine qui recommençait, dans quelques heures, il irait mieux, mais Severus savait que trop bien que ça ne s'arreterait pas là. Peut-être, un jour, deux jours de répit, trois si la chance se rangeait de son côté, avant la prochaine vague de douleur destructrice. Combien en restait-il jusqu'à la fin? Combien de temps encore à endurer cette infernale douleur qui le tuait à petit feu?
- Viens, il vaut mieux que tu te reposes, maintenant, dit-elle.
L'homme se laissa conduire docilement à son lit. Hermione le borda comme on le fait avec un enfant. Elle était sur le point de repartir quand Severus retint son poignet.
- Non, s'il te plaît.... reste. Reste avec moi.
Elle souria et s'allongea à ses côtés. Nul besoin de chercher le sommeil longtemps, Morphée les acceuilla dès que leurs paupières furent closes.
° ° °
La réponse de Dumbledore arriva le lendemain, de bonne heure. Le hibou chargé de la lettre avait tapé sur la fenêtre de leur chambre et réveillé la plupart de gens vivant dans la maison. Hermione fut étonnée que la lettre arriva si vite, elle se dit que Dumbledore avait prit les messures nécéssaires pour que celle-ci arrive le plus rapidement possible.
- Alors? demanda Severus d'une voix ensommeillée, que dit-il?
Hermione lui tendit le bout de parchemin.
Severus,
tu as fait preuve d'une grande inconscience en cachant la douleur que provoquait ta marque. Tu aurais dû informer quelqu'un bien avant. Mais de toute façon, ce sont tes décisions bonnes ou mauvaises, je n'ai aucun contrôle dessus, hélas! Ce que tu me révèle dans ta dernière lettre m'inquiète. Je doit me rendre à Londres, demain, je passerai vous voir, Hermione et toi.
Albus
Severus froissa le morceau de parchemin furieusement.
- Tu as fais preuve d'une grande inconscience....je n'ai aucun contrôle sur tes décisions.... gna gna... grogna-t-il en immitant les mimiques du vieux directeur de Poudlard. J'aurais jamais dû lui envoyer cette foutue lettre. Maintenant, il va débarquer ici, et je risque bien de me retrouver sous observation à Ste-Mangouste ou à Poudlard avec Mme Pomfresh... -il grimaça-
- Poudlard, c'est toujours mieux que Ste-Mangouste. Mais je ne crois pas qu'il t'enverrais là-bas, les gens risqueraient de se faire de fausses idées ou je ne sais quoi encore. Je n'ai rien contre l'idée de retourner à Poudlard, toi?
- De toute façon, je doit m'y rendre bientôt, soupira Severus, je n'ai pas encore fini le programme des cours de cette année, et j'ai à faire l'inventaire de la réserve. J'en ai pour quelques jours.
- Tu pourras terminer et je ferai visiter Poudlard à Léa, en même temps. Ce serait une bonne idée.
- Mouais...
- Tu peux te rendormir, il est encore tôt, dit-elle en se levant. Dumbledore n'arrivera pas tout de suite.
- Mouais, d'accord...
Il espérait ardement un repos bien mérité, la nuit avait passée à une vitesse fulgurantesans avoir pu trouver le repos nécéssaire mais il semblait qu'il devrait attendre encore un peu. Une petite sillouhète s'était approché du lit en chantonnant, un viel ours en peluche suspendu dans le vide, en fait, traînait...
- Papa? Est-ze que tu dors, Papa?
Severus se retourna, Léa le regardait de ses grands yeux noirs avec un sourire charmeur. Impossible d'y résister...
- Non, mon poussin, répondit-il en baillant, Papa ne dort pas.
Severus laissa la fillette monter sur le lit.
- Mais, toi, tu ne devrais pas être en train de dormir, il est tôt.
- Nah...Y avait un gros oizeau qui frappait dans ma fenêtre, za m'a réveillé. Ze peux rester avec toi? Dis?
- Bien sûr! dit-il, en serrant la petite fille contre lui.
° ° °
Dumbledore arriva vers midi. Le viel homme cogna à la porte et ce fut Léa qui lui ouvrit, sa petite taille lui permettait tout juste d'atteindre la poignée de porte.
- Bonjour, tu dois être, Léa, n'est-ce pas? Ta mère est-elle là?
Léa le regarda en haussant un sourcil, exactement comme le faisait son père parfois.
- Vous z'êtes qui vous? demanda-t-elle sur la défencive.
Albus sourit, cette petite ressemble à son père, pensa-t-il, et se pencha vers Léa, sa longue barbe touchant le sol, sous le regard admiratif de la petite. Qui sait ce que peut immaginer une fillette de trois ans, en voyant un homme avec une longue barbe blanche.
- Je suis un ami de tes parents.
Léa haussa un soucil une nouvelle fois et referma la porte en appelant sa mère.
- Maman! Maman! Ya un vieux mozieu qui ressemble au père-noël. Il veut te voir, Maman!
Hermione arriva dans le salon et vit Léa.
- Qui a-t-il?
- Maman, ya un mozieu qui veut te voir!
Hermion regarda par la fenêtre du salon et vit Dumbledore qui attendait sur le pas de la porte d'entrée.
- Oh! Excusez-moi, Albus! dit Hermione confuse.
- Ce n'est rien, Hermione, voyons, répliqua le viellard en riant.
Hermione le laissa entrer dans le minuscule hall qui donnait sur le salon. Le viel homme parraisait inquiet et terriblement vieux.
- Comment va-t-il?
- Un peu mieux, mais je crains que ce ne soit que temporaire, malheureusement.
Albus acquiesa malgré lui. Il était évident que ce court moment de répit dont bénéficiait Severus ne durrerait pas éternellement.
- Depuis une semaine, qu'il dit que la douleur est revenue?
- Oui, enfin, d'après lui....
- T'en a-t-il parlé, avant?
- Non, seulement hier soir.
Albus marmona quelque chose pour lui même et regarda Hermione.
- Je vois.... il est toujours aussi borné.
Hermione sourit.
- Allons le voir, et nous verrons ensuite, dit-il.
Albus entra dans la chambre à la suite de Hermione. Severus dormait et Léa attendait fièrement à côté.
- Léa, ma chérie que fais-tu? demanda Hermione.
- Ze veille sur mon Papa, paze que zon bras lui fait bobo...
- C'est très bien, Léa, aprouva Dumbledore en riant.
Hermione s'approcha de Severus à la hauteur de son visage
- Sev... murmura-t-elle. Dumbledore est ici, il veut te parler...
- Mione?... Que... Dumbledore?
Il se redressa et se frotta les yeux. Il n'avait pas encore apperçu Dumbledore aux côtés d'Hermione.
- Ah, Albus, désolé, je... dit-il d'une voix ensommeilée.
- Bien dormi? demanda le viel homme.
- Non, répondit Severus simplement. Ma marque...
- Je sais, coupa-t-il, c'est la raison de ma visite. Mais en ce qui concerne votre manque de sommeil, tout ce que je peux faire, c'est vous donner un potion pour dormir, mais encore ce n'est pas à moi de m'en occuper, le maître des potions c'est vous...
Severus lui décrocha un regard sombre, le viellard l'éxsaspérait.
- Bon! continua-t-il, trêve de bavardages, montrez-moi ça!
Severus remonta sa manche, la marque était bien nette, toute tracée de noir, émmetant une sorte de lueur étrange. Les contours étaient légèrement enflés et rougis. Il l'effleura doucement, Severus retira son bras rapidement.
- Depuis quand a-t-elle commencer à être de nouveau douloureuse, dites-moi?
- Je ne sais pas... 1 semaines ou plus, je n'y ai pas vraiment porté attention au début et....
Mais Dumbledore l'interrompit, encore. Severus ne dit rien et cacha son mécontentement, ce qu'Hermione ne put s'empêcher de le remarquer.
- Je vois... et vous n'avez pas pensé d'avertir quelqu'un, Severus?
- Non.
Dumbledore le regarda, l'air de dire: Me prenez-vous pour un vieux fou et sénile par dessus le marché?, par dessus ses lunettes en demi-lune.
- Je crains, Severus que je ne puisse pas faire grand chose pour vous dans l'immédiat, vous devrez attendre que la douleur passe...
Severus se releva en position assise et respira profondément. Ne te met pas en colère... ne te met pas en colère, se répétait-il mentalement. Et puis merde! Le viel homme était vraiment exsaspérant quand il le voulait.
- QUOI? Attendre que la douleur passe? Depuis cinq ans maintenant que j'attends que "la douleur passe" comme vous le dites si bien. Mais ne comprenez-vous donc pas, Albus? Voldemort avait déjà des doutes envers ma dévotion... maintenant il sait. Il sait que je l'ai trahit et ce n'est pas une simple potion Anti-Douleur qui l'empêchera de me faire payer ma traitrise. Rien... ne pourra l'en empêcher...
- Sev... murmura Hermione. Voyons, ne dit pas de telles choses, tu....
Les deux hommes ne l'écoutèrent pas.
- Je peux toujours éffectuer des recherches, mais je ne garanti rien. Ce que je peux faire par contre, c'est vous transférer à Poudlard, grâce aux protections magiques du château, Voldemort pourra plus difficilement vous atteindre. Ensuite nous verrons ce qu'on peut faire pour vous.
- Très bien! si cela peux aider... marmona Severus, mécontent de l'issue de la discution.
- Nous partirons ce soir, entre temps, j'ai d'autres choses à faire, je reviendrai plus tard.
Dumbledore sortit, suivi de près par Hermione.
- Je crois qu'il vaut mieux pour l'instant de l'ammener à Poudlard, affirma-t-il en traversant le couloir qui menait au salon. Cette affaire m'inquiète de plus en plus.
- Mais y a-t-il un moyen quelquonque?
Dumbledore hésita.
- La marque qu'il porte est liée à Voldemort, donc, elle ne cessera d'être douloureuse seulement quand il sera définitivement détruit ou bien que....enfin, cette perspective ne m'enchante guère mais dans l'autre cas jusqu'à ce qu'il meure, lui. Je crains ne pas pouvoir faire grand chose, mais je ferai mon possible, Hermione. Severus est fort, il survivra, croyez-moi... il en a vu des bien pires....
- Peut-être, mais il y a une limite à tout Albus. Il est au bout du rouleau. Moi-même, je ne sais pas comment j'ai fait pour ne pas m'en apperçevoir, l'évidence saute aux yeux.
- Severus à toujours été très doué pour cacher tout cela aux autres, un exelent comédien....
- Peut-être mais il ne pourras pas le chacher éternellement, il ne dort et ne mange presque plus depuis quelques jours. Il ne peut même plus trouver de repos satisfaisant en dormant, ses nuits son peuplés de cauchemars attroces....
- Je sais....
Dumbledore lui fit un sourire qui se voulait compatissant.. Le viel homme transplana un instant plus tard, laissant Hermione seule dans l'entrée.
- Ca va mieux? demanda-t-elle doucement quand elle revint près de lui.
- Non.
Hermione l'enlaça, ses doigts parcourant son torse.
- Alors? Qu'a-t-il dit?
- Il dit qu'il essyerait mais qu'il n'est pas certain de....
- De quoi, Hermione?
Elle ne répondit pas. Elle s'éfforcait à ne pas penser à cette option. Mais sans qu'elle le veule, cette phrase lui revenait toujours à l'esprit... dans l'autre cas jusqu'à ce qu'il meure, lui... dans l'autre cas jusqu'à ce qu'il meure, lui...
- Hermione...
..dans l'autre cas jusqu'à ce qu'il meure, lui... lui....lui.......
Severus chercha son regard, il constata qu'elle avait les yeux plein d'eau. Une larme glissa doucement le long de sa joue, Severus interrompit sa course avec son pouce.
- Mione?
- Je ne veux pas que tu meure, Severus, murmura-t-elle dans un souffle.
- Mais qui a parlé de mourir? Dumbledore?
- Il...il disait que le seul moyen pour que la marque cesse d'être douloureuse était que Voldemort soit détruit ou bien... que...que...
Severus ne pu saisir le reste de la phrase, elle était constament entrecoupée de sanglots. Elle finit par articuler un reste de phrase cohérent au bout de plusieurs tentatives.
- Que tu meure...
- Voyons, Mione... C'est donc cela qu'il t'a dit.
Elle fit un léger signe de tête, voulant dire "oui". Il la serra d'avantage dans ses bras, ne sachant trop quoi lui dire pour la réconforter. Ils restèrent ainsi longtemps en silence. Aucun n'avait envie de parler. Il n'y avait pas grand chose à dire...
° ° °
Merci à tout ceux qui m'ont laissé une p'tite rewiew! C'est fou c'que sa fait quand on sait que quelqu'un a aimé le produit fini!
kikou224: Je suis contente que tu aimes, c'est p'être vrai qu'il est spécial.... lol... Voilà la suite.
jess: C'est le fun que t'ai autant aprécié! Voilà le chapitre que tu attendais avec impatience...
cyrca(): Hé oui! Ça continue... je n'ai pas encore déterminé le nombre de chapitres... mais j'ai bien l'intention de la continuer...
Alexandra Rogue: Merci! La suite! Je me suis dépècher autant que j'ai pu!
vivi: Nah! Ça fait tout chaud au coeur de savoir que t'ai autant aimé! En espérant la même réaction pour ce chapitre....
