chap5: Qui sait ce qui arrivera?
V'la le nouveau chapitre!!! Waou! (dance!! se pogne le pied dans une table et tombe à terre!) Un peu plus triste que les autres! Allez on sort nos mouchoirs en dentelle style bonne-femme, pour ne pas innonder le clavier de votre ordi chéri! AU cas où quelqu'un pogne un choc électrique et meurt dans d'atroces souffrances, je ne suis pas responsables des pertes occasionnées....
vivi: Contente que tu ais aimé! Ne t'inquiète pas j'continue!
Falang: Fallait ben mettre une p'tite catastrophe dans mon histoire en plus si c'est Léa qui est en cause!
Elmire: Oui, oui, j'te jure, les reviews c'est bon pour la santé.... sur le moral! Prouvé par le Dr Sasquatch! Merci pour ta review, je suis contente que t'ai aimé pcq j'ai vraiment roché pour en venir à bout! J'avais pas d'idées ... V'la la suite!!! Waou!
Phobia Floral: Merci! V'la la suite! En espérant que l'attente n'ai pas été trop longue...
Snape tinkerbell: Bah, pour ce qui est de mon alimentation, elle se compose à 70 de manger pour chats et de 10 d'eau! lol! ben non, je mange tout sauf ça, du manger pour chats, je parle, pcq de l'eau j'en bois comme n'importe qui d'ailleurs! Ai-je fais assez vite à ton goût pour ce nouveau chapitre?!
dragoncelte: Hé oui, un p'tite histoire d'amour! J'ai pas pu m'en empêcher! Pis en plus qoi qui arrête pas de dire que les histoires d'amour c cul-cul! Chut comme mal placée pour dire ça mais bon! V'la la suite!
L'exitation était à son comble en cette dernière journée de cours. Les vacances de Noël approchaient, élèves et professeurs ne tenaient plus en place, tous sans exception. Voldemort avait attaqué le Ministère peu de temps avant le début de l'hiver et les pertes ayant été lourdes dans son propre camp, il lui était donc impossible de reconstituer son armée en si peu de temps. Maintenant, chacun pourrait rentrer chez soi célébrer le temps des fêtes. Ces moments là étaient d'autant plus précieux car qui sait ce qui arrivera? La guerre faisait des ravages, chaque jours apportant un lot de nouvelles victimes.
- Et vous, Severus, des projets pour le temps des fêtes?
McGonnagall. Depuis des semaines qu'elle ne cessait de le harceler à se sujet. La vielle bique ne pouvait-elle pas le laisser tranquille pour une fois. Mauvaise idée que celle d'aller prendre son repas dans la grande-salle ce matin là. Vu l'insitance de Dumbledore, le viel homme tenait mordicus à ce que tout les professeurs soient présents pour la dernière journée, avant de partir. Severus avait fini par ceder, pourquoi? Il préferait mille fois mieux le confort solitaire des cachots à celui de la grande-salle, ou il était constament accaparé de questions de toutes sortes. Il cherchait plus la compagnie d'un chaudron qui bouillonait doucement qu'à un vieux fou de directeur accompagné de sa vielle bique enragée d'adjointe et d'une bande de morveux imbéciles totalement dépourvus de jugeotte.
- Minerva, vous devenez franchement agaçante avec cette question, soupira le maître des potions.
La vielle dame lui adressa un sourire au grand désespoir de Severus.
- Voyons Severus, vous êtes le seul qui n'ai pas parlé des vacances, nous allons finir par croire que vous n'épouvrez aucune hâte à....
N'en pouvant plus de les entendre, le maître des potions se leva sans avoir touché à son assiete encore pleine. Cette discution sur sa vie privée lui avait coupé l'appétit. Il n'entendit pas McGonnagall, terminant sa phrase, faire une discrète allusion à une certaine ancienne élève très douée aux cheveux en broussaille...
Ce matin là, Griffondor et Serpentard avaient un cours commun en potion, comme toujours habituelle tradition que celle de mettre Gryffondor et Serpentard ensemble en potion! Mais l'habituelle concentration n'était pas au rendez-vous, les vacances de Noël étaient omniprésentes dans tout les esprits, même dans celui du Professeur Rogue, étonnant non? En effet combien aurait-il donné pour se trouver en cet instant à plusieurs kilomètres de Poudlard, avec elle. Hermione avait dû repartir pour Londres quelques jours avant, sa mère était tombée malade et elle ne voulait pas la laisser seule, et elle lui manquait déjà. Le professeur entra de sa manière habituelle dans la salle de classe, c'est-à-dire, en un majestueux "swoush" provoqué par sa robe de sorcier noire et impeccable.
- Ne vous attendez pas à ce que je vous fasse une fleur, même si les vacances approchent, tant mieux pour moi, le cours se déroulera comme à l'habitude, dans le silence total. Maintenant, prenez tous votre livre à la page 130.
Des élèves soupirèrent. Rogue, d'un coup sec mais gracieux de sa baquette magique, fit apparaître la liste des ingrédients nécéssaire à la fabrication d'une potion contre les poux et se mit à arpenter parmi les rangées des élèves, prêt à punir n'improte qui pour absolument n'importe quoi. Noël approchait, non?
Il était sur le point de retirer quelques points à un élève qui avait faillit lui faire exploser sa potion dessus, mais à temps il marmona une fomule qui vida le chaudron de son contenu, quand on cogna à la porte. Severus soupira et gratifia le jeune homme térrorisé sur son siège de son célèbre regard de la Mort qui tue! Mouahahahahah! (petit délire de l'auteur!)
- Eh bien, vous voici avec un zéro de plus, Mr Jones. (j'ai pris un nom au hasard, le gars aurait ben pu s'appeler Bob ou Orville, mais j'ai trouvé que sa faisait pas très très anglais, donc Jones, pas d'besoin de trouver un prénom)
Mais avant qu'il puisse se faire la joie de d'imposer à l'élève une semaine de retenue avec le consierge Rusard (hé oui, Dumby ne l'a toujours pas renvoyé), à récurer des fonds de chaudrons collés ou de simplement déduire des points à sa maison, Remus Lupin se tenait devant la porte, accompagné du directeur de Poudlard. Leurs visages affichaient une profonde tristesse, que Severus ne put défricher sur le moment, trop occupé à penser au nombre de points qu'il aurait pu soustraire à l'élève. Soixante, aurait été un nombre juste, Noël approchait, pourquoi ne pas se faire plaisir? Si seulement, cet imbécile de loup-garou s'était fait pincer par Peeves, il aurait eu plus de temps pour pratiquer son activité favorite, percécuter ses élèves surtout les Gryffondors ( Mouahahahahah!!!!! délire de Rogue lui-même!). Depuis quelques années, aucun élève n'était digne d'une réussite particulière, ou qui ait simplement le courage nécéssaire pour le défier, lui. Potter, quand il étudiait encore à Poudlard l'avait, et Granger aussi... La Miss-je-sais-tout... la femme la plus intelligente qu'il ait jamais rencontré, la femme qu'il aimait.
- Monsieur le Directeur, Remus, dit Severus froidement, visiblement mécontent d'être ainsi dérangé pendant son cours. Que puis-je...
- Severus, coupa Dumbledore, allons dans votre burreau, je vous prie. Nous y seront plus tranquille pour parler.
- Mais, Albus, j'ai...dit-il en désignant la classe.
- Severus, s'il te plaît, insista le viel homme, sans toutefois perdre son calme.
- Bon très bien. Entrez.
Severus les laissa entrer dans la salle de classe, sous les multiples regards curieux des élèves présents, à qui il s'addressa avec mépris.
- Continuez votre travail, et n'allez surtout pas croire que je ne pourrai vous voir si vous faites autre chose que ce que je vous ai dit de faire, compris? Il serait domage de faire prerdre des points à votre maison, quand les vacances approchent, n'est-ce pas?
La classe répondit en choeur un rettentisant " Oui, Professeur Rogue! "
Severus rejoignit Dumbledore et Lupin qui l'attendait dans l'autre pièce.
- Alors? demanda-t-il en s'asseyant devant son burreau.
Dumbledore et Lupin se regardèrent, se demandant lequel des deux devrait prendre la parole. Remus finit par répondre après un léger moment d'hésitation. L'homme cherchait ses mots.
- Il y a eu une autre attaque ce matin, nous l'avons su par le Ministère, il y a une heure et... enfin....nous....
Severus regarda les deux visiteurs sans comprendre ou ils voulaient en venir.
- Viens en au fait, Remus. Je n'ai pas que cela à faire, moi!
Ce fut Dumbledore qui prit la parole, cette fois-ci.
- Je suis vraiment navré de te dire cela.... mais c'est à propos d'Hermione.
Severus se leva précipitament, la main prête à sortir sa baguette magique de sa poche, mais Dumbledore le fit rassoir d'un geste amical, il ne servirait à rien de s'énerver ainsi.
- QUOI, il lui est arrivé quelque chose?
- Voldemort a réussit, par je ne sais quel moyen, à forcer les charmes et protections magiques que j'avais installé autour de la maison et...
Le teint de Rogue était devenu livide. Voldemort. Encore. ( Ostie d'calise! délire de Rogue)
- ... des mangemorts se sont rendus là -bas, dans la matinée....et il ont quasiment tout détruit.... je....
Ses lèvres temblaient d'inquiètude, il serra les poings et demanda encore:
- Hermione... elle... elle va bien j'espère.... Albus, dites-moi qu'elles sont saines et sauves, elle et la petite...Albus...
Dumbledore ne répondit pas, ce qui eut pour effet d'augmenter l'angoisse de l'homme en face de lui. On pouvait voir l'énorme effort qu'il fesait pour rester calme, cependant rien n'est éternel, il finit par craquer.
- ALBUS, s'écria-t-il, je vous en suplie, par Merlin, dites-moi qu'elles n'ont rien!
- La petite Léa va bien....
- Et Hermione, Albus, dites-moi le!
- Quand les aurors sont arrivés sur place, elle n'était plus là.... elle a été enlevé.....
- MERLIN! BON SANG! rugit-il en donna un grand coup sur le burreau. POURQUOI NE L'AVEZ-VOUS PAS DIT PLUTÔT? Léa, où est-elle? Je veux voir ma fille, où est-elle?
Il s'était levé bruquement, sa chaise avait tombé par l'arrière, le bruit résonna dans toute la pièce.
- Je l'ai ramenée avec moi, elle est a l'infirmerie. Mme Pomfresh est en train de l'examiner pour voir si elle n'a vraiment rien.... question de prudence seulement...
Severus sorti sans que Dumbledore ait pu fini sa phrase. Remus le suivit et tenta de l'arrêter.
- Severus, attends....
Remus l'avait retint par le bras juste avant qu'il ne quitte la classe encore pleine d'élèves, qui ignoraient ce qui se passait.
- Pas le temps, grogna-t-il.
- Écoute-moi, Severus...
C'était Dumbledore qui les avait rejoint.
- Non, vous vous allez m'écouter, maintenant. Des Mangemorts viennent d'attaquer ma maison dans le but de ramener la femme que j'aime avec eux. Je vous jure que vous n'avez aucune idée du sort réservé aux prisonniers de Voldemort, c'est pire que ce que vous pouvez vous imaginer. Je souligne également que j'ai été le dernier à en être informé. Ma fille est ici, à l'infirmerie, je ne sais même pas si elle va bien... Vous ne pouvez quand même pas m'interdire d'aller la voir, Albus.... ce que vous avez à me dire devra attendre....
Il sortit sans un mot de plus, laissant Dumbledore et Remus au beau milieu de la salle de classe. Les élèves étaient supris par une telle déclaration de la part de leur professeur.
Des hurlements se firent entendre depuis le couloir. Severus accéléra. Que se passait-il donc? Il vit ensuite Mme Pomfresh sortir en furie.
- Ah! Severus, justement, je vous cherchait. Venez donc vous occuper de votre fille, elle ne se laisse approcher par personne et hurle à tue-tête qu'elle veut avoir son père.... pas moyen de lui faire comprendre quelque chose à cette gamine... Voyez, cette petite peste m'a mordue, quand j'essaiyait de soigner une plaie sur son bras et....
Severus ne l'écouta pas plus longtemps, habituelement Mme Pomfresh n'attirait guère la sympathie de ses patiens, encore moins celle des enfants. Severus sourit à l'idée que Léa ait pu la mordre et entra dans l'infirmerie. Les hurlements reprirent de plus belle deux autres infirmières sortirent d'une petite chambre, toutes deux découragées, suivie d'une petite fillette aux cheveux noirs qui souriait malgré les petites larmes sur ses joues.
- Papa!
La fillette couru dans les bras grands ouverts de son père. Elle s'y blotit confortablement.
- Oh! Ma puce, murmmura-t-il, je suis si content que tu n'ai rien.
- Papa.... où elle est, sanglota-t-elle, Maman... Quand elle va revenir, hein?
- Bientôt, ma chérie.... bientôt. Écoute-moi, Léa, tu dois me raconter exactement ce qui c'est passé avant que tu n'arrives ici...
- D'accord.
- Je t'écoute.
- Ya des mozieus qui zont venus cogner à la porte, ze crois que Maman les connaizait.... z'était pas des amis, ze pense. Elle....elle voulait pas qu'ils entrent dans la maizon mais ils z'étaient plus forts....
La petite fille marqua une pause, le front plisé, elle essayait de se remémorer les événements.
- Ensuite? demanda gentiment Severus.
- Ils la tenaient par les bras et Maman, elle criait....et moi.... et moi zavait peur.... ze voulait pas qu'ils fassent du mal à Maman.... et elle m'a dit d'aller me cazer et qu'elle allait revenir me cherzer plus tard.....
Léa continua sur un ton moins assuré, comme si soudainement, elle comprenait ce qui arrivait.
- Apès, ze zuis zallée dans la forêt derrière la maizon et z'ai attendu....mais elle est pas venue. Ze te zure, Papa que z'ai attendu, z'ai fait ce que Maman a dit... Papa... elle est pas venue. Z'ai attendu et quand ze suis retournée voir si Maman venait...la maison... elle était détruite. Apès, 'emus est arrivé avec le vieux mozieu qui ressemble au Père-Noël... Et il m'a emmenée izi... Papa, ze veux qu'elle revienne... pour qu'on rentre à la maison, avec toi.
Les yeux de la petite fille s'embuèrent de larmes. Severus dut se retenir pour ne pas faire la même chose.
- Pas maintenant, il va falloir rester ici encore un peu, tu vas être en sécurité à Poudlard...
- Et Maman, elle? Papa, elle va revenir, hein? Tu vas aller la sauver... 'emus dit que tu est courazeux, tu vas pouvoir aller la sauver, hein?
- Tu vas voir, Léa, elle va revenir, je te le promets...
Severus essuya les larmes qui coulaient sur ses joues, avec ses pouces. Dumbledore et Remus arrivèrent à l'infirmerie peu de temps après. Severus se dirigea vers eux, tenant Léa par la main.
- Albus, avez-vou une idée de l'endroit ou elle se trouve? demanda Severus plus calmement.
- Le Ministère ignore où elle pourrait être et estime trop dangereux d'envoyer une équipe à sa recherche, en ce moment. Je suis vraiment navré.
- Mais Albus, dit Remus en se tournant vers lui, nous ne pouvons pas la laisser là-bas, voyons c'est incencé.
Severus quant à lui n'avait rien dit, la douleur qu'il resentait en ce moment dépasait son entendement, les mots ne suffisaient pas à l'exprimer. Il s'était laissé glisser contre le mur, le visage enfoui dans ses mains. Pour la première fois en vingt ans, il pleura sans honte. Tout doucement Léa s'approcha de son père et passa ses petits bras autour de son cou. Comme quand on console un enfant, elle déposa un baisé sur sa joue.
- Ne t'inquiète pas, Papa. On va trouver un moyen de faire revenir Maman.
Severus leva la tête et l'ébauche d'un faible sourire se dessina sur son visage triste. Il serra sa fille dans ses bras et se releva. Remus mit une main compatissante sur son épaule.
- Albus, vous ne pouvez faire cela. Je vous en conjure, essayer de faire changer la désision du Ministère, n'importe quoi....
- Je suis vraiment navré, Severus, mais je ne peux malheureusement rien faire, c'est au-dessus de mes compétences...
- Au-dessus de vos compétences.... Pfffffff! sifla Remus entre ses dents. Voyons, Albus vous ne...
- À moins Severus.
- Que?
- Si Monsieur le ministre ne veut pas envoyer quelqu'un là-bas, je vais y aller moi même.
- Severus, c'est de la folie.
- Mais vois-tu un autre moyen, Remus? Je ne peux me résoudre à ne rien faire, je ne peux même pas penser ce qu'ils lui feront si personne ne la sort de là!
- Mais ta fille? Severus, souhaites-tu qu'elle devienne orpheline, c'est ça que tu veux?
Severus le regarda durement.
- Non, mais je ne veux pas la priver de sa mère.
- Dans ce cas je suis avec toi, Severus.
Severus lui adresssa un signe de tête et se tourna vers Dumbledore.
- Je sais que vous désaprouvez ma désision, mais je lui dois bien ça. Elle était à mes côtés quand j'étais au plus mal, elle m'a soutenu depuis le premier jour, donc je ne peux rester ici à rien faire. J'aurais un service à vous demander, avant.
- Faites donc.
- Prévenez ses parents, Potter et.... Weasley...
- Très bien.
- Merci, Albus.
Harry et Ginny arrivèrent en trombe dans le burreau de Dumbledore. Calmement, il leur présenta un siège. Severus était là, Léa sur ses genoux, McGonnagall à sa droite. Remus se tenait dans le fond de la pièce appuyé négligement sur le mur de pierre. D'autres membres de l'Ordre étaient présents. Tous avaient le visage triste, personne ne parlait.
- Alors? demanda le jeune homme d'une voix inquiète. Que c'est-il passé?
- Des mangemorts ont attaqué et détruit une bonne partie de la maison, Potter, répondit sombrement Severus.
- Quand?
- Ce matin.
- Quoi? Mais comment ce fait-il que nous n'ayons pas été informés plus tôt, dites-moi?
- Figurez-vous, que je l'ai su il y a moins d'une heure...
- Ah...
- Autres questions, Potter?
- Euh.....non.
Harry s'assied à gauche de Severus, Ginny, elle resta debout. Dumbledore prit ensuite la parole.
- Bon, maintenant.....
Bang! La porte du burreau s'ouvrit de nouveau avec fracas. Parmis les nombreux cadres qui tapissaient le mur quelques uns parmi eux faillirent tomber sous le choc. Plusieurs personnes présentes sursautèrent également. Un homme d'imposante carrure se tenait dans le cadre de la porte. Il s'avança vers le milieu de la pièce, les poings sérrés, les bras, raides, tendus le long de son corps.
- OÙ EST-IL? rugit l'homme aux cheveux roux. AMENEZ LE, CE FILS DE CHIENNE QUE JE LUI RÈGLE SON COMPTE UNE BONNE FOIS POUR TOUTES À CE POUILLEUX D'ESPION AUX CHEVEUX GRAS!!!!!!!!!!!!! (j'imagine que vous devinez de qui on parle, non?!)
Deux hommes essayèrent de le calmer. En vain.
- TOUT CECI N'EST QUE DE SA FAUTE - il pointa Severus du doigt-... SI ELLE MEURE, JE LE JURE TU POURRIRAS EN ENFER, ROGUE! JE TE LE JURE, PAR MERLIN!
- Ron... calme-toi, murmura Ginny, je t'en prie... calme toi. Il ne servira à rien de s'énerver de la sorte...
- NON! TU N'AVAIS PAS LE DROIT... TU...TU ME L'A VOLÉE... elle devait être sous Imperium.... car elle t'a toujours détesté.. TOUJOURS, TU M'ENTENDS.... TU DEVRAIT AVOIR HONTE! PARFOIS, ELLE REVENAIT EN PLEURANT, TU LA RABAISSAIT SANS CESSE.... ET PUIS... TU L'A AMADOUÉE AVEC TES SORTILLÈGES DE MAGIE NOIRE POUR L'ATTIRER DANS TON LIT.... ET .... C'EST DE TA FAUT SI ELLE MEURT! CHIEN! BATÂRD!!!
Severus s'apprêtait à lui sauter dessus, la colère l'avait rendu presque incontrôlable.... Harry le retint de justesse par le bras. Severus finit par retourner sur son siège les dents sérrées, regardant Ron d'une regard furieux.
- Mr Weasley, Severus, assez! Prennez un siège, Ronald, maintenant et taisez vous.
Dumbledore avait parlé sans s'énerver, dans le calme le plus total. Weasley, déconcerté, s'assit sans un mot de plus, le plus loin possible de Severus et Léa, à sa droite et d'Harry. Dumbledore les regarda les uns après les autres, par dessus ses lunettes en demi lune.
- Vous réglerez vos petits différents puérils plus tard, et à l'extérieur de mon burreau. Bon! Maintenant, nous avons des choses plus importantes à délibérer. Severus.
- Merci, Albus. Comme vous le savez tous, ormis Mr Weasley, le Ministère refuse d'envoyer un équipe d'Aurors à son secours, donc je propose que nous...
- Commmen ça que "nous" ? commença Ron, Rogue, tu ne crois pas que tu nous a causé suffisament de torts dans cette histoire. Si on en est là, se soir, c'est à cause de toi... et de tes amis Mangemorts...
- Donc je propose, continua Severus l'ignorant, que nous nous y rendions nous même et....
- Voyez-vous ça! Et que comptes-tu faire ensuite, Severus, voler à son secours tel un prince charmant....Pfffffff! Non mais laisse moi rire un peu..... AHAHAHAH!!! Voyez, Severus Rogue en prince charmant aux cheveux gras et au nez crochu.... De quoi faire fuir même la plus laide des princesses. Qui voudrait d'un tel prince?
- Hermione....
Ginny s'était levée, le visage blanc de rage. Son frère était vraiment allé trop loin.
- Hermione, et je crois qu'elle a fait un très bon choix qu'en allant vers toi, Ron!
C'était Ginny qui avait parlé, son frère le regarda ahuri. Il croyait qu'elle l'aurait soutenu. Même Harry n'avait rien dit...
Quelques rires fussèrent discrètement dans la salle, mais furent arrêtés par un regard noir de la part de Dumbledore, qui, lui, ne riait absolument pas. Il fit signe à Severus de poursuivre.
- On dit souvent que les pires épreuves que nous traversons dans notre vie, nous aide à grandir, continua Severus. Décidément, dans votre cas, Weasley, c'est le contraire. Plus je vous entends parler, plus je pense que vous avec regressé à l'état d'un enfant de cinq ans. Quand vous aurez cessé de vous comporter comme tel, peut-être pourais-je continuer ce que j'étais en train de dire avant que vous ne commenciez à m'insulter bêtement et nous pourions ensuite élaborer un plan pour sortir Hermione de là.
Ron se tut disons, temporairement... Des remarques acerbes, plein la bouche mais il se contentait de lancer des regards furieux à Severus qui l'ignorait parfaitement.
- Comme j'étais en train de dire, je propose que nous envoyions une équipe là-bas, vu que nous ne pouvons obtenir d'aide du Ministère.
- Mais nous n'avons pas la moindre idée d'où elle se trouve.... comment veux-tu que...
- Il ne les retiens qu'à un seul endroit, ajouta-il simplement.
- Et vous savez ou se trouve cet endroit, Severus.
- Albus, j'étais moi-même chargé, à une époque, du sort des prisonniers de Voldemort et même en tant qu'espion j'ai dû y retrouner de maintes fois. Je connais cet endoit aussi bien que les cachots de Poudlard sinon mieux.
- Et, tu aurais pu y rester, siffla Ron, comme ça nous n'en serions pas là, aujourd'hui. Elle serait encore parmis nous...
- Weasley, cessez de parler d'elle comme si elle n'était plus...
- Bon! s'exclama Dumbledore rétablissant l'ordre. Reste à savoir qui y va. Un petit groupe sinon vous risqueriez d'atirer inutilement l'attention sur vous, là n'est pas le but de votre mission.
- Moi.
Severus Rogue.
- Et moi, j'ai déjà donné ma parole, rien ne me fera changer d'avis.
Remus Lupin.
- J'y vais aussi.
Harry s'était levé. Severus le regarda et lui sourit.
- Non, Potter...
- Quoi, non? Je crois pouvoir être en messure de....
- J'ai quelque chose à vous confier à la place. Si aucun d'entre nous ne reviennent et qu'enfin... elle... Je veux pouvoir compter sur quelqu'un qui pourra veiller sur elle - il désigna Léa-. Quelqu'un en qui je peux avoir confiance, Harry. Je pensais à toi et Ginny.
- Vous pouvez compter sur moi, Severus, dit Harry en lui adressant un signe de tête.
- Merci.
- Je propose que Nymphadora vous accompagne...
- Tonks, appelez-moi Tonks...
- ... elle pourra vous être utile.
- Très bien, je n'y vois aucun problème.
- Alors, je crois que trois personnes suffiront. Comme je l'ai dit, plus vous serez plus on risquera de vous repèrer facilement. Je vous attends demain matin à la première heure. Mais je met également à votre disposition un groupe de volontaires de l'Ordre au cas où cela tournerait mal, vous aures des renfors au cas où.
Tous acquiècerent, un à contre-coeur. Albus Dumbledore se leva et déclara que la réunion était terminée et que tous pouvaient quitter. Ron sortit le premier, visiblement frustré. Les décisions prises ce soir là ne lui convenait pas. Ensuite Harry, Ginny, Severus et Léa sortirent à leur tour. Le silence régnait dans le petit groupe, de toute manière personne n'avait quelque chose à dire, tous avaient le moral à terre.
- Severus? demanda Ginny pendant qu'ils marchaient dans le couloir.
- Mmmmphh...
- Il faut excuser mon frère... je crois que l'absence d'Hermione lui pese plus que je ne le croyais....
- Non, tu n'as pas à l'excuser... Sa réaction était parfaitement normale...
- Mais tout de même, ce qu'il a dit... enfin....
- Ginny, j'en ai entendu des pires. Je sais que je ne fais pas l'unanmité au sein de l'Ordre. Il y en aurait qui payeraient cher pour me voir disparaître, croyez moi.... mais je ne m'en fais pas pour autant à cause de cela.... l'habitude, sans doute.
- Mais c'est juste qu'il.....enfin, je crois qu'il ne l'a pas vraiment oubliée.... disons que mon frère l'aimait, il l'a toujours aimé....eh bien...quand il a sur pour le bébé.... il... n'a pas très bien réagit. Il ne cessait de dire qu'elle ne pouvait pas lui faire cela, il y a eu une grosse dispute. Hermione n'y est pas allée d'une main morte et puis Harry s'est mit de son côté. Mon frère est allé trop loin cette fois-là...
- Je ne savais pas...
- Hermione et lui ne se sont plus parlés ensuite, commença Harry et quand il a vu que Ginny et moi lui addressions toujours la parole c'est devenu pire. Il a quitté Le Terrier et ne donnait presque jamais de nouvelles de lui. C'est la première fois que nous le voyions depuis.
Sans un mot de plus, ils continuèrent à marcher dans le couloir puis chacun se séparerènt pour rejoindre leurs appartements respectifs. Severus et Léa d'un côté et Harry et Ginny de l'autre.
Severus entra dans ses cachots, sa fille confortablement blotie contre lui, elle dormait. Il la posa délicatement sur son lit ainsi qu'une petite couverture sur son petit corps. Depuis qu'il avait appris l'existence de Léa, il s'était complètement tranformé. Maintenant, sa vie avait un peu plus de sens. Veiller sur ce petit être qui occupait désormais une place si importante dans sa vie, veiller sur la femme qu'il aimait plus que tout et qu'il risquait maintenant de perdre à tout jamais. Peut-être qu'un jour, il pourrait vivre sa vie bien tranquillement, sans avoir le souci d'une guerre imminente, vivre en paix avec sa nouvelle famille.
Lentement, il se dirigea vers son burreau, il savait qu'il n'arriverait pas à dormir avec toutes les pensées qui assaillaient son esprit. Maudite insomnie, même les potions de sommeil n'avaient plus aucun effet sur lui, à force d'en prendre son corps avait miraculeusement réussit à contre-carrer les puissants effets, même de nombreuses fois améliorés. Une tonne de copies à corriger, encore. Peut-être que le fait de lire une centaine d'essais stupides d'élèves imbéciles suffirait à ce qu'il trouve le sommeil rapidement. Il prit sa plume. Une magnifique plume noire, d'excellente qualité. Un cadeau qu'il avait reçu d'Hermione. Hermione... comme elle lui manquait... Il espérait qu'elle serait toujours en vie. Oui, Hermione ne se laisserait pas faire.
- Oh... ma petite Hermione... murmura-t-il. S'il t'ont fait le moindre mal, je le jure, qu'ils le payeront chèrement...
Il repoussa le parchemin qui se trouvait devant lui et enfouit son visage dans ses mains. Il resta anisi jusqu'à ce que Dumbledore entre. Le viel homme s'approcha doucement, et mit une main compatissante sur son épaule. En temps normal, Severus l'aurait repousé, mais ce soir là, il n'en avait plus la force.
- Ça va aller?
- Oui, je crois, murmura-t-il, merci.
- Si tu as besoin de parler, Severus, n'hésite pas, d'accord?
Severus hocha lentement de la tête. Dumbledore s'apprêta à partir quand Severus dit:
- C'est de ma faute, Albus, si ils l'ont amenée, tout est de ma faute...
- Non, Severus, non...
Severus leva la tête, les yeux brillants de larmes. Dumbledore songea un instant qu'il ne l'avait jamais vu aussi triste, depuis qu'il le connaissait. Un jour peut-être connaîtrait-il enfin la paix. Il en aurait grandement besoin et elle seule peut le lui apporter. Par Merlin, faites qu'elle soit encore en vie, sinon il est perdu.
- Ils l'ont prise pour m'attirer vers lui, c'est moi qu'ils veulent pas elle... Albus, si elle meurt... je ne pourrais pas la perdre une deuxième fois...
- Si cela venait à arriver, je vous aiderai, il le faut... Pense à Léa, Severus, elle aussi aura besoin de toi.
- Vous avez raison, Albus... Il le faut pour Léa...
- Oui.
- Je suis pathétique à voir, n'est-ce pas? demanda-t-il faiblement.
- Non bien sûr, que non... répondit le viel homme, un sourire malicieux aux lèvres.
Il referma doucement la lourde porte de bois. Severus était maintenant seul, peut-être que le sommeil viendrait-il de lui même. Il se leva puis se dirigea vers sa chambre.
