Chapitre 24 : Le traquenard.

Une semaine passa après ce "chaleureux" don. Ilona et Harry avait tout de même eu droit à une retenue de la part de Séverus qui n'avait pas vraiment apprécié leur folie dans l'infirmerie, risquant de mettre le feu autour d'eux. Etant donné qu'ils l'avaient également en DCFM, Séverus jouant le rôle de remplaçant jusqu'à ce que Dumbledore trouve un nouveau professeur, ils devaient faire en sorte de se faire le plus discret possible, ne voulant pas éveiller de nouvelles fougues de sa part. Lors d'un cours de Métamorphose, McGonagall fit part d'une nouvelle aux élèves, lors de la classe d'Ilona.

- Je pense que vous êtes au courant des mesures de protection qui ont été doublées autour de Poudlard. C'est pour cette raison que dorénavant, les élèves ne devront plus sortir de l'enceinte de l'école sans être accompagnés. Ne sortez jamais seuls, arrangez vous pour être au moins deux.

Les élèves se regardèrent, étonnés et anxieux. Ilona regarda Drago qui n'en savait pas plus qu'elle.

- Silence ! Ne vous alarmez pas de la sorte ! C'est juste une mesure de protection… nous ne pouvons vous laisser prendre le risque de sortir de Poudlard sans que personne ne sache où vous vous trouverez. Maintenant, passons à la suite de la leçon de la dernière fois….

Le cours se poursuivit dans la même ambiance que d'habitude, hormis pour des élèves qui se posaient des questions, croyant que Voldemort tenterait d'entrer dans l'école. A la fin du cours, Ilona alla voir le professeur McGonagall.

- Professeur ?

- Oui Miss ?

- Est-ce que vous avez entendu dire que Voldemort allait attaquer Poudlard ?

- Comme je l'ai dit, ce n'est pas la peine de s'alarmer… nous ne voulons aucun incident. JE vous assure que nous ne savons rien…

Ilona la regarda un instant jusqu'à ce que McGonagall la prie de sortir. Drago l'attendait et elle alla le rejoindre.

- Alors ?

- Elle dit qu'ils ne savent rien. Je suis sûre qu'il va se passer quelque chose, sinon, ils ne feraient pas autant de protections.

- Tu devrais aller demander à ton père, il sait peut-être quelque chose…

- Non, je pense qu'il m'aurait dit si il y avait quelque chose… Enfin j'espère…

Ils partirent vers leur salle commune, Ilona poussa un cri lorsqu'elle sentit une main la tirer vers l'arrière alors qu'ils arrivaient dans le hall.

- Harry ! Tu veux me faire avoir une crise cardiaque ? Lui dit-elle en se laissant enlaçer.

- Est-ce que vous avez eu McGonagall ?

- Oui, pourquoi ?

- Elle vous a dit pour les protections ?

- Oui… c'est vraiment étrange ! Je n'ai rien senti sur ma Marque et mon père m'aurait prévenu quand même !

- Il vaudrait mieux aller le voir…

- Tu vois, je te l'avais dis ! Lui dit Drago qui attendait devant les escaliers.

Ilona le regarda et se tourna à nouveau vers Harry.

- Tu viens, on va le voir.

Ils descendirent tous les trois et se dirigèrent vers le bureau de Séverus. Ilona entra comme d'habitude alors que Drago s'apprêtait à frapper.

- Avec elle, ce n'est pas la peine de frapper… lui dit Harry en secouant la tête.

- Ilona, retourne dehors, je n'ai pas fini ! Entendirent-ils dans le bureau.

Ilona ressortit, les joues rouges et referma la porte.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Mon père est avec un bonhomme du Ministère… Leur dit-elle en se grattant la tête.

- Tu vois, tu frapperais de temps en temps, tu ne te ferais pas renvoyer comme ça ! Lui dit Harry.

Ilona lui décocha un regard noir et croisa ses bras. Ils attendirent un moment jusqu'à ce que la porte s'ouvre, le membre du Ministère sortant du bureau de Séverus.

- Rappelez-vous ce que je vous ai dis : nous avons l'œil partout… Bonne journée…

L'homme jeta un regard aux trois élèves sans leur sourire ni même parler et s'éloigna en remettant son chapeau sur la tête. Ilona le regarda s'éloigner en écarquillant un sourcil et rentra dans le bureau de son père.

- Et ben ! Il est aimable ce type… Papa ? Il y a quelque chose qui ne va pas ? Demanda Ilona en voyant l'air énervé de ce dernier.

- Quoi ? Non… non, tout va bien… juste quelques petits détails concernant ma situation…

Il lui fit un léger sourire et s'assit dans son fauteuil.

- Alors ? Qu'est-ce que vous vouliez ? Dit-il en voyant les deux sorciers entrer à leur tour.

- Oh ! Et bien, nous venons d'avoir McGonagall et elle nous a dit que nous ne devrions pas sortir sans être accompagnés… Voldemort a prévu quelque chose ?

Séverus laissa passer une lueur de crainte pendant un instant mais se ravisa rapidement.

- Non ! C'est juste une façon de vous protéger au cas où… Après tout, nous ne sommes sûrs de rien.

Ilona la considéra un instant et fronça les sourcils.

- Tu me caches quelque chose… Lui dit-elle.

- Quoi ? Non voyons ! Et quand bien même je te cacherais quelque chose, je ne vois pas pourquoi tu t'inquiètes. Cela ne te regarde pas !

- Papa, qu'est-ce qu'il se passe ? Ce gars du Ministère n'était pas ici pour parler du beau temps…

- Je veux que tu te préoccupes de votre don, c'est tout. Mes histoires ne te concernent pas. Avez-vous réfléchi à un dieu à qui solliciter l'aide ?

Ilona, quelque peu déconcertée par ce changement de conversation, secoua la tête.

- Euh non ! Pas encore…

- Vous feriez mieux d'aller à la bibliothèque pour chercher… Et ne vous inquiétez pas pour ces mesures de sécurité, c'est juste préventif.

Ilona le regarda encore un instant et se leva de son siège.

- Très bien, je te laisse alors… Lui dit-elle sur un ton de reproche.

Elle se dirigea vers la porte, Harry et Drago sortant avant elle, et jeta un dernier coup d'œil à son père qui ne la regardait pas mais restait perdu dans ses pensées. Elle sortit, le cœur lourd, avec un mauvais pressentiment au fond d'elle.

Au dîner, ce pressentiment ne passa pas et tous le remarquèrent.

- Ilona ? Lui demanda Hermione.

Ilona ne répondit pas mais porta sa main à son bras gauche, là où la brûlait la Marque des Ténèbres, tendis que Harry portait la main à son front.

- Voldemort… Murmura Ilona.

Elle porta son regard vers la table des professeurs, mais fut inquiète de ne pas trouver son père.

- Où est mon père ? Demanda-t-elle.

- Je ne sais pas… on ne l'a pas vu ce soir.

Ilona était de plus en plus inquiète. Après ce qu'elle avait ressenti et ne pas voir son père alors que Voldemort était en train d'agir au dehors ne la rassurait pas le moins du monde. La douleur diminua mais elle continuait de la tirailler sur son bras, tout comme elle faisait mal à Harry au niveau de sa cicatrice. A la fin du repas, auquel elle ne toucha plus, elle quitta la table sans un mot de plus et se dirigea vers les cachots. Elle devait savoir ce qui semblait perturber son père et la raison de son absence ce soir. Elle entra dans son bureau et referma derrière elle. Il finirait bien par revenir –elle l'espérait- et il devrait lui dire ce qu'il avait. Elle s'assit dans son fauteuil (alors qu'elle pourrait avoir une retenue si il la voyait faire) et attendit. Elle attendit et attendit encore, se replaçant dans le fauteuil pour plus de confort et ne remarqua pas qu'elle s'endormait, la tête posée au creux de ses bras sur le bureau.

Elle sentit qu'on lui effleurait la joue doucement et elle ouvrit les yeux. Elle frotta ses paupières et se releva.

- Papa ! Où étais-tu ? Lui demanda-t-elle en le voyant à ses côtés.

- Juste partit avec Sirius pour une affaire… Pourquoi es-tu ici ?

- Je t'attendais. Papa, qu'est-ce qu'il se passe ?

Séverus la regarda et s'assit sur son bureau.

- Voldemort a attaqué le centre de recrutement des Aurors alors que nous étions dehors avec Sirius en reconnaissance. Et… Ilona, je ne veux pas que tu t'inquiètes pour ce qu'il va se passer par la suite… Je veux juste que tu me promettes de te concentrer sur tes dons…

- Quoi ? Mais de quoi est-ce que tu me parles ?

- Je ne peux pas rester longtemps. Il faut que tu ailles voir Dumbledore pour savoir ce qu'il se passe… ne t'en fais pas, je serais de retour rapidement…

Ilona sentait une profonde incompréhension et une inquiétude grandissante au fond d'elle.

- Mais qu'est-ce qu'il se passe ? Où est-ce que tu vas ?

La porte du bureau s'ouvrit lentement et deux hommes portant des capes avec l'écusson du Ministère entrèrent dans la pièce.

- Il est temps d'y aller Rogue ! Tu as eu le temps de saluer ta fille maintenant !

Ilona les regarda et tourna son regard vers son père.

- Papa… mais qu'est-ce qu'ils racontent ? Où vas-tu ?

- Ne t'inquiètes pas ! Je reviendrais…

- Ca, ça m'étonnerait ! En route Mangemort !

Ilona comprit ce dont il était question.

- Quoi ? Non ! Vous n'allez pas l'emmener à Azkaban ?

- Et où veux-tu qu'il aille ? On y va !

Ilona se plaça entre les Aurors et son père.

- Il n'a rien fait ! Il n'est pas du côté de Voldemort ! Il est avec nous !

- Reste à le prouver après ce qu'il a fait jeune fille ! Lui dit le sorcier de droite en se rapprochant d'elle.

L'autre Auror empoigna Séverus par le bras et le poussa en avant, tendis que l'autre empêchait Ilona de se jeter sur le premier Auror.

- Il n'a rien fait ! Hurla-t-elle.

Séverus ne protestait pas et se laissa emmener avec l'Auror, le second les suivant en retenant toujours Ilona.

- Lâchez-moi ! Vous n'emmènerez pas mon père à Azkaban ! C'est vous qui devriez y être !

- Surveille tes manières ! Ou je te promet que tu iras avec lui ! Lui dit l'Auror.

Les cris d'Ilona se réverbérèrent sur les murs et bientôt des élèves sortirent de la salle commune des Serpentards. Drago s'approcha, l'air ahuri.

- Laissez-moi ! Je vous dis qu'il n'a rien fait !

- Elle commence à m'agacer ! Lança l'Auror.

Sans plus de ménagement, il la repoussa violemment sur le sol.

- Arrêtez ! Lança Séverus en voyant sa fille sur le sol.

- Tu n'avais qu'à réfléchir…

- Je n'ai rien fait et vous le savez !

- Et tu vas me dire que c'est mon imagination qui m'a joué des tours peut-être ? Avance !

Ils se dirigèrent vers le hall d'entrée, Ilona se relevant avec l'aide de Drago et se mettant à leur suite en courant.

- Laissez-le ! Vous m'entendez ?

- Elle est aussi entêtée que toi ! Lança l'Auror qui avait poussé Ilona sur le sol en regardant Séverus.

- Messieurs ! Je vous demande de calmer vos attitudes ! Lança une voix stricte derrière eux.

Tous se tournèrent alors que des élèves commençaient à s'agglutiner vers le lieu des cris. Dumbledore arrivait, suivit par l'homme qui était venu dans le bureau de Séverus un peu plus tôt. Les Aurors se redressèrent et regardèrent les deux hommes arriver. McGonagall s'empressa de renvoyer les élèves dans leurs salles communes.

- Je ne tolère pas de tels agissements dans cette école ! Lança Dumbledore aux deux sorciers.

- Je ne vous ai pas demandé de faire la loi de cette manière ! Contentez-vous d'emmener le prisonnier sans esclandre.

- Non ! Hurla Ilona en se jetant sur son père et en l'entourant de ses bras, qui était maintenant libre de la poigne de l'Auror.

- Ilona… ça ne sert à rien. Je te jures que je reviendrais. Lui dit son père en passant ses bras autour de ses épaules.

- Mais pourquoi ? Pourquoi ils t'envoient à Azkaban ? Tu n'as rien fait !

Séverus se pencha à son oreille et lui murmura :

- Mâat dira la vérité pour moi…

- Mâat ?

- Il est temps ! Lança la voix de l'Auror à la poigne de fer.

Il décrocha Ilona de la taille de son père et la fit reculer, prenant les bras de Séverus pour les passer dans son dos et les attacher. Ilona avait les larmes qui coulaient le long de ses joues, totalement anéantie. Elle sentit la main de Dumbledore se poser sur son épaule, le regard pénétrant plongé dans celui de l'employé du Ministère.

- Je vous ferais part de ce qu'il va en retourner dès demain.

Les Aurors sortirent sans un regard en arrière, seul Séverus regardait sa fille et son visage disparut du hall après que les portes soient refermées derrière lui. L'employé du Ministère serra la main de Dumbledore et sortit à son tour. Ilona tremblait et avait les larmes qui coulaient abondemment sur ses joues. Elle s'effondra sue le sol de pierre du hall et se laissa aller à ses sanglots. Deux mains l'aidèrent à se relever et elle se jeta contre Dumbledore qui lui caressa le dos.

- Viens avec moi, j'aimerais te faire part de la situation.

Dumbledore emmena Ilona dans son bureau et la fit s'asseoir devant lui.

- Pourquoi l'ont-ils emmené ? Demanda-t-elle en gardant la tête baissée.

- Ton père s'est trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Il était déjà soupçonné et il n'a rien pu faire pour éviter cela.

- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Dumbledore s'assit dans son fauteuil et croisa ses mains devant lui.

- Ton père est accusé d'avoir aidé à la destruction du centre de recrutement des Aurors…

- Quoi ? Mais c'est impossible !

- Je sais ! Calme-toi ! La raison est qu'il ne peut pas avoir fait cela étant donné qu'il était en mission pour moi avec Sirius. Mais il semblerait que Voldemort ait prévu de faire à sa façon…

- Comment ça ?

- Il a fait en sorte de faire apparaître Séverus parmi ses partisans.

- Vous voulez dire que mon père se trouvait là-bas sous une forme d'Impérium ?

- Non… Tu connaîs la personne qui peut prendre l'apparence…

- Derol ! Encore cette sale… elle a piégé mon père, c'est ça !

- Ca m'en a tout l'air. Séverus a juste eu le temps de me le dire.

- Mais pourquoi n'avez-vous rien fait pour les empêcher de l'emmener ?

- Je n'ai pas de preuves… je ne peux rien faire pour le moment.

- Comment se fait-il que cet homme était dans le bureau de mon père aujourd'hui ?

- Et bien, il semblerait que des Aurors aient vu ton père dans des endroits peu fréquentables et avec une attitude assez "étrange".

- Derol… encore ! Je la tuerais ! Lança-t-elle pour elle-même.

Mais Dumbledore avait parfaitement entendu et il la regarda avec son éternel regard pénétrant.

- Je sais ce que tu ressens, mais je te demande de garder ton calme et de ne rien tenter. Surtout de ne pas sortir de Poudlard. Nous ne pouvons pas vous protéger en dehors de Poudlard.

En voyant les nouvelles larmes d'Ilona, Dumbledore sourit dans un geste de réconfort.

- Je ne peux pas m'empêcher de penser que tout ce qui arrive est ma faute. Il ne serait pas là-bas si je n'étais pas arrivée ici…

- Ne pense pas ces choses là ! Tu sais que tu es la meilleure chose qui lui soit arrivée depuis très longtemps. Tu es plus importante à ses yeux que n'importe quoi d'autre. Tu n'y es pour rien dans ce qui vient de se passer. Il était à mon service et il est arrivé juste au moment où Voldemort lançait son attaque. Il a juste réussi à rentrer avant qu'on ne le découvre sur les lieux mais bien entendu, Lena Derol a eut tôt fait de revêtir son apparence. Ton père a une forte résistence morale, il réussira à supporter son enfermement.

- Comment pouvez-vous dire ça ? Personne ne supporterait d'être enfermé là-bas ! Et même si mon père paraît dur et froid, je sais qu'il sera comme les autres prisonniers qui sont à Azkaban !

Ilona se leva, les larmes de rage coulant abondamment sur ses joues.

- Ilona, ressaisis-toi ! Ton père a besoin de soutien, pas de pitié. Je le connais et je sais qu'il voudrait que tu fasses tout ce qui est en ton pouvoir pour essayer de le libérer. Mais il m'a dit que tu ne le pourras qu'après la prochaine pleine lune…

- Mâat… C'est ça qu'il a voulu me dire tout à l'heure ! C'est notre don ! Celle qui symbolise la justice et l'ordre ! Elle nous aidera !

Ilona se sentait tout de suite mieux à cette idée.

- Tu vois ! Tout fini par s'arranger. Pour l'instant, je t'en conjure, ne fais rien qui pourrait porter préjudice à ton père ou à toi par la même occasion. Tu ferais mieux de regagner ta salle commune et essaie de retrouver le sourire, je suis sûr que tout cela s'arrangera.

- Professeur, est-ce qu'il y a moyen d'aller lui rendre visite ?

Dumbledore la regarda sérieusement un instant puis lui répondit.

- Je vais voir ce que je peux faire. Moi-même je dois aller le voir. Pour le moment, retourne dans ta salle commune, je te contacterais rapidement quand j'aurais des nouvelles. Et Ilona, réfléchis bien sur le dieu que vous souhaitez avoir de votre côté. C'est une chance que les dieux vous ont donnée en vous permettant de choisir l'un d'entre eux…

- Je vais tâcher d'y réfléchir.

- Je te souhaite une bonne nuit et essaie de ne pas trop te morfondre. Lui dit le vieil homme en posant sa main sur son épaule.

- Bonne nuit professeur.

Ilona sortit du bureau et dès l'instant où la porte se referma derrière elle, toute sa tristesse ressurgit, comme si elle s'était évanouie en étant dans cette pièce avec cet homme réconfortant. Elle sombra dans sa détresse et retourna dans sa sale commune. En arrivant là-bas, la salle était déserte, à l'exception d'une personne qui attendait, assise dans un fauteuil devant la cheminée. Drago se releva quand il entendit le passage s'ouvrir.

- Ilona ! Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Ilona n'avait pas arrêté de pleurer tout le long de son chemin de retour du bureau du directeur, et elle ne s'arrêta pas en voyant Drago.

- Attends ! Viens t'asseoir… Lui dit-il en la conduisant vers le canapé.

Il s'assit à côté d'elle et Ilona laissa sa tête tomber contre son épaule (décidément, elle ne savait plus ce qu'elle faisait quand elle était malheureuse !).

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Ton père…

- Ils l'ont emmené à Azkaban… Lui dit-elle dans une voix pleine de sanglots.

- Azkaban ? Mais pourquoi ? Il n'a pas été…

- Il n'a rien fait… C'est Derol qui a encore fait un de ses mauvais coup…

Devant le regard incompréhensif de Drago, Ilona dû se résoudre à lui raconter ce qu'il s'était passé. Drago ne sut que dire après son récit. La seule chose qu'il put faire, ce fut d'emmener Ilona dans son dortoir quand elle s'endormit contre lui, sous le regard d'une personne qui ne dormait pas à ce moment-là…