chap8: Visites.
Rhoooo!!!! Mais c tu pas cute, les reviews!!! 8e chapitre!!! hey hey! Je publie ça en vitesse, dsl pour les fautes!
U.$.Hermy: Où elle-est, Maman, Papa?
À L'infirmerie. Pourquoi? Elle est malade? Oui. Quest-ce qu'elle à Maman, dis? Je sais pas. Pourquoi? Papa, tu sais quoi? L'infirmière est méchante?! Non, c'est la suite de l'histoire, écoute!
sayakaf1: Nah, c vrai qu'elle est migone la p'tite! Ron.... méchant? Non..... juste un peu bête! Mille pardons à tous les fans de Ron!
virg05 : Faut lui donner sa chance le pauvre, il est Maître de Potions pas maître pour raconter des histoires aux enfants! V'la la suiteuh!
Falang: Ben oui, un poeny blanc avec des tresses dans la crinière! Le noir destrier ca fait classique! lol! Quoique l'autre doit courrir plus vite mais bon! On aura un Zoro nain, quest tu veux...?! Merci pour le review!
Elmire: Désolée d'vous avoir fait attendre! Je manquais un peu de temps pour écrire... Les prochain chapitres devraient arriver plus rapidement!! Merci pour la review, ça fait chaud au coeur!! Un petit moment de répit est toujours apprécié, hein?!!
lunard-03: Rhooo! Une nouvelle tête!!! Ravie que tu aies aimé! V'la la suite!
-Maintenant place à l'histoire de Blanche-neige et les sept nains!
(voix du souffleur de texte à l'arrière) Hey pardi, t'est pas ds bonne histoire là!
- Oups! Place au prochain chapitre de ma fabuleuse histoire!!! (se pette les bretelles là!)
- Maman... Maman, murmura doucement la petite fille, réveilles-toi.
Hermione, couchée dans un lit blanc dans une petite chambre à l'infirmerie de Poudlard, ne régagit pas. Léa était monté sur le côté et lui parlait doucement, elle venait à tous les jours depuis maintenant plus d'une semaine.
- Maman, si tu zavais... pourquoi tu dors? Za fait longtemps que tu dors et tu ne parles pas non plus. Ya pleins de perzonnes qui sont venues... ils z'ammènent des cadeaux... z'est pas ta fête pourtant. Papa a amené des fleurs, ze matin... tes préférées... ze sais pas le nom mais elles zont très belles. Il z'ennuie de toi, Maman... tu devrais le voir. Il est venu tout à l'heure, il te parlait, mais toi tu ne répondais pas. Za lui fait de la peine paze que tu n'est pas là et que tu es malade et lui ne peut rien faire. Z'ai vu une larme couler zur sa joue, peut-être qu'il en avait une autre de l'autre côté, ze sais pas... il a prit ta main et il a donné un bec dezzus, et il gardait za main dans la tienne, comme za.
Léa prit la main de sa mère et déposa un baisé comme l'avait fait Severus plus tôt.
- Et oncle Harry est venu aussi avec Ginny. Lui auzzi s'ennuie de toi, ze suis zure qu'il serait content que tu te réveilles enfin. Lui auzzi a aporté des cadeaux pour toi. Z'ai vu un autre mozieu... il rezzemble beaucoup à Ginny, mais il est plus grand et plus laid, ze trouve que Papa et oncle Harry sont plus beaux... il z'est disputé avec Papa l'autre zour dans le bureau de Dumbledore, ze crois qu'ils ne z'aiment pas beaucoup. Ze comprend pas pourquoi, moi ze l'aime Papa... mais tu sais quoi, Maman, moi ze pense que le mozieu il est zaloux de Papa, car z'est lui qui est allé te zauver des mézants mozieux... et lui n'est pas venu.... Ze dois y aller, maintenant... Papa va me chercher. Ze te laisse Nounours, si tu as peur, il va te protézer...
Léa se releva et descendit du lit, elle batit un instant des pieds dans le vide, le lit était assez haut. Elle s'en retourna en trottant.
Une main noueuse, viellie mais encore vigoureuse se posa sur celle de la jeune femme. Albus Dumbledore parraîssait vieux et fatigué. La bataille contre Voldemort fesait toujours rage et les chances de victoire du côté blanc devenaient de plus en plus minces.
La liste de morts s'agrandissait au fil des jours et l'attente de nouvelles des disparus devenait de plus en plus difficile à supporter. Deux semaines. Cela fasait deux semaines qu'elle était inconsciente dans ce petit lit. D'après le diagnostic des médico-mages, ses chances de survie diminuaient de jour en jour.
- Si seulement.... si seulement je ne t'aurais pas laissée partir, peut-être tout ceci ne se serait jamais produit... Petite Hermione... en voulant te protéger, je t'ai conduit à ta perte...
Le viel homme baissa doucement la tête. Il pria pour elle, pour Severus qui n'en mennait pas large ces jours-ci, et pour Léa.
- Par Merlin, murmura-t-il, faites qu'elle ne devienne pas orpheline elle aussi, par ma faute.
Harry déposa un paquet de Chocogrenouilles sur la petite table qui côtoyait le lit d'Hermione. D'autres personnes avaient déjà apportés plusieurs présents. L'espace sur la table commençait à manquer. Un magnifique bouquet de fleurs jaunes ajoutait un peu de gaité à la pièce si morne. Les murs en vielle pierre de l'infirmerie étaient ternis par le temps collés contre celui-ci, une rangée de petits lits tous identiques, blancs. Severus et Harry avaient insité pour qu'on installa une chambre personelle pour Hermione afin qu'elle ait le maximum de confort et de calme possible. Il s'approcha lentement du lit ou reposait son amie et la contempla longuement.
- Mione...
Il n'entendit que l'écho de sa propre voix lui répondre. Harry soupira. Pourquoi elle? Pourquoi? La guerre lui avait arraché tant de personnes qui lui était chères. Elle avait toujours été à ses côtés pendant les moments les plus durs, et maintenant, il ne pouvait rien faire pour elle, sinon venir lui parler, mais l'entendait-elle réelement? Peu importe, il lui parlait de tout et de rien quand même.
Harry ferma les yeux en inclinant la tête vers l'avant.
- Si seulement tu pouvait m'entendre... Mione, reviens, on a besoin de toi ici. J'ai besoin de toi, Léa a besoin de toi et Severus aussi... je crois qu'il a été plus affecté que tout le monde. Il se sent coupable, j'ai bien essayé de le raisoner et Dumbledore aussi à maintes reprises mais rien a faire. Il est vraiment borné.
Harry émit un petit rire.
- Ron est revenu, je ne sais pas comment Dumbledore à su où le trouver mais il est venu le jour où l'on a apris ton enlèvement. Dumbledore nous avait convoqués dans son burreau. Il y a eu une dispute avec Severus. Ron croit toujours qu'on ne peut pas avoir confiance en lui. Selon lui c'est " mangemort un jour, magemort toujours". Je pense qu'il ne lui a toujours pas pardonné. Léa m'a dit ce matin qu'elle pensait qu'il était jaloux, elle n'a pas tort. De toute façon, je te jure qu'il a vraiment changé, ce n'est plus le même Ron que nous avons connu. Peu importe, tu le verras bien quand tu te réveilleras. Il n'a même pas voulu venir te voir. Il a la trouille, j'ai essayé de l'en convaincre avec l'aide de Dumbledore et de Remus, mais je m'attends pas à ce qu'il vienne...
Le seul qui n'était pas venu la visiter depuis son retour, se montra le matin du 16ième jour. Il s'avança timidement dans l'infirmerie craignant d'y rencontrer Severus. Les deux hommes ne pouvaient toujours pas se tenir à proximité l'un de l'autre sans s'insulter. Harry trouvait son comportement enfantin, typiquement Ronald Weasley. La haine qu'il éprouvait envers son ancien professeur de Potions ne s'était pas estompée au fil des ans.
Le jeune homme tenait un paquet embalé dans un papier kraft, le tout retenu avec une ficelle blanche qu'il retournait sans cesse entre ses mains. Ron était nerveux. Il commença par s'asseoir et prit une profonde inspiration puis posa le paquet sur la table avec les autres.
- Je t'ai acheté un livre... Ça vient d'Égypte, un livre de potions anciennes... J'espère que tu l'aimeras.
Il contempla Hermione, le visage triste. Les larmes menaçaient de couler mais à chaque fois il s'empressait de les refouler. Depuis plusieurs années déjà qu'ils ne se parlaient plus. Plus exactement depuis qu'il avait apris qu'elle était enceinte. D'un autre homme, il aurait compris, mais de lui. Lui qui se faisait un malin plaisir à la rabaisser à toutes les occasions qui se présentaient, il l'avait fait souffrir en la traitant de Miss-Je-Sais-Tout. Elle était tout de même venue vers lui. En fait, Ron ne pouvait nier qu'il ne ressentait rien pour elle. Hermione, cependant n'éprouvait pas les même sentiments. Pour elle, il n'était qu'un ami. Un ami, rien de plus.
Ron déposa un léger baisé sur son front avant de partir.
Une silhouète pénétra dans l'infirmerie, on ne pouvait distinguer son visage, il faisait trop sombre. C'était une nuit très calme, malgré une fine neige qui blanchissait lentement le sol gelé.
Les vacances venaient de se terminer. Les élèves devaient arriver au château le lendemain par le train. Dumbledore avait fait préparer un festin en cette dernière journée de vacances et l'on remarqua l'absence de Severus. Quelques élèves qui étaient restés se mirent à jaser. McGonnagall les fit taire d'un regard sévère.
Il y avait eu une nouvelle attaque. Un petit village sorcier dont la grande majorité des habitants travaillaient soit au Ministère ou à Gringotts. Dumbledore l'avait convoqué de bonne heure dans son burreau, Lupin aussi. Ils étaient les deux seuls membres de l'Ordre à ne pas être en misson ou ne pas avoir une occupation urgente pour le moment. Après une brève visite et un léger baisé à Hermione, Severus avait transplané en compagnie de Remus lorsqu'ils furent hors des limites de Poudlard.
C'était une jeune femme. Sa longue chevelure rousse retenue par un large ruban de soie vert contrastait fortement avec la noirceur de sa cape de fourrure. Elle retira ses gants et posa sa main sur celle de son amie.
- Harry est parti en mission ce matin. Il n'a pas voulu m'en dire d'avantage pour ne pas que je m'inquiète. Je déteste quand il fait cela. Mais je l'en remercie tout de même, sinon je ne pourrais jamais dormir en paix. Dumbledore m'a dit que Severus et Remus avaient été envoyés en renfors. Ça doit être plus grave que je ne le pensais. Pourvu qu'ils reviennent tous les trois.
Ginny s'assied sur le rebord du lit qui tangua légèrement (quest vous voulez, on n'a pas d'budget!!!!!!) et continua à parler à une Hermione silencieuse.
- Je ne sais pas comment fait Severus pour endurer tout ça... Il est vraiment fort. Moi, j'aurais déjà craquée il y a bien longtemps.
Elle laissa échaper un petit rire.
- Ça fait vraiment tout drôle de te parler puisque tu ne réponds pas. Je suis sûre que tu m'entends. Ma mère m'a raconté un jour qu'elle avait un viel oncle qui était tombé dans le coma et qu'à son réveil il se souvenait de tout ce que les gens lui avaient raconté...
J'avoue que ça parraît étrange...
Les premiers rayons du soleil pénétraient dans l'infirmerie. Tout était calme, les visites ne commenceraient pas avant la fin de l'avant-midi. La seule patiente à être alitée était Hermione alors Dumbledore avait permi aux visiteurs de venir plus souvent et aux proches de pouvoir la veiller pendant la nuit s'ils le désiraient. Cependant cette nuit là personne n'était resté. Il y avait eu une nouvelle attaque. L'équipe d'Aurors du Ministère ne suffisaient pas à repousser les Mangemorts. Dumbledore avait envoyé Severus et Remus en renfors. Tout le monde, enfin ceux de Poudlard qui étaient au courant en tout cas, attendait impatiemment leur retour.
Les portes de l'infirmerie s'ouvrirent avec un grincement sonore. Trois hommes entrèrent, l'un appuyé sur les deux autres, il avait l'air mal en point. Ses deux compagnons le déposèrent sur le lit le plus proche, peut-être un peu trop durement car l'homme gémit de douleur.
Mme Pomfresh arriva rapidement, alertée par le bruit des nouveaux arrivants, suivie de Dumbledore et McGonnagall.
- Ah! Vous êtes enfin de retour! s'exclama le directeur.
- Oui, mais à quel prix... répondit Harry.
- On n'a bien fallit y rester pour de bon cette fois-ci. Ils étaient supérieurs en nombre, malgré les renfors...
- Êtes-vous blessés, Harry, Severus? demanda Minerva.
Elle remarqua que son collègue avait une grande difficulté à respirer, chaques mouvements éffectués par sa cage toraxique lui coutait un important effort et le fait de devoir porter Lupin qui était encore plus mal en point, ne l'aidait pas. Harry, quant à lui, n'avait pas été touché gravement. Des écorchures seulement.
- Quelle idée aussi de vous envoyer vous battre ouvertement, vous auriez pu revenir gravement blessé....
- Ce n'est rien de grave, Minerva... ça peut attendre mais pas lui. - il montra Remus toujours étendu sur le lit.- Il a perdu beaucoup de sang, je crois même qu'il souffre d'une commotion... vous devriez l'examiner, Mme Pomfresh.
Pomfresh détestait quand quelqu'un fesait le travail à sa place, Severus le savait bien pourtant...
- Bien sûr....
- Rien de grave, reprit la directrice de Gryffondor sceptique.... en êtes vous sûr, Severus?
- Oui...
- Laissez moi voir quand même.
- Je...
- Professeur Rogue...
- Mmmmppphh... bon très bien.
Severus détacha l'aggraphe de sa cape, grimaçant sous l'éffet de la douleur. Ces gestes étaient lents, à ce rythme là, ils y seraient encore à la tombée du jour.
- Attendez, je vais vous aider...
Il ne servirait à rien de la contredire, cela ne ferait qu'agraver la situation déjà embarrasante dans laquelle il s'était mit. Severus baissa les bras et se laissa faire. Sa chemise complètement enlevée, on voyait des échymoses commencer à apparaître sur son flanc droit. Il poussa un râlement de douleur quand Minerva appuya sur ses côtes blessées.
- Aïe!
- Vos côtes sont cassées.
- Comment pouvez-vous le savoir, vous n'êtes pas médico-mage ni infirmière...
Cette remarque lui vallu un regard noir de la part de l'adjointe de Dumbledore et d'un sourire malcieux de celui-ci.
- Peut-être, mais je sais reconnaître des côtes cassées quand j'en vois. Puisque vous semblez ne pas me croire, Mme Pomfresh viendra vous examiner quand elle aura terminé avec Remus.
- Très bien.
-Combien, Severus? demanda Dumbledore.
- Au moins cinquante baquettes... D'autres troupes se sont rallié a lui. Son armée grandit de plus en plus... Les géants et les détraqueurs sont déjà de son coté...
- Des morts?
- Pas tant que ça, trois de notre côté, des Aurors je pense. Nous avons eu de la difficulté à revenir, sans Lupin, nous serions encore là-bas à l'heure qu'il est et Merlin sait dans quel état.
- Du côté ennemi?
- J'ignore le nombre, mais ce n'était qu'une attaque mineure. Voldemort n'envoyera pas le gros de ses troupes pour détruire un petit village... Non, il attend son heure, croyez-moi quand il frappera, cela dépassera totalement tout ce que vous pouvez imaginer...
- Je sais, Severus. C'est pourquoi, nous devons garder nos forces et rallier le plus possible de sorciers de notre côté. L'union sera notre seule chance d'en sortir les vainqueurs.
- Albus, vous m'aviez parlé de nouvelles protections à instaler autour de Poudlard, qu'en est-il?
- Nous avançons lentement mais surement, la procédure est longue mais sera nettement plus efficace que le sortilège de Fidelitas. Il n'est plus prudent de l'utiliser à présent, Voldemort aura trouvé un moyen de le neutraliser avec un procédé de magie noire puissant.... C'est pour cela que j'ai bessoin de votre aide, Severus. Nous devons trouver un autre moyen très rapidement. Si Voldemort frappe de nouveau ce sera ici et bientôt, j'en ai bien peur.
- Mais pour les élèves, s'inquiéta Minerva, ne serait-il pas plus sage de les renvoyer chez eux?
- Je ne sais pas. Mais ceux qui le voudront pourront rester ici, Poudlard pourra mieux les protéger que leur maison, dans bien des cas.
- Bon, montrez moi cela, Professeur Rogue, dit Mme Pomfresh en revenant vers eux.
Remus reposait sur un lit près d'eux. Pomfresh venait de lui administrer une puissante potion d'énergie et une autre de sommeil.
Heureusement il ne souffrait que d'une légère commotion et d'une fracture au bras, la fatigue et l'approche de la nouvelle pleine lune ne l'aidait pas. Selon, l'infirmière dans quelques jours, il serait de nouveau sur pied.
Le diagnostique de McGonnagall n'était pas faux. Deux côtes cassées. Elle le regarda avec un sourire triomphant. Elle ne payait rien pour attendre, la vielle bique. Severus fronça les sourcils.
- Je vais vous donner une potion pour vous guérir. Avec une bonne nuit de sommeil, demain tout devrait être dans l'ordre.
L'infirmière traversa la rangée de lits et disparut derrière une porte. Elle revint quelques minutes plus tard un flacon de Pouss-Os à la main. Elle lui tendit un verre qui contenait la potion.
- Tenez, buvez.
Severus prit et le vida d'un trait. Il grimaça car le goût n'était pas agréable.
- Voyons, Professeur, cesser de vous comporter comme un enfant, dit-elle en s'en allant... Elle ne doit pas être si mauvaise que cela...
McGonnagall étouffa un rire et sortit à son tour. Apparement elle trouvait la situation amusante quand il sagisait de se payer la tête du Maître des Potions. Harry quitta l'infirmerie quelques minutes après, on l'attendait au Ministère pour un rapport sur l'attaque. Il promit à Severus de revenir plus tard, pour Hermione et prendre des nouvelles de Remus.
- Albus? demanda Severus.
Il l'avait intrepellé juste avant qu'il ne parte lui aussi. Le viellard s'approcha de Severus, assis sur le rebord du lit blanc.
- Est-ce qu'elle... -il fit un léger signe en direction de la chambre d'Hermione- ...aucune amélioration?
Dumbledore secoua la tête négativement. Severus enfouit son visage dans ses mains, les évenements de la nuit lui avait mit les nerfs à fleur de peau.
- Est-ce qu'il y a encore de l'espoir....?
- Il y a toujours de l'espoir, Severus...
Dumbledore s'assied aux côtés de Severus.
- Au départ les médico-mages pensaient que ce n'était qu'un coma ordinaire... mais ils l'ont de nouveau examinée hier...
- Qu'on-ils dit?
- ... j'igniore ce qu'ils lui ont fait, Severus, mais je crois que c'est plus grave que ce que nous pensions. En fait, si elle ne se réveille pas c'est seulement qu'elle ne le veut pas, ou qu'elle n'est tout simplement pas prête. Elle croit toujours être prisonnière, donc elle a peur de subir de nouveau la torture... Il faut attendre, nous ne pouvons rien faire d'autre. Au moment où elle se réveillera et après, elle aura grandement besoin de toi.
- Très bien...
Sa voix était tremblante. Le simple fait de penser qu'elle pourrait rester ainsi encore longtemps, les larmes lui montaient aux yeux.
- Albus?
- Oui?
- Je.... je peux aller la voir? demanda-t-il d'une voix qui n'était pas aussi assurée qu'il le voulait.
- Bien sûr.
- Merci.
Severus se leva et se dirigea vers la chambre d'Hermione.
Les fleurs qu'il avait apportés se fannaient peu à peu. Severus se promit d'en rapporter d'autres tout à l'heure.
On l'avait placée sur ce petit lit, les bras le long du corps. La lumière du soleil faisait dancer les reflets des cheveux étalés en éventail sur l'oreiller. Elle était si belle.
Severus prit une chaise posée contre le mur et l'avança près du lit. Il effleura doucement sa joue, elle n'eut aucune réaction. Severus soupira.
- Bonjour, ma belle...
Le chant de quelques oiseaux à l'extérieur lui répondit. Severus prit place sur la chaise sans cesser de la regarder.
- Dumbledore dit que si tu ne te réveille pas c'est parce que tu ne le veux pas. J'attendrais le temps qu'il faut, Mione, même si cela risque d'être long.
Il prit sa main dans la sienne. Ses longs doigts enlaçaient les siens, plus menus.
- Tu me manques, Mione. Tout est tranquille quand tu n'est pas là... Dumbledore veut que je mette au point une nouvelle potion qu'on pourra utiliser contre Voldemort. Elle n'est pas encore commencée, mais le coeur n'y est pas. J'aurais vraiment aimé pouvoir travailler avec toi là-dessus.
Peu après, Mme Pomfresh entra dans la chambre.
- Professeur, vous ne devriez pas être ici... Vous avez besoin de repos et elle aussi...
- Mais....
- Pas de mais, Professeur. Sortez d'ici, avant que je le fasse pour vous. Les heures de visites ne sont pas commencées, revenez plus tard.
Severus se releva et rangea la petite chaise à sa place d'origine. Avant de partir il embrassa doucement Hermione et lui murmura:
- Ne t'inquiète pas, je vais revenir tout à l'heure.
Il poussa la porte et disparu de l'autre côté.
V'la pour ce chapitre..... Review!!!!!!!!!!!!!!
