INCONNU

Bonjour à tous. Je vous présente la traduction d'une excellente fiction de SilverDragon161 dont le titre original est « unknown ». J'espère qu'elle vous plaira autant qu'à moi, elle est très drôle, sarcastique et triste à la fois. J'aime beaucoup le style et le ton employés par l'auteur, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez.

DISCLAIMER : les personnages de Harry Potter appartiennent à JK Rowling, pas à moi et l'histoire présente appartient à SilverDragon161 (ouiiiiiiiiiiin je suis nuuuuuuuuule, j'ai rien inventé moiiii ! lol). Donc voilà, c'est dit !

RATING : cette histoire est un slash, je répète cette histoire est un slash, classé R (pour le vocabulaire et pour le contenu à caractère sexuel), donc si vous avez un problème avec les garçons qui s'aiment et se le montrent, quittez vite cette section avant que j'ai eu le temps de dire « quidditch » ! ATTENTION : il est fait référence d'abus sur mineurs et de viol donc si le sujet vous choque, un deux trois .... Quidditch ! (Note de la traductrice, les références aux abus sur mineurs et le viol sont MENTIONNES et PAS DECRITS, on ressent et on voit avec les yeux de la victime, c'est très bien fait.).

RESUME : A 21 ans, Draco Malfoy se retrouve en fâcheuse posture et il rencontre le plus bel homme du monde qui semble le connaître et que lui ne reconnaît pas (deux noises le résum !).

CHAPITRE DEUX : MON HERO

C'est moi ou bien il y a quelqu'un d'autre dans la pièce ?

« HEY, LACHE LE ! ». Il y a effectivement quelqu'un d'autre. Oh mon héro. J'ai senti qu'on tirait le corps de Jayson loin de moi, et la dernière chose que j'ai entendue était le son du verre brisé, et bruit fait par la lourde chute de quelqu'un sur le sol.

Et voilà fini mon héro – c'est triste.

« Vous allez bien ? » Quoi ? Oh tu as survécu.

« Super », Ok, ce n'est vraiment pas le moment de faire des sarcasmes là, il vient de sauver ton cul Draco.

Je me suis lentement extrait du lit. Mon corps tremblait légèrement, et quand j'ai observé mon corps, j'ai vu que j'avais quelques coupures et du sang autour des hanches, de même que des contusions pas belles à voir.

« Là, laisse moi t'aider. » Il m'a donné sa main et je l'ai prise avec gratitude. C'était quoi ÇA ? Je vous jure que la plus étrange des sensations de picotement vient de parcourir mes doigts, pour remonter le long de mon bras, le rendant faible mais chaud. Ce n'est pas normal, n'est ce pas ?

Alors que je me lève avec l'aide de 'mon héro', je peux voir le corps de Jayson avachi sur le sol.

« Est...est ce qu'il est mort ? » Question intelligente. S'il te plait dis oui.

« Non, il est juste inconscient. Tu es sûr que tu vas bien ? » Zut. Il n'est pas mort. Remarquez, je suis bien entraîné question magie noire je pourrais peut être l'achever. En parlant de sorts, où est ma baguette ?

« Je vais bien.» Je regarde mon sauveur.

Oh – mon – dieu...heu...Merlin. Ma respiration est bloquée quelque part dans ma gorge, avec tous les autres organes internes que je possède. Il doit être le mec le plus séduisant que j'ai JAMAIS vu, et croyez moi, j'ai voyagé. J'en ai vu des mecs.

Parle merde, il te regarde, et tu as l'air d'un idiot. PARLE. « Mer...Merci. » Ahh !! Tuez moi ! Ok, non ne me tuez pas. Je meurs déjà à cause du manque d'air. Il me sourit. Oh là la, son sourire est une chose à retenir. Je peux le garder ?

« De rien. » ! Whaou, il a une aussi une voix chaude. Aurait-il le moindre défaut qui pourrait me permettre de respirer à nouveau ? Non, pour l'instant, Draco, je suis désolé de te le dire, tu es limite mort. Ok, respire. Respire, Draco. L'air est essentiel pour ta survie. Pourquoi mon cœur refuse-t-il de se taire ? Je vous jure qu'il est bien trop bruyant, et d'ailleurs, pourquoi est-il dans ma gorge ?

Je me suis penché sur Jayson. Il a fait ça. Whaou.

« As-tu la moindre idée de qui c'est ?» ai-je demandé à ce dieu aux cheveux sombres. Ok, pourquoi est ce que je demande ça ? Je veux dire, pff bien sûr qu'il le sait. Ça lui a même probablement mis un sacré coup de le frapper. Je me suis retourné vers lui, prêt à fondre n'importe quand. Il a souri et a secoué la tête.

« Je ne pense pas le connaître, mais, jusqu'à présent, je crois que je ne l'apprécie pas. » Oh, je suis avec toi.

« Tu viens juste de mettre putain de Ko l'un des plus célèbres batteurs de Quidditch, Jayson Byar. ». Ok, pourquoi je lui dis ça moi ? Ce n'est pas important. Là, ce pétard qui me sauve la vie, c'est important. Il a ri en haussant les épaules.

«Oh, bien.» Ses yeux ont parcouru l'homme inconscient sans véritable intérêt. Whaou, j'aime son rire. S'il vous plait, laisser moi le garder. Je suis à nouveau en état de choc. Mon cœur n'a toujours pas bougé de ma gorge, de même que mes autres organes, et je suis pratiquement sur que je n'ai pas avalé d'air depuis des lustres.

« Es-tu sûr d'aller bien ? » demande-t-il doucement. Je parviens à hocher la tête, mais il ne semble pas convaincu. Il pose une main sur mon épaule alors que l'inquiétude stagne dans ses beaux yeux émeraude. Et voilà. Mes genoux se dérobent sous moi. Je m'effondre, mais instantanément, avant même que j'ai touché le sol, un bras s'est enroulé autour de ma taille pour atténuer ma chute. Il est maintenant agenouillé en face de moi, une main me tenant la taille. Oh, par Merlin, il y a cette chaude sensation de picotement, me donnant l'impression que les muscles qui entourent ma taille sont complètement relaxés.

« Ça va ? » Je n'ai pas eu la possibilité de répondre, il m'a relevé, et cette fois, j'ai refusé de laisser mes jambes se dérober. En essayant de me calmer, j'ai réussi à hocher la tête à nouveau, mais il n'était toujours pas convaincu.

Il m'a lentement entraîné hors de l'appartement de Jayson, en me maintenant avec son bras puissant. Quand nous avons passé la porte, j'ai haussé un sourcil. Elle était hors de ses gonds et elle reposait de manière inhabituelle sur le sol. J'ai regardé mon héro.

« Un peu mélodramatique, tu ne trouves pas ? » Ça a semblé le toucher étant donné qu'il a légèrement rougi, tout en réussissant à m'adresser un sourire goguenard qui m'a fait fondre le cœur alors que nous marchions sur la porte. Il m'a mené dans le couloir, jusqu'à ce qu'on s'arrête devant une autre porte. Il a sorti une clé de sa poche, et il a ouvert l'appartement. Il m'a fait entrer et a fermé à clé derrière lui, puis il m'a conduit sur un petit canapé pour m'installer dessus.

Je sais que ce n'est pas moi. Normalement j'aurai protesté et dit à ce petit héro de dégager, mais il vous suffit de le regarder pour décider du contraire. Quoi qu'il en soit, beaucoup de choses en moi avaient changées, en commençant par tout le coté faux. Il m'a laissé en me demandant d'attendre, et il a été dans la cuisine sur la gauche. Ça m'a donné l'occasion de me remettre, et de me concentrer pour ramener mon cœur à l'endroit approprié.

Il lui a fallut trois minutes à peu près pour revenir et faire remonter mon cœur dans ma gorge. Il m'a souri et il s'est agenouillé en face de moi. Oh s'il te plait baise moi. Quoi ? C'est quoi ça ? « Peux tu...heu...peux tu enlever ton tee shirt ? » OUI ! Oh, je veux dire... «Pourquoi ? » Ouf, réaction plus logique. Bon l'autre aussi l'est, mais j'ai le sentiment qu'il a autre chose à l'esprit. Que je soies maudit avec ma chance.

« Je dois regarder ces blessures.» a-t-il répondu assez vite, en secouant la main en direction de mes hanches. Merde. Mais bon, je vais quand même faire une moitié de strip tease devant un total pétard. J'espère qu'il verra quelque chose qui lui plaît et qu'il décidera de le prendre – tendrement.

« Hum, ok. » J'ai croisé mes bras devant mon torse, et en attrapant le bas de mon tee shirt, je l'ai levé au dessus de ma tête. C'est mon imagination, ou je viens d'entendre un petit gémissement ? S'il vous plait, faites que ce ne soit pas mon imagination. J'ai complètement enlevé mon tee shirt, je l'ai posé à coté de moi et mon regard s'est retourné vers l'homme dont les yeux semblaient voyager sur tout mon torse. Tu sais que tu le veux.

Comme s'il réalisait ce qu'il faisait, il a vite regardé ailleurs, à mon grand regret. J'aimais voir ses perles vertes fixées sur mon corps. Tout comme sa façon de me toucher qui a pratiquement mis ma peau en feu, alors que ce n'était pas un toucher intime. Par Merlin, rien que de l'imaginer au lit ! Non, attendez. Ahh ! Redescends Malfoy. Redescends. S'il vous plait, faite qu'il n'ait rien remarqué. S'il vous plait. Ok, pense froid pense Hagrid nu. Aahhh !!! Bon, ça a marché, mais je suis officiellement traumatisé à vie.

Il a détourné son regard de moi, pour le poser sur une espère de boite près de lui. Il l'a ouverte, en a sorti une sorte de bouteille et a versé un peu de son contenu sur sa main. Il a reposé les yeux sur mon visage « ça...ça va peut être piquer. » Piquer ? De quoi il parle ? Qu'est ce qu'il va faire ?

« PUTAIN ! » J'ai pratiquement sauté hors du canapé pour échapper à la sensation de piqûre qui s'étendait sur mon flanc, à l'endroit où ses doigts pleins de pommade étaient passés. Mis à part les belles impressions de chaleur provoquées par ses mains sur moi, il y avait aussi cette piqûre permanente qui essayait de m'assassiner.

« Désol » a-t-il rapidement dit, en retirant ses mains, ses yeux verts replongeant instantanément dans mes yeux argentés. Je l'ai regardé, puis ses doigts, puis la bouteille sur le sol, et finalement ma taille. Ça faisait mal.

« C'était quoi ça ? » ai-je demandé, les dents à moitié serrées, en essayant de repousser la douleur. Mec, si les Mangemorts étaient toujours dans le coin, je crois que j'aurais trouvé un nouvel instrument de torture pour eux.

« Pommade...c'est pour nettoyer les plaies, » a-t-il répondu, en avançant pour toucher ma taille à nouveau. Mais j'ai sauté hors du fauteuil, en évitant ses mains.

« Hors de question ! » ai-je dit en regardant ses doigts presque avec terreur ; vous pouvez cependant comprendre pourquoi. Ce truc tue.

« Les coupures doivent être nettoyées, » a-t-il déclaré en fronçant les sourcils. Oh qu'il est mignon quand il fronce les sourcils. Non Draco les doigts qui tuent, tu te souviens ? Oh mais les choses qu'ils peuvent faire. Non ! Non – Hagrid nu, une bande de mangemorts qui dansent nus. Ahhh la magie des images traumatisantes.

« Putain, hors de question.» ai-je dit en reculant, alors qu'il restait calme, en fronçant les sourcils dans ma direction.

« Ça doit être fait,» a-t-il insisté en commençant à doucement m'approcher. Je secouais la tête, les yeux rivés sur ses doigts.

« Nique moi si je te laisse encore mettre ce truc sur moi, » ai-je dit. Quand il a essayé de bondir sur moi, à mon grand regret, je me suis enfui. Je veux dire, s'il me sautait dessus pour une autre raison, je serais resté, sans aucun doute. Mais il est hors de question que je reste pour ça. En plus, pourquoi il n'a pas juste utilisé la putain de magie, pour me guérir, merde ?

À suivre...