INCONNU
DISCLAIMER : Aucun des personnages de Harry Potter ne m'appartient, ils sont la propriété exclusive de JKR. L'histoire présente et quelques nouveaux personnages viennent de l'esprit brillant de SilverDragon161.
RATING : toujours R.
REPONSES AUX REVIEWS :
Céline.S : Merci de rester jusqu'au 5eme chapitre lol. Il sera bientôt en ligne. Merci aussi pour tes encouragements, avec tout ça, je vais finir par oser mettre le premier chapitre de ma fic à moi (bien moins drôle, mais pas triste non plus) en ligne. Allez, on va dire que d'ici la semaine prochaine, le chapitre 6 pourrait être prêt (je m'avance un peu non ? ok professeur Dumbledore, je ne fais pas de promesses que je ne peux pas tenir – mais professeur, ce n'est pas une promesse, c'est un pronostic !) Bisou à toi.
Genevieve Black : merci de m'avoir laissé une review. Pour les reviewers anonymes, je n'avais même pas fait attention à cette option. Voilà, erreur corrigée ! Je me suis dépêchée d'écrire la suite, mais je ne veux surtout rien bâcler car le texte original est vraiment exceptionnel. J'espère que ce chapitre te plaira aussi, il contient la réponse à heu – question. Lol.
Cerendy Potter : salut ! Merci pour les reviews ! Alors je ne dirais pas que Draco est stupide dans cette fic, désorienté tout au plus lol. J'adore ses réactions. Je me dépêche de traduire la suite mais comme les chapitres deviennent plus longs, je crois que je vais tenter de faire ça du mieux que je peux. Heu – question, ton pseudo a-t-il un rapport avec Dogma ?
Origine : Coucou. Merci pour tes encouragements, et ta review était très intéressante, point lamentable du tout ! Non mais ! lol. Alors pour répondre à tes remarques judicieuses, je dirais que Draco est plus traumatisé que pathétique à mon avis. Tout ce qu'il fait, tout ce qu'il pense, même si c'est drôle, reflète son manque de repères. Il manque de se faire violer, ce qui pour lui est normal car il ne connaît pas grand-chose d'autre, puis il couche avec l'inconnu au bout d'une heure ! Ça peut paraître anormal comme comportement mais en fait c'est, dans son cas, tout à fait naturel. Le sexe est la seule chose qu'il connaisse, c'est sa seule façon de dire à quelqu'un qu'il lui plait ou de se sentir apprécié. Quant à « l'autre gars trop beau » (mdr !), je crois que dans ce chapitre tu vas voir pourquoi il couche dès le premier soir lol. Je te fais une grosse bise et j'espère que tu apprécieras ce chapitre.
Tête de nœud : Merci merci merci ! Ok, l'histoire n'est pas de moi, mais ça fait plaisir quand même lol. Voici la suite, pourvu qu'elle te plaise. Bye bye.
Lee-NC-Kass : Hello ! Merci pour la review, elle ma bien fait rire. C'est vrai que traduire cette partie était un peu plus difficile que le reste (ben quoi ? c'est pas simple d'écrire que quelqu'un touche Draco !!!!!!!!!!!! laissez moi passer ! j'ai les œufs !!!!!! mdr) mais j'ai essayé de garder le ton original au maximum (elle est vraiment forte cette SilverDragon161). La réponse à la question se trouve dans le présent chapitre, alors bonne lecture. J'espère que vous aimerez ce passage plus soft. Bi zzzz.
Dark Lizard : Hey Ya ! Merci pour la review, la suite c'est maintenant. La température redescend un peu hi hi hi. J'espère que tu apprécieras. Ciao.
Zanzan : coucou ! Merci de me rassurer car j'avais un peu peur d'avoir mal traduit « ze chose » lol. J'avoue que j'ai mis deux fois plus de temps sur le chapitre de « ze chose ». En tous cas merci à toi, tes reviews sont super et bonne lecture.
Onarluca : je suis heureuse que cette fic te plaise et je te remercie pour ta review. J'espère que ce chapitre sera aussi intéressant que les autres. Bonne lecture à toi.
J'ai embrassé sa joue en souriant. « Toi aussi... » Attendez une minute. Quand lui ai-je dit mon nom ? Jayson ne l'a jamais dit, moi non plus...heu – question.
Je me suis reculé et je l'ai regardé. « Comment tu connais mon nom ? » Il a d'abord eu l'air stupéfait, ne comprenant pas ce qui m'arrivait, puis la compréhension l'a frappée, et puis l'inquiétude.
« Draco...tu veux dire – tu ne sais pas qui je suis ? » m'a-t-il demandé en proie à une frayeur totale.
J'ai froncé les sourcils. Si j'avais su qui il était, je suis pratiquement certain que j'aurais répété son nom encore et encore pendant notre récent petit jeu.
« Non, je ne sais pas qui tu es. Pourquoi ? Qui es tu ? »
Là il a l'air de complètement paniquer alors qu'il se relève sur les coudes et qu'il me regarde.
Pourquoi ai-je l'impression que ça ne se passe pas bien ?
Il a ouvert la bouche pour parler, puis il l'a refermée.
Je me suis assis et je me suis légèrement éloigné de lui. Je n'ai aucune idée de qui il peut être, et vu sa façon d'essayer de penser à comment me l'annoncer, je dirais que je vais peut être avoir une forte envie de partir en courant.
Il a eu l'air de s'en apercevoir aussi car il s'est vite assis bien droit et, en me regardant, il a paniqué. « Draco, s'il te plait ne flippe pas à cause de moi. S'il te plait ? » Il était en train de me supplier. Hum, d'acord. Vu la manière dont il agit, je crois que dès qu'il m'aura dit qui il est, je serai loin d'ici. Mais qu'est ce qui pourrait bien me donner envie de le quitter ? Rien au monde, voilà quoi.
Il a nerveusement passé sa main dans ses cheveux, et elle était là.
PUTAIN NON ! PAS LUI ! Par Merlin, ce n'est pas possible ! Là, sur son front, il y avait cette cicatrice – cette cicatrice en forme d'éclair. Non ce n'est pas vrai. S'il vous plait, non.
Il a vu ma réaction, et l'endroit où mes yeux étaient fixés. « Draco je t'en prie, il faut qu'on parle. » Mais avant qu'il ait pu étendre le bras pour m'atteindre, j'ai sauté hors du lit et j'ai trébuché en arrière.
« Toi, » suis-je quand même parvenu à dire malgré mon état de choc. Il m'a lancé un regard triste, et il a avancé comme pour se lever et m'attraper, mais j'ai saisi mon pantalon qui traînait par terre, et je l'ai glissé sur moi, en douceur mais vite.
« Draco non ! » l'ai-je entendu crier alors que je me retournais et que je me ruais hors de la chambre. Je ne peux pas le croire. J'ai couché avec lui. Il a été entre mes jambes, et vice versa. C'est impossible : ça doit être un cauchemar. J'ai couru vers le canapé et j'ai pris mon tee shirt. Je pouvais l'entendre sur mes talons. En jetant un œil par-dessus mon épaule, je l'ai vu se précipiter vers moi, vêtu de son pantalon.
« Draco ! » a-t-il hurlé, mais j'ai atteint la porte, je l'ai ouverte, et je l'ai claquée derrière moi avant de me sauver dans le couloir, en direction des escaliers. Je n'y crois pas ! Comment je me suis démerdé sur ce coup l ? De tout le monde, pourquoi lui ? Pourquoi moi ?
Attendez – ma baguette. J'ai stoppé net dans ma course. J'ai laissé ma baguette dans l'appartement de Jayson.
« Draco ! » En me retournant, j'ai trouvé Potter qui se tenait à quelques mètres de moi, ses mains levées dans un geste défensif, comme s'il était sur le point d'approcher un animal sauvage. Ouais, il ferait bien de ne pas m'approcher, ou alors je vais agir comme un animal sauvage et me le faire. Heu...Oh, ce n'est pas ce que je voulais dire !
« Reste loin de moi Potter. » Je l'ai regardé avec les yeux plissés. Avec un peu de chance il comprendra mon avertissement, et il reculera – maintenant. Ben non. Aussi stupide qu'à l'accoutumée, il ne s'éloigne pas de moi. En fait, l'imbécile a avancé d'un pas vers moi. Apparemment, il ne reconnaît pas une menace de mort quand il en entend une. « Draco, s'il te plait. Il faut qu'on parle. »
Conneries. Il n'y a pas moyen que je lui parle. Je ne peux pas croire que j'ai couché avec lui ! Oh je vais vomir.
Il portait toujours son jean, et il n'avait pas réussi à mettre un tee shirt, tout comme moi. Ça m'a encore plus rappelé ce que nous avons fait. J'ai besoin de quitter les lieux.
Où est l'appart de Jayson ? Quatorze B, quatorze B. Où est le quatorze B ? Très bien, je suis face au douze B, ce qui signifie que je vais devoir passer devant Potter pour aller chercher ma baguette.
« Dégage de mon chemin, Potter. » L'autre taré a secoué la tête. Il a secoué la tête ! A quoi il joue ?
« Draco je t'en prie, écoute moi. »
Oh non. Nan-an ! Je refuse de l'écouter.
« Putain tu savais qui j'étais, espèce de sale bâtard ! » Je peux presque sentir ma colère s'accroître. Je n'arrive pas à croire que ça me soit arrivé. Je veux dire, ma vie était bien jusqu'à ce qu'il débarque. Oui mais bon, elle était bien aussi quand il y était. NON ! Ne t'aventure pas sur ce terrain.
Je vais vachement écouter ses excuses.
Il faut que je sorte d'ici. Mais j'ai besoin de ma baguette.
Pourquoi a-t-il fallu que ce soit lui ? Pourquoi n'ai-je pas remarqué la cicatrice avant, ou pourquoi ne l'ai-je pas reconnu lui, enfin.
Je le connais depuis sept putains d'années, pour l'amour de Merlin. SEPT ANS. Mais il a l'air si différent : ses cheveux sont plus longs, ils atteignent ses épaules, et il ne porte plus ses grosses lunettes. Quant à la cicatrice, elle était cachée par sa longue frange.
Je ne peux pas le croire. Je ne peux pas croire que je vienne de coucher avec Harry Putain de Potter. Il faut que je passe devant lui, mais comment ? Oh par Merlin pourquoi moi ?
« Dégage de mon chemin tout de suite Potter. » Oh, ouais, Draco il va complètement se pousser juste parce que tu le lui as ordonné. Réfléchis !
« Non Draco. Nous devons parler. S'il te plait. »
Et voilà qu'il me supplie. Peut être devrais-je...NON ! Je refuse d'écouter. Ce bâtard savait qui j'étais, et il a quand même laissé ça...ÇA arriver ! Mais pourquoi ?
« Draco, je t'en prie ! Je peux t'expliquer ! Vas tu s'il te plait m'écouter ? »
Expliquer ? Comment peut-il expliquer ça ? Qu'est ce qu'il y a à expliquer d'abord ? Il m'a emmené dans son appartement, en sachant qui j'étais, et d'une manière ou d'une autre – D'UNE MANIERE OU D'UNE AUTRE – il m'a séduit pour que je couche avec lui. Je vais vomir.
«Il n'y a rien à écouter. Tu es malade ! Putain tu savais qui j'étais, et malgré ça tu – tu...beurk ! Dégage de mon chemin, TOUT DE SUITE ! » J'ai avancé pour le pousser pas très intelligent, je sais, en particulier quand il essaye d'obtenir mon attention.
J'ai senti un bras entourer ma taille, et une main attraper mon poignet.
Merde, il a une sacrée force. En me débattant autant que je pouvais, j'ai réussi à aller - ben, nulle part.
Super.
Vraiment Super.
Je suis un faiblard. Mon père avait raison de faire ce qu'il m'a fait. Je ne peux jamais me protéger. Je suis une pute, et un putain de faiblard.
« Laisse moi partir, Potter. » Et revoilà ces saletés de picotements ! Qu'est ce que c'est à la fin ?
«Non Draco. Peux tu s'il te plait écouter ce que j'ai à te dire ? »
Parce que j'ai le choix ?
« Je t'ai dit de me lacher ! » Son étreinte s'est resserrée comme je me débattais férocement pour m'éloigner, et avec des gestes que je n'ai pas suivi, je me suis retrouvé plaqué contre une porte, avec lui qui me tenait fermement, ses mains appuyées sur mes épaules pour me maintenir calme, et piégé. Haletant à cause de la lutte, je l'ai regardé durement. Il était à quelques centimètres de mon visage, il haletait également, mais ses yeux étaient suppliants alors qu'ils me fixaient.
« Draco, s'il te plait je sais que tu as de la peine, mais je t'en prie écoute moi. » De la peine ? DE LA PEINE ? Je n'ai pas de peine : je lui en veux à mort, et à moi aussi – mais surtout à lui.
« Il n'y a rien à dire. Tu n'es qu'un sale connard. Dès le début tu as su qui j'étais ! » Ce sont des larmes dans ses yeux ? Merde Draco, tu lui fais de la peine ! Quoi ? Qu'est ce que ça peut te faire qu'il soit pein ? Tout est de sa faute, pour l'amour de Merlin.
« Draco, je t'en prie je croyais que tu savais qui j'étais. » Non mais qu'est ce qu'il raconte ? Si j'avais su qui il était, je n'aurais PAS fait ce que j'ai fait. Beurk. Je ne veux pas y penser. « Et bien je ne savais pas, ok ? Mais toi, tu savais qui j'étais, et ça c'est dégueulasse, Potter. »Je veux ma baguette et je veux rentrer chez moi MAINTENANT !
Mais bordel, comment j'ai fait pour ne pas le reconnaître ? Je veux dire, maintenant que je sais qui il est, c'est évident : cheveux sombres, yeux verts, horrible cicatrice sur le front...Comment j'ai fait pour être aussi aveugle quand je l'ai rencontr ? Bon, je ne vais pas me jeter la pierre. Je la jetterai sur lui. Il a bien dû s'assurer que je ne le reconnaisse pas. Il a tout préparé.
Son étreinte s'est resserrée sur moi. Je n'avais pas idée que cela puisse être possible étant donné qu'il me serrait déjà étroitement, mais il l'a fait, et mes épaules sont un peu engourdies. Mais il y a toujours cette putain de sensation de picotements. FAIT CHIER !
«Draco s'il te plait, écoute moi. »
Qu'est ce qu'il y a à écouter ? Je veux dire, il savait qui j'étais, je ne savais pas qui il était, chacun a fait des trucs entre les jambes de l'autre – et – et j'ai aimé ça. Oh par l'enfer miséricordieux, que quelqu'un me tue.
Je me suis tortillé pour m'éloigner de lui, mais il m'a maintenu en place avec la plus basse des méthodes il a pressé son corps contre le mien. Oh, ok.
Oh. Heu...je crois que je devrais arrêter de bouger.
« Laisse moi partir, Potter. » Merde, son corps est très lourdement appuyé contre le mien. C'est agréable, mais putain ! Regarde qui c'est ! Je ne suis PAS autorisé à aimer cela.
« Je ne peux pas faire ça, Draco. Je ne peux pas te laisser sortir de ma vie et prétendre que ça n'est jamais arriv pas cette fois. »
Cette fois ? Qu'est ce qu'il raconte ? Nous n'avons jamais fait ça avant.
« Je ne peux pas te laisser sortir de ma vie cette fois. » Ohhhh...C'était ça le 'cette fois'. Heu...Quoi ?
« Qu'est ce que tu racontes, Potter ? » Ok pourquoi je pose des questions au juste ? Je suis supposé me concentrer sur la manière de virer mon cul de là, mais son corps est toujours pressé fermement contre mon corps. Oh Merlin.
« Tu es déjà parti, quand nous étions plus jeunes. Je ne peux pas te laisser filer entre mes doigts cette fois. » Filer – doigts – cette fois ? Oh j'ai mal à la tête.
« Potter, de quoi tu parles putain ? » J'ai le sentiment que ça va être intéressant. Heu...je pense.
Il m'étudie ses yeux vert océan scrutent les miens. J'ai l'impression qu'il recherche mon âme. C'est vrai, Potter est réputé pour être capable de plein de choses. C'est terrifiant.
« Draco, je t'apprécie. Bien plus que ce que j'ai pu vous faire croire à toi et aux autres. » M'apprécie ? I...Il m'apprécie ? Mais – je – nous – il – heu...
Pourquoi je me sens si confus ?
« Laisse moi partir Potter. » Ouais retour à l'essentiel. Plus de bavardages. Je veux m'en aller d'ici, ce sujet commence à m'affecter.
« Non, Draco. »
Je le fusille du regard, mais il ne bouge pas d'un pouce au contraire, il me renvoie le même regard.
« Tu ne peux pas juste te sauver et prétendre que ce n'est jamais arrivé. »
Et pourquoi pas ?
Ok, je me sens claustrophobe. Son corps est toujours contre moi. Je peux sentir sa chaude respiration chatouiller ma joue.
« Je peux le faire, et je vais le faire. Maintenant, laisse moi partir ! ».
Une fois encore, je me suis débattu. Je sais, je sais ce n'est pas malin de faire ça quand on a un corps pressé contre soi, mais je suis désespéré l ! Merde, c'est mal tombé.
« Non Draco. » Sa voix démontre qu'il est un peu énervé. Hm...Ai-je envie de mettre Potter en colère ? Ce n'est pas une bonne chose mais, peut être qu'il me laissera alors partir.
« Oui Potter, laisse moi pa... » Je ne sais pas quoi dire. Enfin, je sais ce que j'allais dire, mais j'ai quelque peu été coupé abruptement quand ses lèvres se sont pressées contre les miennes alors à moins que je veuilles essayer de parler avec une paire de lèvres sur les miennes...
Son baiser était doux et, bien, affectueux. Je ne crois pas avoir déjà été embrassé de cette manière auparavant. J'ai connu des baisers exigeants, possessifs, brutaux, baveux peut être un tas d'autres, mais jamais affectueux – ou au moins, pas ce genre d'affection. Je ne peux m'empêcher de fondre à la caresse de ses lèvres sur les miennes.
Enfin, je sais qui il est, bordel, mais ça ne l'empêche pas d'être putain de doué pour embrasser, et ça ne m'empêche pas d'apprécier. Il me colle encore plus contre la porte, son corps recouvrant le mien comme un drap ses mains, qui reposaient sur mes épaules pour m'empêcher de me débattre, se retrouvent sur mes hanches, les approchant plus près des siennes.
Mes mains, qui avaient essayé de le repousser, avaient bizarrement fini par saisir ses bras pour l'attirer plus près encore. J'avais le vertige, je me sentais perdu, et puis je ajouter que mes jambes se dérobaient sous moi ?
Ça ne m'a pas aidé quand sa langue a commencé à jouer avec ma lèvre inférieure, ou quand j'ai ouvert la bouche pour lui permettre l'accès. Ces choses là n'ont vraiment pas aidé.
J'ai essayé de me battre. Je me suis battu pour ne pas m'abandonner à ces sensations ces picotements magiques et le reste, mais je n'ai pas pu. Son corps était délicieusement chaud, pressé contre le mien. Les mains qui me tenaient me donnaient l'impression d'être quelque peu désiré et protégé, les lèvres sur les miennes me donnaient l'impression d'être aimé, et c'est là que j'ai gémi, m'abandonnant totalement à la chaleur qui me caressait.
Je ne sais pas combien de temps ça a duré, mais je jure que ça n'avait jamais duré aussi longtemps avant. Quand je me suis reculé, mes yeux se sont ouverts pour se plonger dans deux piscines vertes et brumeuses. Je dois admettre que je ne savais pas quoi faire, dire, ou même penser. Mais lentement, mon esprit s'est clarifié, et j'ai été comme frappé par un impact douloureux : j'avais embrassé Potter, sachant parfaitement qui il était. Je m'étais appuyé contre lui putain j'avais même gémi.
Je veux partir d'ici MAINTENANT ! Je ne peux pas croire que j'ai fait ça, que j'ai aimé ça. Non, ça doit être une erreur il doit m'avoir jeté un sort. Quelque chose a du se passer – je ne viens pas de faire ça.
J'emmerde ma baguette ! En le poussant fort, j'ai réussi à me dégager de lui. Il a trébuché en arrière, choqué. J'ai senti un froid soudain me parcourir la chaleur de son corps ne m'entourait plus, son aura magique ne se mêlait plus à la mienne. En secouant la tête, je suis parvenu à lui envoyer un regard meurtrier, et avant qu'il ait pu dire un mot, je me suis enfui par les escaliers.
Je ne peux pas croire que j'ai fait ça qu'il ait fait ça. J'ai entendu qu'on criait mon nom, mais je l'ai ignoré. J'ai dévalé les escaliers deux par deux jusqu'à ce que j'arrive au rez de chaussée, puis je suis sorti de l'immeuble en courant.
Je me fous d'où je vais, tant que je dégage d'ici. J'ai tourné à droite, j'ai couru pour descendre la rue. Je n'entends personne derrière moi, mais ça ne me ralenti pas. Je dois m'échapper d'ici, de cette impression de picotements qui perdure sur ma peau, sur mes lèvres. Mes pas résonnent alors que je passe des intersections, que je courre dans des rues. Il n'y a pas trop de voitures, étant donné qu'il est presque minuit, et il y a encore moins de gens. Je dois me tirer d'ici. Je dois rentrer chez moi. Tout cela est trop déstabilisant. Putain qu'est ce qui m'arrive ? Qu'est ce que Potter m'a fait ?
A suivre...
Voici pour ce chapitre. J'espère qu'il vous a plu. A bientôt pour la suite.
